Bill
Ryan (BR) : Ici Bill Ryan de Project Avalon, et j'ai le grand privilège d'être ici avec
mon ami Marcel Messing. Nous sommes le 13 mars 2010. Pour beaucoup d'entre vous qui regardez cette
vidéo, le nom de Marcel sera peu familier.
Et sans
plus tarder, Marcel, parce que cette vidéo vous est entièrement consacrée... Il s'agit de votre travail, de votre sagesse, de votre expérience, de votre perception et de votre message, et je vous invite à saluer les milliers
de personnes [qui nous écoutent] ici. Faites-nous part, à cette occasion,
de ce vous aimeriez dire à tous ceux qui, aujourd’hui, s’éveillent
de par le monde.
MM
: J'ai appris très tôt, quand j'étais jeune garçon, que le monde n'était pas ce que j’éprouvais dans mon cœur. Je ressentais très
vivement une relation entre les gens, les animaux, les arbres, les
plantes, la planète.
Et jeune garçon, je contemplais les
étoiles. Parfois je pensais : Qu’est ce que c’est, les étoiles ? Peut-être en sommes-nous issus ?
J’ai perçu très tôt
dans mon âme que la planète n'est pas tout. Comme le disait Shakespeare, il y a plus entre le ciel et l'enfer que ce que nous pouvons en voir.
J’ai donc fait beaucoup
de découvertes. Et j'avais la forte impression que tout le monde ressentait les choses comme moi,
regardait comme moi, entendait comme moi. Et puis j'ai découvert que
ce n'était pas le cas.
Ainsi, dans cette
période où vous êtes un jeune garçon, vous êtes un peu isolé, un peu
solitaire. Ce n'est pas pour faire la victime, mais c'est une sensibilité
en vous.
Et un jour, j’ai pris
la décision – de façon très forte – que soit les gens autour de moi
étaient fous, soit c’est moi qui l'étais. Et j'ai décidé que je n'étais pas fou. Je n'aime pas dire que les gens autour de moi le sont. C'est manquer de respect.
Mais j'ai pensé et
j’ai ressenti très fortement : Sois ce que tu es. Suis le chemin que tu dois suivre. Ne fais pas ce que les autres souhaitent que tu fasses. Sois honnête avec toi-même.
Sois honnête avec les êtres vivants autour de toi.
Mon voyage a donc
commencé très, très jeune. Je n'ai jamais perdu ce sentiment très fort
en moi que nous sommes des êtres spirituels. Plus tard, si vous faites
des études – et j’ai été éduqué dans une famille où l’on étudie beaucoup, où il y a beaucoup de choses intéressantes en termes de connaissance – mais je me suis rendu compte de façon très intense que le plus important n'est
pas la connaissance pour votre tête, mais la connaissance, le savoir pour votre cœur.
Alors quand je me
promenais dans la nature et que je regardais les oiseaux, que j'entendais
le chuchotement des arbres, que je voyais le ciel et les étoiles, j'ai
eu très jeune ce sentiment très intense que tout est Un. Nous sommes
Un.
Ensuite
vous grandissez, vous faites des études, plus tard vous allez à l'université – il m’a été donné
d'étudier l'anthropologie, la philosophie et la religion comparée
– [et] vous vous rendez compte que vous suivez ces études pour en
connaître davantage avec votre cœur, pour mieux comprendre qui vous êtes, et ce que vous êtes.
Bien sûr j'ai entendu
parler de la théorie de l’évolution. Et dans ma profession d'anthropologue, je suis aussi formé par exemple à la théorie de Charles Darwin.
Mais j'avais tellement de doutes.
J'ai lu d'autres livres.
Très jeune, j'ai étudié Ouspensky et Gurdjieff, Krishnamurti, Ramakrishna, Ramana Maharshi; plus tard Balsikar. J'ai étudié la Veda, l'antique sagesse de l'Inde, la [inaudible] Danta, la non-dualité. J'ai rendu visite à des enseignants de la tradition zen et bouddhiste, j'ai voyagé en Inde, et j’ai rencontré de
nombreuses personnes très, très bonnes.
Alors
à l'université je me suis rendu compte : j’apprends ici des choses qui sont très intéressantes, mais qui ne touchent pas
mon cœur.
Et je m'arrête au
terme "université". Vous savez, dans une université, vous avez beaucoup de facultés et de spécialistes.
Et j'ai découvert que le spécialiste est quelqu'un qui sait beaucoup
de choses sur moins de choses. Il est spécialisé. Il a perdu l'Unité.
Ainsi j'ai découvert
que vous ne pouviez pas trouver la vérité dans le domaine de la science.
Il y a même une sorte de contrôle des esprits sur ce que vous devez
apprendre. J'ai par exemple découvert à ce moment-là que la théorie
de Darwin est remplie de mensonges. Il n'est pas permis de dire cela à l'université, parce que si vous le dites, vous ne recevez pas
votre diplôme. Mais j'ai décidé plus tard que j'allais étudier Darwin,
tout ce qui avait été publié à son sujet.
J'ai appris que l'être
humain n'est pas un corps matériel ou un cerveau. Nous sommes entièrement conscience, vraiment de la conscience.
Ce fut un très long
voyage pour découvrir cela. Ensuite soudainement, après quelque expérience
dans votre propre vie, dont il est parfois difficile de parler – aujourd’hui,
en ces temps plus ouverts, vous pouvez en parler – j'ai réalisé ce que j'avais ressenti
jeune garçon, que l'Unité est notre base. C'est la base de tout : Nous
sommes Un et nous sommes l'Unité.
Et puis vous regardez
autour de vous et vous voyez un monde de séparation – la lutte, la
guerre, la faim, les tremblements de terre, les tremblements maritimes – et beaucoup de pouvoir, des
gens qui volent beaucoup de choses, quelques personnes qui sont si
riches que vous vous demandez, vous posez la question : Comment est-ce possible ? Avez-vous besoin de toutes ces choses ?
Je me trouvais dans
un conflit. Et ma quête a commencé, qu'est-ce que le Mal ? D'où vient-il ? Parce que j’étais en lutte
intense par rapport à cela. Je ne pouvais pas comprendre.
Et j'ai pensé : je
veux connaître la racine du Mal. Pourquoi existe-il ? Pourquoi le Mal
?
C’est ainsi que j'ai
étudié l’origine du nazisme, du fascisme, du communisme. Et j'ai découvert
beaucoup de choses que vous ne pouvez pas trouver dans les livres d’histoire
bien connus... des choses dont il est interdit de parler.
Et j'ai écrit là-dessus.
J'ai écrit aussi sur ce que peut signifier la vérité pour vous. Qu’est-ce
que la vérité ? Comme l'a dit Gandhi, « La Vérité est Dieu. »
Et ensuite vous voyez
que nous sommes imbriqués dans un réseau de mensonges.
Ainsi, après mes études
à l'université, j'ai été un temps professeur au lycée. J'avais la possibilité d'enseigner à de nombreux étudiants, des milliers d'étudiants, et j'aimais ma profession. J'ai donné des cours d'anthropologie, de philosophie,
de religion comparée; nous avions de merveilleux dialogues, des rencontres, et nous avons mené une recherche ensemble sur ce qu’est la Vérité.
Et j'ai dit à mes
étudiants : Je ne m’intéresse pas à votre résultat final à l’examen. Je m’intéresse uniquement
à ce que vous deveniez de bons êtres humains. C'est le plus important.
Après avoir été professeur
pendant 13 ans pour des milliers d'étudiants, il m'a été demandé de
devenir scientifique dans une grande bibliothèque à Amsterdam. La bibliothèque
s’appelle Bibliotheca Philosophica Hermetica. Vous pouvez retrouver là tout le savoir ancien de la tradition alchimique, qui provient du monde arabe. Vous pouvez y trouver les informations sur les grands mystiques de l'Est et de l'Ouest, tels Maître Eckhart ou Jacob Boehme, et sur les mystiques soufis, comme Halai, [inaudible], ou Rumi.
Et j’ai immédiatement
pu reconnaître cela, parce qu’adolescent j'avais étudié toutes ces
religions, ces spiritualités... parce que c'était très fort dans mon
cœur. Je connaîtrais ce qu'est la Vérité.
Donc en entrant à
la bibliothèque d'Amsterdam, j'avais la possibilité d’étudier la connaissance
antique, ce que j'avais fait des années auparavant. Je faisais des
recherches, parlais avec des sages, voyageais dans différents pays.
Et nous avons rencontré
en Inde – en forêt, même – des professeurs magnifiques, peu connus…
Bien souvent si vous n'êtes pas connu, vous pouvez [néanmoins] être
un très bon professeur et c'est simplement... Donc nous avons rencontré
quelqu'un dans la forêt ; il était comme une énergie d'amour, une énergie de lumière. Il m'a enseigné,
il m'a transmis des choses et j'ai appris énormément.
J'ai rencontré un
yogi qui m'a enseigné les secrets de la Bhagavad Gita et qui m'a donné un manuscrit. Il avait un jour vu en rêve que je viendrais
en Inde et que nous aurions un échange profond. C'est ainsi que, dans ce pays, au cours de mon voyage et de mes découvertes,
j'ai appris beaucoup des trésors de l'Inde.
J'ai visité aussi
des monastères tibétains, parce que j’éprouve une relation très forte avec le peuple tibétain. Je les aime tellement – c'est un peuple magnifique. Ils
sont honnêtes, ouverts, non violents, parce que vous savez, le monde
entier est plein de violence.
[C'était]
un grand problème pour moi, vouloir agir selon le précepte : N'use jamais de violence, et voir ensuite beaucoup de violence autour de soi.
Et puis j'ai rencontré
les Rimpotchés. De magnifiques professeurs; « enseignants précieux », c'est leur nom, Rimpotché. Et ils nous ont enseigné. Ils enseignent beaucoup de choses que vous pouvez accomplir dans votre propre conscience.
J'ai parlé avec des
gens qui avaient été torturés et ce qu'ils ont dit a touché mon coeur au plus haut point : qu'ils pouvaient porter la torture à un niveau plus élevé
que leur personnalité. Qu'ils le faisaient par compassion, pour le monde entier.
