Traduction et sous-titrage, par The Avalon Translation Project,
d'une page du site originel de Project Camelot.
Introduction à la conférence
Brian O’Leary :(Rires dans la
salle.) Je savais que les média allaient prendre
le pouvoir. (Rires.)
Non, en réalité, c'est Kerry. C'est aussi une des
conférencières, alors, elle a obtenu un coupe-file pour
ce colloque.
Kerry
Cassidy : C'est un bon début. Je veux
l'entendre à nouveau !
BO’L : Bienvenus
à Montesueños, Vilcabamba, Equateur, Amérique du Sud, la
Terre, Galaxie de la Voie Lactée.
C'est vraiment incroyable parce que lorsque nous avons
commencé à organiser cette conférence, il y a moins d'un
mois, je crois, depuis cet endroit si éloigné, vous avez
soudain tous décidé de venir ici.
J’en suis stupéfait. J'aurais déjà été surpris qu'une
vingtaine de personnes assistent à une conférence de ce
genre, dans un endroit si reculé et nous aurions eut
alors un séminaire intime, une petite réunion faite de
conversations privées. Mais non ! Regardez ce qui
est arrivé ! Et donc je dis soyez les bienvenus. (Rires et
applaudissements.)
Combien parmi vous sont venus de loin, en d’autres
termes, disons, d'un autre continent ? La plupart
d'entre vous. Waouh ! Eh bien, toutes mes
félicitations une fois de plus, et soyez de nouveau les
bienvenus. Bienvenidos.
Je pense que je devrais commencer par une petite
méditation très courte, parce qu'il est évident que nous
traversons des temps de crise et d'opportunités. Et
aujourd'hui, c'est ce dont il s'agit. Il s'agit de
définir les coulisses de la crise, principalement grâce
à un gentleman que je connais depuis longtemps et qui a
des informations extraordinaires, provenant aussi bien
du monde concret, de 3ème dimension, de
l'hémisphère gauche du cerveau que d'autres sources
extérieures à notre planète.
Il s'agit de George Green. Assis ici même. George va
être le principal orateur aujourd'hui, et je suis
certain que beaucoup parmi vous le connaissent déjà,
connaissent son travail, et attendent vraiment son
intervention avec impatience.
Mais je pense que je vais commencer par une petite
méditation. Cette méditation est vraiment très facile.
Fermez simplement les yeux et inspirez profondément.
Puis, expirez toute négativité, les bavardages de
l’esprit et toutes les interférences de ce genre.
Inspirez de nouveau, et cette fois-ci imaginez l’énorme
quantité de lumière présente dans notre belle vallée.
C'est très facile ici. Puis, expirez de nouveau.
Inspirez de nouveau et imaginez que cette lumière
remplit votre corps, vous protège et vous permet d’être
acteur du changement.
Ainsi, à chaque inspiration, laissez cette lumière se
répandre autour de vous, sur votre maison, sur vos
voisins, sur le village, dans tout l'Équateur, sur le
monde entier, tout particulièrement sur ceux qui
souffrent. Et soyez simplement reconnaissants de cette
occasion d'être ensemble. Puis, lentement, revenez dans
la salle, rouvrez les yeux, et…
Je voulais faire cette méditation. Je sais que George va
en faire une autre également, parce que la crise dans
laquelle nous sommes s'inscrit dans un contexte dans
lequel énormément de choses extraordinaires se
déroulent. C'est comme si nous nous dirigions à grande
vitesse vers une destination inconnue.
Mais c'est assez extraordinaire, n'est ce pas ? Parce
que le résultat de tout ceci… du moins dans notre mode
de pensée linéaire, le résultat pourrait être une
catastrophe totale, une guerre nucléaire, que sais-je,
une escalade de ce qui se passe au Moyen-Orient ;
des bouleversements terrestres.
Vous savez ce que signifie la crise. Vous ne seriez pas
ici si vous n'aviez pas été bien informés au sujet de la
crise dans laquelle nous sommes. Et c'est beaucoup plus
grave que ce que nous font croire les médias ou nos
dirigeants politiques.
Et aussi, nous… Meredith et moi sommes venus vivre ici
en Équateur de façon plutôt précipitée. Je pourrais vous
en donner toutes les raisons, mais l'une des principales
est que nous avons vu l'agitation monter aux États-Unis.
Nous sommes probablement les seconds gringos
visibles à s'installer ici.
Par visibles
je veux dire ne voulant pas, comment dire, apparaître
comme par miracle, sans rien faire d’autre. Parce que
nous continuons à avoir un rôle actif… Dans cette salle,
nombreux parmi vous sont les militants impliqués dans la
vie culturelle. Mais nous étions en gros les seconds.
C'était il y a quatre ans et demi.
Nous avons loué une toute petite maison de campagne,
sans prétentions, qui allait de toute évidence devenir
la maison d’un couple de retraités. Puis, environ un an
plus tard, quand nos visions ont dépassé nos pensées les
plus folles, nous avons voulu construire une petite
maison. Ici, à cet endroit, il n'y avait que les
fondations alors. La salle de bain là-bas, était une
dépendance. La cuisine était le bâtiment d'origine de la
ferme d’ici.
Meredith et moi étions en voyage - les travaux avaient
commencé depuis six mois – lorsque le maçon commit une
erreur. Il construisit cet énorme toit que voilà. Or,
nous ne l'avions pas demandé. Nous voulions juste une
petite maison.
Nous nous sommes regardés pleins de stupéfaction et nous
nous sommes dit :
Waouh ! C'est trop grand pour nous tout
seuls ! Et ça a été le début de Montesueños.
Nous avons fini, enfin pas tout à fait, mais achevé
cette partie de la construction.
Il y a quelques mois, nous avons participé à ce que nous
appelons le Rassemblement de Phoenix (The Phoenix
Gathering). Ce rassemblement de visionnaires venus
du monde entier. De nouveau, vous êtes venus du monde
entier– et mis à part l'empreinte carbone due aux
carburants fossiles des avions, je dis que c'est
vraiment fantastique – mais bien sûr, ce qui pourrait ne
plus être le cas par la suite, alors d'une certaine
façon, cela rend d'autant plus émouvant le fait de
pouvoir se retrouver ainsi tous ensemble avant que
quelque chose d’autre se produise.
Je ne veux pas être dans la peur. Cependant, et
c'est.… C'est une des raisons pour laquelle j'ai proposé
cette petite méditation, c'est parce qu'il existait des
craintes avant cette conférence. Mais, parmi vous, ceux
qui sont astrologues auraient dit : Oh! C'est juste
parce que Mercure rétrograde et que la pleine Lune est
en Cancer. Ou autre…
Mais, savez-vous, la semaine a été extraordinaire dans
ce domaine. Nous avons presque pensé annuler la
conférence, car la crainte était très présente. Puis,
elle a tout simplement disparu. Et cela semble être vrai
de cet endroit. C'est peut-être un peu comme le Mont
Shasta. Les fluctuations météorologiques arrivent, mais
repartent aussi vite qu’elles sont arrivées.
