Le
20 juillet 2010
Bill Ryan (BR) : Je suis Bill Ryan, de Projet Avalon, et nous sommes le
mardi
20 juillet 2010.
J’ai le grand honneur de parler à Paul Hellyer, que beaucoup de nos
auditeurs
reconnaîtront comme étant le très courageux ancien ministre du
gouvernement
canadien, ministre de la Défense de 1963 à 1967, qui s’est exprimé en
2005 sur la
réalité de la présence extraterrestre. Par ses déclarations qui font
autorité, et
en tant que figure gouvernementale très haut placée et très respectée,
Paul
Hellyer a créé un important précédent. Et, comme d’habitude, je n’ai
été que
modérément surpris de constater que ses déclarations n’ont en fait pas
été plus
répercutées que cela dans les grands médias. C’est d’ailleurs là, bien
sûr, un
des sujets que j’aimerais aborder avec vous, Paul.
Paul
Hellyer (PH) : Je
suis heureux de vous parler.
BR: Absolument. Et pour compléter ma petite introduction, j’aimerais
ajouter
que vous êtes un auteur prolifique et que vous avez récemment terminé
et publié
deux livres à mon avis extrêmement importants. L’un s’appelle Light at the End of the Tunnel (De la lumière au bout du
tunnel)
et l’autre [A] Miracle in Waiting
(Miracle en attente), et je recommande à tous de se procurer et de lire
ces
ouvrages. Ils sont très agréables à lire. Ils couvrent une grande
quantité de
matière, et leur point commun est l’enjeu que constitue l’avenir de la
race
humaine. Trouvez-vous cette brève introduction fidèle à la
réalité ?
PH: On
ne peut pas faire
faire mieux en étant bref. Les deux livres ont été récemment publiés.
L’un est
tout récent et l’autre, le Miracle
in Waiting, est en réalité la réimpression d’un ouvrage
originellement
publié en 1996, dans les deux premiers paragraphes duquel je
prédisais la
crise financière de 2008-2009, en disant qu’elle était absolument
inévitable.
Donc il a été republié avec seulement quelques altérations très
mineures et [l’expression
de] ma bienveillance envers le système bancaire.
L’autre
est entièrement
nouveau. Il s’agit en fait de mon treizième livre. Son sujet, comme
vous l’avez
suggéré, est De la lumière au bout
du tunnel, avec pour sous-titre A
Survival Plan for the Human Species (Un
plan
de
survie
pour
le
genre
humain). Et
j’y expose plusieurs choses que j’estime absolument essentielles si
nous
voulons continuer à faire de la planète Terre un habitat accueillant
pour
l’espèce humaine, pour nos petits-enfants et leurs enfants.
Premièrement,
nous
devons
nous
occuper
du
réchauffement
climatique.
Deuxièmement, il nous faut
modifier
le système bancaire qui contrôle actuellement le destin du monde et,
troisièmement, que les gens de différentes religions, qui se combattent
les uns
les autres depuis des milliers d’années, cessent de le faire, qu’ils
cessent de
croire que la leur est la seule manière d’atteindre le ciel, qu’ils
commencent
à œuvrer ensemble à la construction d’une planète où chacun aurait
suffisamment
à manger, de l’eau potable, un toit pour s’abriter, des vêtements et la
possibilité de s’instruire.
Tous ces
éléments sont
liés et je commence par traiter dans ce livre le problème du
réchauffement
climatique. C’est une question que j’ai trouvée très intéressante et
j’ai fait,
très récemment, partie d’un groupe qui a écrit au Président des
Etats-Unis, au
Premier Ministre du Canada et à celui, tout nouveau, de
Grande-Bretagne, pour
tenter de les convaincre de transformer radicalement et
fondamentalement les
systèmes bancaire et monétaire mondiaux, parce que c’est là une des
choses absolument
primordiales à faire si nous voulons sauver la planète pour qu’elle
demeure
l’écosystème dont nous bénéficions nous-mêmes.
Et au
cours de cette campagne de rédaction de lettres, j’ai découvert à quel
point l’industrie pétrolière avait brouillé les pistes au niveau
scientifique.
Il nous font maintenant le même coup que l’industrie du tabac avant
eux. Ils
nous affirment : « Eh bien, la science n’en est pas certaine.
Il y a
des gens qui disent que le tabac est cancérigène, et d’autres que non.
Et, à
moins d’en avoir la preuve formelle, pourquoi…, toutes nos activités
sont légales
et nous allons les poursuivre. »
Et bien
sûr, comme nous le savons maintenant a posteriori, ils avaient dans
leurs dossiers la preuve que c’était bien cancérigène, que le tabac
était du
poison et qu’ils fabriquaient en réalité un produit dangereux pour la
santé
humaine. Mais pendant des décennies ils ont réussi à brouiller les
pistes en
laissant se répandre certaines informations et en amenant des
scientifiques à
émettre des doutes et à remettre ceci en question, au point de pouvoir
se
permettre de poursuivre joyeusement leur chemin sans avoir à
s’inquiéter de
cette caractéristique dangereuse.
Nous voyons donc maintenant
l’industrie pétrolière
faire pareil avec le
réchauffement climatique. J’ai été surpris du nombre d’annonceurs et
d’e-mails,
particulièrement en provenance des Etats-Unis, affirmant que le
réchauffement
climatique n’est qu’un canular et les gens que je rencontre au
hasard ici,
au Canada, sont à mon avis tout aussi manipulés.
Mon
premier chapitre parle donc de cela et j’aimerais ajouter que, depuis
ma
publication de ce livre, j’ai lu un ouvrage du Dr. James Hansen, un
scientifique de la NASA,
que je considère comme le meilleur de tous les auteurs que j’ai lus. Et
quiconque doute encore du problème, devrait essayer de se procurer un
exemplaire
de ce livre, intitulé The Floods of
my Grandchildren [Note : titre réel : Storms
of
my
Grandchildren - Les tempêtes de mes petits-enfants.]
Bon, il
n’est pas facile à
lire, mais si, bien que prenant le sujet au sérieux, vous dites
« Non, les
scientifiques se trompent et il n’y a pas de quoi s’inquiéter »,
procurez-vous un exemplaire de cet ouvrage et parcourez-le. Je serais
vraiment
très surpris de constater qu’une fois le livre lu, vous n’êtes pas
absolument
convaincu que le Dr. Hansen dit vrai et qu’il nous reste très, très peu
de temps
pour agir.
Quand je
dis « peu de temps », lui pense que nous pourrions déjà
avoir franchi la limite. Mais je suis plutôt optimiste dans le domaine
et
affirme que nous disposons d’une dizaine d’années, à un ou deux ans
près, pour
inverser la vapeur. Bon, bien sûr, comme vous le savez, la plupart des
politiques du monde nous parlent d’un délai de 30, 40 ou 50 ans avant
qu’ils
réduisent les émissions liées à la combustion des carburants fossiles,
cause de
l’augmentation si rapide de la température de la Terre. Donc il s’agit
vraiment ici de convaincre les gens de prendre la situation au sérieux
et d’agir
en conséquence.