Donc nous avons pu
mener quelques projets en Inde, nous avons pu construire quelques bâtiments
pour aider les gens, et au cours de mon voyage là-bas j'ai appris beaucoup de choses.
J'ai appris ce que
sont les mantras, ce qu’est Om Mani Padme Hum, que ce n'est pas seulement un mot, mais une vibration, une force. J'ai appris ce qu’est Om, que c'est aussi une force et que vous devez être en correspondance avec l'univers
si vous voulez parler du Om, du Verbe... Vous pouvez également retrouver dans l'Évangile de Jean : « Au commencement était le Verbe ». Cela signifie une force de vibration, qui apporte l'harmonie, qui est l'harmonie, la base de l'Univers.
Mon voyage n’était
donc pas seulement de la théorie, c'était aussi de la pratique. Et en arrivant à la bibliothèque d'Amsterdam des années plus tard, je poursuivais
en fait ce voyage.
La vie m'a donné beaucoup
de chances, beaucoup de possibilités, et j’ai ressenti très fort ce que j'avais aussi entendu dans la forêt en Inde, où le maître a dit : Vous devez apporter votre message aux gens. Allez.
Il est décédé
alors que nous étions dans l'avion après avoir quitté l'Inde, et j'ai pris conscience
avec une grande force de ce qu'il avait montré à mon cœur : Dites la vérité aux gens et faites usage des études pour leur compréhension, pour que comprendre soit plus facile.
Quatre ans après que
je sois arrivé à la bibliothèque d’Amsterdam, quelque chose de très étrange s’est produit. J'étais en contact avec beaucoup de monde en Europe et aux États-Unis,
et ils m'ont demandé de me rendre à New York pour un manuscrit du Graal, [le manuscrit] de de Boron.
Mon collègue et moi
sommes allés à New York et après avoir vu, observé et étudié le Manuscrit du Graal de de Boron... Le Graal est un symbole très important dans la culture occidentale, comme
vous pouvez le voir chez Chrétien de Troyes ou dans l'histoire de Wolfram von Eschenbach. Et un troisième manuscrit était de de Boron, le Manuscrit du Graal.
Après
avoir étudié et parlé du manuscrit, je suis allé à l'Empire State Building.
Je n'aime pas ces
choses. Je me sens fortement étranger dans ces villes technologiques.
Ce n'est pas mon monde. J'aime la forêt, les montagnes, les arbres.
Je parle un peu la langue des oiseaux; je parle avec les animaux; je
ressens un contact très fort avec eux. Donc si je suis dans une grande
ville, avec de hautes tours, je ressens immédiatement que ce n'est
pas à la mesure de l’être humain. Je préfère les chênes, les arbres,
les oiseaux, le cri de l'aigle et la langue des cerfs.
Donc j'étais en haut
dans la tour de l’Empire State Building et j'ai regardé, et de la vue vous pouvez voir les Tours jumelles. Je parle d'il y a plus de 20 ans, quand j'étais là. Et j'ai regardé les Tours jumelles, et je les ai vues s'écrouler, détruites – le feu.
J'avais tellement
peur. Je l'ai ressenti dans chaque cellule de mon corps. J'ai fait
un mouvement comme cela [se frotte ses yeux] – je ne peux pas le croire ! Cela m'a énormément touché.
Le soir, j'ai téléphoné
à mon âme sœur et je lui ai dit : Ce que j'ai vu est terrible. Je ne peux pas le comprendre avec mon esprit. Je ressens très fortement que cela arrivera. Je ne sais pas quand, je ne sais
pas pourquoi, mais cela arrivera.
Après cela, c’est
sorti de mon système de conscience. Ensuite après quatre ans, quatre
ans et demi, à travailler sur la tradition gnostique à la bibliothèque, où vous pouvez vraiment
comprendre le beau manuscrit de la Divine Comédie de Dante, l'original, le manuscrit, avec les dessins de Botticelli; où vous pouvez étudier les authentiques manuscrits du Graal, si bien que même des auteurs célèbres venaient à notre
bibliothèque, comme Eco, pour écrire son livre sur Le nom de la Rose, parce que tous les manuscrits sont là...
Et subitement j'ai
eu ce sentiment fort... c'est très bizarre, un sentiment de solitude
aussi, avec tout cela autour de vous, toute cette connaissance : Est-ce ce que tu as à faire ?
Au cours de cette
période j'ai donné beaucoup de leçons, j’ai enseigné, vraiment à des milliers de personnes. Je suis allé en Pologne, où certains de mes livres
sont publiés, et j'ai enseigné à Varsovie et à Gdansk et en d'autres
endroits, et nous avons fait de merveilleuses rencontres là-bas.
Je suis allé dans
d'autres pays pour parler de l'essence de la vie et du fait que nous sommes ici, sur cette planète, pour faire ce que les Orientaux
appellent notre dharma : notre devoir intérieur. Chaque personne sur cette Terre possède un dharma,
une tâche, et si vous oubliez cette tâche, alors c'est une vie de perdue.
C'est très dommage alors.
Ainsi j’ai ressenti
très fort que ce que j’enseignais était bon. C'était bon. C’était dans
le flux, c'était dans le courant. Mais cette connaissance a aussi une limite.
Et après avoir enseigné
environ 15 ans, j'avais le sentiment fort que je devais à présent me rendre en un lieu de silence – ne pas parler trop, méditer, contempler, marcher, être dans la forêt, saluer la montagne avec le Namasté, parler avec les serpents – ils ont aussi un langage – parler avec l'aigle.
Ce fut une période merveilleuse.
Nous avons vécu environ
11 ans, Marijke, mon âme sœur, et moi, dans les montagnes.
Mais en
arrière-fond le problème du mal se posait toujours. Chaque fois, ça revenait.
Dans les montagnes,
nous avons étudié la Bhagavad Gita. J'avais reçu un magnifique manuscrit d'un véritable yogi. Chaque jour
nous commencions la journée par une méditation, avec un livre issu
de l'histoire de la spiritualité – parfois l'Avesta, la sagesse de la Perse, ou bien un extrait de la Veda, la sagesse de l'Inde; parfois du mysticisme, avec Maître Eckhart;
du soufisme, avec Rumi, Halai, et d'autres maîtres soufis importants.
Et je me suis rendu
compte que, de plus en plus, toutes les choses que vous aviez étudiées venaient littéralement à la conscience. C'était comme si tout ce qui était inconscience parvenait à un niveau de connaissance avec le cœur. Parce que l'on entend souvent dire qu'un livre ne peut pas nous aider. Un livre peut vous aider … un bon livre, un livre spirituel.
Mais avec une limite. Vient un temps
où vous devez déposer vos livres et puis les lâcher. Et c'est durant cette période que j’ai lâché de plus en plus.
Ensuite
j'ai eu quelques expériences dans les montagnes, qui ont fait écho à une autre expérience que j'avais eue quand
je vivais aux Pays-Bas... Un jour, je regardais un petit lac, j’étais assis, et je regardais
simplement une fleur sur le lac. Soudain, j'avais disparu.
C'est une expérience
très curieuse, et même si vous parlez d'expérience vous savez maintenant que c’est faux, parce que vous ne pouvez pas parler de cette expérience. Donc ce que je dis est en essence un mensonge, mais je ne peux pas utiliser d’autre moyen pour dire quelque chose de cette expérience : Tout est amour. Tout est lumière. Tout est parfait. Et cela a pris dix jours dans mon corps physique pour mûrir et ancrer l'expérience. Heureusement, je n'avais pas [reçu] d’enseignements sur cette expérience.
Je l'ai ressenti très
fort dans mon corps. J'ai même ressenti très fortement que si vous le voulez – et en même temps ce n'est pas vous qui dites cela – vous pouvez quitter votre corps et vous voilà parti.
Mais quelque chose
m'a maintenu dans mon corps. Mon cœur battait – énormément, énormément. Et j'ai senti que dans
cette même situation, je n'avais pas besoin de médicaments. Ce n'est
pas un problème de santé, c'est un autre phénomène qui se produit dans
votre corps.
A cette époque, j'ai rédigé en
dix jours le livre La Forêt de l’Initiation [Forest of Initiation]. Je l'ai écrit avec l'Inde en arrière-plan, et la personne qui y joue un rôle, Djaiana, a trait à ma propre vie.
C'était le maître
dans la forêt qui avait dit : Vous devez davantage parler de votre propre expérience, de façon à ce que les
gens puissent comprendre.
Parce
que moi je n'osais pas le faire, je ne le faisais pas. D'après mon
expérience, c’était quelque chose que vous gardiez pour vous seul,
et pour un petit groupe d'amis. Alors après quelque temps, j'ai osé
en parler.
Et quand nous étions
dans les montagnes, j'ai soudain vécu une expérience plus profonde – mais pas positive. C’était tellement angoissant ! Vous
êtes projeté dans ce que vous pourriez ensuite appeler l'abîme. Cela n’a pas de fond. Ça ne s'arrête pas ! Et de nouveau, le battement du cœur.
Cela se
produisait la nuit, surtout la nuit. Je me suis levé et je suis allé marcher dehors, vers la forêt, pour bouger. Et après cela, c'est devenu tranquille dans mon corps; et il y a eu restauration du contact avec tout ce qui est.
Durant ces onze années
où nous avons vécu dans les montagnes, nous avons fait de petites
excursions avec un petit groupe de personnes – en général 25 au maximum
– et ensuite nous avons visité les cavernes dans le sud de la France,
les hautes montagnes. Par exemple, avec un petit groupe, nous sommes
partis pour le sommet d'une montagne, et j'ai demandé aux gens : S'il vous plaît, soyez dans le silence. Si vous montez là-haut, essayez de ne
rien dire. Cela prend beaucoup d'énergie, et il est préférable d'écouter
ce que la Nature vous dit.
Au
sommet de la montagne, j'essayais souvent d'enseigner – pas dans
le sens où c'était préparé, donc [plutôt] laisser se produire. C'était
un très beau moment où nous étions en cercle, assis au sommet des
montagnes. Nous écoutions toutes les voix de la Nature, parce que
la Nature parle tous les jours. Nous sommes tellement bruyants que
nous perdons tout contact avec les voix de la Nature. Si vous écoutez vraiment un arbre, vous entendez
sa voix. Si vous écoutez vraiment le chuchotement des feuilles d'un
arbre, vous entendez un message.