Donc, je veux dire que je vous regarde vous tous et je
ne vois aucun… Personne de la CIA ici ? (Rires.). Alors,
d'accord.
Vous êtes les bienvenus. (Rires.) J'invite
souvent certaines de ces personnes impliquées dans
l'espionnage et tout le reste à venir se joindre à nous,
et d'une certaine manière, à prendre part à cette prise
de conscience, appelez ça comme vous voulez.
Bref, voilà Montesueños. C'est un centre de retraite.
Nous espérons que vous pourrez revenir. Je serais très
heureux de vous rencontrer tous personnellement et de
passer du temps avec vous. Nous avons des programmes de
séjour, et toutes sortes d'autres choses. Donc, voilà
qui est bien. Et aussi je souhaite vous présenter
Meredith, ma femme artiste. (Applaudissements.)
Meredith :
Tu devrais leur parler de cette toile.
Brian :
Oh, je vais le faire. Je vais y venir. Il y a un tableau
derrière moi qu'elle a peint. C'est la Cène de Gaïa. Mais
nous y reviendrons un peu plus tard. Et il s’agit bien
d’un dernier dîner / d’une résurrection, que vous
preniez la métaphore chrétienne, juive ou autochtone.
C'est tout à la fois… On nous mène quelque part. Nous
participons à ce voyage, et les choses s’accélèrent.
Ce dont je voulais parler aujourd'hui, juste très
rapidement – parce que je veux que George ait le plus de
temps possible pour ses informations et que partager est
simplement merveilleux, il est également venu de loin.
Et ce dont je voulais vous parler est d'énergie libre.
Et je peux vous dire de façon catégorique que dans les
années 1990… Bon, peut-être que je remonterai un peu
plus loin. J'étais là, universitaire typiquement
logique, réductionniste, matérialiste, physicien du
monde tridimensionnel, un professeur de physique à
l'université de Princeton. J’ai fait pendant un week-end
une session chez Lifespring, où j'ai pu pratiquer des
expériences extrasensorielles. Puis, j'ai eu une
expérience de mort imminente suite à un accident de la
route. Puis, j’ai vécu plusieurs expériences de
guérison. Et puis, j’ai quitté Princeton. (R ires.)
Mes collègues ne croyaient pas… En fait, vous savez,
j'étais là, en train de descendre des verres de sherry
remplis à ras bord aux déjeuners chez Joseph Henry tous
les mardis. Et les autres professeurs présents, parmi
lesquels se trouvaient sept prix Nobel, tous des hommes,
buvaient du sherry en discutant combien il est ridicule
de croire à l’existence du paranormal.
Et justement, venant d'avoir eu moi-même des expériences
extrasensorielles, je me suis dit : Hé! Nous ne sommes
pas du même monde ! Même si j’avais déjà
passé quelque 40 ans dans ce monde-là.
Eh bien, trente ans plus tard, je suis vraiment content
de m’être embarqué dans un voyage métaphysique qui m'a
envoyé dans beaucoup d'autres directions.
Mais j'étais toujours en train de penser à des
solutions. Que
peut-on faire pour la métaphysique, qui soit vraiment
efficace ? Quelle est la part de vérité dans tout
cela, dans le refus de la reconnaître, comme dans la
raison de son existence ?
Donc j’hésite constamment entre la nécessité morale de
révéler la vérité et celle de vraiment creuser les
solutions et de penser de manière positive.
Et, d'une certaine façon, je pense que notre travail
ici, est d'être capable d’accepter et de comprendre le
degré d’évolution personnelle de chacun d’entre nous, et
de comprendre ce qui se passe, et ce qui pourrait
arriver.
Donc, je me suis orienté vers le business de l'énergie
libre, si on peut l'appeler comme ça. Ce n'est pas
vraiment un business parce que, comme le sait George, je
ne parviens pas vraiment à vendre mes livres. Les gens
ne lisent plus de livres. Bon, j'en vends quelques uns,
de-ci, de-là. Ce n'est pas parce que… Ce que je fais n’a
rien de commercial.
Il s'agit plus de… Eh bien, mon exploration des divers
aspects de ce qu’on appelle les « nouvelles
sciences » s'est traduite par un voyage de trois
décennies, qui m'a emmené dans beaucoup de directions
inattendues. Une des directions les plus inattendues fut
de voyager à travers le monde pour rendre visite à de
nombreux chercheurs et inventeurs de ce qu’on appelle
des dispositifs d'énergie libre.
Sur ce sujet j'étais sceptique. Même si j’acceptais
ouvertement l’existence des phénomènes OVNI et ET, de
nombreuses choses paranormales dont la guérison, et
bla-bla-bla, je n'avais pas abordé le sujet de
l'énergie.
Mais aussi, parce que j'avais enseigné dans différentes
universités l’évaluation d’une politique scientifique et
conseillé des candidats à la présidence, le Congrès,
etc. sur la politique énergétique à tenir… j'ai pensé
que je serai un… Et comme j'avais fait une thèse en
sciences atmosphériques, il était logique pour moi de
m'intéresser aux problèmes du changement climatique, de
la pollution atmosphérique, de la pollution de l'eau, et
cetera.
Et croyez-moi, c'est effroyable. C'est aussi sinistre
que ce que prédisent les oracles de mauvais augure pour
l’avenir de la planète – simplement au niveau physique,
vous savez. Au seul vu des observations physiques, sans
aucun ésotérisme du tout, il est très clair que
l'interaction de la planète et des hommes est en train
de créer une instabilité grandissante qui déclenchera
d'autres phénomènes.
Et c'est une atrocité pour moi. Je veux dire que je me
suis investi corps et âme. Après avoir intensément
étudié l'écologie et pratiqué des activités plus
spirituelles, j'en suis venu à me rendre compte
que : ça
alors, nous sommes en train de perdre notre Terre! Et
nous le faisons à grande vitesse! Et c'est notre
espèce qui est en train de le faire !
Beaucoup parmi nous appartiennent au pays le plus
puissant de la planète et nos dirigeants… Bush
représentait un extrême, bien sûr. Je veux dire bon
débarras. Êtes-vous ici monsieur Bush ? Non, je ne
pense pas.
Bien, non, non. En réalité… Je veux vous présenter une
marionnette. J'ai un alter ego. Cet alter ego s’appelle
le Cochon
Bleu. C'est une créature de Jim Henson du Muppet Show.
C'est un outil thérapeutique pour moi.
En gros, c'est la partie de moi-même que j'aimerais
oublier. C'est le professeur de physique de Princeton,
qui poursuit un plan de carrière et l'argent. Son héros
est Dick Cheney. (Rires.)
Son obsession est l'argent. Voici donc le Cochon
Bleu.
Cochon Bleu : Bonsoir, messieurs
dames. (Grognements de cochon.). Avez-vous payé votre
souscription ? (Groin, groin.) Vous ne serez
admis ici que si vous avez de la monnaie sonnante et
trébuchante et vous devrez la donner sinon vous
périrez... (Grognements de cochon.) (Rires et
applaudissements.)
