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Brian O'Leary :

Introduction à la conférence

organisée en Équateur

Janvier 2009

Traduction et sous-titrage, par The Avalon Translation Project,
d'une page du site originel de Project Camelot.


Introduction à la conférence

Brian O’Leary : (Rires dans la salle.) Je savais que les média allaient prendre le pouvoir. (Rires.) Non, en réalité, c'est Kerry. C'est aussi une des conférencières, alors, elle a obtenu un coupe-file pour ce colloque.

Brian
                    O'Leary et George Green Kerry Cassidy : C'est un bon début. Je veux l'entendre à nouveau !

BO’L : Bienvenus à Montesueños, Vilcabamba, Equateur, Amérique du Sud, la Terre, Galaxie de la Voie Lactée.

C'est vraiment incroyable parce que lorsque nous avons commencé à organiser cette conférence, il y a moins d'un mois, je crois, depuis cet endroit si éloigné, vous avez soudain tous décidé de venir ici.
J’en suis stupéfait. J'aurais déjà été surpris qu'une vingtaine de personnes assistent à une conférence de ce genre, dans un endroit si reculé et nous aurions eut alors un séminaire intime, une petite réunion faite de conversations privées. Mais non ! Regardez ce qui est arrivé ! Et donc je dis soyez les bienvenus. (Rires et applaudissements.)

Combien parmi vous sont venus de loin, en d’autres termes, disons, d'un autre continent ? La plupart d'entre vous. Waouh ! Eh bien, toutes mes félicitations une fois de plus, et soyez de nouveau les bienvenus. Bienvenidos.
Je pense que je devrais commencer par une petite méditation très courte, parce qu'il est évident que nous traversons des temps de crise et d'opportunités. Et aujourd'hui, c'est ce dont il s'agit. Il s'agit de définir les coulisses de la crise, principalement grâce à un gentleman que je connais depuis longtemps et qui a des informations extraordinaires, provenant aussi bien du monde concret, de 3ème dimension, de l'hémisphère gauche du cerveau que d'autres sources extérieures à notre planète.

Il s'agit de George Green. Assis ici même. George va être le principal orateur aujourd'hui, et je suis certain que beaucoup parmi vous le connaissent déjà, connaissent son travail, et attendent vraiment son intervention avec impatience.
Mais je pense que je vais commencer par une petite méditation. Cette méditation est vraiment très facile. Fermez simplement les yeux et inspirez profondément. Puis, expirez toute négativité, les bavardages de l’esprit et toutes les interférences de ce genre.

Inspirez de nouveau, et cette fois-ci imaginez l’énorme quantité de lumière présente dans notre belle vallée. C'est très facile ici. Puis, expirez de nouveau. Inspirez de nouveau et imaginez que cette lumière remplit votre corps, vous protège et vous permet d’être acteur du changement.

Ainsi, à chaque inspiration, laissez cette lumière se répandre autour de vous, sur votre maison, sur vos voisins, sur le village, dans tout l'Équateur, sur le monde entier, tout particulièrement sur ceux qui souffrent. Et soyez simplement reconnaissants de cette occasion d'être ensemble. Puis, lentement, revenez dans la salle, rouvrez les yeux, et…

Je voulais faire cette méditation. Je sais que George va en faire une autre également, parce que la crise dans laquelle nous sommes s'inscrit dans un contexte dans lequel énormément de choses extraordinaires se déroulent. C'est comme si nous nous dirigions à grande vitesse vers une destination inconnue.

Mais c'est assez extraordinaire, n'est ce pas ? Parce que le résultat de tout ceci… du moins dans notre mode de pensée linéaire, le résultat pourrait être une catastrophe totale, une guerre nucléaire, que sais-je, une escalade de ce qui se passe au Moyen-Orient ; des bouleversements terrestres.

Vous savez ce que signifie la crise. Vous ne seriez pas ici si vous n'aviez pas été bien informés au sujet de la crise dans laquelle nous sommes. Et c'est beaucoup plus grave que ce que nous font croire les médias ou nos dirigeants politiques.

Et aussi, nous… Meredith et moi sommes venus vivre ici en Équateur de façon plutôt précipitée. Je pourrais vous en donner toutes les raisons, mais l'une des principales est que nous avons vu l'agitation monter aux États-Unis. Nous sommes probablement les seconds gringos visibles à s'installer ici.

Par visibles je veux dire ne voulant pas, comment dire, apparaître comme par miracle, sans rien faire d’autre. Parce que nous continuons à avoir un rôle actif… Dans cette salle, nombreux parmi vous sont les militants impliqués dans la vie culturelle. Mais nous étions en gros les seconds. C'était il y a quatre ans et demi.

Nous avons loué une toute petite maison de campagne, sans prétentions, qui allait de toute évidence devenir la maison d’un couple de retraités. Puis, environ un an plus tard, quand nos visions ont dépassé nos pensées les plus folles, nous avons voulu construire une petite maison. Ici, à cet endroit, il n'y avait que les fondations alors. La salle de bain là-bas, était une dépendance. La cuisine était le bâtiment d'origine de la ferme d’ici.

Meredith et moi étions en voyage - les travaux avaient commencé depuis six mois – lorsque le maçon commit une erreur. Il construisit cet énorme toit que voilà. Or, nous ne l'avions pas demandé. Nous voulions juste une petite maison.

Nous nous sommes regardés pleins de stupéfaction et nous nous sommes dit : Waouh ! C'est trop grand pour nous tout seuls ! Et ça a été le début de Montesueños. Nous avons fini, enfin pas tout à fait, mais achevé cette partie de la construction.

Il y a quelques mois, nous avons participé à ce que nous appelons le Rassemblement de Phoenix (The Phoenix Gathering). Ce rassemblement de visionnaires venus du monde entier. De nouveau, vous êtes venus du monde entier– et mis à part l'empreinte carbone due aux carburants fossiles des avions, je dis que c'est vraiment fantastique – mais bien sûr, ce qui pourrait ne plus être le cas par la suite, alors d'une certaine façon, cela rend d'autant plus émouvant le fait de pouvoir se retrouver ainsi tous ensemble avant que quelque chose d’autre se produise.

Je ne veux pas être dans la peur. Cependant, et c'est.… C'est une des raisons pour laquelle j'ai proposé cette petite méditation, c'est parce qu'il existait des craintes avant cette conférence. Mais, parmi vous, ceux qui sont astrologues auraient dit : Oh! C'est juste parce que Mercure rétrograde et que la pleine Lune est en Cancer. Ou autre…

Mais, savez-vous, la semaine a été extraordinaire dans ce domaine. Nous avons presque pensé annuler la conférence, car la crainte était très présente. Puis, elle a tout simplement disparu. Et cela semble être vrai de cet endroit. C'est peut-être un peu comme le Mont Shasta. Les fluctuations météorologiques arrivent, mais repartent aussi vite qu’elles sont arrivées.