Il n'est pas si étrange
que dans le passé, les gens avaient des oracles basés sur les feuilles des arbres, parce qu'ils pouvaient entendre le langage
des vents, comme disent les peuples indiens.
Les Indiens disent
souvent : Vous les Occidentaux, vous avez tout perdu, parce que vos villes sont tellement
bruyantes. Vous n'entendez pas les voix de nos cours d'eau. Vous ne
pouvez pas vivre dans une ville où il n’y a aucun silence.
Ainsi, pendant onze
ans, nous avons fait de petites excursions et visité des grottes, des cavernes. Au cours de cette période, j'ai rassemblé beaucoup
d'informations sur l'histoire des Cathares, un merveilleux groupe de
personnes qui vivait dans l'Ariège, au sud de la France, et qui possédait
l'antique savoir des Esséniens, dont est issu le magnifique maître
Jésus – une connaissance interdite au sein de l'Église Catholique Romaine.
Parce que si
vous voulez savoir qui il était réellement, [et] qu'il était aussi
poète, si vous lisez les Evangiles des Esséniens, vous rencontrerez un poète du niveau de Rumi et de [inaudible] et d'autres. Non. Nous avons crucifié, par exemple Jésus,
deux fois : par des églises, des organisations, et nous avons perdu
sa langue poétique. Je l'ai redécouvert au cours de cette période.
De même les sources des Esséniens qui sont venues sur mon chemin,
j'en ai fait des études. J'ai perçu la vive et profonde relation
avec les Cathares.
Nous avons visité
des cavernes souterraines très profondes, dans lesquelles se déroulaient autrefois des initiations, et j'ai rassemblé beaucoup d'informations,
parlé avec des gens qui tenaient de l'histoire le verbe vivant... donc
ils le transmettent de bouche à oreille.
Ensuite,
soudainement après cette période de onze ans passée là, j’ai ressenti
avec force : Tu dois retourner aux Pays-Bas, en Belgique, pour enseigner plus ouvertement.
Parce qu’aller
à la montagne était aussi un peu une fuite, mais une magnifique fuite. J'ai pris le silence pour moi-même. J'ai pris la contemplation pour moi-même. Après
de si lourdes années, c'était nécessaire. Et ensuite j'ai ressenti
très fort : Tu dois retourner.
D'accord. Nous avons
pris la décision. Nous avions une offre pour une maison en Belgique.
Nous avons acheté la maison. Et ensuite nous avons pris rendez-vous
avec le... « le mouvement de la maison »; nous devons prendre un petit, prendre... quel est le mot en anglais ?
BR
: Nous disons "la société de déménagement."
MM
: La société de déménagement. Bien. Donc nous avions pris un rendez-vous avec
la société de déménagement et je me rappelle très, très, très clairement : il prend son agenda, et nous lui demandons s'il est possible
de déménager le 9, le 10 septembre, ou le 13, 14 ou 15. Non, a-t-il
dit en français : Que le onze septembre – seulement le 11/9. Donc je n'y ai plus pensé. La veille j'ai regardé les étoiles, et le 11/9 précisément nous avons déménagé.
Et là quelque chose
d'étrange s’est produit. Parce que Marijke conduisait – c’est toujours
elle qui conduit – et il était environ trois heures, heure française,
neuf heures moins le quart à New York... environ, si je me rappelle
bien. Nous roulions et tout à coup j'ai dit : Marijke, est-ce que tu pourrais un peu changer la station radio ? Parce que je
ressens très, très fortement que quelque chose est en train de se passer, qui a un très grand impact.
Nous avons écouté
la radio et, au même moment, nous avons appris le grand attentat sur
les Tours jumelles. Et j'étais complètement liquéfié. Marijke a dit
: Tu es si pâle, et je savais... il y avait le souvenir de New York, les Tours jumelles.
C'est le point de
départ d'une grande révolution sur la Terre entière, sur la planète
entière, et même dans notre système solaire. Je n'avais pas les sources, je n'avais pas
les informations, mais j'avais déjà la date de mes premières conférences, avec le titre La Grande Révolution sur Notre Planète.
BR
: Et, si je peux prendre le risque d'interrompre cette magnifique introduction
que vous donnez de votre vie, de votre travail et de votre philosophie, cette révolution était
aussi pour vous une révolution personnelle, n'est-ce pas ? Parce
que cela a en quelque sorte établi la connexion entre vous en tant
qu’esprit – en tant qu'étudiant du domaine spirituel – et le fait
que votre dharma consistait à agir sur la planète Terre, avec vos pieds bien sur terre. Est-ce correct ?
MM
: Absolument correct. Parce que dans le passé, j'étais plutôt quelqu’un qui contemple,
qui médite; j’ai donné beaucoup d'enseignements, dans la conscience absolue que vous-même devez aussi apprendre, chaque
jour. Vous ne devez pas vous faire plus grand que vous ne l’êtes.
Donc vous êtes étudiant, et vous enseignez. Mais j’ai ressenti très
fortement, après mon voyage, après ma quête sur les causes du Mal,
que ceci était le mal. J'avais l'absolue... conscience [que] ceci est manipulé. C'est manipulé.
Ce que nous avons
vu à la télévision quelques jours plus tard, et ils l’ont répété et
répété et répété [encore]. Pourquoi le répètent-ils ? Pour inscrire dans votre conscience que vous êtes angoissé.
C'était le début de
la guerre contre le terrorisme. J'ai décrit la guerre contre le terrorisme dans un de mes livres, Will We Awake? [Nous réveillerons-nous ?]
Je n'aurais jamais
écrit un tel livre si je ne m’étais pas rendu compte que cette guerre n'est pas politique.
On dirait une guerre politique, parce qu'il y avait beaucoup de signes : les premiers actes
de terrorisme, le premier effondrement de facteurs économiques.
Mais nous ne nous
rendons pas compte que tout ce que nous voyons à l'extérieur est la projection de ce qui se trouve dans notre conscience et qui n'est
pas totalement éveillé. C’est ainsi que j’ai soudain compris quelles
sont les forces à l'oeuvre dans les coulisses.
C'est très étrange.
Ma première réaction ne fut pas la colère, mais la compassion. Je ne peux pas dire
que ce fut le cas chaque jour. Parfois je n'étais pas en harmonie et
je pensais : Comment des gens peuvent-il faire cela ? C'est tellement cruel, tellement horrible.
Et
vous savez que la grande majorité des gens regarde la télévision
et ce que la presse écrit. Cela a aussi été une deuxième découverte,
que les médias sont énormément, énormément manipulés. Et ils le savent.
Ils savent qu'ils ne disent pas la vérité. Pour moi cela marqua le
début de mes premiers pas vers une démarche active, agir sur la base
d'essayer chaque jour d'être dans ce que Gandhi appelle ahimsa, la non-violence.
Parce
que ce que j'ai compris dans ma découverte des loges secrètes telle Skull and Bones... J'ai lu à cette époque leurs Protocoles; j'ai beaucoup lu sur les forces occultes et sur le contexte qui se cache derrière le Conseil des Relations Etrangères (CFR), des Nations Unies, de la Communauté
Européenne.
Et soudain vous comprenez
le complot dans son entièreté. Vous comprenez tout. Et vous comprenez
alors à un niveau plus profond, que les forces qui œuvrent dans les coulisses sont plus profondes que ce que les
gens imaginent. C'est une lutte entre des forces du Mal bien réelles,
contre la Lumière.
Vous pouvez le
retrouver dans toutes les traditions. Si vous prenez le Coran, vous
découvrez quelque chose de plus sur le diable. Le diable n'est autre chose que le mal; diable est d-iable (Ndt. En Anglais, homophonie entre d-evil et the-evil. Devil = diable, evil = mal => d-evil is the-evil : le diable est le mal).
Vous pouvez trouver
des informations dans les sources spirituelles perses. Zoroastre nous
a parlé d'Ahriman, la Force du Mal, [en lutte] contre Ormazd, la Force de Lumière. Vous pouvez le trouver dans les sûtras du Bouddha, où
il parle de Mara, le mauvais esprit – une grande force dans l'univers, même.
Bien sûr, j'avais
aussi étudié les anges déchus, et Lucifer. Et la plupart des gens pensent
qu'il ne s'agit que d'une histoire, et les églises enseignent qu'il
y eut des anges déchus.
Au cours de cette
période, j'ai étudié les tablettes d'argile, dans leur traduction anglaise,
le Livre d'Enoch – qui signifie en langue hébraïque « l’initié », parce qu'il ne meurt pas de façon normale. Il fut emporté de la Terre d'une
façon qui suggère que c'est un vaisseau spatial qui l'emmenait.
Et vous pouvez trouver
de nombreuses sources dans ces livres secrets – comme les Jubilés,
le Livre secret de Noé, le Livre d'Enoch – [indiquant] que dans le
passé, mais aussi de nos jours, il y avait beaucoup de contacts entre
les extraterrestres et la Terre.
À ce propos, je ressens
très fortement que peut-être cette année ou l'année prochaine, la Divulgation
sera complète, que chacun va savoir quelle est l'histoire cachée des
vrais extraterrestres. Parce que Hollywood manipule ce sujet, de même que la science;
ils se moquent de vous si vous pensez à ces choses. (Ndt. « Divulgation » traduit ici le terme anglais « Disclosure », nom générique pour le dévoilement par les gouvernements de leur connaissance
du phénomène extraterrestre.)
Mais pour moi il était
très clair que notre histoire aussi est manipulée et cernée de nombreux
mensonges, qui remontent à l'histoire de ceux qu'on appelle les anges déchus.
Par exemple si vous
prenez le Livre d’Enoch, vous découvrez qu’ils ont atterri sur la montagne Harmon par groupes de 50 personnes. Vous le retrouvez également dans les Manuscrits
de la Mer Morte, les anges déchus. Ils sont décrits comme des êtres grands et gris, parfois comme des géants. Nephilim, dans la langue hébraïque, ou B'nai HaElohim : les fils des dieux. Ils étaient ici sur la Terre.
