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En Hommage :
Mae Brussell
Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une publication du site originel de Project
Camelot.
Mae
Brussell, une animatrice de radio courageuse et prête à tout,
vivement intéressée par les « Conspirations » et l’ufologie,
mourut
en 1988 d’un cancer foudroyant – tout comme Ann
Livingston et Karla
Turner.
Au moment de l’assassinat du président Kennedy en 1963, Mae était
mariée, mère
de cinq enfants et résidait dans le Sud de la Californie. Comme
beaucoup
d’Américains,
elle ne croyait pas que Lee Harvey Oswald avait agi seul. Elle fit donc
l’acquisition des 26 tomes des Auditions de la Commission Warren,
qu’elle
entreprit de lire, d’archiver et d’analyser. Après y avoir ajouté de
nombreux
livres, articles et documents gouvernementaux, Mae découvrit non
seulement des
liens avec la CIA et l’Allemagne, mais commença à y voir des relations
avec des
événements présents ou passés du monde entier.
Mae se rendit progressivement compte que les membres du réseau
terroriste
international à l’origine des puissances de l’Axe, au cours de la
Deuxième
Guerre mondiale, étaient effectivement entrés en clandestinité et
qu’ils
avaient poursuivi leur campagne fasciste sur un plan mondial avant même
la fin
officielle du conflit. Tandis que les pays changeaient de mains les uns
après
les autres, Mae identifiait de nombreux noms de famille, ainsi que des
méthodes
et des tactiques identiques à celles qui avaient été utilisées pour
s’emparer
de l’Allemagne dans les années 1920 et 1930.
Malheureusement dans cette liste de pays qui s’allongeait, figuraient
aussi les
Etats-Unis. Presque tout ce qui était lié à l’Amérique se voyait
infiltré,
violé, tué, infecté, empoisonné ou dérèglementé. Comme l’a déclaré Mae
à
l’Université de Californie, à Santa Cruz : « Nous sommes en
train de
nous faire détruire, selon un schéma classique. Et par ceux-là mêmes
qui, situés
tout en haut de l’échelle, le font depuis la Deuxième Guerre
mondiale. »
En mai 1971, après sept années de recherche, Mae, qui vivait désormais
à
Carmel, en Californie, apparut en tant qu’invitée sur KLRB, une station
de
radio FM locale appartenant en propre à Bob et Gloria Baron. Mae y
discuta de
son opinion sur les assassinats politiques et sur les Pentagon
Papers
(les « papiers du Pentagone ») publiés
par le New York Times. Son intervention fut si bien accueillie qu’elle
devint tout
naturellement une invitée hebdomadaire et peu de temps après, elle
disposait de
sa propre émission, Dialogue: Conspiracy
(dont elle changea ultérieurement le nom en World
Watchers International, avec l’espoir que l’émission deviendrait
aussi
populaire que les Weight Watchers). Mae partagea avec ses auditeurs,
presque
chaque semaine pendant dix-sept ans, ses volumineuses recherches
quotidiennes,
en un feu nourri et sans concessions.
Les recherches de Mae furent occasionnellement la source de prédictions
d’une
étonnante exactitude :
• Le 29 mai 1968, Mae se présenta devant Rose Kennedy à l’aéroport de
Monterey
Peninsula et lui tendit ce qu’elle présenta comme un poème, en fait un
mot lui
annonçant que Robert Kennedy serait bientôt assassiné. Une semaine plus
tard, le
sénateur Kennedy tombait sous les balles d’un assassin à l’hôtel
Ambassador de
Los Angeles.
• Un mois avant l’incident de Chappaquiddick lié à Ted Kennedy, Mae
avait
averti le bureau de ce dernier du « nid de serpents à
sonnette » dans
lequel il se trouvait, du fait de son intention d’entrer à la Maison
Blanche.
• Deux semaines avant l’enlèvement de Patty Hearst par le SLA [le
groupe
anarchiste Symbionese Liberation Army –
NdT], Mae avait informé son auditoire de l’Université de Syracuse (Etat
de New
York) que le décès par balles de l’inspecteur d’académie noir Marcus
Foster
n’était que le début d’une période de terreur et de manipulation
psychologique
dans le style de ce qu’avait subi l’Allemagne pendant les années 1930.
• En août 1977 (Emission N° 282), Mae discuta de Jim Jones et du départ
du
Temple du Peuple pour le Guyana. Elle émit l’hypothèse qu’il pouvait
s’agir
d’un camp d’entraînement pour groupes d’assassins – ceci plus d’un an
avant le
massacre de 913 membres de l’Eglise.
• Ce fut au cours de l’émission du soir du 29 mars 1981 que l’effet
boule de
cristal de ses recherches se révéla probablement le plus
choquant : lorsque
Mae fit la liste de toutes les raisons qui l’amenaient à croire que les
gens de
la Maison Blanche de Reagan étaient en guerre les uns contre les
autres, et où
elle demanda qui tuerait en premier ses co-équipiers. Le lendemain
matin,
Ronald Reagan fut blessé par balles à Washington DC.
En plus de ses amis proches et de ses auditeurs hebdomadaires, Mae
correspondait et entretenait des liens avec des personnes telles que
Jim
Garrison, le colonel L. Fletcher Prouty et Larry Flint. Son premier
article publié
dans The Realist, de Paul Krassner,
fut en fait financé par John Lennon. Frank Zappa lui offrit même un
jour un
ordinateur pour qu’elle puisse archiver et faire l’analyse de ses
recherches
(mais elle ne l’utilisa jamais).
Mae s’éloigna par moments de l’antenne, lorsqu’elle fut sous le coup de
menaces
de mort, dont celles, en septembre 1975, de Sandra Good, de la
« famille » de Charles Manson. Mae en arrivait parfois à
enregistrer
chez elle ses émissions sur son petit magnétophone à cassettes, avant
d’en
expédier personnellement des exemplaires à ses abonnés.
Bien des articles écrits par Mae abordaient des sujets restés à ce jour
sans
concurrence aux Etats-Unis. La quintessence du journalisme de Mae,
« La filière
nazie dans l’assassinat de John F. Kennedy », parut dans le
premier numéro
du Rebel Magazine, en novembre 1983.
Sa liste de faits innombrables permettant de suivre à la trace des
fascistes allemands
ou russes blancs impliqués dans l’assassinat du président Kennedy
atteignit son
point culminant en mai 1988, lorsqu’elle découvrit, parmi les pièces à
conviction de la Commission Warren, le nom « Adolf H.
Schicklgruber »,
écrit à la main, dans le carnet de poésie de Marina Oswald.
En 1983 l’émission de Mae reprit sur la station KAZU FM, située près de
Pacific
Grove et sponsorisée par ses auditeurs. Cinq ans plus tard on l’éloigna
de
l’antenne pour la dernière fois, [là encore] par des menaces de mort,
mais elle
continua à expédier ses enregistrements hebdomadaires jusqu’au 13 juin
1988. (Bande
N° 862).
Mae mourut d’un cancer le 3 octobre de la même année. Elle avait 66
ans. Un
soir chez elle, au cours du dîner, un an avant son décès, elle releva
le store
et désigna la maison d’en face, dans l’impasse où elle habitait :
« La CIA a acheté cette maison il y a plusieurs mois, dit-elle, et
ils
m’observent depuis. » La nuit de sa mort, la maison d’en face fut
consumée
par un incendie.
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Bill Ryan
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