Brian :
Quoi qu’il en soit, c'est mon alter ego. Et lorsque je
suis coincé par un problème d'argent ou de carrière, ou
parce que j’ai essayé d’impressionner les autres, ou que
sais-je encore, je sors le Cochon et je l'actionne.
Au fait, son amie est le Cochon Ivoire. Elle est là-bas
dans la vitrine aux marionnettes. C'est une fille de la
vallée. Voyez à quel point ils vont bien ensemble parce
qu'il fait dans la ploutocratie et gagne autant d'argent
que possible, elle pourra ainsi avoir sa piscine et
ainsi de suite.
Mais maintenant je comprends qu'ici en Équateur –
beaucoup de choses se produisent dans ce pays et
j'espère que vous rallongerez votre visite. Je fais
maintenant un peu de publicité, car nous allons
probablement avoir une chambre de libre pour les trois
prochains jours. Une s'est libérée subitement.
J'espère que certains parmi vous resteront un peu plus
longtemps et visiteront cet endroit. C'est un beau pays.
Politiquement parlant, au niveau de ses intentions, il
vaut bien actuellement à ma connaissance n’importe quel
autre pays sur la planète. Mais il n’est pas parfait.
En ce moment, le gouvernement essaie de trouver le juste
milieu entre ouvrir le pays aux intérêts oligarchiques
et impérialistes des multinationales, et vouloir devenir
aussi indépendant que possible.
Ceci s’inscrit tout naturellement dans le mouvement de
réimplantation au niveau local qui intéresse de plus en
plus, je le sais, beaucoup d’entre vous – faire pousser
notre propre nourriture, le tout-local, systèmes de troc
et monnaie locale, etc., etc., juste survivre à cette
période, quoi qu’il se passe dans le monde.
Un des meilleurs endroits pour le faire, c'est ici.
Meredith et moi le pensons. Vraiment, nous aimons vivre
ici, tout simplement. Et nous aimons également les gens
d'ici. Notre seule inquiétude est le surdéveloppement. Les gringos
débarquent ! Les gringos débarquent !
Nous avons causé l’arrivée de beaucoup de gens en ville,
qui viennent nous rendre visite et nous poser des
questions. Je sais que Susan et Walter habitent ici,
depuis presque autant de temps que nous. Je suis sûr,
Susan, qu'on t'a posé des milliers de questions
comme : Oh!
C’est comment ici ? Oh ! On peut faire
ça ?
Susan a aussi une propriété ici, en fait. Alors, vous
savez, il y a ici de très beaux endroits où vous pouvez
vous installer, mais nous espérons qu'il n'y aura pas
trop de monde. Comme ils disent ici : Autoroute
Podocarpus, Autoroute Loja. (Rires.)
Vous savez quoi ? Le Cochon Bleu veut se construire
une statue à son effigie tout en haut de la montagne, et
puis avoir des puits de pétrole, des appartements, des
terrains de golfs et des tramways. Cela pourrait arriver
ici de toute façon. Cela pourrait devenir un autre San
Fernando Valley. Nous espérons que non. Le Cochon Ivoire
pourrait aimer cela, mais je pense que beaucoup parmi
vous n'aimeraient pas. Je pense que nous sommes des
naturalistes de cœur.
Alors, je voudrais revenir un petit moment sur le sujet
de l'énergie, en partie parce que George vient juste
d’amener avec lui – c'est la première fois que je le
vois – mon dernier livre, The Energy Solution
Revolution (La révolution de la solution-énergie). Il est
disponible ici. C'est en quelque sorte mon état des
lieux des percées dans le secteur de l'énergie propre.
Parce qu’au cours des années1990 où j'ai parcouru le
monde et rencontré de nombreux chercheurs, j'ai écrit
plusieurs livres sur mes voyages et interviews avec ces
personnes ainsi que des comptes rendus de leurs
expériences, et ce que j’ai découvert, c'est que les
concepts sont réels.
Il y a de l'énergie en abondance provenant du vide de
l'espace qui peut être utilisé sous certaines
conditions. Par exemple, vous pouvez avoir des aimants
spéciaux qui résonnent avec cet hypothétique point zéro.
Et la physique qui est derrière tout cela est en fait
comprise d'un point de vue théorique.
En réalité, ce champ d'énergie potentielle se retrouve
dans la théorie des quanta et dans la pensée orientale.
Les Vedas le savaient déjà. Le fait que l’univers
possède une immense quantité d’énergie potentielle est
connu depuis très longtemps.
Par la conscience, nous savons aussi que nous pouvons
puiser dans cette réserve d’énergie. Elle est parfois
appelée énergie éthérique. D'autres fois, elle est
appelée énergie de l'orgone. D'autres fois… Elle a des
milliers de noms, mais c'est à peu près la même chose.
Cela ressemble plus à la pensée asiatique et autochtone
qu'à celle d'un Cochon Bleu de scientifique occidental.
En fait, dès que j'ai commencé à faire des expériences
en conscience… et une partie de ce travail a été réalisé
en collaboration avec un de mes collègues à Princeton,
Robert Jahn, doyen de l'école d'ingénieurs.
Il fut l'un des pionniers à travailler avec des
générateurs d'événements aléatoires, où un humain entre
dans le laboratoire et concentre son intention sur un
résultat particulier, comme dans le lancer à pile ou
face d'une pièce de monnaie, mis à part que c'était un
appareillage électronique. Et il s’est avéré que les
résultats devenaient significatifs au fil du temps.
C'est comme lancer une pièce et obtenir… Vous dites que
vous voulez obtenir plus de faces que de piles, et
c'est ce que vous obtenez effectivement.
Ces phénomènes sont le résultat de l'intention humaine.
En d'autres termes, la pensée ou le cœur, appelez ça
comme vous voulez, ou l'être humain, peuvent influencer
des résultats dans le monde physique.
Eh bien, ces expériences ont été tout simplement
complètement sabotées par le département de physique,
d'ingénierie… C'était le doyen de l'école d'ingénieurs,
du département d'ingénierie et d'énergie. Le doyen de la
faculté a essayé de le renvoyer bien qu'il soit
titulaire.
Et ceci arrive à des tas de gens. C'est arrivé à John
Mack, un des principaux enquêteurs sur les abductions à
Harvard. Et c'est également arrivé à beaucoup d'autres
personnes. Les professeurs d’université sont déchus de
leurs diplômes. L'Inquisition
est toujours là et bien là en Amérique et ailleurs dans
le monde. Donc ces choses arrivent vraiment.
Néanmoins, le travail de Bob Jahn est de haut niveau. Il
est maintenant suivi par d'autres chercheurs d'un niveau
plus populaire, plus accessible, qui montrent avec une
certitude quasi-absolue que la conscience humaine…
(En aparté :)
Vous savez, il y a un peu de parasites. Je ne sais pas
exactement de quoi il s'agit. Mais je pense que ça va.
Une voix :
C'est l'énergie de l'âme.