Même dans la Genèse
vous pouvez trouver certains textes – l'Eglise a manipulé cela, et
l'a expurgé – [mais] vous pouvez trouver quelques phrases [disant]
que En ce temps, les géants étaient sur la Terre, et ils se sont croisés avec les humains, avec les femmes.
Ainsi dans ma recherche
sur le Mal – quelle est son origine, pourquoi nous ne savons pas –
j’ai trouvé de façon très nette que notre planète Terre est manipulée
depuis des milliers d'années par des gens d'une autre planète, et vous
pouvez retrouver cela dans la mythologie de toutes les cultures de
l'histoire des Lucifériens. Si l'histoire dit que Lucifer tente d'élever son trône plus haut que l’Un,
le texte original, lui, parle de cette Mer-ka-ba, ce corps-lumière, cette radiation.
Cela signifie qu'il
existe dans l'univers une possibilité – ce n’est pas obligatoire, c'est
une possibilité – que les êtres vivants, quel que soit leur plan d'existence,
aient la possibilité d'agir à l'encontre de l'Unité. Et c'est le début
de la séparation. Donc si ces forces du Mal, qui en essence sont ignorantes
– parce que si vraiment vous ne vivez pas dans l'ignorance mais dans
le savoir, dans la gnose, vous ne faites pas cela – même ces gens, donc, qui sont venus ici sur Terre,
ont beaucoup de choses à apprendre.
Mais ils avaient un
désir fort de posséder notre planète, de posséder le système solaire.
C'est la Guerre des Étoiles dans la mythologie. Et vous pouvez la retrouver partout, il y en a beaucoup
de traces. C’est une connaissance interdite, parce que si vous cherchez
à comprendre, et que vous comprenez les racines de Mal, il y a danger
pour beaucoup de monde.
BR
: Alors Marcel, quelle est votre compréhension de la façon dont vous assemblez
les pièces de ce vaste tableau ? Parce qu'un peu plus tôt, vous parliez
du choc et de l’appel à l’éveil que vous aviez eus – et que bien
sûr des milliers d'autres personnes ont eus – ce matin du 11/9, et
immédiatement après vous aviez compris que quelque chose là n'allait
pas du tout... qui n'était pas la « Guerre contre le terrorisme », mais la guerre contre les citoyens de la planète.
MM
: Oui.
BR
: Et maintenant vous parlez des racines anciennes...
MM
: Mm-hm.
BR
: ...qui ont été consignées dans beaucoup de cultures différentes: les visites
d'extraterrestres; beaucoup de personnes y font allusion comme à
des géants.
MM
: Mm-hm.
BR
: Alors, je ne veux pas vous faire dire ce que vous ne dites pas, mais comment
tout cela tient-il ensemble ? Quel est le rapport entre ces temps
anciens et les temps modernes ? Quel est le savoir secret ? Et quel
est le cœur du mensonge que l'on nous raconte ?
MM
: Le savoir secret est que la plupart des personnes sur cette belle planète ne
savent pas qu'elles sont manipulées dans une très, très large mesure,
à chaque niveau de la société.
Et si je parle des
géants, ou des Nephilim... Vous pouvez trouver aussi de très beaux textes dans les codex de Nag Hammadi, où de beaux manuscrits ont été retrouvés dans les environs du Caire. Naga Hammadi, cela signifie aussi « le lieu des serpents sages ». Nagas signifie serpents. Et vous en avez de deux sortes. Vous avez les serpents, les
Reptiliens, qui sont très mauvais; et vous avez les Nagas, les développés, des gens d’un niveau d’éducation plus élevé, issus d'autres
planètes et de l'amour, qui dispensent la sagesse, qui enseignent la
compassion; qui enseignent la civilisation vraie.
Ainsi, par exemple,
il y a dans le corpus de Nag Hammadi un Évangile de Philippe. Et là vous trouvez quelques règles, quelques phrases,
à propos des Archontes.
Et Archontes signifie
en grec – archontoi – les dirigeants. Les Dirigeants. Et vous pouvez redécouvrir là que les dirigeants
se trouvent depuis très longtemps sur notre planète Terre, et qu'ils
ont essayé et continuent d'essayer d'asservir la planète entière.
Donc cela signifie
que même dans les anciens textes de sources chrétiennes – connaissance
interdite, bien sûr – vous pouvez trouver beaucoup d'informations à
ce sujet.
Comment l'ont-ils
fait ? Et cela aussi a été un choc en moi, parce qu'à ce moment-là
j'ai tout reconnu. Comment ont-ils fait ? Bien. Nous devons comprendre
que ce que nous appelons les Nephilim, ou les Archontoi ou les géants, ou en langue sumérienne, les Anunnaki – « ceux qui sont venus d'en haut sur notre Terre » ... vous pouvez retrouver cela sur la tablette d'argile numéro sept, Enuma Elish.
Comment ont-ils fait
? Tout d'abord, ils se sont croisé avec des êtres humains. Ils ont endommagé le code ADN. Cela signifie que n’avons
pas la possibilité, dans notre magnifique organisme, de développer
une conscience totale en relation avec la conscience de l'univers et
avec l'amour que nous appelons Dieu. Donc nous avons très lentement
été asservis, et nous pensions que c'était normal.
Si vous étudiez cette
histoire et que vous faites un grand saut jusqu'à notre époque, après
le 11/9, vous percevez très rapidement le système de contrôle. Le Patriot Act. Les passeports biométriques. Les scanners. Le nombre croissant de satellites.
La sécurité intérieure. La coopération entre services secrets. Et beaucoup
d’autres choses comme les banques de données, les banques d'ADN.
Et pas tout le monde
ne comprend ce qu’est la force derrière [ce système], telle que la
décrivent les sources de Nag Hammadi; que ces Archontoi, ces Anunnaki, ces serpents du Mal, essaient d'asservir la population ici sur la planète.
Ils utilisent donc
des méthodes. En tout premier lieu, la peur. Pourquoi ? Si vous êtes
dans la peur, tout dans votre système hormonal change.
Nous avons besoin
de nos chakras, les roues de lumière. Nous avons besoin de notre système
hormonal.
Pour être dans la
juste atmosphère avec votre corps, vous avez besoin d'un système sain
dans votre corps. La peur est donc leur arme la plus puissante. Et
pourquoi ?
La plupart des gens
ne savent pas que ces forces n’existent pas seulement au sens physique;
qu'elles créèrent, par exemple, la parenté – ce qui plus tard devint
la royauté, le sang royal [Ndt. Parenté = kinship; royauté = kingship]. Et les rois sont les dirigeants au nom des dieux; ils sont l'intermédiaire
entre les dieux et ce qu'ils appellent les serfs, les sujets. Vous
devez savoir qu'il s'agit d'une autre lignée.
Si vous êtes vraiment
un bon roi ou une bonne reine, comme l'empereur Ashoka en Inde, un
empereur célèbre qui avait d'abord tué beaucoup de gens et qui ensuite,
après avoir lu les sources du Bouddhisme, s'était rendu compte de ce
qu'il avait fait, ... Après cela, il rejeta tout ce qui n'était pas
humain: il protégea les animaux, il protégea les arbres; il voulait
la paix dans son pays.
Mais il y a beaucoup
de rois – s'il vous plaît, je ne juge pas. Je ne suis pas contre, parce
que même les gens qui font souvent des choses que nous estimons répréhensibles
ou mauvaises, restent toujours nos frères et nos sœurs.
Nous ne savons jamais
ce que nous avons fait dans des vies précédentes. Nous ne sommes pas
toujours des saints. Les gens se plaisent à le penser, mais ce n’est
qu’en étant honnête avec vous-même que vous pouvez comprendre l'histoire
du développement de la matière et de la conscience.
Ainsi, ils utilisent
la peur parce que, dans le plan invisible, ils habitent également ce
que vous pouvez appeler le niveau astral. Si l’un d'entre eux meurt,
ils ont des méthodes, des méthodes magiques, rituelles, pour parvenir
à ce que le peuple tibétain appelle un Bardo, un bardo spécial pour
eux.
Ils ne peuvent garder
leur pouvoir ici sur cette planète que si... Ce que je dis maintenant
est très important parce que vous ne le trouverez pas dans beaucoup
de livres. Je ne l'ai jamais lu. S'ils veulent garder leur pouvoir,
ils ont besoin d'un jus spécial. Quel jus ? Le sang.
Si vous lisez le livre
de Goethe, Faust, il y a un passage dans lequel Faust doit signer un contrat avec le mal (d-evil). Il prend sa plume et s'apprête à signer. Et le mal (d-evil) dit alors : Non, ne signe pas avec ta plume. Tu dois signer avec du sang.
Pourquoi ? Goethe
était un initié. Lorsque Goethe dit, en allemand, "Blut ist ein ganz besonderer Saft", cela signifie en français : Le sang est un jus très spécial.
Il y a dans le sang
une force dont ces dieux, qui ne sont pas dans l’amour, ont besoin
pour garder vivants leurs corps subtils, de façon à pouvoir exercer
leur autorité plus longtemps – Archontoi signifie les dirigeants – dans l'atmosphère invisible, et prendre des contacts
dans les loges secrètes qui sont en relation avec eux.
Donc si les gens demandent
: Comment est-il possible qu'il y ait tellement de guerres ? ... c'était ma question de jeune garçon, mon voyage, et je ne vous raconte qu’un
petit bout de mon voyage. Souvent je n'en dormais pas ! Pourquoi le
mal existe-t-il ? Pourquoi ? Pourquoi ne sommes-nous pas dans l’amour ? Pourquoi
ne sommes-nous pas dans la compassion ?
Ma découverte a été
que ces forces du Mal mangent, boivent, les forces négatives de la peur.
Donc si vous lisez
le livre d’Homère, L'Odyssée, vous pouvez lire des passages [indiquant] que certaines personnes doivent faire
des offrandes de sang aux dieux.
Ainsi, lignées
de sang signifie qu'ils ont un ADN et un type de sang particuliers. Mais en ce qui concerne
l'âme, nous sommes tous semblables.