Le point
suivant est bien évidemment : « Que peut-on
faire ? » Nous avons cette gigantesque industrie pétrolière.
Nous
utilisons des autos, des camions, des tracteurs, des avions. Tous
brûlent du
pétrole en guise de carburant et les gens disent : « Eh bien,
nous
pouvons fabriquer de meilleurs moteurs, faire ci ou ça, construire des
parcs
éoliens pour produire de l’électricité ; avoir des panneaux
solaires », etc. Mais rien de tout cela ne va changer la situation
suffisamment rapidement pour inverser la donne en dix ans, ce qui
devrait être
à mon avis notre but, plutôt qu’un planning sur 30 ou 40 ans où, j’en
suis
convaincu, il serait déjà trop tard.
Bon, et
là nous arrivons
au sujet que vous avez soulevé au départ : l’existence de
carburants
« exotiques ». Dans mon livre, j’affirme qu’ils existent
déjà. Les
gens au courant de ce qui se passe dans les entrailles de la Terre, au
Nevada, en Arizona
ou au Nouveau-Mexique, savent que quelque part là-bas, des
scientifiques
étatsuniens aux côtés d’aliens originaires d’autres systèmes solaires,
ont mis
au point des carburants exotiques. Il y a, je dirais, une dizaine
d’années, le
Dr. Michael Wolf, un des plus célèbres scientifiques qui ont travaillé
dans les
[bases] souterraines de là-bas, affirmait qu’ils avaient développé à la
fois la
fusion à froid, très connue dans les cercles scientifiques, et
l’énergie du
point zéro, qui consiste à utiliser l’énergie présente partout dans le
cosmos.
Il nous
faut donc revenir en arrière de quelques années, je suppose, et nous
demander : « Bon, comment en est-on arrivé là et comment se
fait-il
que personne ne soit au courant ? » Et vous avez soulevé le
problème tout
à l’heure. Quel est ce grand secret, et pourquoi nous le
cache-t-on ? Eh
bien, l’histoire remonte à des dizaines d’années et on dit généralement
que
tout a commencé avec le crash d’un OVNI à Roswell au début de juillet
1947. En
fait, il y a eu d’autres crashes auparavant, mais il s’en est produit
un là-bas
et, à partir de ce moment-là, le gouvernement des Etats-Unis, par le
biais de
ses forces armées, a rétro-conçu la technologie découverte dans les
engins des « visiteurs ».
Cela nous a bien sûr, apporté toute une gamme de choses très précieuses
dans
notre vie, comme par exemple les microprocesseurs, les fibres optiques
et bien
d’autres objets encore.
Mais un
des éléments qui intéressent
le plus les gens est la question de l’énergie. Comment ces engins
pourraient-ils franchir de telles distances pour venir sur Terre sans
utiliser
des formes d’énergie inconnues de nous ? Et sans entrer dans les
détails,
ils sont si en avance sur nous au niveau technologique que, lorsque
certains
d’entre eux ont été capturés, on les a encouragés ou obligés à
travailler avec
des scientifiques étatsuniens, afin de reproduire non seulement les
engins
utilisés pour se rendre sur Terre, mais aussi afin de recréer certaines
des
sources d’énergie manifestement en jeu ici.
Et ce
domaine-là offre un immense potentiel, car je pense que ces carburants
exotiques sont déjà prêts à être utilisés commercialement. Mais si ce
n’est pas
le cas, alors je sais, d’après ce que j’ai lu et étudié sur les
extraterrestres, qu’ils nous feraient don de la technologie si l’US Air
Force
arrêtait de leur tirer dessus, puis ils coopéreraient et nous
aideraient à
acquérir cette technologie, parce qu’ils sont inquiets de ce que nous
faisons à
notre planète. Ils désirent que nous la sauvions et non que nous la
détruisions. Et une des choses qui les inquiètent beaucoup, c’est le
réchauffement climatique. Il y en a d’autres, mais c’est cela qui les
inquiète plus
particulièrement.
Donc
nous disposons de ce potentiel, mais la plupart des gens en ignorent
jusqu’à son existence. Beaucoup soupçonnent la présence de carburants
exotiques, mais il leur est impossible de le prouver, et il va se
révéler
extrêmement difficile d’arracher ces informations à ceux qui les
gardent si
jalousement. « On peut y arriver ! » Comment pourrait-on y
arriver ? Eh bien, il va falloir, en dernier recours, impliquer le
Congrès
des Etats-Unis.
BR :
OK,
Paul.
Voici
un excellent résumé. Une sorte de chapitre
d’ouverture
à cette interview-ci. Et j’ai tout un paquet de questions à vous
envoyer…
Si nous prenons un peu de recul par rapport au scénario que vous venez
de nous exposer
très clairement, vous avez dit textuellement que ceux qui sont en
possession de
cette technologie la gardent jalousement. Et d’une part, c’est ce
qu’ils font - et je suis entièrement
d’accord, bien
sûr, et beaucoup de ceux qui nous écoutent sont également au courant.
Et d’autre
part, nous regardons autour de nous et nous voyons le vaisseau Terre
systématiquement vandalisé, alors que le temps presse, quel que soit le
délai
annoncé. S’il en est un qui adhérerait totalement à cette thèse, c’est
bien James
Lovelock, qui est à l’origine de l’hypothèse Gaïa. Lui aussi s’inquiète
de voir
que nous pourrions avoir atteint une sorte de point où tout va basculer.
PH :
Oui, je le cite dans
mon livre.
BR :
Oui,
quel
que
soit
le
délai,
nous
somme de toute évidence dans le pétrin. Mais
pourquoi
est-ce que ceux qui se croient aux commandes de cette planète, pourquoi
donc, à
votre avis, permettent-ils que cela se produise ? Pourquoi
gardent-ils
tout ceci [jalousement] ? Même s’ils disposent pour eux-mêmes de
l’énergie
libre, et je suis convaincu que c’est le cas, il leur serait très
facile de
dire : « Hé, regardez ce que les scientifiques de notre
gouvernement
viennent de découvrir. C’est merveilleux, les gars. » Y a-t-il un
lien
entre tout ça et l’économie, ou bien existe-t-il ici un plan plus
général, où
une énorme crise est en train de servir de catalyseur, et pas par
hasard ?
Quel est votre point de vue là-dessus ? Vous avez dû beaucoup y
réfléchir.
PH: J’y
ai consacré pas
mal de temps. Je ne pense pas que quelqu’un connaisse toute la réponse.
Je sais
que c’est secret depuis l’origine.
Au début
des années 50, nous avions un scientifique au Canada qui était, pour
ainsi dire, dans le secret des dieux et il prétendait que tout le
programme lié
à la technologie extraterrestre était classé comme encore plus secret
que la
bombe à hydrogène. Et je dirais que cela a toujours été le cas depuis.
On
prétend, et je le crois effectivement, qu’il y a à cette question de
nombreux
aspects, dont certains sont inconnus du Président des Etats-Unis, et
qu’il
n’est pas autorisé à savoir ce qui se passe.
Donc
c’est une question extrêmement délicate et j’imagine qu’ils
s’inquiètent
un tantinet de la façon dont le public va réagir lorsqu’il sera
finalement mis
au courant, petit à petit, de ce qui se produit depuis 60 ans.