Brian : C'est
juste l'énergie. Oui.
Ainsi, lorsque j'ai commencé à voyager à travers le
monde, et à rencontrer tous ces chercheurs, une idée à
commencer à germer… Vous savez, c'est juste une
déduction, mais il est possible que si nous avions un
milliard de petits blocs d'alimentation qui pourraient
produire l'électricité à partir de l'éther, ou du vide
spatial, nous pourrions résoudre le problème de
l'énergie. C'est une déduction assez évidente.
Alors, je me suis dit : Ça alors, peut-être
que je devrais faire un rapport là-dessus. Peut-être
devrais-je commencer une recherche sur ce sujet.
Peut-être devrais-je établir un réseau de relations
avec des gens. Et alors, vous savez, c'est ce que
nous avons fait… Ceux parmi nous qui avaient des
formations scientifiques ont fait des conférences,
présentant quelques uns des inventeurs…
A un moment donné, un milliardaire du logiciel allait
nous sponsoriser. C'était dans les années 1990. Et
soudain, il s’est rétracté. Je vais vous dire pourquoi
il s’est rétracté. Pour cela, j'ai besoin du Cochon
Bleu.
Cochon Bleu :
Vous voudriez connaître mon avis? (Groin.)Je ne vais
pas tremper dans le « bain des profits
optimisés » (Groin.)
et je vais attendre que les gens mettent au point
leurs machines jusqu'à ce que nous mettions la main sur
la plus rentable. (Groin.)
Brian :
Et c'est exactement comment il a réagi. Il n'a pas voulu
tremper dans le « bain des profits
optimisés ».
Et donc, de fil en aiguille, au fil du temps, ces
merveilleuses machines… Certains sont des moteurs
magnétiques. D'autres sont des petits dispositifs à
semi-conducteurs. D'autres encore sont des dispositifs à
fusion froide ou bien encore sont basées sur le concept
de la sonoluminescence.
Il y a beaucoup, beaucoup de technologies différentes.
Il existe différents moyens de dissocier l’eau, où on
obtient plus d'énergie que ce que prédit la théorie
quantique - et il s’agit ici de la théorie quantique
traditionnelle, pas celle qu’il nous faut intégrer, et
qui fait appel à la conscience.
On obtient donc plus ou moins l’image d’une science qui,
tout comme beaucoup d’entre nous, peine à entrer dans le
XXIème siècle. Il se trouve que le choix de société fait
par beaucoup de personnes a été… La technologie de
pointe pourrait être Internet. C'est magique.
Ceci pourrait aussi arriver avec l'énergie. Mais le
problème c'est que cela a été détourné. Parce que c'est
une énorme menace pour le statu quo, que de remplacer
une industrie d'environ cinq mille milliards de dollars,
qui a essentiellement investi dans les carburants
fossiles – par quelque chose de bon marché, de propre,
de sûr, de décentralisé.
Alors, que faire de tout ceci ? Eh bien, mon projet
en écrivant ce livre – cela représente l'aboutissement
de six années de travail – je l’ai fait pour maintes et
maintes raisons.
Tout d'abord, en premier lieu, je dirai, les
scientifiques censurent leurs travaux, parce que ceux
qui se font appeler scientifiques ne sont que les
artisans de l'actuel paradigme occidental. Car si vous
sortez des rangs, vous êtes rejeté.
Je veux dire par là, une fois que j'ai quitté Princeton,
c'en était fini. Ma carrière était pratiquement finie.
Il m’a fallu faire preuve de beaucoup d’énergie, aller
tous les dimanches à une église de l’Unité ou de la
Science chrétienne, y prêcher, et cela a finalement aidé
mes enfants à accomplir leur cursus universitaire. Donc,
vous voyez, j’ai pu au cours des 30 dernières années me
constituer une quasi-carrière et m’en sortir pas trop
mal.
Et puis, il existe tant de ces dispositifs à énergie
libre – Nous y voici. Revenant à cette réflexion… chacun
de ces dispositifs pouvait représenter une grande
avancée, mais il a été étouffé. Et les scientifiques
sont les premiers à le faire. Il existe tant de ces
récits de suppression, mais à quoi bon les énumérer?
Vous savez, ils sont là. Il en existe des preuves
écrites.
Vous savez ce que je veux dire. Bertrand Russell
disait : La
résistance à une nouvelle idée est proportionnelle au
carré de son importance. (Rires.)
Et lorsque vous parlez de concepts vraiment importants,
apparaissent dans le domaine, des tactiques de
diversion. Les scientifiques sont en général en première
ligne contre le changement, et pour la préservation du
statu quo.
Puis, vous rayonnez vers l'extérieur. Il a les médias.
Les médias se sont, bien sûr, montrés terriblement
irresponsables. J'avais accès aux médias tout le temps
quand j'étais un scientifique « classique ».
Vous savez, j'intervenais sur CBS Evening News
et dans Today
Show, et bla, bla, bla.
Mais, dès que j'ai commencé ne serait-ce qu'à envisager
la possibilité que peut-être les OVNI étaient un
phénomène réel, ou qu’il pourrait exister des sources d'énergie
capables de transcender notre paradigme actuel… dès que
j'ai mis le pied sur ce terrain, je suis devenu persona non grata.
Et ceci est vrai pour beaucoup, beaucoup de
scientifiques. Et la situation peut même empirer. Si
vous êtes vraiment efficace dans ce que vous faites, la
situation peut même encore empirer.
Cela m'a poussé à écrire… Un des chapitre de mon nouveau
livre est intitulé Confessions d'un
scientifique hérétique : Une légende ou une
histoire de carotte et de bâton. On agite des
carottes devant le nez des gens raisonnablement…
spécialement devant le nez des scientifiques dont les
idées révolutionnaires pour sauver la planète sont
raisonnablement efficaces... La carotte sert à les en
éloigner. C'est ce qui se passe en général.
Et ensuite, le bâton c'est: Eh bien, si vous ne
faites pas ceci… Vlan ! Vous savez, ce
pourrait prendre la forme d’une menace. Ou d’un meurtre.
Ou de beaucoup d'autres choses.
Vous savez, j'en ai vu moi-même de dures. J'en parle par
expérience directe et personnelle. Et c’est aussi le cas
de nombreuses autres.
Et donc le thème de demain va davantage concerner la
manière d’exprimer la vérité et ce qui se passe
actuellement, qui a été camouflé et qui doit maintenant
entrer davantage dans le domaine public - grâce à notre
capacité de sortir des sentiers battus. Ainsi, il existe
diverses technologies liées à l’énergie libre.
J’ai parlé de conscience. Je pense qu’il est vraiment
important pour nous de le savoir… Même si en ce moment
même on nous divise et nous dirige, je continue de
penser que la réponse en termes de conscience... – si
tant est qu’une solution existe, si nous pouvons
résoudre ce dilemme de la condition humaine et de la
crise mondiale – alors le seul outil ou la seule
technologie à mon avis potentiellement très puissante,
est l’intention humaine positive de groupe.