Alors, pourquoi les Anunnaki sont-ils
venus ici, les Archontoi, les Nephilim, les B'nai HaElohim ?
Nous pouvons dire
: Oui, ils ont pris notre planète.
Mais alors vous oubliez
un texte très important dans le Nag Hammadi. Je vais vous le dire. Je l'ai lu par hasard ce matin. J’étais en train d’écrire
quelques lignes pour un nouveau livre et je consultais la source du Nag Hammadi. Et vous trouvez là un petit texte : Tandis que les Archontoi – les dirigeants – pensaient qu'ils commettaient le mal par leur [seul] libre arbitre, ce fut le Grand Esprit
qui l'autorisa (Ndt. Litt. : laisser aller) pour enseigner aux peuples.
C'est très important
! Si vous jouez un jeu avec des enfants, vous pouvez beaucoup vous
amuser. Mais si vous ne vous rendez pas compte que c'est un jeu, et
que vous vous identifiez [au jeu], même les forces du Mal, qui doivent
apprendre, et nous-mêmes, qui devons apprendre, sommes en danger.
Ainsi, d’un côté nous
sommes dans un jeu, nous sommes dans une matrice, et beaucoup de pouvoirs
utilisent la peur – attentats à la bombe, crash économique, climategate. Cela existe. Bien sûr. Le climat change très, très rapidement et je ressens
très fort que la plupart des gens ne sont pas préparés pour les plus
grands changements de toute l'évolution de l’espèce humaine, et que
nous devons aussi prêter attention à nos frères, les animaux, les arbres
– parce que nous pensons toujours « moi, moi, moi ».
Je ressens très intensément
qu'il nous faut assimiler des histoires comme La parabole du Fils prodigue et de la Fille prodigue. Pour moi c'est une très belle histoire. Je l’ai écrite dans l'un de mes livres, The Sower Went Out [Le Semeur est sorti].
Cette parabole ne
traite pas d'il y a de 2000 ans, c'est notre histoire. Parce que le conte dit très simplement « Nous avons quitté notre palais de lumière et d'amour », ce qui signifie que nous aussi sommes descendus sur cette planète; nous sommes
venus ici avec un but, pour apprendre, pour exercer la compassion.
Parce que la plupart
des gens pensent : Bien, vous êtes conscience totale. Nous sommes tout. C'est exact – comme je peux le ressentir un petit peu suite à l'expérience dont
je vous ai brièvement parlé, et je sais que ce que j'ai dit n'est pas
complet et n’est pas juste, ce sont seulement des mots... – mais il
y a plus.
La connaissance que
nous pouvons comprendre sur cette belle planète, nous pouvons la transformer
en sagesse. C'est donc également la découverte que Dieu – et nous sommes
les mains, les yeux et les voix de cette Unité – peut apprendre dans sa propre sagesse.
C'est très difficile
à croire et à comprendre pour les gens. Cela ressemble à une forme
d'hérésie parce que nous avons une opinion très … dogmatique concernant
ce qui est.
Si vous prenez par
exemple ce beau texte que l’on appelle un Logium dans l'Évangile de Thomas, les élèves demandent au maître : Expliquez-nous s'il vous plaît qui est le Père. Et vous devez savoir que si le Christ parle du Père, il parle en même temps
de la Mère.
Alors il dit : Le
Père/Mère est repos et mouvement, silence et mots. Donc quand l'univers est de forme matérielle, il est en mouvement, c'est cela
la matière; mais l'essence de la matière, partout – sans aucune exception
– est toujours la conscience. Donc ce que nous voyons est le corps; ce que nous sommes est conscience.
Et dans cette belle
création, nous pouvons faire cette expérience : qu'est-ce exactement que la séparation ? Que signifie-t-elle ?
Donc si La
parabole du Fils prodigue et de la Fille prodigue dit que nous avons quitté notre Palais de Lumière, et que le Christ dit que
nous SOMMES Lumière, Vous êtes Lumière dans la Lumière – vous pouvez retrouver cela dans toutes les traditions, toutes les spiritualités, partout – alors cela signifie que si nous descendons sur cette planète et que nous sommes
un être spirituel – nous ne descendons pas d'un singe ! Pour les
personnes qui aiment le dire, très bien, adoptez cette conclusion
pour vous-mêmes, mais pas pour moi. Si vous voulez croire que vous
descendez d'un singe, c’est pour vous, pas pour moi – nous sommes
un être spirituel, et nous avons obtenu des vêtements, des vêtements
de matière.
Dans la parabole cela
signifie que vous avez perdu votre corps de lumière. C'est ce que le
peuple tibétain appelle le corps Arc-en-ciel ou le corps Diamentique, ou dans la tradition égyptienne, le Mer-ka-ba.
Et quand vous êtes
venus sur cette Terre, vous avez commencé à manger d'autres aliments,
des aliments lourds. La parabole parle de nourriture porcine. Cela
signifie aucune vitamine, aucune nourriture vivante... de la nourriture
morte... et cela change tout dans votre corps, dans votre conscience.
Donc cette petite
parabole dit que vous perdez non seulement votre possibilité de corps
de lumière, vous êtes aussi de plus en plus lourd dans la matière.
Et donc si les forces Anunnaki le
comprennent aussi et qu'ils souhaitent nous rendre esclaves, ils développent
avec leur argent des systèmes pour [nous] maintenir dans la matière,
comme le nihilisme, le nietzschéisme – la philosophie de Nietzsche
est pur athéisme et matérialisme – ou le communisme ou l’absurdisme. Cela signifie que le but de leur jeu est
de nous empêcher de nous éveiller.
Ils savent exactement
comment créer des philosophies, des théories. Comme le disent les Protocoles: Laissez-les croire au darwinisme et à Nietzsche et au communisme.
Mais si vous êtes
vraiment dans votre conscience, vous savez que c'est un vaste mensonge.
L'histoire de la parabole
dit : Vous avez perdu votre Trésor. Dans la tradition orientale, cela signifie que vous avez perdu vos siddhis, vos possibilités spirituelles. Nous avons Internet, nous avons le GSM, les
opérateurs mobiles, les satellites, mais nous avons perdu la possibilité
de voir à travers la matière avec notre troisième œil.
Alors nous faisons
confiance à notre évolution technique, et ils aiment ça. Ils vous donnent
tout. Ils vous donnent Internet, ils vous donnent le GSM, ils vous
donnent des satellites, ils vous donnent la technologie, la nanotechnologie.
Ce n'est pas mal. Ce n'est ni mauvais ni bon, et peut-être qu'à notre
époque nous devons aussi en faire usage. Mais si vous l'utilisez, faites-le
d'une façon consciente. Parce qu'en cet instant, par exemple, vous
pouvez atteindre beaucoup de gens si vous utilisez Internet d'une bonne
façon. Mais utilisez-le en totale conscience. C'est un instrument temporel.
Donc l'histoire dit
que le temps arrive où le Fils prodigue et la Fille prodigue se réveilleront.
Vous pouvez trouver la même histoire dans la tradition orientale.
Je vous ai dit cette
après-midi que j'avais trouvé ce matin une belle histoire dans la tradition
des Mandaïstes. Les Mandaïstes sont un groupe analogue à celui des Esséniens, et ils parlent de mandaha'hai. Mandaha'hai signifie Dieu, la connaissance intérieure, la gnose.
Et là vous trouvez
l'histoire d'un prince qui quitte le Palais de Lumière et entre dans
la matière. Il visite l'Egypte et d'autres pays, il change son alimentation,
et il oublie son destin. Il ne se rappelait plus ce qui était votre
première question : Qu'êtes-vous ? Qui êtes-vous ?
Il était si enfoncé
dans la matière qu'il avait oublié cette question, dont le Père / Mère avait dit : Bien, nous prenons pour un temps ton corps de lumière – vous pouvez le lire dans cette belle histoire ! – nous prenons ton corps de lumière. Tu pars avec un corps de matière et d'autres
corps subtils, mais tu perds un moment ton corps de lumière, parce
que tu dois être très profondément dans la matière, en situation de
séparation.
Presque tout est mémoire.
Que font le Père / Mère, le roi et la reine du Palais? Ils envoient un aigle, et sur le dos de l'aigle
se trouve une lettre. Bien sûr l'aigle est un grand esprit. La lettre,
ce sont les messagers – beaucoup de messagers, emplis d'amour, viennent
à chaque fois sur notre planète : les Bouddha, les Krishna, Christ,
les Mahomet, d'autres professeurs. Ils viennent ici pour nous enseigner
selon un système qui est bon à ce moment-là, mais nous devons ensuite
grandir et parvenir à dépasser tout système de connaissance.
Bien sûr, souvenez-vous...
souvenez-vous : vous êtes un être spirituel, pas le membre d'un groupe,
pas un catholique, pas un hindou, pas un bouddhiste, pas un islamiste.
Vous êtes un être spirituel libre. Donc la lettre sur le dos de l'aigle dit : S'il te plaît reviens à la maison, s'il te plaît reviens à la maison. C'est assez.
C'est assez.
Ensuite l'histoire
raconte comment le prince s’éveille. Il reçoit alors à nouveau son
corps de lumière, et revient à la maison. Et comme dans la parabole
du Fils prodigue, l'autre frère, qui est son vrai archétype, sa véritable
conscience, est alors totalement en paix. Quelle a été la découverte
?
Le mouvement de Dieu
– nous avons donc repos et mouvement, silence et mots – le mouvement de Dieu, où réside la conscience totale,
est séparé un court moment et ne sait plus qui ou ce qu'il est; mais
toujours il y a dans le bel univers des signaux pour éveiller, pour
appeler : S'il te plaît, réveille-toi.
Je vous ai aussi raconté
cette après-midi une petite histoire de la tradition Maya que j'aime
beaucoup. C'est très populaire en ce moment, 2012. Je pense que beaucoup
des choses qu'ils disent sont tout-à-fait justes mais les gens ne comprennent
pas toujours ce qu'ils disent vraiment, parce que beaucoup de monde
dit : 2012, c'est la fin de tout. Non, c’est faux.