Probablement
plus important, je pense, pour les forces armées des Etats-Unis,
c’était la
peur que les Russes puissent procéder de la même manière, au même
moment, avec
le même succès que les Américains. Ils ont bien sûr découvert que ce
n’était
pas le cas et c’est sans doute là une des raisons de la fin de la
guerre
froide, du moins telle que nous la percevons.
Et puis,
je pense qu’on s’est inquiété des communautés religieuses et de
l’effet que produirait sur elles une diffusion trop précoce de ces
informations. Vous avez probablement remarqué que l’Eglise Catholique
en
particulier, a publié au cours des deux ou trois dernières années des
déclarations destinées en quelque sorte à préparer le public à cette
éventualité. Elle dit maintenant que des enfants de Dieu existent dans
d’autres
parties du cosmos et que cela ne devrait pas nous surprendre. Vraiment
une
attitude très libérale dans ce domaine au cours des derniers
mois ! Et
cela fait peut-être partie des inquiétudes. De même que la peur des
conséquences économiques.
Et je
pense que personne ne connaît vraiment la réponse, parce que personne
ne
sait qui contrôle le groupe que j’appelle la « cabale ». Il
existe
un gouvernement fantôme aux Etats-Unis, et le président Clinton l’a
confirmé
lors d’une conférence de presse. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il ne
révélait
pas toutes les informations liées à ce domaine, il a répondu au
journaliste
qu’il existait un gouvernement fantôme sur lequel il n’avait aucun
contrôle.
Eh bien,
dans ce gouvernement fantôme se trouve un petit groupe – de quelle
taille,
avec quelle détermination ? difficile à dire – mais on pense qu’il
s’agit
en quelque sorte du groupe responsable devant ce qui était au départ le
MJ-12, à
l’époque où le président Truman a mis sur pied un groupe aux membres
triés sur
le volet afin d’examiner ce domaine de l’ufologie et de la technologie
aliène.
Mais
maintenant on nous
dit qu’il s’appelle le MJ-36 et que des Européens y sont impliqués.
Bon, qui
sont ces Européens et dans quoi sont-ils impliqués ? Je ne le sais
pas et
je ne pense pas que beaucoup de gens le sachent. Mais ce que je sais,
c’est que
certains d’entre eux du moins, représentent les gens les plus riches et
les
plus puissants du monde.
Et cela
me ramène au début : savoir s’ils veulent ou non que les
ressources en énergie non-polluante soient déjà rendues publiques, ou
s’ils
veulent un délai supplémentaire pour exploiter leurs milliers de
milliards de
dollars d’actifs placés dans l’industrie pétrolière du monde entier, et
en
tirer le maximum d’argent avant de passer à la nouvelle énergie, où ils
tenteront
d’agir de même.
Voilà
donc une réponse
développée à cette question. Et cette réponse c’est, qu’en fait, il n’y
a pas
de réponse évidente, du moins pour le public. C’est au Congrès des
Etats-Unis de
prendre les choses en main et d’obliger les gens concernés à
s’exprimer, au
risque de les menacer de leur couper les vivres. Et il faut que ce soit
le
Congrès et non le Président, parce qu’il s’est toujours avéré trop
dangereux
pour une seule personne d’assumer ce rôle, et je ne conseillerais
certainement
pas au président des Etats-Unis actuel de s’en charger.
Je pense
qu’il faut que ce soit le Congrès, lui qui, au fil des
décennies, accorde
les crédits et ce, sans faire ce pour quoi ses membres avaient été
élus. Le
Congrès a la capacité d’annoncer au peuple américain comment ces fonds
ont été
dépensés, et ce qu’ils ont finalement apporté de positif aux
contribuables qui
ont payé l’addition. Je pense donc qu’il faut partir de là, et le plus
tôt les
choses se mettront en route, le mieux ce sera. Mais nous ne pouvons pas
lancer ceci
avant que, d’une part, plus de gens en discutent et en réalisent le
potentiel
et que, d’autre part, il s’agisse d’une nécessité absolue.
BR :
Exact.
Maintenant,
pour
revenir
à
votre
propre parcours, Paul, je
crois que tout a commencé lorsqu’on vous a donné un exemplaire du livre
du
colonel Corso The Day after Roswell (Le
jour après Roswell) Est-ce exact ?
PH :
Oui,
à
peu
près. J’avais regardé l’émission spéciale de deux
heures
de la chaîne ABC, et un ami nommé Pierre Juneau m’envoyait depuis deux
ou trois
ans toutes sortes de documents que, pour la plupart, je ne lisais pas.
Dans la
quantité, plusieurs choses ont relativement éveillé mon intérêt, mais
c’est
l’ouvrage du colonel Corso qui a fait la différence.
BR :
Si
je
me
souviens
bien,
vous
avez raconté à Paola Harris, dans une
interview antérieure, qu’après avoir lu le livre avec fascination et en
avoir
assimilé le contenu, vous aviez consulté un collègue, un général que
vous
n’avez jamais nommé. Cette personne a pu vous confirmer la véracité des
détails
contenus dans l’ouvrage. Est-ce exact ?
PH :
Oui.
Bien
qu’il
ne
s’agisse
pas
d’un collègue, mais de quelqu’un que
j’avais rencontré. C’était en fait un ami de mon neveu et j’étais en
train de
lire le livre. C’était ma lecture de l’été. Mon neveu est passé par là
et m’a
demandé ce que je lisais. Je le lui ai dit. Et il m’a répondu :
« Eh
bien, moi je suis sceptique. » J’ai répliqué : « OK,
nous habitons
un pays libre. Sois aussi sceptique que tu veux. » Il est ensuite
rentré
chez lui, m’a téléphoné pour m’annoncer : « Bon, j’ai
téléphoné au
général et, quand je lui ai dit ce que tu lisais, il m’a dit "Chaque
mot
est vrai, et plus encore. Où est-ce que je peux me procurer ce
livre ?"
Je lui ai donc dit comment s’en procurer un et il mourait
d’impatience. »
Et bien
c’était la confirmation dont j’avais besoin, parce que j’en étais déjà
arrivé à la conclusion, en le lisant, que ce qu’affirmait le livre
était fondé.
Je l’ai comparé aux meilleurs ouvrages de science-fiction que j’ai lus,
et je
me suis dit : « Eh bien, non. Je connais le nom de trop de
ces gens-là
et de ces endroits-là pour qu’il puisse s’agir de fiction. » Je
suis donc
convaincu que c’est vrai. Mais c’est dû à la confirmation que m’a
apportée le
général.
Mais
avant de décider de vraiment
m’exprimer en public… Et pour moi c’était réellement important, du fait
des
problèmes en cause, celui des Terriens affrontant des gens d’autres
étoiles
pour les jauger, d’un point de vue militaire par exemple, et les
conséquences,
les risques qui y sont liés, tous ces problèmes cruciaux. Et j’avais
trouvé important
de m’exprimer publiquement sur la nécessité de divulguer ce qui se
passait et
ce qu’on savait, et d’examiner en détail comment les militaires
réagissaient
envers les visiteurs, etc. Si bien que j’avais rencontré ce général –
il était
retraité - à un salon aéronautique.