Donc, je veux dire que je vous regarde vous tous et je ne vois aucun… Personne de la CIA ici ? (Rires.). Alors, d'accord. Vous êtes les bienvenus. (Rires.) J'invite souvent certaines de ces personnes impliquées dans l'espionnage et tout le reste à venir se joindre à nous, et d'une certaine manière, à prendre part à cette prise de conscience, appelez ça comme vous voulez.

Bref, voilà Montesueños. C'est un centre de retraite. Nous espérons que vous pourrez revenir. Je serais très heureux de vous rencontrer tous personnellement et de passer du temps avec vous. Nous avons des programmes de séjour, et toutes sortes d'autres choses. Donc, voilà qui est bien. Et aussi je souhaite vous présenter Meredith, ma femme artiste. (Applaudissements.)

Meredith : Tu devrais leur parler de cette toile.

Brian : Oh, je vais le faire. Je vais y venir. Il y a un tableau derrière moi qu'elle a peint. C'est la Cène de Gaïa. Mais nous y reviendrons un peu plus tard. Et il s’agit bien d’un dernier dîner / d’une résurrection, que vous preniez la métaphore chrétienne, juive ou autochtone. C'est tout à la fois… On nous mène quelque part. Nous participons à ce voyage, et les choses s’accélèrent.

Ce dont je voulais parler aujourd'hui, juste très rapidement – parce que je veux que George ait le plus de temps possible pour ses informations et que partager est simplement merveilleux, il est également venu de loin. Et ce dont je voulais vous parler est d'énergie libre.

Et je peux vous dire de façon catégorique que dans les années 1990… Bon, peut-être que je remonterai un peu plus loin. J'étais là, universitaire typiquement logique, réductionniste, matérialiste, physicien du monde tridimensionnel, un professeur de physique à l'université de Princeton. J’ai fait pendant un week-end une session chez Lifespring, où j'ai pu pratiquer des expériences extrasensorielles. Puis, j'ai eu une expérience de mort imminente suite à un accident de la route. Puis, j’ai vécu plusieurs expériences de guérison. Et puis, j’ai quitté Princeton. (R ires.)

Mes collègues ne croyaient pas… En fait, vous savez, j'étais là, en train de descendre des verres de sherry remplis à ras bord aux déjeuners chez Joseph Henry tous les mardis. Et les autres professeurs présents, parmi lesquels se trouvaient sept prix Nobel, tous des hommes, buvaient du sherry en discutant combien il est ridicule de croire à l’existence du paranormal.

Et justement, venant d'avoir eu moi-même des expériences extrasensorielles, je me suis dit : Hé! Nous ne sommes pas du même monde ! Même si j’avais déjà passé quelque 40 ans dans ce monde-là.

Eh bien, trente ans plus tard, je suis vraiment content de m’être embarqué dans un voyage métaphysique qui m'a envoyé dans beaucoup d'autres directions.

Mais j'étais toujours en train de penser à des solutions. Que peut-on faire pour la métaphysique, qui soit vraiment efficace ? Quelle est la part de vérité dans tout cela, dans le refus de la reconnaître, comme dans la raison de son existence ?

Donc j’hésite constamment entre la nécessité morale de révéler la vérité et celle de vraiment creuser les solutions et de penser de manière positive.

Et, d'une certaine façon, je pense que notre travail ici, est d'être capable d’accepter et de comprendre le degré d’évolution personnelle de chacun d’entre nous, et de comprendre ce qui se passe, et ce qui pourrait arriver.

Donc, je me suis orienté vers le business de l'énergie libre, si on peut l'appeler comme ça. Ce n'est pas vraiment un business parce que, comme le sait George, je ne parviens pas vraiment à vendre mes livres. Les gens ne lisent plus de livres. Bon, j'en vends quelques uns, de-ci, de-là. Ce n'est pas parce que… Ce que je fais n’a rien de commercial.

Il s'agit plus de… Eh bien, mon exploration des divers aspects de ce qu’on appelle les « nouvelles sciences » s'est traduite par un voyage de trois décennies, qui m'a emmené dans beaucoup de directions inattendues. Une des directions les plus inattendues fut de voyager à travers le monde pour rendre visite à de nombreux chercheurs et inventeurs de ce qu’on appelle des dispositifs d'énergie libre.

Sur ce sujet j'étais sceptique. Même si j’acceptais ouvertement l’existence des phénomènes OVNI et ET, de nombreuses choses paranormales dont la guérison, et bla-bla-bla, je n'avais pas abordé le sujet de l'énergie.

Mais aussi, parce que j'avais enseigné dans différentes universités l’évaluation d’une politique scientifique et conseillé des candidats à la présidence, le Congrès, etc. sur la politique énergétique à tenir… j'ai pensé que je serai un… Et comme j'avais fait une thèse en sciences atmosphériques, il était logique pour moi de m'intéresser aux problèmes du changement climatique, de la pollution atmosphérique, de la pollution de l'eau, et cetera.

Et croyez-moi, c'est effroyable. C'est aussi sinistre que ce que prédisent les oracles de mauvais augure pour l’avenir de la planète – simplement au niveau physique, vous savez. Au seul vu des observations physiques, sans aucun ésotérisme du tout, il est très clair que l'interaction de la planète et des hommes est en train de créer une instabilité grandissante qui déclenchera d'autres phénomènes.

Et c'est une atrocité pour moi. Je veux dire que je me suis investi corps et âme. Après avoir intensément étudié l'écologie et pratiqué des activités plus spirituelles, j'en suis venu à me rendre compte que : ça alors, nous sommes en train de perdre notre Terre! Et nous le faisons à grande vitesse! Et c'est notre espèce qui est en train de le faire !

Beaucoup parmi nous appartiennent au pays le plus puissant de la planète et nos dirigeants… Bush représentait un extrême, bien sûr. Je veux dire bon débarras. Êtes-vous ici monsieur Bush ? Non, je ne Le Dr. Brian O'Leary et le Cochon Bleupense pas.
 
Bien, non, non. En réalité… Je veux vous présenter une marionnette. J'ai un alter ego. Cet alter ego s’appelle le Cochon Bleu. C'est une créature de Jim Henson du Muppet Show. C'est un outil thérapeutique pour moi.

En gros, c'est la partie de moi-même que j'aimerais oublier. C'est le professeur de physique de Princeton, qui poursuit un plan de carrière et l'argent. Son héros est Dick Cheney. (Rires.) Son obsession est l'argent. Voici donc le Cochon Bleu.

