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Hommage à 25 scientifiques
de chez Marconi, 1982-88

Janvier 2008

Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une publication du site originel de Project Camelot.



Il y a eu au moins 25 décès mystérieux de personnes qui ont travaillé pour GEC-Marconi (la division défense de la GEC, la General Electric Company, sur le projet de torpille Sting Ray entre 1982 et 1988. La mort du journaliste de la défense britannique Jonathan Moyle, qui a été trouvé pendu dans sa chambre d'hôtel de Santiago le 1er avril 1990, a également été sujet à spéculations comme étant reliée aux décès de chez Marconi.
   
La plupart des incidents se sont produits après que ces hommes aient avec succès accompli des projets importants ou aient quitté un poste pour un autre. Quatre des hommes décédés étaient des employés du groupe de GEC - trois chez Marconi et un chez Easams Ltd. Deux autres ont travaillé à des moments différents au Royal Military College de Shrivenham. Une enquête de Computer News a établi que la plupart des hommes ont été impliqués dans la simulation informatique, un élément clé dans l’approvisionnement de la défense. A l’époque, GEC-Marconi était le seul fournisseur en torpilles de la Grande-Bretagne et en 1986 un ordre de 400 million de £ (livres) [lui] a été attribué par le Ministère de la Défense pour des torpilles avancées anti-sous-marin  de type Sting Ray (Raie Pastenague). Le Royal Military College de Shrivenham est également impliqué dans un certain nombre de projets de défense de pointe de Grande-Bretagne. L'université développe de nouveaux dispositifs d'essai pour le ministère de la Défense et est engagée comme sous-traitant des compagnies de la défense sur la recherche et le développement.

Tous les hommes impliqués étaient ambitieux et ont démontré une capacité spéciale dans leur domaine particulier. Après chaque décès, la police a donné des conférences de presse officieuses fournissant aux journalistes des explications plausibles bien que non confirmées pour les accidents ou les suicides apparents. Le problème majeur pour la police a été le manque évident de signes de dépression dans chacun de ces cas.
Plusieurs députés britanniques ont exigé une enquête gouvernementale. Le Ministère de la Défense Britannique a nié que ces scientifiques aient été impliqués dans des projets classifiés de Guerre des Etoiles et que les décès y étaient liés de quelque façon que ce soit.

Mars 1982 : Professeur Keith Bowden, 46 ans
Expertise : Informaticien et scientifique à l'Université d'Essex affecté à des travaux pour Marconi, qui a été salué comme un expert en superordinateurs et en avions contrôlés-par-ordinateur.
Circonstances du décès : Accident de voiture mortel quand son véhicule a perdu le contrôle au travers d’une route à deux voies et a plongé sur une ligne ferroviaire hors d'usage. La police a maintenu qu’il avait bu mais sa famille et ses amis ont tous nié l’allégation.
Verdict du médecin légiste : Accident.

Avril 1983 : Lt. Colonel Anthony Godley, 49 ans
Expertise : Chef du Work Study Unit (Unité de Travail et d'Etude) au Royal College of Military Science.
Circonstances du décès : Disparu mystérieusement en avril 1983 sans explication. Présumé mort

Mars 1985 : Roger Hill, 49 ans
Expertise : Concepteur et dessinateur de radar pour Marconi.
Circonstances du décès : Mort d’un coup de feu à son domicile.
Verdict du médecin légiste : Suicide.

19 novembre 1985 : Jonathan Walsh, 29 ans
Expertise : Expert en communications digitales qui avait travaillé à la  GEC et au centre de recherche secret de British Telecom à Martlesham Heath, dans le Suffolk.
Circonstances du décès : Mort suite à sa chute d'une chambre d'hôtel à Abidjan, en Afrique de l'ouest, alors qu’il travaillait pour British Telecom. Il avait dit craindre que sa vie soit en danger.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