Les grands changements,
tellement énormes, et il en vient beaucoup... S'il vous plaît : ne
soyez pas dans la peur. Vous devez comprendre, parce que les autres forces essayent de susciter la peur. Nous devons comprendre
que c'est un cycle normal.
Et les Mayas, par
exemple, enseignent qu’une puissante énergie arrive actuellement sur
Terre en provenance des Pléiades, et nous savons par les sources scientifiques
que c'est la ceinture de photons. C'est une énergie si extraordinairement
forte que vous pouvez même, la nuit, si vous êtes sur votre lit en
détente totale, sentir intensément cette puissante énergie dans votre
corps. Elle change notre ADN, qui est manipulé par les forces que nous
avons appelées Anunnaki, Nephilim, Archontoi. Cette lumière arrive au moment exact où une vieille période prend fin et nous
sommes maintenant dans le passage du Poisson, [transition] de la période
du Poisson à la période du Verseau, qui dure environ 26.000 ans. Et
beaucoup de portes sur la Terre et dans le système solaire sont en
train de s'ouvrir.
Et les forces du Mal
le savent. Elles savent que beaucoup de portes s’ouvrent actuellement,
et elles savent que 2012 est le point de changement où nous passons
dans une tout autre constellation : depuis notre système solaire, vers
le cœur – Hunab Ku, disent les Mayas – de notre Voie Lactée.
C’est un changement énorme.
Je ressens très fort, dans mon corps aussi, que chaque jour de plus
en plus, chaque semaine de plus en plus, la Terre a entamé ses grands
changements – de plus en plus de tremblements de terre, des schémas
météorologiques extrêmes, parfois manipulés par les forces du Mal.
Le plus important,
c’est que dans cette période nous devons coopérer. Nous ne devons pas
être dans la crainte. Parce que les forces du Mal nous enseignent aussi quelque chose : que si nous allons dans la séparation, alors nous sommes
esclaves. Si nous coopérons, si nous entrons dans nos forces, nos forces
spirituelles, nous pouvons avoir de la compassion – parce que ce sont
aussi nos frères et sœurs – et nous pouvons pardonner, nous pouvons
même essayer d'être dans l’amour.
Comme c’est difficile,
parce qu’il y a parfois des choses vraiment horribles qui se passent,
très horribles. Ils offrent chaque jour tant de sang et de guerres
et d’enfants et d’animaux. Par exemple, si des religions tuent des
animaux pour leurs dieux, elles ne savent pas qu’il n'existe aucun
dieu dans l'univers qui aime que vous tuiez, que vous abattiez un animal
pour lui offrir du sang. Mais il y a des forces Anunnaki qui aiment le sang des animaux. Donc tous les grands maîtres ont enseigné : Ne tuez pas d'animaux. Et ils l'ont fait pour deux raisons : [la première,] ils ont droit à leur vie,
et la seconde, qu’ils n’ont dite que dans le groupe secret qui pouvait
le comprendre, c'est de la nourriture et à boire pour ces forces.
Donc le jeune garçon
qui a mené une quête – pourquoi le mal existe-t-il ? – a découvert que c'est une possibilité dans l'univers, dans le jeu des forces,
et que le Mal peut seulement exister si les gens ne sont pas éveillés,
si les gens sont dans l'ignorance, s'ils ne savent pas comment les
atmosphères invisibles influent sur nos atmosphères matérielles.
Et si nous comprenons
cela, alors nous comprenons aussi ce que dit le peuple Maya, que 2012
est l'année du retour de Quetzalcoatl, qui est leur dieu-serpent portant des plumes. Certaines personnes pensent : Oh, c'est dieu Anunnaki, un reptilien. Peut-être... Je pense que c’est autre chose.
Dans les livres d'alchimie
vous pouvez trouver un serpent qui se mord la queue, et cela signifie
que nous ne vivons pas dans un temps linéaire – du passé au présent
vers le futur; c'est ce que la science moderne nous a appris – mais
que nous sommes dans une sorte de matrice, dans un système de recyclage,
une boîte.
Et chaque fois que
quatre grandes périodes sont révolues – ce que les hindous appellent Yugas et, à un plus grand niveau, Kalpas; vous pouvez retrouver cela dans la science
babylonienne de Berosus lorsqu’il parle des grandes périodes de l'univers – quand cela se termine, et
nous sommes maintenant en un temps où c’est presque fini, cela signifie
qu'une grande période de 26.000 ans – et plus – s'est achevée.
Nous sommes dans le
passage du Temps du Fer, le Temps du Mal, le temps où vous ne savez
pas ce que vous êtes et qui vous êtes; le temps des massacres, le temps
des assassinats, le temps de la solitude; le temps où il n'y a pas
de bonne relation entre hommes et femmes, le temps où les jeunes deviennent
des gangs ou ne savent pas ce qu'ils doivent faire sur notre planète.
Il y a parfois ici des personnes tellement magnifiques. Je ne parle
pas des enfants Indigo qui ont une tâche spéciale, mais aussi des autres
jeunes : ils veulent faire quelque chose mais ils ne savent pas, ils
ne peuvent pas le faire, et ils forment alors, par exemple, des gangs.
C'est décrit dans la connaissance ancienne en Inde, ce qu'ils appellent
le Purana, le savoir du sage ancien.
Donc si vous comprenez
ce que la connaissance alchimique entend par l'Ouroboros, cela signifie
que les choses se répètent les unes les autres... Pas dans la même
mesure, il y a toujours un certain changement – pas au sens où le président
d'Amérique en parle – il y a des variables.
À la fin, vous restez
dans la boîte si vous n'accomplissez pas une renaissance. Parce que
ce que les gens ignorent, et je l'ai appris de façon très intense aussi
du Bouddhisme, c’est que nous sommes les producteurs d'énergie-esprit
(mind-energy). Et aussi longtemps que notre esprit a pour base le désir, nous alimentons
nos désirs. Alors le Bouddha par exemple dit : Il viendra un temps où vous arrêterez cette mort. Il appelle cela le nirvana. Cela signifie que c’est fini.
Les Cathares ont appelé
cela endura. C'est un mot occitan qui signifie que vous arrêtez avec cela. [NdT. endura : « jeûne », un jeûne qui peut se poursuivre jusqu’à la mort]. Parce que vous voyez que
le système de recyclage et ce que nous appelons la réincarnation sont
réels, cela existe, mais ça ne rend pas libre.
Ainsi ce que j'enseignais
à une époque était le thangka des Bouddhistes. Dans le noyau du thangka vous voyez les gens se recycler. Beaucoup de personnes ne savent pas que ceux
que vous voyez dans le noyau, qui se recyclent dans plusieurs états
de conscience, sont aussi le Bouddha. Donc dans le noyau se trouve
aussi le Bouddha, mais en mouvement, dans la séparation, dans des personnes.
Le vrai Bouddha est
hors du thangka, hors du cycle. Cela signifie que notre esprit de Bouddha, notre conscience
cosmique, est le maître du temps et le maître de l'espace. Et tant
que nous avons le désir de rester ici sur cette planète... qui est
magnifique... mais avec désir, alors nous restons ici. C'est le cadeau de l'univers. Vous l'aimez ? Même dans
la souffrance parfois les gens ignorent qu'ils créent dans leur esprit
de l'énergie nouvelle pour une nouvelle incarnation. C'est pourquoi
les grands maîtres ont enseigné que vous devez accomplir une seconde
naissance, et ils n'entendent pas par là la réincarnation.
Par exemple, le Christ
dit : Si vous ne renaissez pas par l'eau et par le feu, vous n'atteindrez pas le royaume
de Dieu. Chacun savait que l'eau, le ruisseau, est la connaissance intérieure. Le feu
est l'esprit de l'univers.
Ainsi si nous changeons
notre comportement, si nous voyons que chacun est notre frère et notre
sœur, que même la pensée, Ils sont mauvais et je suis bon, est une forme de séparation; [si nous voyons] que nous pouvons faire le saut
– ce n'est pas vous qui le faites, mais il peut se produire – [de savoir]
que tout est bien – tout – ... cela signifie-t-il que nous ne devons pas agir ? Non.
Vous pouvez vivre
en même temps sur deux niveaux : le niveau de la connaissance et le
niveau de la souffrance. Il y a tant de souffrance. Et qu’aimeriez-vous ? Vous aimeriez que la souffrance et la douleur cessent. Alors vous allez agir
mais d'une façon telle que vous n'êtes pas attaché aux fruits de vos
actes. Vous essayez d’être un véhicule, que la grande énergie, l'esprit
du feu, puisse travailler à travers vous. Vous êtes en essence réelle
une persona – du latin per, à travers, sonare, ça… résonne à travers vous.
Nous connaissons actuellement
une période très, très difficile. Mais nous ne devons jamais perdre
notre espoir. Je peux comprendre que certaines personnes perdent espoir,
parce que ceux qui sont ici sur notre planète en tant que pionniers
ont un dur travail à accomplir. Parfois certains d'entre eux sont très
fatigués. Je peux le comprendre. Les gens ne savent pas ce qu'ils font;
ce sont vraiment des héros – pas dans un sens personnel.
Mais je dis, ne perdez
jamais espoir parce qu'au fond de la boîte de Pandore, il y a toujours
l'espoir. Et le retour du Serpent à plumes signifie que le nouveau
cycle commencera avec la conscience de qui vous êtes et ce que vous
êtes.
Et ensuite nous
pouvons faire le pas du véritable retour dans notre conscience, nous
pouvons sortir de la boîte : nous voyons la matrice, nous voyons les
forces, nous voyons ce que sont les Anunnaki, les Nephilim, les Archontoi, et nous pouvons même comprendre le beau texte du Nag Hammadi. Ils pensent que ce sont eux les artisans. C'est énorme ! Non. L'esprit d'amour
l'a laissé se produire pour donner une leçon très, très profonde.
BR
: Maintenant...
MM
: J'espère que je suis clair en disant cela. Je ne sais pas.
