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Des
responsables déclarent que "manger sain" est
un trouble mental
Des
responsables déclarent que "manger
sain" est un trouble mental
18 FÉV • DERNIÈRE MINUTE, CONSCIENCE,
SANTÉ • 5493 VUES • SANS COMMENTAIRES
Par JEFFEREY JAXEN
Tentant d'enrayer la ruée vers le
changement d'alimentation et sa réforme,
la psychiatrie a donné le feu vert à une
promotion de relations publiques destinée
à diffuser la prise de conscience liée à
leur nouveau mot à la mode "orthorexia
nervosa", définie comme "l'obsession
pathologique d'une nutrition
biologiquement pure et saine." Autrement
dit, les experts affirment que notre
volonté d'avoir une alimentation nutritive
et saine est un trouble mental qu'il faut
soigner.
CNN, Fast Company, Popular
Science, et autres grandes sources
de diffusion ont tous commencé
relativement récemment à claironner cet
argumentaire :
"Orthorexia nervosa
est une étiquette qui désigne ceux qui
cherchent à manger sainement.
Caractérisés par des troubles du
comportement alimentaire causés par le
désir d'aliments "propres" ou "sains",
les patients diagnostiqués avec ce
problème se préoccupent excessivement
de la composition de ce qu'ils
mangent."
En bref, si vous vous détournez de la
nourriture industrielle de mauvaise
qualité, contenant des additifs connus
pour causer le cancer et liée à une longue
tradition de malhonnêteté fondée sur un
mode de fonctionnement du type "les
bénéfices passent avant les gens", il se
peut que vous souffriez d'une maladie
mentale. La cerise sur le gâteau, c'est
que si on vous colle l'étiquette
pseudo-scientifique d'orthorexia
nervosa, on vous prescrira des
produits pharmaceutiques, connus comme
toxiques, fabriqués par certains des
conglomérats de grosses entreprises que
vous vouliez justement éviter au départ en
mangeant sainement.
La
suite ici (en anglais)
[Traduction de la
fin du document :
L'orthorexie n'apparaît pas encore
dans la dernière édition de la Bible
de la psychiatrie, le Diagnostic
and Statistical Manual of mental
Disorders (DSM) (le manuel des
diagnostics et des statistiques des
troubles mentaux), mais le mot est
néanmoins couramment associé aux
autres troubles de l'alimentation. Si
l'on prend du recul et regarde ceux
qui veulent nous coller cette
étiquette sur le dos, on y trouve des
motivations pour le moins douteuses.
La psychiatrie en général est
comme les deux doigts de la main avec
l'industrie pharmaceutique, qui
fabrique les médicaments servant à
"traiter" chacun de ces "troubles". Ce
sont souvent ces entreprises qui usent
en coulisse de leur influence pour
inventer de nouvelles catégories liées
à la santé mentale, avec leurs
produits toxiques comme solution.
Cette récente offensive médiatique
destinée à rendre populaire
l'orthorexie comme trouble mental,
dans le but de marginaliser ou de
faire dérailler la révolution
alimentaire, paraît morte dans l'œuf.
La communauté psychiatrique a
même décrété que
la
créativité est une maladie
mentale.
Puisque les gens
continuent à s'éloigner des
systèmes médical et
agroalimentaire en difficulté,
comme on évite n'importe quelle
relation abusive, les
producteurs alimentaires sont
prêts à tout faire pour
maintenir le contrôle qu'il leur
reste. Au cours des 5 dernières
années, le marché des aliments
bio et non-OGM a explosé, au
point que les grandes
entreprises qui se refuseraient
à suivre la tendance, risquent
des problèmes financiers ou la
faillite. Qui plus est, les
laboratoires pharmaceutiques
ressentent la pression, dans la
mesure où moins de gens
souhaitent leurs remèdes
toxiques, aux effets secondaires
handicapants.
Certaines
personnes [vont] peut-être trop loin,
au point de se faire du mal, mais le
problème auquel nous sommes confrontés
dans le cas d'un système alimentaire
toxique, est un danger bien plus
important. Pour terminer, soyons
conscients de quelques-unes des
imbécillités dont nous abreuve
l'industrie de la psychiatrie,
financée par les laboratoires
pharmaceutiques. Quand une
alimentation saine ou la créativité
deviennent des problèmes mentaux,
quelque chose cloche.]
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