BR :
Il
s’agit
d’un
général
canadien,
n’est-ce
pas ?
PH :
Non,
il
appartient
à
l’US
Air
Force.
BR :
L’US
Air
Force,
OK.
PH :
Oui.
Donc
Philip
m’a
communiqué
son
numéro
et l’a averti que j’allais téléphoner, et
quand je
l’ai fait, il m’a répété : « Chaque mot est vrai, et plus
encore » puis il a consacré les 20 minutes suivantes à me parler
un peu du
« plus encore », quelque chose d’absolument fascinant, et il
est allé
aussi loin qu’il le pouvait sans trahir de grand secret, ce qui lui
aurait
attiré des ennuis.
BR :
Est-ce
que
ce
qu’il
vous
a
dit
- ce « plus encore » - , doit rester entre
vous ? Pouvez-vous nous en communiquer une partie ?
PH :
La
seule
chose
que
je
vous
communiquerai,
c’est la confirmation de sa part que les
militaires
des Etats-Unis et les visiteurs d’autres planètes ont discuté face à
face.
BR :
Est-ce
que
cela
correspond
à
la
fameuse
rencontre à laquelle a participé Eisenhower en
1954 ?
PH :
Il
n’a
fait
allusion
à
aucune
réunion
en particulier. Juste… l’affirmation vague qu’il y
avait eu
des discussions en face à face.
BR :
OK.
PH :
Donc,
fort
de
cette
assurance,
je
me
suis senti totalement convaincu et prêt à
m’exprimer
publiquement, ce que j’ai fait il y a cinq ans.
BR :
OK.
Maintenant,
après
votre
déclaration
publique
de
septembre 2005, vous avez dû vous
retrouver
dans le collimateur de nombreux autres ministres, de responsables
gouvernementaux, d’agences de renseignements et de personnels
militaires de plusieurs
pays. Certaines de ces personnes peuvent s’être montrées amicales,
animées par
les mêmes préoccupations humanitaires que vous. Quelqu’un vous a-t-il
jamais
abordé, en privé, en vous disant : « Paul, je suis enchanté
que vous
soyez entré en scène. Je peux confirmer tout ceci. J’ai suivi le même
parcours
que vous. J’ai effectué mes propres vérifications. » Et puis tous
ceux qui
sont venus à vous, en public ou en privé, pour vous aider à mieux
comprendre ce
qui se passait.
PH :
A
un
certain
niveau,
oui.
Beaucoup
de
gens me parlent. A l’époque, il y a cinq ans,
je
n’étais qu’un novice. Depuis, j’ai non seulement lu beaucoup, beaucoup
de
livres [mais aussi] énormément de documents, certains autrefois
classifiés,
d’autres pas. Des gens me contactent, me communiquent leurs expériences
personnelles et valident toutes sortes d’informations, parce qu’ils ont
vu de
leurs yeux un des véhicules [spatiaux], parce qu’ils ont pénétré dans
un
véhicule qui s’était écrasé, [bref] toutes sortes de confirmations,
sous une
forme ou sous une autre. Mais il s’agissait en fait de professionnels
plus que
de gens du gouvernement, même si certains d’entre eux travaillaient,
bien évidemment,
pour le gouvernement.
BR :
OK.
En
liaison
avec
ces
contacts
et
réunions ultérieurs, y a-t-il quelque chose que
vous
puissiez nous communiquer, qui consolide et approfondisse votre
conception de
la vision d’ensemble ? Parce que, alors que le résumé de vos
présentes
déclarations rappellera quelque chose à beaucoup de nos auditeurs, il
reste
encore tant de questions ! Et une des questions qui préoccupe
beaucoup de
gens… En fait, il y a deux questions.
L’une
concerne l’ordre du
jour des visiteurs, et presque tous ceux qui, parmi mes connaissances,
ont
étudié ceci de près, comprennent qu’il existe plus d’un groupe et qu’il
peut
donc y avoir plus d’un ordre du jour, et qu’ils n’ont pas
nécessairement à cœur
le bonheur de la race humaine. Et la question qui en découle
pratiquement,
c’est qu’il y a de fortes présomptions et peut-être même des preuves
plus
tangibles, que les militaires de notre monde se préparent à quelque
chose, sur
le mode défensif. Des bases souterraines, des programmes classifiés qui
vont
bien au-delà de la technologie que possède la NASA, et qui pourraient
se révéler une bouée de
sauvetage au cas où la planète Terre aurait vraiment à traverser une
sale
période.
Avez-vous
exploré
cela ?
Savez-vous
quelque
chose
là-dessus ?
Comment
voyez-vous
notre
avenir possible ? Pas seulement ce qui concerne le réchauffement
climatique, le
système bancaire et la façon dont nous saccageons la planète. Se
passe-t-il
autre chose qui amène les militaires à prendre des mesures
défensives ; et
quel rôle jouent dans tout ceci les ET, quels qu’ils soient ?
PH :
Je
ne
connais
pas,
bien
sûr,
la
réponse à toutes ces questions. Je sais qu’il existe
un
certain nombre d’espèces et, comme vous le suggérez, certaines sont
peut-être
plus bienveillantes que d’autres. J’ai le sentiment que la plupart,
sinon
toutes, sont bienveillantes.
Dans
toute la panoplie des
éléments que j’ai examinés, je n’ai que deux preuves apportant un doute
et
elles proviennent, premièrement, de prétendus briefings des présidents
des
Etats-Unis par les militaires des USA, dans lesquels on dit qu’une des
espèces
n’était pas amicale. Bon, je ne suis pas tout à fait cynique, mais si
j’appartenais au complexe militaro-industriel et que je désirais
dépenser
quelques centaines de milliards de dollars de plus à me préparer à
affronter
les visiteurs des étoiles pour les jauger, voilà exactement comment je
présenterais les choses. Je ne sais pas si c’est vrai ou non. S’il me
fallait
parier, je ne sais pas. Ce serait une tâche difficile, mais je
demanderais sans
aucun doute à tous ceux qui sont impliqués dans l’ensemble de cette
dissimulation de révéler sous serment qui sont ces gens, d’apporter des
preuves
et de soutenir leurs affirmations par des preuves tangibles, sous peine
de me
laisser sceptique.
Un des
ouvrages que j’ai
lus donnait quelques exemples faisant apparaître que les visiteurs
s’étaient
montrés tout sauf amicaux. Mais dans chacun des cas, il faudrait
soulever la
question de savoir si c’était eux les fauteurs de troubles ou bien si
nous
avions commencé. Savoir si nous les avions provoqués pour les jauger et
s’ils
ont répliqué ou se sont défendus, selon leur point de vue.