BR
: C'est merveilleux. Laissez-moi vous interroger un peu sur l'espoir parce que,
comme nous le savons tous les deux, la propagande de pré-élection
du Président Obama a beaucoup usé et abusé du mot hope (espoir) comme d'un moyen, au fond, pour contrôler les gens. Il allait toujours
y avoir quelque chose demain. Ce n'était jamais défini, jamais décrit. C'était toujours : Eh bien, vous savez, nous sommes désolés de ne pas avoir d’argent, nous sommes désolés
que vous veniez de perdre votre maison, mais quelque part il y a
de l'espoir. Et cela a tenu les gens en haleine. C'était en fait utilisé comme un mécanisme
de contrôle.
Ce n'est pas ça que
vous voulez dire, n'est-ce pas ?
MM
: Non.
BR
: Vous dites quelque chose de profondément différent.
MM
: Profondément. Oui.
BR
: Et ce que j'aimerais beaucoup vous entendre aborder dans la conclusion de cette
vidéo est la révolution que vous avez décrite et éprouvée personnellement
suite aux événements du 11/9, et les raisons pour l’optimisme, le
réveil dont vous avez été témoin. Les facteurs mêmes qui changent
la planète et qui influencent ces temps dramatiques dans lesquels
nous sommes plongés, réveillent également des gens. Ils frappent
des personnes de plein fouet et c'est un appel à l'action pour tous
ceux qui sont ici dans un but. Et beaucoup d’entre eux regarderont
cette vidéo, et en regarderont beaucoup d'autres aussi. Ils ont soif
d’apprendre. Ils ont soif d’informations. Ils sont avides d'une direction.
Ils veulent savoir quoi faire et ils veulent savoir comment être.
MM : Oui.
BR : Pourriez-vous
peut-être relier tout ceci ensemble d'une manière qui donne aux gens
une raison de croire que le jeu n'est pas terminé ?
MM
: Je vais essayer. Tout d'abord, je suis heureux que vous m’ayez interrompu avec
le thème de l’espoir. J’ai un jour été fort touché par Krishnamurti. Je l'ai rencontré une fois; c'était assez. Et je me souviens que dans un de
ses livres il dit: Vous devez abandonner tous vos espoirs parce que l'espoir c’est le futur. Pourquoi a-t-il dit cela ? Pour la raison que vous avez expliquée. C'est la
raison fausse. C'est ce que font les religions. C'est ce que promettent
les présidents. Ils disent : Nous allons tout changer; vous ne devez pas perdre espoir.
Ce n'est pas ce que
je veux dire. Ce que je veux dire c’est que la base de l'univers, selon
mon expérience, est réellement la Vérité – l'amour, la lumière, l'immortalité,
pas de commencement, pas de fin.
Donc quand j'utilise
le mot espoir, je veux dire que vous ne pouvez pas changer la base de l'univers. Même les Anunnaki qui prétendent pouvoir le faire, ne pourront jamais la changer. Ils peuvent
altérer un peu la situation, mais ils en souffrent aussi.
Beaucoup de gens
pensent que ces milliardaires… Maintenant vous avez un nouveau milliardaire au Mexique,
M. Slim; et puis vous aviez Buffet et Bill Gates. Tout cela est un jeu puéril. Devenir
un milliardaire, c’est ne pas se rendre compte que vous êtes un millionnaire intérieur dans le sens spirituel du terme; donc vous perdez votre âme.
Ainsi que pouvons-nous
faire tandis que le monde est dans une situation si dramatique ? Et
je veux le dire de tout mon cœur, avec toutes mes possibilités pour
l'expliquer : Nous sommes maintenant dans une situation très dangereuse,
parce que les forces à l’œuvre ont un ordre du jour impératif. Si nous
répondons à cet ordre du jour – parce que nous savons de mieux en mieux comment il opère – par l'agression
ou la colère, ou sans respect, nous faisons de même.
Donc nous devons utiliser
la force et les possibilités que nous n'avons jamais utilisées sur
notre planète parce qu'elles étaient manipulées, interdites. On en
a usé et abusé dans des chansons, dans la littérature, et les gens
l'utilisent comme... comme... je ne sais quoi. Mais le mot amour n'est pas un mot – c'est une force. C'est la base de l'Univers.
Ainsi ce que nous
pouvons faire c’est aller à l'intérieur de nous-mêmes, et en même temps
contempler, méditer, et agir. S'organiser. Aux jeunes je dis souvent, en Belgique, aux Pays-Bas et dans
d'autres pays : S'il vous plaît, organisez-vous. Discutez de vos questions, parlez de vos peurs,
de vos sentiments. Parlez entre vous. Faites des études, faites aussi de la méditation. Commencez vos rassemblements
avec un beau morceau de musique, ce que vous aimez, ce qui est beau
pour vous – la paix et l'harmonie, commencez par cela. Commencez avec
un beau texte et parlez-en.
Organisez-vous, parce
que la plus grande force sur notre planète est quand nous organisons
le sentiment le plus profond que l'être humain puisse avoir – l'amour.
La période la plus
critique maintenant dans notre évolution requiert de ne pas gaspiller
à l'extérieur l'énergie du pétrole et de l'essence. Non. Il nous faut
utiliser l'huile à l'intérieur de la lampe de notre corps [Ndt. Oil en Anglais se traduit par huile et par pétrole. Nous ne devons pas gaspiller
l'énergie de l'huile à l'extérieur, mais nous en servir pour faire
briller la lampe à l'intérieur]. Nous sommes les vierges – les vierges
sages, les âmes sages – et le jeune marié, cela revient à dire qu'une
énergie énorme traverse notre système solaire, traverse notre Terre,
et touche chaque être vivant – y compris les personnes qui disent qu'elles
peuvent diriger, elles aussi sont touchées.
Et je peux vous dire
du plus profond de mon cœur, si vous aimez, dans les années qui viennent
– deux ans, deux ans et demi, et la plus grande révolution aura alors
pris fin, en faveur d'une nouvelle possibilité – si vous aimez être
au pouvoir, [amasser] plus de richesses, vous êtes un pauvre, pauvre
être humain.
Donc je regarde la
caméra et mon message leur est aussi particulièrement destiné. Je n'accuse
pas, je ne juge pas. S'il vous plaît, si vous entendez ceci, regardez
en vous : Est-ce cela votre destin ? Piller la planète, tout emporter,
causer la faim, causer les changements climatiques ? Est-ce là votre
but ultime sur la Terre ?
Je suis absolument
convaincu que des forces, pleines d'amour, changeront toutes ces situations.
Pas à la façon d'un deus ex machina arrivant ici et disant : OK, nous allons nettoyer pour vous. Nous devons, avant toute chose, nettoyer la planète par notre libre action. Ne
l’oubliez jamais. Ne dites jamais : Laissez ça à Dieu.
Au plus profond de
notre cœur se trouve l'étincelle de Dieu, donc nous devons faire le
travail. Et nous ne pouvons jamais résoudre les plus grands des problèmes
présents sur notre planète par la violence, par l'agression.
Perturbés, nous perdons.
Nous devons aller au-delà du trouble. Nous devons aller au-delà de
la religion. Nous devons aller au-delà des systèmes politiques. Nous
devons aller au-delà des systèmes sociaux. Et le plus important pour
les jeunes gens : nous devons aller au-delà de nos peurs.
Rassemblez-vous. Méditez.
Priez de la façon que vous voulez. Partagez votre expérience. Se rassembler
–internationalement, nationalement. L’appel à l’éveil n'est pas lutter
avec agression mais s'éveiller dans nos consciences, parce que la conscience
est une énergie tellement forte. C'est l'énergie la plus forte dans
tout ce qui existe. Dans tout.
Nous en revenons à
l'espoir, pour la raison qu'il est la base de la vie – pas dans le
sens de « votre bonheur est pour demain ». Non, le bonheur n'est possible que si nous nous réveillons. Nous ne sommes
pas des corps séparés. Nous ne descendons pas du singe. Nous ne sommes
pas des êtres pris dans la matière. Toutes ces théories insensées ! Si vraiment vous avez un tant soit peu d'intelligence, vous vous en débarrasserez.
Vous ÊTES cela. Cela comme dans le terme C-E-L-A. En sanscrit, cela (t-h-a-t) signifie : vous êtes conscience, totalement, dans l'amour, dans la lumière.
Ainsi à la fin de
notre voyage... et nous arrivons actuellement dans la situation d'une
forme de fin, tous les facteurs des traits karmiques s'assemblent,
très rapidement, dans notre vie individuelle, dans notre vie familiale,
dans nos pays. Vous le voyez au niveau des leaders politiques : Combien
de leaders sont-ils vraiment les serviteurs du peuple ? Si vous menez les gens, vous devez servir; comme le terme ministre signifie serviteur.
Tout, je le sens si
fortement, changera dans les deux, deux ans et demi. Ainsi je vous
en prie, vous tous qui entendez ceci : saisissez l'occasion de changer. Même les personnes qui pensent : je peux m'emparer de la planète. Vous ne pouvez même pas vous emparer de votre corps. Vous n'êtes pas votre corps.
Vous ne pouvez pas garder votre vie. Vous êtes une particule, une belle
particule, dans le corps d'intégrité que nous appelons l'univers et
que traverse à chaque moment, jour et nuit, dans chaque cycle, la force
de la conscience.
Alors, que pouvons-nous
faire ? Retourner à ce que nous sommes. C'était votre première question.
Dans ma vie ce fut et c'est un voyage, et j'ai découvert beaucoup de
choses, et j'ai décidé d'agir. Et dans le même temps, de méditer, d'écrire
mes livres, de publier mes livres avec un seul objectif : Vous êtes
toujours un véhicule, un messager. Ainsi...
BR
: C'est ce que signifie votre nom, n'est-ce pas ? Est-ce que je comprends bien
?
MM
: Un petit peu, oui. "Messing" signifie en langue alchimique « celui ou celle qui établit des relations entre toutes choses ». C'est la première signification.
BR
: C'est très approprié.
MM
: Donc vous établissez des relations entre tout ce qui est. Et parfois les gens
ne savent pas ce qu’il y a dans un nom. Le nom n'est pas rien. Les
récits de la création disent toujours qu'un nom ou un nombre sont
très importants. Vous devez aussi rester un moment dans le silence
: Que signifie votre nom ? Je ne dirai pas que cela a toujours de la valeur pour chaque situation
et pour chaque personne, mais parfois il s'agit d'un accord.