Cochon Bleu : Bonsoir, messieurs dames. (Grognements de cochon.). Avez-vous payé votre souscription ? (Groin, groin.) Vous ne serez admis ici que si vous avez de la monnaie sonnante et trébuchante et vous devrez la donner sinon vous périrez... (Grognements de cochon.) (Rires et applaudissements.)

Brian : Quoi qu’il en soit, c'est mon alter ego. Et lorsque je suis coincé par un problème d'argent ou de carrière, ou parce que j’ai essayé d’impressionner les autres, ou que sais-je encore, je sors le Cochon et je l'actionne.

Au fait, son amie est le Cochon Ivoire. Elle est là-bas dans la vitrine aux marionnettes. C'est une fille de la vallée. Voyez à quel point ils vont bien ensemble parce qu'il fait dans la ploutocratie et gagne autant d'argent que possible, elle pourra ainsi avoir sa piscine et ainsi de suite.

Mais maintenant je comprends qu'ici en Équateur – beaucoup de choses se produisent dans ce pays et j'espère que vous rallongerez votre visite. Je fais maintenant un peu de publicité, car nous allons probablement avoir une chambre de libre pour les trois prochains jours. Une s'est libérée subitement.

J'espère que certains parmi vous resteront un peu plus longtemps et visiteront cet endroit. C'est un beau pays. Politiquement parlant, au niveau de ses intentions, il vaut bien actuellement à ma connaissance n’importe quel autre pays sur la planète. Mais il n’est pas parfait.

En ce moment, le gouvernement essaie de trouver le juste milieu entre ouvrir le pays aux intérêts oligarchiques et impérialistes des multinationales, et vouloir devenir aussi indépendant que possible.

Ceci s’inscrit tout naturellement dans le mouvement de réimplantation au niveau local qui intéresse de plus en plus, je le sais, beaucoup d’entre vous – faire pousser notre propre nourriture, le tout-local, systèmes de troc et monnaie locale, etc., etc., juste survivre à cette période, quoi qu’il se passe dans le monde.

Un des meilleurs endroits pour le faire, c'est ici. Meredith et moi le pensons. Vraiment, nous aimons vivre ici, tout simplement. Et nous aimons également les gens d'ici. Notre seule inquiétude est le surdéveloppement. Les gringos débarquent ! Les gringos débarquent !

Nous avons causé l’arrivée de beaucoup de gens en ville, qui viennent nous rendre visite et nous poser des questions. Je sais que Susan et Walter habitent ici, depuis presque autant de temps que nous. Je suis sûr, Susan, qu'on t'a posé des milliers de questions comme : Oh! C’est comment ici ? Oh ! On peut faire ça ?

Susan a aussi une propriété ici, en fait. Alors, vous savez, il y a ici de très beaux endroits où vous pouvez vous installer, mais nous espérons qu'il n'y aura pas trop de monde. Comme ils disent ici : Autoroute Podocarpus, Autoroute Loja. (Rires.)

Vous savez quoi ? Le Cochon Bleu veut se construire une statue à son effigie tout en haut de la montagne, et puis avoir des puits de pétrole, des appartements, des terrains de golfs et des tramways. Cela pourrait arriver ici de toute façon. Cela pourrait devenir un autre San Fernando Valley. Nous espérons que non. Le Cochon Ivoire pourrait aimer cela, mais je pense que beaucoup parmi vous n'aimeraient pas. Je pense que nous sommes des naturalistes de cœur.

Alors, je voudrais revenir un petit moment sur le sujet de l'énergie, en partie parce que George vient juste d’amener avec lui – c'est la première fois que je le vois – mon dernier livre, The Energy Solution Revolution (La révolution de la solution-énergie). Il est disponible ici. C'est en quelque sorte mon état des lieux des percées dans le secteur de l'énergie propre.

Parce qu’au cours des années1990 où j'ai parcouru le monde et rencontré de nombreux chercheurs, j'ai écrit plusieurs livres sur mes voyages et interviews avec ces personnes ainsi que des comptes rendus de leurs expériences, et ce que j’ai découvert, c'est que les concepts sont réels.

Il y a de l'énergie en abondance provenant du vide de l'espace qui peut être utilisé sous certaines conditions. Par exemple, vous pouvez avoir des aimants spéciaux qui résonnent avec cet hypothétique point zéro. Et la physique qui est derrière tout cela est en fait comprise d'un point de vue théorique.

En réalité, ce champ d'énergie potentielle se retrouve dans la théorie des quanta et dans la pensée orientale. Les Vedas le savaient déjà. Le fait que l’univers possède une immense quantité d’énergie potentielle est connu depuis très longtemps.

Par la conscience, nous savons aussi que nous pouvons puiser dans cette réserve d’énergie. Elle est parfois appelée énergie éthérique. D'autres fois, elle est appelée énergie de l'orgone. D'autres fois… Elle a des milliers de noms, mais c'est à peu près la même chose. Cela ressemble plus à la pensée asiatique et autochtone qu'à celle d'un Cochon Bleu de scientifique occidental.

En fait, dès que j'ai commencé à faire des expériences en conscience… et une partie de ce travail a été réalisé en collaboration avec un de mes collègues à Princeton, Robert Jahn, doyen de l'école d'ingénieurs.

Il fut l'un des pionniers à travailler avec des générateurs d'événements aléatoires, où un humain entre dans le laboratoire et concentre son intention sur un résultat particulier, comme dans le lancer à pile ou face d'une pièce de monnaie, mis à part que c'était un appareillage électronique. Et il s’est avéré que les résultats devenaient significatifs au fil du temps. C'est comme lancer une pièce et obtenir… Vous dites que vous voulez obtenir plus de faces que de piles, et c'est ce que vous obtenez effectivement.

Ces phénomènes sont le résultat de l'intention humaine. En d'autres termes, la pensée ou le cœur, appelez ça comme vous voulez, ou l'être humain, peuvent influencer des résultats dans le monde physique.

Eh bien, ces expériences ont été tout simplement complètement sabotées par le département de physique, d'ingénierie… C'était le doyen de l'école d'ingénieurs, du département d'ingénierie et d'énergie. Le doyen de la faculté a essayé de le renvoyer bien qu'il soit titulaire.

Et ceci arrive à des tas de gens. C'est arrivé à John Mack, un des principaux enquêteurs sur les abductions à Harvard. Et c'est également arrivé à beaucoup d'autres personnes. Les professeurs d’université sont déchus de leurs diplômes. L'Inquisition est toujours là et bien là en Amérique et ailleurs dans le monde. Donc ces choses arrivent vraiment.

Néanmoins, le travail de Bob Jahn est de haut niveau. Il est maintenant suivi par d'autres chercheurs d'un niveau plus populaire, plus accessible, qui montrent avec une certitude quasi-absolue que la conscience humaine…

(En aparté :) Vous savez, il y a un peu de parasites. Je ne sais pas exactement de quoi il s'agit. Mais je pense que ça va.