Et je
pense de nouveau
qu’il nous faut avoir beaucoup plus de preuves que celles dont nous
disposons
actuellement avant de pouvoir adopter une attitude qui fait autorité
sur ce
point. Maintenant, en ce qui concerne leurs plans, et comme vous l’avez
suggéré, si nous avons plus d’une espèce, nous avons probablement plus
d’un
ordre du jour, et il se pourrait que dans certains cas ils
s’intéressent avant
tout au matériel génétique qui leur permet de produire des hybrides, en
utilisant
du matériau génétique humain destiné à être mélangé au leur, et que
notre
planète soit appréciée comme aire de repos estival pour une pause, ou
des
vacances, etc. Il se peut [aussi] qu’ils s’approprient certaines de nos
ressources, je ne sais vraiment pas. Certaines personnes pensent qu’ils
sont si
intelligents qu’ils peuvent s’approprier sans risque les ressources des
montagnes ou des mers, auquel cas nous ne le saurions même pas.
Alors,
lorsque vous parlez
de mesures de contre-offensive, il est difficile de savoir en quoi
elles consistent.
Des gens disent : « Eh bien, la cabale, avec ces richards qui
contrôlent les
choses, met au point un projet d’évasion destiné à faire quitter la
Terre à quelques fortunés et
à les emmener sur une autre planète, en cas de catastrophe ici. »
Bon,
savez-vous, c’est une bonne histoire, mais qu’y a-t-il de vrai
là-dedans ?
Qui le sait ? Moi pas. Je dirais que c’est de plus en plus
plausible, en
estimant à quel point ils peuvent avoir progressé, et ils disposent
probablement de technologies bien plus avancées que tout ce qu’on a pu
nous
raconter.
Donc
encore une raison de
plus pour des divulgations complètes, selon l’expression de Paula
Harris et de
beaucoup d’autres gens. Et une raison supplémentaire qui force le
Congrès à commencer
à extirper une partie de ces informations pour les mettre entre les
mains du
public et à effectuer tous les contre-interrogatoires sous serment.
Avec
cependant, mentionné dans mon livre, un autre avertissement –pas de
moi, mais
des visiteurs de l’espace, par l’intermédiaire d’une des personnes que
j’ai
longuement interviewées – et il s’agit d’une amnistie...
BR :
C’est
Jim
Sparks,
n’est-ce
pas ?
PH :
Oui.
BR :
Oui.
Je
connais
Jim.
Nous
lui
avons
parlé.
PH :
Jim
et
moi
avons
très
longuement
parlé
et il m’a donné la permission de citer largement
son
livre, là où j’aborde cette question de l’amnistie, et je me suis
contenté de recopier
ce qu’il a obtenu des extra-terrestres. Et je comprends le pourquoi [de
cette
amnistie] : c’est parce que la cabale, le gouvernement fantôme, a
enfreint à peu près toutes
les lois évoquées dans ce livre, et qu’il n’y a probablement aucun
autre moyen
de les faire témoigner, même sous serment, s’ils craignent d’être
emprisonnés à
vie à cause de ça.
Donc, je
pense que l’amnistie
est un élément essentiel de l’ensemble, tout comme un
contre-interrogatoire
très systématique mené par un des ténors du barreau des Etats-Unis. Il
faut aussi
s’astreindre à collecter tous les faits, un à un, jusqu’à ce
qu’apparaisse la
vue d’ensemble et qu’elle soit comprise.
BR :
Exact.
Bon,
vous
avez
longuement
parlé
avec
Jim, et il a pas mal d’histoires
extraordinaires à
raconter. Permettez-moi seulement d’expliquer qui est Jim Sparks, pour
la
gouverne de tous ceux parmi nos auditeurs qui ne le connaissent pas.
C’est un
« poly-abducté ». Il a été enlevé des centaines, et peut-être
même
des milliers de fois. Et au départ, il réagissait par ce qu’on pourrait
appeler
un « courageux combat ». il leur résistait, il les injuriait
et refusait
d’être dominé.
Puis il
a fini par leur
faire confiance, à ces extraterrestres, se rendant compte que leur mode
de
fonctionnement était très différent du nôtre. Et comme il leur faisait
confiance, il semble qu’ils lui aient communiqué plus d’informations
sur ce qui
les inquiétait. Etes-vous d’accord avec ce résumé ?
PH :
Absolument.
Oui.
Très
bien.
BR :
Oui.
Et
une
des
choses
qui
inquiétaient
ses ravisseurs, et dont il s’est
progressivement rendu
compte, était l’éventualité d’un avenir pas agréable du tout. C’est là,
bien
sûr, un thème récurrent parmi les contactés et les abductés, les gens
qui ont
des rêves et des visions, ou Dieu sait quoi. Et ça ne colle pas avec ce
dont
nous parlions il y a un moment, ces préparatifs défensifs auxquels
semblent se
livrer les militaires de plusieurs pays.
A mon
avis, l’avenir n’est
pas fixé et nous avons vraiment le choix, nous avons réellement notre
libre
arbitre et il se peut qu’il existe des avenirs probables et des avenirs
improbables, mais nous bénéficions toujours d’un certain degré de
contrôle sur
ce qui nous attend. Les visions et informations que nous ont offerts,
par
exemple, les ravisseurs de Jim Sparks, peuvent s’avérer plus une mise
en garde
qu’une prédiction. Et je me demande quel est votre point de vue. Etant
donné
que vous avez très sérieusement discuté avec Jim, vous avez dû, vous
aussi, y
réfléchir longuement.
PH :
Absolument,
et
je
pense
que
vous
avez
tout à fait raison lorsque vous dites que
l’avenir est
incertain. C’est exactement là le sujet de mon livre Light
at
the End of the Tunnel (De la lumière au bout du
tunnel). Il y est dit qu’on nous donne la possibilité de choisir ce que
nous
allons faire, mais la nature de l’avenir dépendra totalement de ce que
nous
faisons.
Parce
que nous pouvons
faire sauter la planète. Nous possédons plus de matériel nucléaire
qu’il n’en
faut pour rendre notre planète totalement inhabitable. Et s’il nous
arrive un
jour d’être suffisamment cinglés, si nous avions jamais un fou comme
responsable des stocks et qu’il décidait de les utiliser, ce serait
Adieu la Terre, certainement pour la
plupart d’entre nous, sinon la grande majorité d’entre nous.
Dans une
moindre mesure,
c’est ce qui se produit également avec le réchauffement climatique.
Donc là
aussi nous avons le choix.
Ensuite,
le troisième domaine
que j’aborde dans le livre, et qui s’y rattache bien sûr directement,
c’est la
modification du système bancaire, de manière à ce que chaque
gouvernement ait
les moyens matériels de financer le passage de l’ancien régime de
consommation
du pétrole à celui des nouveaux carburants exotiques, mais aussi le
passage du
militaro-industriel prioritaire à la paix comme priorité.
Ce sont
là des actions
extrêmement coûteuses, nécessitant des milliers de milliards de
dollars, et si
vous regardez la manière dont le système est géré actuellement, dans
lequel ils
[se contentent] d’accepter de réduire les budgets, de les équilibrer et
d’appliquer
ces résolutions, [vous comprenez] qu’il y a peu d’espoir pour la
planète, parce
que les gouvernements n’auront pas les ressources financières
nécessaires pour
faire ce que nous devons concrètement faire.