Il y a eu notamment quelques livres populaires écrits à
ce sujet, comme la
Science de l'Intention, de [Lynn] McTaggart. J'ai indiqué
dans certains de mes livres précédents comment des
expériences scientifiques montrent sans l'ombre d'un
doute que nous, lorsque nous nous regroupons, unis dans
l'intention, nous pouvons réellement affecter le monde
matériel. Ces groupes peuvent guérir des gens. Ils
peuvent purifier de l'eau. Ils peuvent même le faire à
une échelle mondiale. On commence à réaliser des
expériences de ce genre.
Je pense que c'est un des domaines où les peuples
autochtones pourraient apporter leur aide, là où se
déroule ce genre d’expériences, qui ne présentent
absolument aucun danger.
Et certaines expériences nous montrent en réalité que si
l'intention est positive, le pouvoir de l'intention du
groupe est beaucoup plus puissant qu’une intention
humaine négative de groupe.
Et alors, je pense que ceci est vraiment le… comment
dire…le Saint Graal, pour utiliser une expression de
Camelot, un Saint Graal de notre temps. C'est la base de
la science du XXIème siècle. Elle tarde à naître. Elle
n'est pas encore née.
Je crois que c’est Max Planck qui a dit : La science
progresse, funérailles après funérailles. Et
parfois, nous devons attendre que l'ordre ancien meure.
Bien, nous n’en avons peut-être plus le temps
maintenant, il nous faut donc trouver des moyens de nous
réunir et de fusionner nos intentions positives. C'est
la science suprême, je pense.
Je pense que l'énergie libre en elle-même et par
elle-même est aussi une option. La seule chose, c’est
nous ne voulons pas que Dick Cheney la contrôle. Cela
devient alors plus un problème humain, social,
économique, qu'un problème technique. Les technologies
existent. Mais chaque fois que quelqu'un essaye de les
développer, elles sont contrées, d'une façon ou d'une
autre.
Et alors, vous devez vous poser la question : Eh bien,
pouvons-nous créer un monde dans lequel il est
possible de favoriser ce genre de développement ?
Et je m'accroche à l'espoir que peut-être nous le
pouvons. Nous pourrons discuter de cela plus tard, bien
sûr.
Ou bien, si nous ne le pouvons pas – George en parlera
plus longuement plus tard. Imaginons que nous ne
puissions pas le faire. Et bien alors, la localisation
fait une grande différence, et il nous faut travailler à
notre propre développement spirituel, comme les livres
de George le disent si bien, particulièrement le
dernier, The
Ground Crew (L’équipe au sol), que nous devons
nous regrouper dans des communautés locales, devenir
indépendants, devenir des centres de lumière, et
peut-être même…
Je ne sais pas si vous avez lu le livre de Morris Berman
intitulé Twilight of the American Culture (Le Crépuscule de
la culture américaine), mais c'est un sociologue
dans la ligne du courant dominant et il dit
essentiellement : Eh bien, oui, nous
allons entrer dans l'Âge de l'Ignorance, les amis.
Préparons-nous simplement pour cela. Et il utilise
la métaphore du monastère ou des petits centres de
lumière de nature monastique dans ce qui est par
ailleurs un âge d’obscurantisme.
Et c'est peut-être ce qui est en train d'arriver. Je ne
sais pas. Ou bien, peut-être…Je ne sais pas si on peut
obtenir une aide extérieure à la planète. Peut-être que
oui. Peut-être que non. Tout dépend de l'importance de
l'aide. Mais George pourra répondre bien mieux que moi à
toutes ces questions.
Le fait est que nous pouvons le faire en principe, mais
nous devons être moins divisés et dirigés. Et il faut
également ne plus nous comporter en moutons de Panurge.
Quant à la crédibilité accordée à l'énergie libre… Vous
savez, je vous ai simplement donné quelques exemples de
mise sous le boisseau. Et je suis venu à la conclusion,
tout comme mon collègue Wade Frazier, que pour
comprendre l'énergie libre et son potentiel, il vous
faut presque être doué d’un certain degré de sensibilité.
(Rires.)
Ce qui défie la logique, c’est que des gens par
ailleurs très intelligents, ceux que Wade appellerait
les structuralistes, des gens comme Noam Chomsky, Naomi
Klein et d’autres, qu’un grand nombre de ces
progressistes se montrent très critiques sur la façon
dont les choses se présentent dans notre culture, et ne
veuillent pas s’emparer de questions plus
transcendantales, telles que : Eh bien, il est
peut-être possible qu’il existe des technologies que
l’on pourrait étudier, et qui fourniraient de
l'énergie libre, propre, bon marché, sûre, abondante
et décentralisée comme solution.
Mais les gens ne vont même pas jusqu’à l’imaginer !
Et je le sais. Parce qu’autrefois j’avais accès aux
médias dans tout ce domaine.
Il y a deux mois environ, la BBC m'a appelé pour me
dire : Nous
allons faire une émission spéciale sur l'Energie
Nouvelle.
J'ai dit : Super.
Puis, ils ont ajouté : Nous aimerions vous
interviewer sur l'Énergie Libre.
J'ai répondu : Super.
C'est bien la première fois qu’on m’invite à apparaître
dans les médias, puis qu’on me désinvite. (Rires.) A
l'évidence, le producteur a brandi un carton rouge
devant le producteur délégué qui a dit : Pas autorisé.
En d'autres termes, les Cochons Bleus sont responsables.
Sans aucun doute. Vous n'avez même pas besoin d'être
paranoïaque, d’être un adepte de la théorie du complot,
parce que ça peut en fait se révéler cool. Même si c'est
dénigré par le grand public, j’aimerais considérer les
théoriciens de la conspiration comme des chercheurs de la
vérité, et pas nécessairement toujours des paranoïaques,
comme les définit la société.
Soit. OK. Revenons à l'énergie libre. Il y a tellement
de sources à l’origine de cette suppression, mais je
pense que la principale, d'une certaine façon, c'est nous. C’est nous
qui sommes les principaux inhibiteurs. Il ne s'agit pas
des mauvais garçons, des gars qui font des choses
horribles au sein du Nouvel Ordre Mondial et autre. Même
s’ils contrôlent les choses de près !
De notre degré d’éveil et d’action dépendra le degré
auquel nous pourrons nous imposer. Donc, je pense
vraiment que nous sommes les plus grands inhibiteurs.
Et lorsque vous pelez un oignon… c'est comme un voyage
métaphysique, dans un sens, et c'est également un voyage
intellectuel. Quand vous pelez l'oignon de l'énergie
libre, là où les gens vous donnent toutes leurs bonnes
raisons : Oh!
Oui! Dites-moi quand je peux aller à la Superette m’en
acheter un. Et bien, cela n'aide pas vraiment.
Voilà ce qui aide : Comment puis-je
aider ? Que se passe-t-il ici ? C’est quoi les
machines là-bas ? Puis-je en construire une ? Puis-je
avoir de l'assistance pour cela ? Dois-je rester
discret à ce sujet, ou bien dois-je jouer la
transparence? Donc toutes ces questions viennent
immédiatement à l'esprit, à partir du moment où vous en
entrevoyez la possibilité.