Une voix : C'est l'énergie de l'âme.

Brian : C'est juste l'énergie. Oui.

Ainsi, lorsque j'ai commencé à voyager à travers le monde, et à rencontrer tous ces chercheurs, une idée à commencer à germer… Vous savez, c'est juste une déduction, mais il est possible que si nous avions un milliard de petits blocs d'alimentation qui pourraient produire l'électricité à partir de l'éther, ou du vide spatial, nous pourrions résoudre le problème de l'énergie. C'est une déduction assez évidente.

Alors, je me suis dit : Ça alors, peut-être que je devrais faire un rapport là-dessus. Peut-être devrais-je commencer une recherche sur ce sujet. Peut-être devrais-je établir un réseau de relations avec des gens. Et alors, vous savez, c'est ce que nous avons fait… Ceux parmi nous qui avaient des formations scientifiques ont fait des conférences, présentant quelques uns des inventeurs…

A un moment donné, un milliardaire du logiciel allait nous sponsoriser. C'était dans les années 1990. Et soudain, il s’est rétracté. Je vais vous dire pourquoi il s’est rétracté. Pour cela, j'ai besoin du Cochon Bleu.

Cochon Bleu : Vous voudriez connaître mon avis? (Groin.) Je ne vais pas tremper dans le « bain des profits optimisés » (Groin.) et je vais attendre que les gens mettent au point leurs machines jusqu'à ce que nous mettions la main sur la plus rentable. (Groin.)

Brian : Et c'est exactement comment il a réagi. Il n'a pas voulu tremper dans le « bain des profits optimisés ».

Et donc, de fil en aiguille, au fil du temps, ces merveilleuses machines… Certains sont des moteurs magnétiques. D'autres sont des petits dispositifs à semi-conducteurs. D'autres encore sont des dispositifs à fusion froide ou bien encore sont basées sur le concept de la sonoluminescence.

Il y a beaucoup, beaucoup de technologies différentes. Il existe différents moyens de dissocier l’eau, où on obtient plus d'énergie que ce que prédit la théorie quantique - et il s’agit ici de la théorie quantique traditionnelle, pas celle qu’il nous faut intégrer, et qui fait appel à la conscience.

On obtient donc plus ou moins l’image d’une science qui, tout comme beaucoup d’entre nous, peine à entrer dans le XXIème siècle. Il se trouve que le choix de société fait par beaucoup de personnes a été… La technologie de pointe pourrait être Internet. C'est magique.

Ceci pourrait aussi arriver avec l'énergie. Mais le problème c'est que cela a été détourné. Parce que c'est une énorme menace pour le statu quo, que de remplacer une industrie d'environ cinq mille milliards de dollars, qui a essentiellement investi dans les carburants fossiles – par quelque chose de bon marché, de propre, de sûr, de décentralisé.

Alors, que faire de tout ceci ? Eh bien, mon projet en écrivant ce livre – cela représente l'aboutissement de six années de travail – je l’ai fait pour maintes et maintes raisons.

Tout d'abord, en premier lieu, je dirai, les scientifiques censurent leurs travaux, parce que ceux qui se font appeler scientifiques ne sont que les artisans de l'actuel paradigme occidental. Car si vous sortez des rangs, vous êtes rejeté.

Je veux dire par là, une fois que j'ai quitté Princeton, c'en était fini. Ma carrière était pratiquement finie. Il m’a fallu faire preuve de beaucoup d’énergie, aller tous les dimanches à une église de l’Unité ou de la Science chrétienne, y prêcher, et cela a finalement aidé mes enfants à accomplir leur cursus universitaire. Donc, vous voyez, j’ai pu au cours des 30 dernières années me constituer une quasi-carrière et m’en sortir pas trop mal.

Et puis, il existe tant de ces dispositifs à énergie libre – Nous y voici. Revenant à cette réflexion… chacun de ces dispositifs pouvait représenter une grande avancée, mais il a été étouffé. Et les scientifiques sont les premiers à le faire. Il existe tant de ces récits de suppression, mais à quoi bon les énumérer? Vous savez, ils sont là. Il en existe des preuves écrites.

Vous savez ce que je veux dire. Bertrand Russell disait : La résistance à une nouvelle idée est proportionnelle au carré de son importance. (Rires.)

Et lorsque vous parlez de concepts vraiment importants, apparaissent dans le domaine, des tactiques de diversion. Les scientifiques sont en général en première ligne contre le changement, et pour la préservation du statu quo.

Puis, vous rayonnez vers l'extérieur. Il a les médias. Les médias se sont, bien sûr, montrés terriblement irresponsables. J'avais accès aux médias tout le temps quand j'étais un scientifique « classique ». Vous savez, j'intervenais sur CBS Evening News et dans Today Show, et bla, bla, bla.

Mais, dès que j'ai commencé ne serait-ce qu'à envisager la possibilité que peut-être les OVNI étaient un phénomène réel, ou qu’il pourrait exister des sources d'énergie capables de transcender notre paradigme actuel… dès que j'ai mis le pied sur ce terrain, je suis devenu persona non grata.

Et ceci est vrai pour beaucoup, beaucoup de scientifiques. Et la situation peut même empirer. Si vous êtes vraiment efficace dans ce que vous faites, la situation peut même encore empirer.

Cela m'a poussé à écrire… Un des chapitre de mon nouveau livre est intitulé Confessions d'un scientifique hérétique : Une légende ou une histoire de carotte et de bâton. On agite des carottes devant le nez des gens raisonnablement… spécialement devant le nez des scientifiques dont les idées révolutionnaires pour sauver la planète sont raisonnablement efficaces... La carotte sert à les en éloigner. C'est ce qui se passe en général.

Et ensuite, le bâton c'est: Eh bien, si vous ne faites pas ceci… Vlan ! Vous savez, ce pourrait prendre la forme d’une menace. Ou d’un meurtre. Ou de beaucoup d'autres choses.

Vous savez, j'en ai vu moi-même de dures. J'en parle par expérience directe et personnelle. Et c’est aussi le cas de nombreuses autres.

Et donc le thème de demain va davantage concerner la manière d’exprimer la vérité et ce qui se passe actuellement, qui a été camouflé et qui doit maintenant entrer davantage dans le domaine public - grâce à notre capacité de sortir des sentiers battus. Ainsi, il existe diverses technologies liées à l’énergie libre.

J’ai parlé de conscience. Je pense qu’il est vraiment important pour nous de le savoir… Même si en ce moment même on nous divise et nous dirige, je continue de penser que la réponse en termes de conscience... – si tant est qu’une solution existe, si nous pouvons résoudre ce dilemme de la condition humaine et de la crise mondiale – alors le seul outil ou la seule technologie à mon avis potentiellement très puissante, est l’intention humaine positive de groupe.