Et
ajoutons, pour ceux qui
diront : « Alors, que faites-vous donc ? » Et moi,
bien
sûr, cela fait 60 ans que j’encourage les gouvernements à supprimer le
monopole
dont bénéficient des banquiers privés de battre monnaie, à recouvrer
une partie
de ce pouvoir et à partager le processus de fabrication de la monnaie
entre les
gouvernements, au nom des gens qui possèdent le brevet, et les banques
privées
qui l’exploitent pour leur propre bénéfice depuis deux siècles ou plus.
Et si
nous le faisons,
nous aurons les ressources qui nous permettrons de faire face aux
problèmes de
pauvreté et de santé, etc. et au financement de la transition entre les
carburants fossiles et les carburants exotiques. Tout est lié et tout
est un
choix mais, en ce moment, particulièrement dans cette partie du monde,
nous
faisons tous les mauvais choix. C’est la raison pour laquelle j’étais
si actif
à l’époque du G20, en espérant un petit peu de bon sens, et que j’ai
été si
déçu de n’en constater aucun, et je continuerai le combat dans les mois
et
années à venir, s’il me reste encore la force de le faire.
BR :
Est-ce
que
ces
choix
sont
gouvernés
par
une élite qui, de fait, ne veut pas rendre
publique cette
technologie ? Ils ne veulent pas réformer le système financier.
Ils
veulent conserver leur emprise financière sur la planète. Ou au
contraire
pensez-vous que cette emprise est en train de se dissoudre et de se
déliter
dans une certaine mesure, et qu’ils cherchent des moyens de se rendre
acceptables ? L’annonce du Vatican l’an dernier concernant nos
frères et
sœurs en Dieu pourrait indiquer qu’ils cherchent une façon de divulguer
ce
qu’ils savent. Je me suis demandé si vous pensiez pouvoir faire
suffisamment
confiance aux « initiés » au point de sentir qu’il y avait un
espoir
sincère de voir les choses évoluer dans la bonne direction ?
PH :
Je
ne
crois
pas
personnellement
que
ce
soit vraisemblable. Je pense qu’on peut trouver
des
individus qui réagissent comme cela. Mais ce ne sont pas les
responsables, ce
ne sont pas les gens qui dirigent les opérations. Et je pense qu’il
faut faire
la distinction entre une sorte d’annonce préparatoire de la part du
Vatican et
un changement de politique. Je pense que c’est un moyen de préparer le
public à
acquérir des connaissances, provenant déjà des quelques gouvernement
qui
ouvrent leurs dossiers, leurs dossiers les plus basiques, ceux qui ne
divulguent
que des informations très connues, même de gens qui auraient étudié le
sujet ne
serait-ce que quelques minutes.
Mais
quand il s’agit de
donner des preuves tangibles de ce qui a été réalisé dans les domaines
de la
rétro-conception et des nouveaux carburants exotiques, et de changer le
système
bancaire, je pense que ce petit groupe qui se serre les coudes est
toujours
aussi puissant et omniprésent aujourd’hui qu’auparavant, et que c’est
sans
doute là le problème N°1 quand on envisage l’avenir du monde.
BR :
Que
peut-on
faire,
alors ?
Pensez-vous
vraiment
que
des audiences pleines de
complaisance données par le Congrès, par exemple, comme proposées par
Stephen
Bassett et d’autres, peuvent réellement ouvrir de force cette coquille
d’huître
si hermétiquement fermée, et depuis si longtemps ? Quel serait,
selon
vous, le processus à suivre ? S’il nous était possible de faire
défiler à
toute vitesse les dix prochaines années du film, en vue d’un
« happy
end », à quoi pourrait-il ressembler à votre avis ? Et de
quelle
manière pouvons-nous tous, ici présents, agir ? Ou bien ne
sommes-nous donc
que des spectateurs impuissants ?
PH :
Je
pense
que,
si
l’on
veut
se
montrer réaliste, rien ne se produira sans une révolution
populaire. Et par révolution, je ne veux pas dire des gens armés de
fusils de
chasse et de battes de baseball. Je parle d’une révolution de l’esprit
et du
cœur, suffisamment généralisée pour que les gens puissent dire à leurs
représentants élus : « A moins que vous ne fassiez ceci ou
cela, nous
ne voterons pas pour vous, point barre. »
C’est la
seule chose que
comprennent les politiques parce que, de l’autre côté, vous avez ce
puissant
groupe dont nous venons de parler et qui a tout l’argent, qui dispose
de la
plus grande partie du potentiel de propagande par l’intermédiaire des
journaux
et autres médias, qu’il possède. Ces gens-là font la pluie et le beau
temps et
ils le savent, ils en jouissent et aiment ça, et ils espèrent continuer
à jouir
de ça. Ils peuvent donc en grande partie contrôler Congrès et
parlements du
monde en se contentant de financer discrètement les campagnes de ceux
qui ne
les critiquent pas trop et qui ne dépenseront sans doute pas trop
d’énergie à
les défier.
Et la
seule manière de
réellement changer cela, c’est d’obtenir un type de mouvement populaire
qui
n’aurait pas été possible il y a dix ans mais qui, avec Internet, le
devient de
plus en plus, un mouvement où des millions de gens, dans le monde
entier,
disent : « Hé, mon pote le politique, change tes manières et
fais A,
B ou C, ou bien ne compte plus sur ma voix. Et même, je voterai contre
toi si
tu n’agis pas, parce que tout ça, c’est trop sérieux. »
Donc,
aussi improbable que
cela puisse paraître, je pense que c’est là notre meilleur espoir. Un
petit peu
d’éducation publique ne ferait pas de mal. Bien sûr, tout cela est
absolument
nécessaire pour obtenir le mouvement populaire que je viens juste de
décrire,
que j’espère et pour lequel je prie. Mais il est difficile de le
lancer. J’ai
seulement réussi, il y a deux ou trois semaines, à placer un article
sur la
réforme monétaire dans le principal journal de langue anglaise à
Ottawa,
capitale du Canada, et ce fut un vrai défi.
Il m’a
fallu un mois pour
obtenir du rédacteur en chef qu’il accepte de l’imprimer, simplement
parce qu’il
s’agit d’une des trois choses sur lesquelles la grande presse met
l’embargo, et
j’en fais la liste dans mon livre. Il s’agit du système monétaire, du
système
bancaire, de la divulgation complète de la présence et de la
technologie
extraterrestres, et des effets négatifs de la mondialisation ; et
ce sont
là des choses qu’ils n’impriment pas. Donc, c’était une minuscule
percée, mais
du moins c’est le genre de chose qui vous donne espoir et vous fait
continuer.
BR :
C’était
une
des
questions
que
je
voulais
vous poser, parce que vous êtes très en vue et
si
connu au Canada qu’on aurait pu s’attendre à ce que les grands médias
vous
sautent dessus après vos révélations de septembre 2005. Mais on dirait
que ça
n’a pas été le cas. On a l’impression qu’on vous a tranquillement
ignoré, parce
que personne ne savait trop quoi faire. Est-ce exact ?
PH :
Au
début,
c’était
pire
que
d’être
ignoré.
Ils manifestaient de l’intérêt en me
demandant
ce que j’allais dire, mais ne publiaient rien de ce que j’avais
réellement dit.