Donc je sens que je
dois le faire. Pour moi il n'y a pas d'alternative. C’est ce que le
professeur dans la forêt avait dit : Vous devez faire votre dharma. Vous ressentez alors chaque jour, même s'il y a des moments difficiles, et il
y en a bien sûr, mais vous sentez que vous êtes protégés, que l'amour
vous mène sur votre chemin, et que si je vous regarde, ou que je regarde
d'autres personnes, c'est moi que je regarde, LE moi. Si je vous frappe,
ou si je jette une pierre sur quelqu'un d'autre … c’est à moi que je
le fais.
Alors de grâce arrêtez
avec tous les murs en Israël. Arrêtez avec le mur en Chine, les vieux
murs que nous avions à Berlin, les nouveaux murs en Egypte. Les murs
signifient que nous sommes dans une situation séparée. Toute la beauté
de tous les peuples, ces variétés de couleurs et de religions, sont
les rayons d'un même Soleil.
BR
: Oui... les murs invisibles que nous avons tous entre nous en tant que personnes,
et qui de bien des façons – malgré l’époque électronique dans laquelle
nous vivons – sont en réalité plus forts qu'ils ne l’ont été jadis.
Il y a très longtemps,
à l’époque de la Dépression, quand les gens étaient vraiment en difficulté
ils s'entraidaient. Et je ne suis pas si sûr que les gens soient très
enclins aujourd'hui à aller vers les autres et à s'entraider, parce
que nous vivons dans un tel isolement spirituel et une telle solitude,
bien que nous soyons connectés électroniquement. Il y a là un paradoxe.
Et, une des choses
dont j'ai parlé et avec laquelle, j’en suis sûr, vous serez d’accord,
c'est que nous avons besoin de restaurer l'idée de communauté. La communauté
dans le vrai sens du terme : l'être ensemble; communauté en tant que
genre humain. Nous sommes tous ici sur le Vaisseau Terre. Nous devons
prendre nos responsabilités envers l’ensemble des gens, des animaux,
pour l'écosystème entier qui subit une telle destruction, pour tout
ce qui ne va pas. Tout cela ne va pas soudainement être réglé d'ici
deux ans.
MM
: Non, absolument pas.
BR
: Mais ce que vous dites, si je vous comprends bien, c’est que nous disposons
d'une période d'opportunité, qui est encore ouverte, pour atteindre
un point de basculement de notre capacité entre nous à effectivement
nous réapproprier la situation comme nôtre. Ensuite après cela, je
dirais personnellement qu'il y aura une assez longue période de nettoyage
à devoir faire, parce que nous avons transformé cet endroit en chantier.
Et tout cela a à voir avec chacun d’entre nous et... Ça ressemble
à une déclaration mais en réalité c'était une question. Je serais
très intéressé de connaître votre point de vue à ce sujet.
MM
: Je pense que je peux être d'accord avec beaucoup de choses que vous dites. En
premier lieu, le monde électronique est seulement un substitut. C'est
un monde virtuel. Et c'est pourquoi je dis, vous pouvez l'utiliser
mais si vous l'utilisez, faites-le en conscience. Parce que ce qui
est vraiment important, c’est comme vous le disiez : la communauté,
et l'essence véritable; pouvoir nous regarder dans les yeux. Je ne
dis pas : je regarde dans vos yeux; nous regardons dans nos yeux.
Donc la cage de la
révolution électronique a également un effet négatif sur notre corps,
sur nos corps subtils, et ils le savent – bien sûr ils le savent. Ils
essayent de nous jeter et nous mettre en cage. Vous pouvez seulement
changer cela en étant dans la conscience.
Je ne pense pas que
tout le monde va changer dans les mois et les années qui viennent.
C'est impossible. Et j'ai aussi le sentiment que la Nature donne plus
de chances aux gens qui ne peuvent pas se réveiller en ce moment, parce
que le serpent se mord à nouveau la queue.
Les gens qui peuvent
se libérer, totalement, et peut-être comme le dit la tradition bouddhiste,
revenir en un autre temps, comme un petit bodhisattva, pour aider;
comme Padmasambhava, avec de nombreuses mains pour aider.
Cela signifie aussi
: D'accord, 2012 n'est pas la fin. C'est l'acheminement vers ce que
vous appelez le point de basculement. Nous avons beaucoup de possibilités
maintenant – ce sera parfois dangereux, parfois très intense. Essayez
s'il vous plaît de rester [centrés] sur votre tranquillité et d’aller
avec le mouvement, et en même temps, d'agir sans agir.
Je suis sûr que le
monde d’après 2012 – et en ce sens je suis d'accord avec les Mayas
– aura énormément changé, énormément. Tous les gens aujourd’hui en
politique qui font leur big business et beaucoup d’argent et des grands plans ... [rires] Désolé! J'ai un
sourire pour cela, parce que vous pensez dans ce cas que vous êtes
l'architecte. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas vrai.
Je n'ai pas appris
cela dans une église ou dans une synagogue ou dans une mosquée; j’ai
appris dans ma propre conscience que le véritable architecte, vous
ne pouvez pas le trouver dans une loge de francs-maçons ou dans quelque
tradition ésotérique. Le véritable architecte... archè tecta signifie : nous ne sommes pas les constructeurs de l'univers. Nous sommes la
source, la goutte, et l’océan de la conscience. Et si cela se fond
ensemble [frappe des mains] – c'est le namasté de la tradition orientale, qui signifie la dualité est un – alors vous êtes l'océan. Mais vous ne pouvez pas dire, en tant qu'ego : je suis l'océan. L'océan est là.
Donc nous allons vivre
une période très importante, une période pleine de surprises. Je pense
que beaucoup de choses vont se passer. La possibilité est là pour beaucoup
de monde – beaucoup de monde – de se réveiller, de s'éveiller à la
vérité, s'éveiller à la question de qui et ce que nous sommes, s'éveiller
au fait que nous sommes tous des frères et des sœurs, que nous ne pouvons
pas comprendre la Création sans respect envers les animaux, les plantes,
les pierres. Tout ce qui est ici sur notre planète a une fonction.
Si vous volez le pétrole ou si vous prenez l'or, vous ne vous rendez
pas compte qu'ils ont une signification dans le corps de la Terre-Mère.
Mais vous ne pouvez
pas dire : Celui-ci ou celle-là est le voleur, parce que nous l'utilisons tous. Ne faites pas s'il vous plaît de mur : Ils sont les mauvais, nous sommes les bons. Nous devons nous rendre compte que tout est connecté. C'est ce que les maîtres
bouddhistes m’ont enseigné : Pattika Samu pada. Cela signifie que tout a une conséquence.
J'aime utiliser comme
exemple qu'un petit veau dans un troupeau de, disons, quelques milliers
de vaches, retrouve toujours sa mère. De la même façon, les actes retrouvent
leur auteur. Dans ce sens, ce que vous semez, vous le récoltez. Même
les forces qui pensent pouvoir gouverner la planète ne doivent jamais
oublier que cet ordre – et je ne parle pas du « Nouvel Ordre Mondial » – cet ordre est la base de l’harmonie dans notre univers. Donc ce que vous
semez, un jour vous le récolterez. Et peut-être pensez-vous : Oh, cela peut prendre beaucoup de temps. Cela viendra.
Alors exerçons-nous
à des choses plus profondes comme la compassion et le pardon, parce
que nous pouvons nous aider les uns les autres – et dans ce sens, nous
aider nous-mêmes aussi – si nous pouvons rester dans la force du pardon.
Parce que si nous n'avons pas de pardon, alors la semence de karma
sera la cause de beaucoup de nouvelles souffrances. Ce n'est que quand
nous avons vraiment découvert le fond le plus profond de la raison
pour laquelle ces choses arrivent... que nous grandissons dans la compassion,
le pardon, la compréhension.
Donc voilà un peu,
non pas « mon » message, mais le message, en cette période que je ressens comme la plus importante
de l’évolution humaine : Arrêtez s'il vous plaît d'échafauder vos propres
« grands projets ». Écoutez les voix de la Terre-Mère. Écoutez les voix de notre système solaire.
Regardez ce qui se passe. Regardez ce qui se passe avec le soleil,
comme il change énormément. Regardez les planètes, comme elles changent
énormément, comme une révolution est en cours dans notre système solaire.
Et que font la plupart
des gens ? Ils font de nouveaux projets. Oh, c'est totalement fou! Arrêtez. Écoutez. Il
n'est pas trop tard. Il n’est jamais trop tard.
C’est trop tard si
vous ne comprenez pas ce que j’entends par jamais. Alors la porte est fermée, comme vous pouvez le lire dans l'Evangile secret de Marie de Magdala. Elle était une des femmes les plus sages. Les Eglises en ont fait une putain
mais c’était une femme hautement instruite, et initiée. Dans un de
ses écrits sacrés, Epistis Sophia, vous trouvez un magnifique texte : S'il vous plaît, à la fin des temps – qui est le temps où tout dans les schémas karmiques arrive à sa fin – passez la Porte de Lumière parce que vous ne savez jamais quand la porte sera
fermée. Saisissez votre chance. C'est une aventure, une grande possibilité, pour mettre
fin à la souffrance.
BR : Marcel Messing,
mille fois mercis. Ce sont des paroles merveilleuses. Nous allons les faire transcrire et traduire. Beaucoup plus de
gens de langue anglaise et de beaucoup d'autres langues doivent pouvoir
entendre ce que vous avez appris au cours de votre vie, et je sais
que vous êtes un vaisseau; cet apprentissage est passé à travers vous.
Vous êtes un porte-parole pour la vérité et vous tenez cette fonction
pour des milliers d’autres personnes qui toutes communiquent autant
qu'elles le peuvent la vérité qu'elles estiment comprendre. Cela devient
chaque jour plus clair pour chacun d'entre nous, et merci énormément
pour votre part dans cela. Vous jouez un rôle très, très important.
MM
: Je puis seulement dire : merci, mon frère.