Il y a eu notamment quelques livres populaires écrits à ce sujet, comme la Science de l'Intention, de [Lynn] McTaggart. J'ai indiqué dans certains de mes livres précédents comment des expériences scientifiques montrent sans l'ombre d'un doute que nous, lorsque nous nous regroupons, unis dans l'intention, nous pouvons réellement affecter le monde matériel. Ces groupes peuvent guérir des gens. Ils peuvent purifier de l'eau. Ils peuvent même le faire à une échelle mondiale. On commence à réaliser des expériences de ce genre.

Je pense que c'est un des domaines où les peuples autochtones pourraient apporter leur aide, là où se déroule ce genre d’expériences, qui ne présentent absolument aucun danger.

Et certaines expériences nous montrent en réalité que si l'intention est positive, le pouvoir de l'intention du groupe est beaucoup plus puissant qu’une intention humaine négative de groupe.

Et alors, je pense que ceci est vraiment le… comment dire…le Saint Graal, pour utiliser une expression de Camelot, un Saint Graal de notre temps. C'est la base de la science du XXIème siècle. Elle tarde à naître. Elle n'est pas encore née.

Je crois que c’est Max Planck qui a dit : La science progresse, funérailles après funérailles. Et parfois, nous devons attendre que l'ordre ancien meure. Bien, nous n’en avons peut-être plus le temps maintenant, il nous faut donc trouver des moyens de nous réunir et de fusionner nos intentions positives. C'est la science suprême, je pense.

Je pense que l'énergie libre en elle-même et par elle-même est aussi une option. La seule chose, c’est nous ne voulons pas que Dick Cheney la contrôle. Cela devient alors plus un problème humain, social, économique, qu'un problème technique. Les technologies existent. Mais chaque fois que quelqu'un essaye de les développer, elles sont contrées, d'une façon ou d'une autre.

Et alors, vous devez vous poser la question : Eh bien, pouvons-nous créer un monde dans lequel il est possible de favoriser ce genre de développement ? Et je m'accroche à l'espoir que peut-être nous le pouvons. Nous pourrons discuter de cela plus tard, bien sûr.

Ou bien, si nous ne le pouvons pas – George en parlera plus longuement plus tard. Imaginons que nous ne puissions pas le faire. Et bien alors, la localisation fait une grande différence, et il nous faut travailler à notre propre développement spirituel, comme les livres de George le disent si bien, particulièrement le dernier, The Ground Crew (L’équipe au sol), que nous devons nous regrouper dans des communautés locales, devenir indépendants, devenir des centres de lumière, et peut-être même…

Je ne sais pas si vous avez lu le livre de Morris Berman intitulé Twilight of the American Culture (Le Crépuscule de la culture américaine), mais c'est un sociologue dans la ligne du courant dominant et il dit essentiellement : Eh bien, oui, nous allons entrer dans l'Âge de l'Ignorance, les amis. Préparons-nous simplement pour cela. Et il utilise la métaphore du monastère ou des petits centres de lumière de nature monastique dans ce qui est par ailleurs un âge d’obscurantisme.

Et c'est peut-être ce qui est en train d'arriver. Je ne sais pas. Ou bien, peut-être…Je ne sais pas si on peut obtenir une aide extérieure à la planète. Peut-être que oui. Peut-être que non. Tout dépend de l'importance de l'aide. Mais George pourra répondre bien mieux que moi à toutes ces questions.

Le fait est que nous pouvons le faire en principe, mais nous devons être moins divisés et dirigés. Et il faut également ne plus nous comporter en moutons de Panurge.

Quant à la crédibilité accordée à l'énergie libre… Vous savez, je vous ai simplement donné quelques exemples de mise sous le boisseau. Et je suis venu à la conclusion, tout comme mon collègue Wade Frazier, que pour comprendre l'énergie libre et son potentiel, il vous faut presque être doué d’un certain degré de sensibilité. (Rires.)

Ce qui défie la logique, c’est que des gens par ailleurs très intelligents, ceux que Wade appellerait les structuralistes, des gens comme Noam Chomsky, Naomi Klein et d’autres, qu’un grand nombre de ces progressistes se montrent très critiques sur la façon dont les choses se présentent dans notre culture, et ne veuillent pas s’emparer de questions plus transcendantales, telles que  : Eh bien, il est peut-être possible qu’il existe des technologies que l’on pourrait étudier, et qui fourniraient de l'énergie libre, propre, bon marché, sûre, abondante et décentralisée comme solution.

Mais les gens ne vont même pas jusqu’à l’imaginer ! Et je le sais. Parce qu’autrefois j’avais accès aux médias dans tout ce domaine.

Il y a deux mois environ, la BBC m'a appelé pour me dire : Nous allons faire une émission spéciale sur l'Energie Nouvelle.

J'ai dit : Super.

Puis, ils ont ajouté : Nous aimerions vous interviewer sur l'Énergie Libre.

J'ai répondu : Super.

C'est bien la première fois qu’on m’invite à apparaître dans les médias, puis qu’on me désinvite. (Rires.) A l'évidence, le producteur a brandi un carton rouge devant le producteur délégué qui a dit : Pas autorisé.

En d'autres termes, les Cochons Bleus sont responsables. Sans aucun doute. Vous n'avez même pas besoin d'être paranoïaque, d’être un adepte de la théorie du complot, parce que ça peut en fait se révéler cool. Même si c'est dénigré par le grand public, j’aimerais considérer les théoriciens de la conspiration comme des chercheurs de la vérité, et pas nécessairement toujours des paranoïaques, comme les définit la société.

Soit. OK. Revenons à l'énergie libre. Il y a tellement de sources à l’origine de cette suppression, mais je pense que la principale, d'une certaine façon, c'est nous. C’est nous qui sommes les principaux inhibiteurs. Il ne s'agit pas des mauvais garçons, des gars qui font des choses horribles au sein du Nouvel Ordre Mondial et autre. Même s’ils contrôlent les choses de près !

De notre degré d’éveil et d’action dépendra le degré auquel nous pourrons nous imposer. Donc, je pense vraiment que nous sommes les plus grands inhibiteurs.


Et lorsque vous pelez un oignon… c'est comme un voyage métaphysique, dans un sens, et c'est également un voyage intellectuel. Quand vous pelez l'oignon de l'énergie libre, là où les gens vous donnent toutes leurs bonnes raisons : Oh! Oui! Dites-moi quand je peux aller à la Superette m’en acheter un. Et bien, cela n'aide pas vraiment.