5 août 1986 : Vimal Dajibhai, 24 ans
Expertise : Ingénieur en logiciel pour Marconi, responsable de l’examen informatique des systèmes de contrôle des torpilles Tigerfish et Sting Ray chez Marconi Underwater Systems [Systèmes sous-marins Marconi] à Croxley, dans l’Hertfordshire. Il travaillait également sur un système de simulation lié au SDI.
Circonstances du décès : Dajibhai a dit à son épouse qu'il travaillerait tard, et puis il a roulé 160km vers Bristol (une ville avec laquelle il n’avait aucun lien connu) et a fait une chute de 80m depuis le pont suspendu de Clifton au-dessus du fleuve Avon. Le rapport de police au sujet du corps mentionnait une marque de piqûre d’aiguille sur la fesse gauche, mais ceci a été rejeté plus tard comme étant une conséquence de la chute. Dajibhai attendait avec intérêt de commencer un nouvel emploi à la Cité de Londres et ses amis avaient confirmé qu'il n'avait aucune raison de se suicider. Au moment de sa mort il était dans sa dernière semaine de travail avec Marconi.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

Octobre 1986 : Arshad Sharif, 26 ans
Expertise : Déclaré avoir travaillé sur des systèmes de détection de sous-marins par satellite.
Circonstances du décès : Est mort après avoir noué une corde autour de son cou, avoir attaché l'autre extrémité à un arbre et puis avoir démarré sa voiture en enfonçant la pédale d'accélérateur à fond. Sa mort peu commune a été compliquée par plusieurs questions : Sharif habitait près de Vimal Dajibhai (voir ci-dessus) dans [le quartier de] Stanmore, dans le Middlesex; il s’est suicidé à Bristol et, avait de façon inexplicable passé la dernière nuit de sa vie dans un immeuble locatif. Il avait réglé son hébergement comptant et a été vu comme en possession d’un paquet de billets de banque en grosses coupures. Bien que la police ait été avertie pour les billets de banque, aucune mention n'en a été faite lors de l'enquête et ils n'ont jamais été retrouvés. En outre, la plupart des autres hôtes de l’immeuble locatif ont travaillé au British Aerospace (Aéronautique Britannique). Avant de travailler pour Marconi, Sharif avait également travaillé au British Aerospace sur la technologie des armes guidées.
Verdict du médecin légiste : Suicide. 

Janvier 1987 : Richard Pugh, 37 ans
Expertise : Conseiller informatique pour le Ministère de la Défense et expert en communications numériques.
Circonstances du décès : Trouvé mort dans son appartement, les pieds liés et un sachet en plastique sur la tête. De la corde était enroulée autour de son corps, faisant quatre tours de son cou.
Verdict du médecin légiste : Accident.

8 janvier 1987 : Avtar Singh-Gida, 26 ans
Expertise : Chercheur au Ministry of Defence Admiralty Research Establishment (Etablissement de Recherche de l’Amirauté du Ministère de la Défense), menant des tests sur l'équipement de guerre des sous-marins.
Circonstances de disparition : Disparu mystérieusement en janvier 1987 pendant sa thèse de doctorat sur le traitement des signaux sous-marins à l’Université de Loughborough, juste trois semaines avant de réussir l'accomplissement de son projet. Tant la Police continentale qu’Interpol ont lancés des recherches après lui dans plusieurs pays, sans succès. Il est finalement réapparu quatre mois plus tard. Il avait été retrouvé dans un quartier chaud de Paris et a confirmé qu'il ne savait pas précisément comment il avait abouti là. Il serait retourné à son travail et a dit qu'il ne voulait pas parler de sa disparition ou de la mort de son collègue, Vimal Dajibhai (voir ci-dessus).

12 janvier 1987 : Dr. John Brittan, 52 ans
Expertise : Scientifique autrefois engagé dans des travaux top secret au Royal College of Military Science de Shrivenham, dans le Oxfordshire, et plus tard déployé dans un département de recherches au Ministère de la Défense.
Circonstances du décès : Mort par intoxication au monoxyde de carbone dans son propre garage, peu de temps après son retour d'un voyage aux USA en relation avec son travail.
Verdict du médecin légiste : Accident. 

Février 1987 : David Skeels, 43 ans
Expertise : Ingénieur chez Marconi.
Circonstances du décès : Trouvé mort dans sa voiture avec un tuyau flexible relié à l'échappement.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

Février 1987 : Victor Moore, 46 ans
Expertise : Ingénieur d'Etudes chez Marconi Space and Defence Systems (Systèmes Spatiaux et de Défense Marconi).
Circonstances du décès : Est mort d'une overdose (de drogue). Moore venait juste de finir un travail sur les satellites infrarouges à Portsmouth quand il a été trouvé mort. On dit que sa mort a suscité une enquête du MI5, dont les résultats restent secrets. Il y a également une enquête distincte sur Marconi basée à Portsmouth [effectuée] par le Serious Crime Squad (Brigade des Crimes Dangereux) du Ministère de la Défense.
Verdict du médecin légiste : Suicide.