C’est, je pense, seulement au cours des douze derniers mois à peu près,
qu’il
est paru dans la grande presse des reportages dénués de tout ridicule
sur ce
sujet de la présence extraterrestre, et même des reportages honnêtes,
se
contentant de rapporter les faits qu’on leur présentait. Donc ceci, du
moins,
est encourageant.
BR :
Voyez-vous
des
signes
de
ce
que
vous
avez décrit tout à l’heure comme une révolution
populaire ? Depuis cinq ans que vous vous impliquez vraiment dans
ce
domaine, voyez-vous ou ressentez-vous des changements autour de
vous ?
Pensez-vous qu’il y ait des signes d’espoir ?
PH :
Je
vous
répondrai :
oui.
Il
y
a
des améliorations, à la fois du côté des
divulgations – plus de gens sortent de l’ombre. Il y a plus de lanceurs
d’alertes. On publie plus de livres. Certains sont de la fiction, mais
qui
révèlent néanmoins de nombreux faits – et puis il y a cette embellie
dans les médias
à grande diffusion. Plusieurs personnes ont été interviewées au
« Larry
King Live Show » [talk show nocturne, animé par Larry King, et
l’émission
de CNN la plus regardée – NdT], où ils ont discuté de cette question.
Malheureusement,
ils
ont
d’habitude
avec
eux
un
« démystificateur »,
comme dans le
débat sur
le réchauffement global ou sur la nicotine : vous avez les
arguments des
deux côtés et tout devient confus. Mais il y a malgré tout eu des
progrès considérables
dans le traitement par les grands médias du sujet des extraterrestres
et je
pense qu’il s’agit d’une avancée significative. Et si maintenant on
pouvait
obtenir la même chose pour la question bancaire, cela me donnerait
aussi grand
espoir. Donc, [ma réponses est] oui, mais sur une échelle allant de un
à dix,
nous n’en sommes peut-être qu’à un maintenant, et il nous faut
atteindre six ou
sept avant d’obtenir le type de mouvement populaire dont nous avons
vraiment
besoin pour changer le système.
BR :
Compris.
Est-ce
que
vos
collègues,
vos
collègues
anciens ministres, les gens des forces
armées,
par exemple, au Canada et dans d’autres pays, les gens avec lesquels
vous êtes
amenés à parler de façon officieuse, est-ce que ces gens vous
disent :
« Bon, je pense que j’approuve ce que vous faites, mais je suis
bien
content que ce soit vous qui le fassiez, parce que je n’ose pas le
faire
moi-même, de peur des répercussions », ou bien jouez-vous un rôle
en
encourageant d’autres personnes très en vue à révéler ce qu’elles
savent ?
Parce qu’il n’est pas possible, à un niveau élevé, que vous soyez le
seul à
comprendre la situation de cette manière-là.
PH :
J’hésiterais
beaucoup
à
encourager
quelqu’un
de
40
ans plus jeune que moi, avec une
famille,
à parler trop ouvertement…
BR [Il
rit.] :
…
PH :
Parce
que
je
suis
conscient
du
risque.
Traditionnellement, le risque serait, ou est,
tout à
fait considérable. Et les lanceurs d’alertes ne sont pas vraiment
appréciés de la cabale et de ses sbires des
services de renseignements. Là il vaut mieux se montrer un tantinet
prudent. A
mon âge, je suppose que cela n’a plus grande importance. Ils ne peuvent
pas
faire grand-chose contre moi, sinon m’envoyer six pieds sous terre, ce
qui va
bientôt m’arriver, de toute façon.
BR [rit.] :
…
PH :
Et
c’est
un
risque
que
je
suis
prêt à prendre, mais si j’avais 40 ans de moins et
des
enfants encore scolarisés… Je ne veux pas vous faire croire que je
resterais
planté là et mettrais ma tête sur le billot, parce que je ne pense pas
le moins
du monde que c’est ce que je ferais. Je ne sais pas du tout ce que je
ferais
dans de telles circonstances…
BR :
C’est
extrêmement
honnête
de
votre
part
[de
le dire] et je salue votre
courage. Mais
par ailleurs, je présume, sachant que cette interview va être écoutée
par des
gens qui, par leur situation, disposent d’une autorité considérable…
Les
militaires et les services de renseignements vont l’écouter. Ces gens
font leur
travail. Il est naïf de penser le contraire. Y a-t-il quelque chose que
vous aimeriez
leur dire, sachant que vous avez l’occasion de leur parler
directement ?
PH :
Oui.
Le
nombre
engendre
la
sécurité,
et
c’est la partie encourageante de ce qui se
passe
actuellement, où tant de gens s’expriment : on atteint un point
critique
où ils ne peuvent tout simplement plus punir tous les gens qui
commencent à
dire la vérité. Et si on parvient à avoir suffisamment de gens qui
disent la
vérité, alors je ne pense pas qu’il puisse vraisemblablement y avoir de
répercussions. Ils ne pourraient plus y arriver…
BR :
Voilà
qui
est
très
bien
dit.
Si
je puis me permettre, je rajouterais qu’il existe
probablement beaucoup de gens, dans les milieux bien informés, qui se
sont
engagés en politique, dans les agences de renseignements ou dans les
armées
lorsqu’ils étaient jeunes, avec la croyance sincère qu’ils allaient
faire tout
leur possible pour améliorer le monde. Et ensuite, eux
ont été induits en erreur, de la même manière, par ces forces
et ces agents qui veulent les contrôler.
Et ils
se retrouvent dans
une situation très difficile, parce qu’ils sont dans la place, ils ont
des
accréditations de sécurité, ils se sont engagés sous serment, ils
s’inquiètent
pour leur famille. Mais certaines de ces personnes doivent se sentir
très
perturbées, parce que ce à quoi ils se sont engagés ne correspond pas
aux
règles du jeu appliquées autour d’eux.
Et je
pense que
j’inciterais ces gens à avoir le courage de sortir de l’ombre. Parce
que si le
nombre engendre réellement la sécurité, il va falloir que certaines de
ces
personnes sortent de l’ombre en premier et, bien sûr, vous faites
partie des
premiers à sortir de l’ombre. Maintenant, que diriez-vous, [Paul], pour
encourager ces personnes à suivre votre exemple ?
PH :
Je
pense
que
ce
serait
très
courageux
de leur part et je crois que ce serait là une des
meilleures choses qu’ils pourraient apporter à la société. Je sais
qu’il y a
des gens qui ressentent les choses de cette manière-là, parce que j’en
ai
rencontrés. Ce qu’ils ont appris en faisant partie des initiés les font
se sentir
totalement trahis, mais sortir de l’ombre et tout risquer est une
décision
importante, et tout doit être soigneusement pesé. Donc je ne critique
jamais
ceux qui ne le font pas, tout en encourageant à le faire ceux qui sont
dans une
position où ils peuvent se permettre de prendre le risque.
Vous
savez, c’était pareil
au Conseil des Ministres. J’ai fait l’expérience d’un certain nombre de
collègues du Conseil qui, à un moment ou à un autre, ont voulu
démissionner
pour une question de principes, ce que j’avais fait. Et ils ne
démissionnaient
pas, tout simplement parce qu’ils pensaient, en tant qu’individus et
chefs de
famille, prendre un trop grand risque.