Voilà ce qui aide : Comment puis-je aider ? Que se passe-t-il ici ? C’est quoi les machines là-bas ? Puis-je en construire une ? Puis-je avoir de l'assistance pour cela ? Dois-je rester discret à ce sujet, ou bien dois-je jouer la transparence? Donc toutes ces questions viennent immédiatement à l'esprit, à partir du moment où vous en entrevoyez la possibilité.

Maintenant, vous savez, ça me rappelle 1961. Je venais juste de terminer mes études à l'université et John F. Kennedy a dit, devant l’ensemble du Congrès réuni : Je crois qu'à la fin de la décennie, nous nous poserons sur la Lune. Nous ne sombrerons pas dans les remous. De toutes façons, JFK [John Fitzgerald Kennedy NdT], vous savez, a fixé un objectif qui a changé les choses.

Bon, nous mettrons de côté toute cette histoire de : Bien, sommes nous réellement allés sur la Lune? Heu, nous en avons au moins fait le tour. Ça, nous le savons. Mais nous y sommes-nous posés ? Peut-être, peut-être pas. Il faudra que je regarde un CD là-dessus.

Mais l’important ici, c’est que de temps à autre on confirme publiquement un objectif transcendantal, et c’est dans cet esprit que je l’ai ressenti, pendant toutes ces années, comme une expérience très positive. J'étais un Eagle Scout (NdT – le plus haut grade possible pour un scout américain). J'ai grandi dans les années 40 et 50 et, vous savez, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous étions aimés. C'était le bon temps, vraiment. Et une époque visionnaire également.

Et lorsque Kennedy fixa cet objectif, j'étais près à m'y mettre et à en faire partie. Alors, en 1967, j'ai été engagé comme premier astronaute censé aller sur Mars, quand c'était encore au programme de la NASA. Cependant, un an plus tard, à cause du Vietnam, le projet a été annulé. Puis j’ai commencé à manifester contre la Guerre du Vietnam.

A cette époque, les choses étaient très positives. Maintenant, l’ambiance est à la répression. On inhibite. Nous devons simplement le reconnaître, mais nous rendre compte que…

Bien, je me suis toujours accroché à l'espoir que nous puissions avoir des leaders qui voient la lumière et qui puissent fixer un objectif transcendantal. Même si c'est quelque chose d’aussi simple que…

Vous savez, j’ai un petit peu travaillé là-dessus avec Dennis Kucinich : Comment, en tant que politicien, l’exprimer pour le rendre acceptable? Parce qu’il n'est pas acceptable [en l’état] pour les pouvoirs en place de développer l'énergie libre. Croyez-moi ! Vous savez, elle diminue leur pouvoir et leurs profits.

Alors, comment dire cela ? J'étais en train d’élaborer quelques déclarations et discours qu'il avait donné pendant un certain temps, mais il s’en est plus ou moins retiré. Je ne sais pas s'il a reçu un appel téléphonique ou quoi…

Mais dans ce que je lui ai rédigé, je disais essentiellement, que nous ne pouvons pas nous permettre de négliger quoi que ce soit dans notre recherche d'énergie propre. Je veux dire, c'est une déclaration politiquement correcte. Alors, vous pouvez au moins la glisser dans un programme d'énergie renouvelable.

Et l'une des choses que j'ai étudiée pour ce livre… Parce que cela m'arrive chaque jour. Je reçois environ dix e-mails par jour m’invitant à examiner de près des concepts ou de la technologie, qu’il s’agisse d’énergie libre ou seulement de la plus récente source d'énergie renouvelable classique.

Alors, un jour je pourrais recevoir : Qu'en est-il de la voiture à air comprimé ? Qu'en est-il de cette espèce de biocarburant extrait à partir d'algues ? Qu'en est-il de ces films ultra-fins pour les panneaux solaires ? Qu'en est-il de ce nouveau matériau pour éoliennes ?

Et, à mon avis, d'une façon plus générale, les nouvelles sont mauvaises. Rien de ce qui a été décrit précédemment n'est valable, dans le fond, si vous voulez alimenter une population de six milliards de personnes sur cette planète. Bon, il y a des individus qui ne veulent pas subvenir à six milliards de personnes sur la planète. Nous ne devons pas l'oublier. Mais supposons que nous voulions pourvoir aux besoins de tout le monde.

Bien, les éoliennes coûteraient… le capital nécessaire à une économie fondée sur l’éolien au niveau mondial, y compris son réseau dédié, serait de trente mille milliards de dollars. Bien, cet argent, bien sûr, nous pouvons l'utiliser pour renflouer Wall Street, mais pour parvenir à une solution ? Non. Et cela nécessite beaucoup de matériaux. Et beaucoup de surface. Les éoliennes sont éparpillées et leur fonctionnement intermittent.

Le solaire est encore plus cher. Je ne dis pas que c’est mal ou mauvais. Je dis simplement : Bien, hum. Sont-elles vraiment les bonnes solutions ?

On en arrive actuellement non seulement à une analyse a minima – une sorte de nivellement par le bas délibérément truqué– mais aussi à un matraquage publicitaire de différentes origines. Et en ce moment, Obama commence à adopter les plus polluantes des technologies renouvelables – comme le charbon propre, ou le nucléaire. Ce n'est pas renouvelable. Ce sont des cauchemars.

Il n’est pas allé bien loin. Bien sûr, il pourrait y avoir des raisons que nous découvrirons plus tard. Mais le fait est qu’il n’est pas allé bien loin.

Mais tous ces utopistes du solaire… et je n’y vois pas d’inconvénient…Nous pourrions avoir un avenir constitué d’énergies traditionnelles renouvelables. Mais c'est comme discuter de dirigeables et de ballons alors que les frères Wright ont déjà volé en avion.

Notre avenir ne va pas être fondé là-dessus. En réalité, c'est la conscience qui va être notre avenir. Je veux dire, nous serons capables de faire de la magie. Cependant, avons-nous un avenir ? C'est une question cruciale lorsqu’on pense au virage que nous prenons actuellement.

Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles nous allons développer le thème de Camelot de la façon la plus générale, et que nous allons sur Project Camelot. Parce que d'une certaine façon, Camelot était une tentative …La présidence de JFK était une tentative pour proposer un royaume, si vous voulez, ou quoi que vous vouliez l'appeler, une forme politique qui soit compatissante et rechercherait la vérité.

En ce moment même, je pense que nous sommes en situation de vouloir bénéficier d’un processus de vérité et de réconciliation aux États Unis, et en Israël, en tout cas. Il existe de l'apartheid actuellement en Israël, tout comme en Afrique du Sud. Il doit exister un quelconque processus pour établir la paix.

Comme le dit David Griffin dans ses écrits, certaines vérités sont écartées et deviennent des mythes sacrés. L’expression est de lui. Comme pour le 11-Septembre, où la version officielle est un mythe sacré, aussi sacré que la non-existence de l’énergie libre, et que la seule chose que nous sachions utiliser soient le vent, le solaire, et cætera, tout comme regarder derrière soi sans regarder vers l'avant.