22 février 1987 : Peter Peapell, 46 ans
Expertise : Scientifique au Royal College of Military Science. Il avait travaillé à tester le titane pour sa résistance aux explosifs et à l'usage de l'analyse informatique des signaux provenant des métaux.
Circonstances du décès : Trouvé mort prétendument par intoxication d'oxyde de carbone, dans son garage d'Oxfordshire. Les circonstances de sa mort ont soulevé quelques éléments de doute. Son épouse l'avait trouvé sur le dos avec la tête parallèle au pare-chocs arrière de la voiture et sa bouche alignée avec le pot d'échappement, le moteur de la voiture en marche. La police a été apparemment déroutée quant à la façon avec laquelle il pourrait s’y être pris pour être dans la position où il a été trouvé. Il a été confirmé que Peapell n'avait montré aucun signe de stress qui aurait pu le pousser au suicide. Sa mort a suivi la mort quelque peu similaire de Dr. John Brittan (voir ci-dessus). Au moment de sa mort, Peapell ne travaillait plus au Royal College of Military Science et avait été transféré à un département de recherche du Ministère de la Défense. C’est intéressant, à la fois Peapell et Brittan avaient tous deux travaillé au Royal College of Military Science et, en outre, tous deux avaient récemment voyagé aux USA en relation avec leur travail.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

30 mars 1987 : David Sands, 37 ans
Expertise : Ainé des scientifique(s) travaillant pour Easams à Camberley, [dans le] Surrey, une Société-soeur de Marconi. Le Docteur John Brittan (voir ci-dessus) avait également travaillé chez Camberley.
Circonstances du décès : Accident de voiture mortel alors qu’il allait travailler, quand il a fait soudain demi-tour sur une route à deux voies, s’écrasant à grande vitesse dans une cafétéria désaffectée. Il a été trouvé portant toujours sa ceinture de sécurité et on a découvert que dans sa voiture se trouvaient deux bidons de cinq gallons [20 litres environ] d'essence. Aucune des raisons ordinaires possibles de suicide n'a pu être trouvée.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

10 avril 1987 : Stuart Gooding, 23 ans
Expertise : Étudiant en recherche de 3ème cycle au Royal College of Military Science.
Circonstances du décès : Accident de voiture mortel pendant ses vacances à Chypre : il est mort immédiatement quand sa voiture à percuté frontalement un camion. Le conducteur du camion serait indemne. Au moins un cadre supérieur de l'université a considéré que cette mort pourrait être significative. La mort a eu lieu au moment même où le personnel de l'université effectuait des exercices sur Chypre.
Verdict du médecin légiste : Accident.

10 avril 1987 : David (Robert) Greenhalgh, 46 ans
Expertise : Gestionnaire de contrats pour la division de la défense d'ICL à Winnersh près de Reading.
Circonstances du décès : Blessures multiples suite à un saut mystérieux de 12 m du haut d’un pont de chemin de fer, sur le chemin de son travail à  Maidenhead, dans le Berkshire, le même jour que l’accident de voiture mortel de Stuart Gooding (voir ci-dessus). La société a avoué qu'il avait fait l’objet d’une enquête de sécurité et qu’il a pu avoir eu accès à des données secrètes du Royaume Uni et de l'OTAN. Il travaillait sur le même projet de défense que David Ponce (voir ci-dessus), qui était mort moins de deux semaines avant. Il a survécu à la chute et a déclaré qu'il n’avait aucune idée du comment ou du pourquoi il avait sauté du pont. Il est mort quelques jours plus tard à l'hôpital.

17 avril 1987 : George Kountis, âge inconnu.
Expertise : Analyse système chez Bristol Polytechnic.
Circonstances du décès : Noyé le même jour que Shani Warren (voir ci-dessous) suite à un accident de voiture, sa voiture retournée ayant été trouvée dans le Fleuve Mersey, à Liverpool.
Verdict du médecin légiste : Décès accidentel.
(La soeur de Kountis réclama une nouvelle enquête car elle pensait « Des choses ne collent pas ».)