Maintenant, vous savez, ça me rappelle 1961. Je venais
juste de terminer mes études à l'université et John F.
Kennedy a dit, devant l’ensemble du Congrès réuni :
Je crois qu'à la
fin de la décennie, nous nous poserons sur la Lune.
Nous ne sombrerons pas dans les remous. De toutes
façons, JFK [John Fitzgerald Kennedy NdT], vous savez, a
fixé un objectif qui a changé les choses.
Bon, nous mettrons de côté toute cette histoire
de : Bien,
sommes nous réellement allés sur la Lune? Heu,
nous en avons au moins fait le tour. Ça,
nous le savons. Mais nous y sommes-nous posés ?
Peut-être, peut-être pas. Il faudra que je regarde un CD
là-dessus.
Mais l’important ici, c’est que de temps à autre on
confirme publiquement un objectif transcendantal, et
c’est dans cet esprit que je l’ai ressenti, pendant
toutes ces années, comme une expérience très positive.
J'étais un Eagle Scout (NdT – le plus haut grade
possible pour un scout américain). J'ai grandi dans les
années 40 et 50 et, vous savez, à la fin de la Seconde
Guerre mondiale, nous étions aimés. C'était le bon
temps, vraiment. Et une époque visionnaire également.
Et lorsque Kennedy fixa cet objectif, j'étais près à m'y
mettre et à en faire partie. Alors, en 1967, j'ai été
engagé comme premier astronaute censé aller sur Mars,
quand c'était encore au programme de la NASA. Cependant,
un an plus tard, à cause du Vietnam, le projet a été
annulé. Puis j’ai commencé à manifester contre la Guerre
du Vietnam.
A cette époque, les choses étaient très positives.
Maintenant, l’ambiance est à la répression. On inhibite.
Nous devons simplement le reconnaître, mais nous rendre
compte que…
Bien, je me suis toujours accroché à l'espoir que nous
puissions avoir des leaders qui voient la lumière et qui
puissent fixer un objectif transcendantal. Même si c'est
quelque chose d’aussi simple que…
Vous savez, j’ai un petit peu travaillé là-dessus avec
Dennis Kucinich : Comment, en tant
que politicien, l’exprimer pour le rendre acceptable?
Parce qu’il n'est pas acceptable [en l’état] pour
les pouvoirs en place de développer l'énergie libre.
Croyez-moi ! Vous savez, elle diminue leur pouvoir
et leurs profits.
Alors, comment dire cela ? J'étais en train
d’élaborer quelques déclarations et discours qu'il avait
donné pendant un certain temps, mais il s’en est plus ou
moins retiré. Je ne sais pas s'il a reçu un appel
téléphonique ou quoi…
Mais dans ce que je lui ai rédigé, je disais
essentiellement, que nous ne pouvons pas nous permettre
de négliger quoi que ce soit dans notre recherche
d'énergie propre. Je veux dire, c'est une déclaration
politiquement correcte. Alors, vous pouvez au moins la
glisser dans un programme d'énergie renouvelable.
Et l'une des choses que j'ai étudiée pour ce livre…
Parce que cela m'arrive chaque jour. Je reçois environ
dix e-mails par jour m’invitant à examiner de près des
concepts ou de la technologie, qu’il s’agisse d’énergie
libre ou seulement de la plus récente source d'énergie
renouvelable classique.
Alors, un jour je pourrais recevoir : Qu'en est-il de la
voiture à air comprimé ? Qu'en est-il de cette
espèce de biocarburant extrait à partir
d'algues ? Qu'en est-il de ces films ultra-fins
pour les panneaux solaires ? Qu'en est-il de ce
nouveau matériau pour éoliennes ?
Et, à mon avis, d'une façon plus générale, les nouvelles
sont mauvaises. Rien de ce qui a été décrit précédemment
n'est valable, dans le fond, si vous voulez alimenter
une population de six milliards de personnes sur cette
planète. Bon, il y a des individus qui ne veulent pas
subvenir à six milliards de personnes sur la planète.
Nous ne devons pas l'oublier. Mais supposons que nous
voulions pourvoir aux besoins de tout le monde.
Bien, les éoliennes coûteraient… le capital nécessaire à
une économie fondée sur l’éolien au niveau mondial, y
compris son réseau dédié, serait de trente mille
milliards de dollars. Bien, cet argent, bien sûr, nous
pouvons l'utiliser pour renflouer Wall Street, mais pour
parvenir à une solution ? Non. Et cela nécessite
beaucoup de matériaux. Et beaucoup de surface. Les
éoliennes sont éparpillées et leur fonctionnement
intermittent.
Le solaire est encore plus cher. Je ne dis pas que c’est
mal ou mauvais. Je dis simplement : Bien, hum.
Sont-elles vraiment les bonnes solutions ?
On en arrive actuellement non seulement à une
analyse a minima
– une sorte de nivellement par le bas délibérément
truqué– mais aussi à un matraquage publicitaire de
différentes origines. Et en ce moment, Obama commence à
adopter les plus polluantes des technologies
renouvelables – comme le charbon propre, ou le
nucléaire. Ce n'est pas renouvelable. Ce sont des
cauchemars.
Il n’est pas allé bien loin. Bien sûr, il pourrait y
avoir des raisons que nous découvrirons plus tard. Mais
le fait est qu’il n’est pas allé bien loin.
Mais tous ces utopistes du solaire… et je n’y vois pas
d’inconvénient…Nous pourrions avoir un avenir constitué
d’énergies traditionnelles renouvelables. Mais c'est
comme discuter de dirigeables et de ballons alors que
les frères Wright ont déjà volé en avion.
Notre avenir ne va pas être fondé là-dessus. En réalité,
c'est la conscience qui va être notre avenir. Je veux
dire, nous serons capables de faire de la magie.
Cependant, avons-nous un avenir ? C'est une
question cruciale lorsqu’on pense au virage que nous
prenons actuellement.
Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles nous
allons développer le thème de Camelot de la façon la
plus générale, et que nous allons sur Project Camelot.
Parce que d'une certaine façon, Camelot était une
tentative …La présidence de JFK était une tentative pour
proposer un royaume, si vous voulez, ou quoi que vous
vouliez l'appeler, une forme politique qui soit
compatissante et rechercherait la vérité.
En ce moment même, je pense que nous sommes en situation
de vouloir bénéficier d’un processus de vérité et de
réconciliation aux États Unis, et en Israël, en tout
cas. Il existe de l'apartheid actuellement
en
Israël, tout comme en Afrique du Sud. Il doit exister un
quelconque processus pour établir la paix.
Comme le dit David Griffin dans ses écrits, certaines
vérités sont écartées et deviennent des mythes sacrés.
L’expression est de lui. Comme pour le 11-Septembre, où
la version officielle est un mythe sacré, aussi sacré
que la non-existence de l’énergie libre, et que la seule
chose que nous sachions utiliser soient le vent, le
solaire, et cætera, tout comme regarder derrière soi
sans regarder vers l'avant.