Mais la question de l'énergie libre… Même en logique pure, l'inévitable conclusion à laquelle vous aboutissez – sans même avoir à utiliser ses sens. Vous n'avez même pas besoin d’y croire – il suffit d'avoir la tête sur les épaules afin d'utiliser un minimum de logique, et de se dire : Bien, c’est peut-être possible, donc cherchons ! Après tout, l’investissement nécessaire à la recherche coûterait l’équivalent de quelques heures de combat en Iraq. On peut imaginer que ça pourrait valoir la peine.

Mais non, ce n'est même pas mentionné. En fait, c'est une impossibilité. Absolument hors de question.

Parce que j'ai regardé ces questions d'un point de vue social plutôt que technologique. Je me suis épuisé sur la partie technique, savez-vous, j'ai une formation de physicien, je suis allé rendre visite à ces inventeurs. Je les ai décrits. J'ai écrit sur eux.

Et maintenant, je continue sur la lancée : Eh bien, si c'est logiquement possible, pourquoi ne le faisons-nous pas ? Qu'est-ce qui nous retient ? Et bien sûr, nous savons bien que ce sont Les Pouvoirs En Place et ceux qui leur permettent de nous faire cela.

Alors, cela dépend de nous, voyez-vous. Le processus social et politique dépend de nous. Mais toute personne cartésienne, toute personne intelligente qui n'est pas dans le déni dirait : Bien, allons vérifier. Allons voir si c'est possible. Voyons si nous pouvons avoir une énergie vraiment propre. Et cela résoudrait nombre des problèmes que nous rencontrons actuellement dans le domaine de l'environnement.

J’aimerais parler brièvement de la peinture de Meredith qui est derrière moi. Elle s’appelle The Last Supper of Gaia (La Cène de Gaia). Et ensuite, j'ai écris ce livre, Miracle in the Void (Miracle dans le vide)…Les chapitres du livre correspondent aux disciples autour de la table de Gaia. C'est une version féminine des classiques tableaux représentant la Cène.

Donc, ici, sur le côté gauche, vous avez le Disciple du Déni. Il se cache derrière le drapeau américain, en regardant la télévision branchée sur le réseau électrique national. Il s’agit avant tout de nivellement par le bas. À ce stade, c’est pratiquement sans espoir.

Mais, voyez-vous, une partie de notre travail est basé sur celui de Elizabeth Kübler-Ross affirmant que lorsque vous perdez un être cher, ou qu'on vous diagnostique un cancer en phase terminale, il vous faut passer par différentes étapes d’affliction, différentes émotions. Et la première est toujours le déni : Ceci ne peut pas m’arriver. Impossible ! Je ne suis pas concerné. Et alors, voici le Disciple du Déni.

Puis, vous rencontrez Colère, c'est ce disciple là-haut. Dans ce tableau, c'est la comète entrant en collision avec Jupiter, on a donc l’épée Excalibur et Jupiter, dans la comète qui heurte Jupiter. C'est le Disciple de la Colère.

L'autocollant que j'ai eu en Californie pendant de nombreuses années sur mon pare-chocs, avant de venir ici, disait : La vérité vous libèrera, mais elle vous flanquera d’abord en rogne. (Rires.)

Cela ne peut pas arriver. Je ne veux pas que cela arrive. Qui l'a fait ?
Je pense qu'il y a probablement beaucoup de personnes qui en sont là actuellement. Je suis passé aussi par là. Et la progression n’est pas forcément linéaire non plus. Vous pouvez être à la fois en colère et dans le déni.

Comme vous pouvez le voir, beaucoup de personnes sont vraiment furieuses de ce qui se passe. Et peut-être même de plus en plus furieuses. C'est un autre stade dans l’affliction.

Puis, la négociation : Comment sauver les meubles ? Peut-être que le gouvernement des USA peut le faire. Peut-être qu’Obama peut le faire.

Et alors, quand cela ne fonctionne pas – c’est en général le cas quand on rationalise – alors, c’est la dépression. Plus rien d’autre ne semble fonctionner –une dépression très profonde.

C'est ce qui arrive d'habitude quand un être cher meurt. Dans ce cas précis, l’être aimé est la Terre. Je pense, comme nous résonnons avec la Terre, nous ressentons une énorme quantité de peur inconsciente, le déni de ce qui est en train d'arriver, la colère liée à la manière dont on la viole, et ce marchandage : C’est peut-être cela la solution. Peut-être le solaire. Peut-être Obama. Peut-être, peut-être, peut-être. Puis la dépression, lorsque rien de tout cela ne fonctionne.

Et puis… la bonne nouvelle est quand vous passez de l'autre côté de la table et que le disciple à votre droite est le disciple de l'Acceptation, et généralement la dernière phase du processus de deuil, où vous dites: Eh bien, oui. C'est arrivé. Gaïa est morte.

J'accepte la coexistence de l'ancien et du nouveau, que nous sommes pratiquement écartelés entre deux types de conscience différents. L'un s'oriente vers des solutions, et l'autre vers l'acceptation de ce qui existe, tel quel, mais pas avec une passivité totale, où on reste assis dans le déni, ni victime d’une dépression qui empêche toute efficacité et où on s’apitoie sur soi-même.



D'après Elisabeth Kübler-Ross, les gens doivent expérimenter ces émotions, et je pense que d'une certaine manière l'humanité est en train de les vivre en liaison avec la perte de la Terre Mère. C'est pourquoi il est si important maintenant d’utiliser tous les moyens à notre service pour savoir ce que nous pouvons faire. Et je pense qu'il y a vraiment des solutions.

Alors il y a l'Acceptation, et puis les disciples Créativité, Édification, Responsabilisation, Joie et Transcendance. Puis, il y a Gaïa la transcendante.

Meredith devrait venir l’interpréter, mais ce prêtre ici qui tient l’épée… Il dépose ses armes, ses armes de combat. Et à propos, nous avons l'épée Excalibur ici. Nous allons l’utiliser demain pour une cérémonie qui va préparer le terrain pour Camelot.

Donc il y a Gaïa ressuscitée. Alors voilà le genre de symbolisme qui représente ce sur quoi nous avons travaillé, oh, il y a dix ans je suppose, au retour de mes voyages et de mes rencontres avec les chercheurs en énergie libre.

Maintenant, une dernière chose, et après je passerai la main à George. Nous n’avons eu qu’un atelier ici jusqu’à présent. On l’appelait Le Rassemblement de Phoenix. Je ne sais pas si vous avez entendu parler de ce groupe, mais il se passe beaucoup de choses à Phoenix. On l’appelait Le Rassemblement de Phoenix.