17 avril 1987 : Shani Warren, 26 ans
Expertise : Assistante personnelle dans une compagnie nommée Micro Scope, qui a été reprise par GEC Marconi moins de quatre semaines après sa mort.
Circonstances du décès: Trouvée noyée dans 45 cm d'eau, non loin de l'endroit de la chute depuis un pont  de David Greenhalgh. Warren est morte exactement une semaine après le décès de Stuart Gooding et les graves blessures de Greenhalgh, et le même jour que George Kountis (voir ci-dessus). Elle a été trouvée bâillonnée avec un nœud-coulant autour du cou. Ses pieds étaient également liés et ses mains attachées derrière son dos.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.
(On a dit que Warren s'était bâillonnée elle-même, attaché les pieds avec de la corde, puis s’était attaché les mains derrière le dos et avait clopiné jusqu’au lac sur ses talons aiguilles pour se noyer.)

24 avril 1987 : Mark Wisner, 24 ans
Expertise : Ingénieur logiciel au Ministère de la Défense.
Circonstances du décès : Trouvé mort dans une maison partagée avec deux collègues. Il a été trouvé avec un sac en plastique sur la tête et plusieurs mètres de pellicule autour du visage. Les circonstances du décès étaient presque identiques à celles de Richard Pugh environ trois mois plus tôt.
Verdict du médecin légiste : Accident.

3 mai 1987 : Michael Baker, 22 ans
Expertise : Expert en communications numériques travaillant sur un projet de défense chez Plessey; membre à temps partiel du Signals Corps SAS (Corps Royal des Transmissions).
Circonstances du décès : Accident mortel lorsque sa voiture est passée au travers d’une barrière près de Poole dans le Dorset.
Verdict du médecin légiste : Mort accidentelle.

Juin 1987 : Frank Jennings, 60 ans
Expertise : Ingénieur en armement électronique chez Plessey.
Circonstances du décès : Trouvé mort d'une crise cardiaque.
Aucune enquête.

Janvier 1988 : Russell Smith, 23 ans
Expertise : Technicien de laboratoire pour l’Atomic Energy Research Establishment d’Harwell, dans l’Essex.
Circonstances du décès : Est mort suite à une chute depuis la falaise de Boscastle en Cornouailles.
Verdict du médecin légiste : Suicide. 

25 mars 1988 : Trevor Knight, 52 ans
Expertise : Ingénieur informaticien pour le Marconi Space and Defence Systems de Stanmore, dans le Middlesex.
Circonstances du décès : Trouvé mort chez lui à  Harpenden, dans le Hertfordshire, au volant de sa voiture avec un tuyau flexible relié à l'échappement. Un médecin légiste de St Albans a dit que l'amie de la femme de Knight, Mlle Narmada Thanki (qui a également travaillé avec lui chez Marconi) avait trouvé trois lettres de suicide qu’il avait laissées derrière lui qui ont éclairci ses intentions. Mlle Thanki avait mentionné que Knight détestait son travail mais elle n'a décelé aucune dépression qui l'aurait conduit au suicide.
Verdict du médecin légiste : Suicide. 

Août 1988 : Alistair Beckham, 50 ans
Expertise : Ingénieur logiciel chez Plessey Defence Systems. Circonstances du décès : Trouvé mort après avoir été électrocuté dans son abri de jardin avec des fils reliés à son corps et un mouchoir enfoncé dans la bouche.
Verdict du médecin légiste : Ouvert.

22 août 1988 : Peter Ferry, 60 ans
Expertise : Général de Brigade dans l’armée à la retraite et Assistant Directeur Marketing chez Marconi.
Circonstances du décès : Trouvé le 22 ou le 23 août 1988 électrocuté dans son appartement de fonction avec des fils électriques dans la bouche.
Verdict du médecin légiste : Ouvert

Septembre 1988 : Andrew Hall, 33 ans
Expertise : Directeur en ingénierie chez British Aerospace.
Circonstances du décès : Intoxication au monoxyde de carbone dans une voiture avec un tuyau flexible relié à l'échappement.
Verdict du médecin légiste : Suicide.





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Bill Ryan

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