Mais la question de l'énergie libre… Même en logique
pure, l'inévitable conclusion à laquelle vous aboutissez
– sans même avoir à utiliser ses sens. Vous n'avez même
pas besoin d’y croire – il suffit d'avoir la tête sur
les épaules afin d'utiliser un minimum de logique, et de
se dire : Bien,
c’est peut-être possible, donc cherchons ! Après
tout, l’investissement nécessaire à la recherche
coûterait l’équivalent de quelques heures de combat en
Iraq. On peut imaginer que ça pourrait valoir la
peine.
Mais non, ce n'est même pas mentionné. En fait,
c'est une impossibilité. Absolument hors de question.
Parce que j'ai regardé ces questions d'un point de vue
social plutôt que technologique. Je me suis épuisé sur
la partie technique, savez-vous, j'ai une formation de
physicien, je suis allé rendre visite à ces inventeurs.
Je les ai décrits. J'ai écrit sur eux.
Et maintenant, je continue sur la lancée : Eh bien, si c'est
logiquement possible, pourquoi ne le faisons-nous
pas ? Qu'est-ce qui nous retient ? Et
bien sûr, nous savons bien que ce sont Les Pouvoirs En
Place et ceux qui leur permettent de nous faire cela.
Alors, cela dépend de nous, voyez-vous. Le processus
social et politique dépend de nous. Mais toute personne
cartésienne, toute personne intelligente qui n'est pas
dans le déni dirait : Bien, allons
vérifier. Allons voir si c'est possible. Voyons si
nous pouvons avoir une énergie vraiment propre. Et
cela résoudrait nombre des problèmes que nous
rencontrons actuellement dans le domaine de
l'environnement.
J’aimerais parler brièvement de la peinture de Meredith
qui est derrière moi. Elle s’appelle The Last Supper
of Gaia (La Cène de Gaia). Et ensuite, j'ai écris
ce livre, Miracle in the Void(Miracle dans
le vide)…Les chapitres du livre correspondent aux
disciples autour de la table de Gaia. C'est une version
féminine des classiques tableaux représentant la Cène.
Donc, ici, sur le côté gauche, vous avez le Disciple du
Déni. Il se cache derrière le drapeau américain, en
regardant la télévision branchée sur le réseau
électrique national. Il s’agit avant tout de nivellement
par le bas. À ce stade, c’est pratiquement sans espoir.
Mais, voyez-vous, une partie de notre travail est basé
sur celui de Elizabeth Kübler-Ross affirmant que lorsque
vous perdez un être cher, ou qu'on vous diagnostique un
cancer en phase terminale, il vous faut passer par
différentes étapes d’affliction, différentes émotions.
Et la première est toujours le déni : Ceci ne peut pas
m’arriver. Impossible ! Je ne suis pas concerné.
Et alors, voici le Disciple du Déni.
Puis, vous rencontrez Colère, c'est ce disciple là-haut.
Dans ce tableau, c'est la comète entrant en collision
avec Jupiter, on a donc l’épée Excalibur et Jupiter,
dans la comète qui heurte Jupiter. C'est le Disciple de
la Colère.
L'autocollant que j'ai eu en Californie pendant de
nombreuses années sur mon pare-chocs, avant de venir
ici, disait : La
vérité vous libèrera, mais elle vous flanquera d’abord
en rogne. (Rires.)
Cela ne peut pas arriver. Je ne veux pas que cela
arrive. Qui l'a fait ? Je pense qu'il y a
probablement beaucoup de personnes qui en sont là
actuellement. Je suis passé aussi par là. Et la
progression n’est pas forcément linéaire non plus. Vous
pouvez être à la fois en colère et dans le déni.
Comme vous pouvez le voir, beaucoup de personnes sont
vraiment furieuses de ce qui se passe. Et peut-être même
de plus en plus furieuses. C'est un autre stade dans
l’affliction.
Puis, la négociation : Comment sauver les
meubles ? Peut-être que le gouvernement des USA
peut le faire. Peut-être qu’Obama peut le faire.
Et alors, quand cela ne fonctionne pas – c’est en
général le cas quand on rationalise – alors, c’est la
dépression. Plus rien d’autre ne semble fonctionner –une
dépression très profonde.
C'est ce qui arrive d'habitude quand un être cher meurt.
Dans ce cas précis, l’être aimé est la Terre. Je pense,
comme nous résonnons avec la Terre, nous ressentons une
énorme quantité de peur inconsciente, le déni de ce qui
est en train d'arriver, la colère liée à la manière dont
on la viole, et ce marchandage : C’est peut-être
cela la solution. Peut-être le
solaire. Peut-être Obama. Peut-être, peut-être,
peut-être. Puis la dépression, lorsque rien de
tout cela ne fonctionne.
Et puis… la bonne nouvelle est quand vous passez de
l'autre côté de la table et que le disciple à votre
droite est le disciple de l'Acceptation, et généralement
la dernière phase du processus de deuil, où vous dites:
Eh bien, oui.
C'est arrivé. Gaïa est morte.
J'accepte la coexistence de l'ancien et du nouveau, que
nous sommes pratiquement écartelés entre deux types de
conscience différents. L'un s'oriente vers des
solutions, et l'autre vers l'acceptation de ce qui
existe, tel quel, mais pas avec une passivité totale, où
on reste assis dans le déni, ni victime d’une dépression
qui empêche toute efficacité et où on s’apitoie sur
soi-même.
D'après Elisabeth Kübler-Ross, les gens doivent
expérimenter ces émotions, et je pense que d'une
certaine manière l'humanité est en train de les vivre en
liaison avec la perte de la Terre Mère. C'est pourquoi
il est si important maintenant d’utiliser tous les
moyens à notre service pour savoir ce que nous pouvons
faire. Et je pense qu'il y a vraiment des solutions.
Alors il y a l'Acceptation, et puis les disciples
Créativité, Édification, Responsabilisation, Joie et
Transcendance. Puis, il y a Gaïa la transcendante.
Meredith devrait venir l’interpréter, mais ce prêtre ici
qui tient l’épée… Il dépose ses armes, ses armes de
combat. Et à propos, nous avons l'épée Excalibur ici.
Nous allons l’utiliser demain pour une cérémonie qui va
préparer le terrain pour Camelot.
Donc il y a Gaïa ressuscitée. Alors voilà le genre de
symbolisme qui représente ce sur quoi nous avons
travaillé, oh, il y a dix ans je suppose, au retour de
mes voyages et de mes rencontres avec les chercheurs en
énergie libre.
Maintenant, une dernière chose, et après je passerai la
main à George. Nous n’avons eu qu’un atelier ici jusqu’à
présent. On l’appelait Le Rassemblement de Phoenix. Je
ne sais pas si vous avez entendu parler de ce groupe,
mais il se passe beaucoup de choses à Phoenix. On
l’appelait Le Rassemblement de Phoenix.