Ce sont des visionnaires venus du monde entier. Et ils sont… venus au hasard. Ils se choisissaient eux-mêmes. Il y avait ici un atelier très intense, très dynamique, qui s’est déroulé pendant une semaine. Nous avions des animateurs professionnels. Nous avions beaucoup d'idées que nous avons mises en commun.

Et le débat, c’était : Pourrions nous arriver à un consensus par un débat démocratique ? Et la réponse était : Eh bien, oui. D'une certaine façon. Et j'essayais de comprendre pourquoi nous ne pouvions pas parvenir à un plus large consensus ? Bien sûr, vous pourriez mentionner ce mot de trois lettres, l’égo

Ce que j’ai pu observer – j’ai passé le plus clair de mon temps à le faire, au détriment de ma participation, même si j’essayais de promouvoir le concept d’énergie libre – c’est que le groupe était divisé : Bon, OK. Quelle solution apportons-nous ?

Un groupe que j'appellerais les pragmatistes, dont le leader, un avocat new yorkais très éloquent, savait vraiment animer un colloque, et produire un communiqué consensuel, un résumé précis, digne d’un document juridique. (Interruption due au chant strident d’un oiseau.). Merci l’oiseau !

C'était donc un des pragmatistes. Des gens très pratiques. Probablement, des gens actuellement plus dans la phase de marchandage : Bien, peut-être que ce sera possible avec le solaire. Peut-être qu’Obama le fera, en utilisant des systèmes déjà en place.

J’ai incidemment rédigé un appel public, une lettre ouverte, à Obama, de la part d’un citoyen qu’inquiètent beaucoup certaines de ces questions, ce type de changement, les changements dont il parle... ce type de changement est très marginal, et structurel tout au plus.

Mais ce dont je parle, moi, c’est d'un changement systémique, allant même plus loin : Bien, retournons à la Constitution. Restaurons les plans du type Clinton-Roosevelt-Keynes afin de bricoler le système, pour retrouver le bon vieux temps et sortir de cette dépression.

C'est ce à quoi pensent la plupart des gens. C'est ce que je pourrais appeler un changement structurel. Mais ce n'est pas assez, non plus. Il doit être systémique. Il faut donc définir des nouveaux systèmes complets.


C’est donc en partie ce que nous avons essayé de faire au Rassemblement de Phoenix. Mais nous n'en sommes par arrivés là. Ce qui s’est passé, c’est que chaque fois qu’on présentait aux pragmatistes une idée osée, comme l’énergie libre, ils répliquaient : Non, non. Vous devez me la prouver. S'il y en a déjà un chez K-Mart, j’irai me l’acheter.

Alors ces gens-là n'ont pas réellement été d'une grande aide dans ce type de discussion. Et ils ne le sont pas. Ils se sont retrouvés un peu malgré eux dans cette discussion parce qu’on était très motivés dans cet atelier et qu’il leur a fallu supporter mes divagations sur le sujet. Donc, eux, c’étaient les pragmatistes.

Et puis il y a ceux qu’on pourrait appeler les spiritualistes. Des gens qui ont une vision d’ensemble, un point de vue très holistique, très emprunt de spiritualité. Ceci inclurait… Nous avions quelques guérisseurs dans le groupe, et j’entre vraiment en résonnance avec ça aussi.

Il y a des personnes qui sont très, très… Eh bien, qui sont très ouvertes à ces choses-là. Mais en même temps, elles n’ont que peu de pouvoir politique et font simplement partie du processus démocratique.

Il y avait aussi les écologistes convaincus. Ce sont ceux qui pensent que la Terre est complètement dévastée, que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Et au demeurant, chacun de ces points de vue est extrêmement pertinent, je pense.

Alors, nous avons écouté les écologistes convaincus. Et l'un d'entre eux était extrêmement en colère – en furie contre l'état de la Terre. Il est tellement dans la phase de colère de son processus de deuil qu'il a claqué la porte du colloque. Il est parti comme ça, tellement il était en colère. Il s'en prenait aux autres participants. Parce que l’ambiance était plutôt intime. Nous étions 25, assis en cercle, à communiquer entre nous, etc.

Et puis il y avait un quatrième groupe : Ahh… les chercheurs de vérité. Les pragmatistes appelaient les chercheurs de vérité les paranoïaques. Ou les théoriciens de la conspiration. Je les appelle les chercheurs de vérité. Ce sont des personnes qui veulent vraiment savoir ce qui se passe.

Mais il est vraiment difficile de le savoir. Et, en tant que scientifique de formation, c’est très difficile. J'ai eu beaucoup de mal à présenter mon propre discriminateur [électronique] et à pouvoir vérifier telle ou telle idée. De nombreuses idées étaient proposées là, qui ont nécessité une étude très approfondie – c'est la raison pour laquelle j'ai besoin d'un assistant de recherche ! De toute façon, une étude très approfondie est nécessaire si on veut évaluer efficacement tel ou tel concept.

Bien, voilà ce dont il s'agit lorsqu'on cherche la vérité. Et je sais que Kerry, Bill et George ont tous fait un magnifique travail pour mettre la vérité à nu. Et cela va être un thème, un thème très important de cette conférence.

Et je suis parti de cette conférence, The Phoenix Gathering (Le rassemblement de Phoenix), en me disant : Bien, nos quatre façons de penser sont représentées, mais très peu de personnes représentaient plus d'une de ces façons de penser. Ne serait-il pas beau dans un monde meilleur, de les rassembler et de ne pas refuser l’existence d’une autre façon de penser ?

C'est comme Israël/Palestine, j'imagine. Il faut en quelque sorte être capable d’accepter la culture de l’autre. C’est le genre de pépite que je vous propose, et je pense, puisque nous nous rassemblons en communautés…

Et à ce sujet, la conclusion la plus significative du Rassemblement de Phoenix est la réimplantation au niveau local. Je veux dire que c'est le dénominateur commun, de nos jours, de tout rassemblement d’êtres en conscience, je pense. C’est tellement logique ! Faites pousser votre propre nourriture, agissez en tout au niveau local. Formez une communauté, faites du troc, créez une monnaie locale, et ainsi de suite. J'aime ces idées-là !

Il ne s'agit pas de les nier ; simplement d'autres idées abordées sont parfois laissées pour compte. Alors, dans tout discours démocratique futur, il serait vraiment positif que les gens apprennent aussi à tolérer et à comprendre les autres cultures.

Et plus nous passons du temps ici en Équateur, plus je m’identifie aux cultures autochtones plutôt qu’à la culture occidentale.

Quoi qu’il en soit, je vous remercie de votre patience. Et je pense que je vais maintenant donner la parole à George après une courte pause.
(Applaudissements.)







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Bill Ryan

bill@projectavalon.net


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