Ce sont des visionnaires venus du monde entier. Et ils
sont… venus au hasard. Ils se choisissaient eux-mêmes.
Il y avait ici un atelier très intense, très dynamique,
qui s’est déroulé pendant une semaine. Nous avions des
animateurs professionnels. Nous avions beaucoup d'idées
que nous avons mises en commun.
Et le débat, c’était : Pourrions nous
arriver à un consensus par un débat
démocratique ? Et la réponse était : Eh bien, oui.
D'une certaine façon. Et j'essayais de comprendre
pourquoi nous ne pouvions pas parvenir à un plus large
consensus ? Bien sûr, vous pourriez mentionner ce
mot de trois lettres, l’égo…
Ce que j’ai pu observer – j’ai passé le plus clair de
mon temps à le faire, au détriment de ma participation,
même si j’essayais de promouvoir le concept d’énergie
libre – c’est que le groupe était divisé : Bon, OK. Quelle
solution apportons-nous ?
Un groupe que j'appellerais les pragmatistes,
dont le leader, un avocat new yorkais très éloquent,
savait vraiment animer un colloque, et produire un
communiqué consensuel, un résumé précis, digne d’un
document juridique. (Interruption due
au chant strident d’un oiseau.). Merci
l’oiseau !
C'était donc un des pragmatistes. Des gens très
pratiques. Probablement, des gens actuellement plus dans
la phase de marchandage : Bien, peut-être que
ce sera possible avec le solaire. Peut-être qu’Obama
le fera, en utilisant des systèmes déjà en place.
J’ai incidemment rédigé un appel public, une lettre
ouverte, à Obama, de la part d’un citoyen qu’inquiètent
beaucoup certaines de ces questions, ce type de
changement, les changements dont il parle... ce type de
changement est très marginal, et structurel tout
au plus.
Mais ce dont je parle, moi, c’est d'un changement
systémique, allant même plus loin : Bien, retournons à
la Constitution. Restaurons les plans du type
Clinton-Roosevelt-Keynes afin de bricoler le système,
pour retrouver le bon vieux temps et sortir de cette
dépression.
C'est ce à quoi pensent la plupart des gens. C'est ce
que je pourrais appeler un changement structurel.
Mais ce n'est pas assez, non plus. Il doit être systémique. Il
faut donc définir des nouveaux systèmes complets.
C’est donc en partie ce que nous avons essayé de faire
au Rassemblement de Phoenix. Mais nous n'en sommes par
arrivés là. Ce qui s’est passé, c’est que chaque fois
qu’on présentait aux pragmatistes une idée osée, comme
l’énergie libre, ils répliquaient : Non, non. Vous
devez me la prouver. S'il y en a déjà un chez K-Mart,
j’irai me l’acheter.
Alors ces gens-là n'ont pas réellement été d'une grande
aide dans ce type de discussion. Et ils ne le sont pas.
Ils se sont retrouvés un peu malgré eux dans cette
discussion parce qu’on était très motivés dans cet
atelier et qu’il leur a fallu supporter mes divagations
sur le sujet. Donc, eux, c’étaient les pragmatistes.
Et puis il y a ceux qu’on pourrait appeler les spiritualistes.
Des gens qui ont une vision d’ensemble, un point de vue
très holistique, très emprunt de spiritualité. Ceci
inclurait… Nous avions quelques guérisseurs dans le
groupe, et j’entre vraiment en résonnance avec ça aussi.
Il y a des personnes qui sont très, très… Eh bien, qui
sont très ouvertes à ces choses-là. Mais en même temps,
elles n’ont que peu de pouvoir politique et font
simplement partie du processus démocratique.
Il y avait aussi les écologistes
convaincus. Ce sont ceux qui pensent que la Terre
est complètement dévastée, que le ciel est en train de
nous tomber sur la tête. Et au demeurant, chacun de ces
points de vue est extrêmement pertinent, je pense.
Alors, nous avons écouté les écologistes
convaincus. Et l'un d'entre eux était extrêmement
en colère – en furie contre l'état de la Terre. Il est
tellement dans la phase de colère de son processus de
deuil qu'il a claqué la porte du colloque. Il est parti
comme ça, tellement il était en colère. Il s'en prenait
aux autres participants. Parce que l’ambiance était
plutôt intime. Nous étions 25, assis en cercle, à
communiquer entre nous, etc.
Et puis il y avait un quatrième groupe : Ahh… les chercheurs de
vérité. Les pragmatistes
appelaient les chercheurs de vérité les paranoïaques.
Ou les théoriciens de la conspiration. Je les appelle
les chercheurs de vérité. Ce sont des personnes qui
veulent vraiment savoir ce qui se passe.
Mais il est vraiment difficile de le savoir. Et, en tant
que scientifique de formation, c’est très difficile.
J'ai eu beaucoup de mal à présenter mon propre
discriminateur [électronique] et à pouvoir vérifier
telle ou telle idée. De nombreuses idées étaient
proposées là, qui ont nécessité une étude très
approfondie – c'est la raison pour laquelle j'ai besoin
d'un assistant de recherche ! De toute façon, une
étude très approfondie est nécessaire si on veut évaluer
efficacement tel ou tel concept.
Bien, voilà ce dont il s'agit lorsqu'on cherche la
vérité. Et je sais que Kerry, Bill et George ont tous
fait un magnifique travail pour mettre la vérité à nu.
Et cela va être un thème, un thème très important de
cette conférence.
Et je suis parti de cette conférence, The Phoenix
Gathering (Le rassemblement de Phoenix), en me
disant : Bien,
nos quatre façons de penser sont représentées, mais
très peu de personnes représentaient plus d'une de ces
façons de penser. Ne serait-il pas beau dans un monde
meilleur, de les rassembler et de ne pas refuser
l’existence d’une autre façon de penser ?
C'est comme Israël/Palestine, j'imagine. Il faut en
quelque sorte être capable d’accepter la culture de
l’autre. C’est le genre de pépite que je vous propose,
et je pense, puisque nous nous rassemblons en
communautés…
Et à ce sujet, la conclusion la plus significative du
Rassemblement de Phoenix est la réimplantation au niveau
local. Je veux dire que c'est le dénominateur commun, de
nos jours, de tout rassemblement d’êtres en conscience,
je pense. C’est tellement logique ! Faites pousser
votre propre nourriture, agissez en tout au niveau
local. Formez une communauté, faites du troc, créez une
monnaie locale, et ainsi de suite. J'aime ces
idées-là !
Il ne s'agit pas de les nier ; simplement d'autres
idées abordées sont parfois laissées pour compte. Alors,
dans tout discours démocratique futur, il serait
vraiment positif que les gens apprennent aussi à tolérer
et à comprendre les autres cultures.
Et plus nous passons du temps ici en Équateur, plus je
m’identifie aux cultures autochtones plutôt qu’à la
culture occidentale.
Quoi qu’il en soit, je vous remercie de votre patience.
Et je pense que je vais maintenant donner la parole à
George après une courte pause. (Applaudissements.)
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