A tous
ceux qui peuvent
prendre ce risque ou qui sont si intimement persuadés d’être
responsables
devant l’humanité de dire la vérité, eh bien, [qu’il leur soit donné]
plus de
pouvoir. C’est ce dont nous avons besoin en cette période précise,
particulièrement lorsque je saisis un journal, et que je vois que de
hauts
fonctionnaires ou autres ont encore trahi, en exploitant le système
dans leur
propre intérêt et en commettant toutes sortes de délits, dont celui de
fraude.
Et je me
dis simplement
qu’on ne peut pas gérer le monde tel que nous souhaitons tous, sans que
les
gens ne commencent à agir de manière plus morale et plus spirituelle-
et ceci
est possible, et même essentiel pour le bénéfice à long terme de la
planète. Je pense qu’il est essentiel, et
même primordial
que les gens agissent ainsi pour faire face à l’avenir sur un front
aussi large.
BR :
Voici
un
message
merveilleusement
stimulant,
et
merci
d’être aussi clair et éloquent sur
cette
question. Comme vous l’avez sans doute constaté, de plus en plus de
jeunes gens
ressentent les choses aussi passionnément que vous.
Il m’arrive de recevoir des messages
d’adolescents beaucoup plus concernés par ce qui se passe dans le monde
que je
ne l’ai jamais été à 18 ans. Et je suis très impressionné par beaucoup
de
jeunes gens, par leur sens des responsabilités, la force de leur
passion, leur lucidité
à l’égard des problèmes du monde dans lequel ils sont nés. Quel message
leur
donneriez-vous, car il est très facile pour un jeune de se sentir dénué
de tout
pouvoir, n’est-ce pas ?
PH :
C’est
vrai.
Vous
avez
absolument
raison
et
beaucoup d’entre eux sont une réelle source
d’inspiration. Et je me contenterai de dire : « Bonne chance
à
vous ! Continuez ainsi ! » Parce que certains d’entre
eux
disposent d’un énorme pouvoir. Je soutiens une ONG qui opère au
Lesotho, dont
la présidente du conseil d’administration a été recrutée par son fils,
son fils
adolescent, qui en avait entendu parler à l’école et qui, une fois à la
maison,
avait dit : « Maman, il faut que nous fassions quelque
chose. »
Et donc,
la mère, qui au
départ restait en retrait, a été recrutée et elle est maintenant
présidente du
conseil d’administration, [voici] une énorme influence et un
développement
extrêmement positif. Je pense qu’il faut que ceci se produise plus
souvent. Nous
espérons, et prions pour que les jeunes gens idéalistes le restent et
ne soient
pas affectés plus tard à d’autres tâches et qu’ils ne subissent pas des
pressions de toutes sortes pour toutes sortes de raisons.
BR :
Il
m’a
toujours
semblé
y
avoir
devant
nous beaucoup d’espoir. Sinon, [Il rit.] ces
jeunes gens
ne seraient pas ici. Ils ne seraient pas ici sur la planète Terre en
tant
qu’âmes incarnées, pour ainsi dire, quel que puisse être notre modèle
spirituel. Ces jeunes gens viennent par centaines de milliers, comme
pour
prendre leur service. C’est un peu comme s’ils disaient :
« Me
voici ; confiez-moi une tâche ; dites-moi ce qui se passe. Je
veux
agir. Je comprends les problèmes. » Et je me demandais si vous
partagiez
cette vision des choses.
PH :
Je
pense
que
c’est
là
une
profonde
orientation spirituelle, pas nécessairement
religieuse,
mais très spirituelle. Et quoi qu’il en soit, c’est le genre de
dévouement, de
vision et d’inspiration qui, comme vous le dites, représente le seul
espoir du
monde.
BR :
Eh
bien,
c’est
[Il
rit.]…
c’est…
c’est
si vrai. Il y a un nombre significatif de
jeunes qui
entendront ceci, et moi, qui suis du mauvais côté de la cinquantaine,
j’adorerais
être un jeune homme en colère, âgé de 18 ans, plein d’énergie et prêt à
affronter le monde. Il y a à peine quelques jours, alors que nous
parlions de
la colère, une de mes connaissances a posé comme principe une
merveilleuse
équation que j’aimerais partager avec vous. Cette personne a dit :
« Colère + Amour = Action. »
Et, du
coup, je me suis
arrêté pour y réfléchir. Je l’ai recopiée immédiatement. [Il rit.] J’ai
trouvé
que c’était une petite formule stimulante.
PH :
Tant
que
votre
colère
concerne
des
choses
valables, ceci est absolument vrai et voici
une
puissante affirmation. Mais je dirais, ne vous inquiétez pas d’être sur
ce que
vous appelez le mauvais côté de la cinquantaine...
BR :
[Il
rit.]
…
PH :
…
tout
ce
que
je
peux
dire,
c’est qu’on n’y est pas encore.
BR :
[Il
rit.]
Vous
avez
parfaitement
raison.
Je
suis enchanté de cette conversation. Y
a-t-il un
autre sujet dont vous aimeriez parler, quelque chose que vous aimeriez
dire,
que vous voudriez que je vous demande, que vous aimeriez me
demander ?
Existe-t-il un autre endroit où vous aimeriez aller, ou bien avez-vous
l’impression, comme on dit à Hollywood, que « c’est dans la
boîte » ?
PH :
Je
pense
que
nous
avons
pas
mal
fait le tour de la question. Il y a tant de choses,
mais
nous avons évoqué les sujets importants, je crois. Et si seulement nous
pouvions commencer par convaincre les visionnaires, les gens plein
d’espoir et
les gens dévoués de trouver par eux-mêmes ce qu’on peut faire !
Puis en
recruter d’autres, en commençant par les tout jeunes, et continuer.
Alors il
pourrait se produire un miracle, et les miracles existent.
Le livre
qui traite de
l’économie, Miracle in Waiting (Miracle
en attente), indique que nous pourrions révolutionner le monde en
changeant le
système bancaire. Nous pourrions révolutionner le monde en consacrant
l’argent
que nous dépensons en armes, à construire des maisons et à fournir des
soins de
santé et de l’eau potable à ceux qui n’en ont pas. Il y a tant de
miracles en
attente si nous voulions nous donner la peine de les faire se
produire !
Mais il
est hors de
question de nous croiser les bras en attendant une intervention des
extraterrestres ou de quelqu’un d’autre. C’est à nous d’agir, parce que
c’est
la raison de notre présence ici. Et si nous parvenons à travailler tous
ensemble,
nous pourrons faire se produire le miracle, et exprimer notre
reconnaissance d’avoir
pu y contribuer.
BR :
Joliment
dit,
et
le
titre
de
ce
livre est stimulant. Permettez-moi de vous poser la
question
peut-être la plus difficile d’aujourd’hui, et qui est la
suivante : les
extraterrestres bienveillants ne font-ils qu’observer et espérer en
quelque
sorte que nous puissions réussir ce miracle ou bien, avec subtilité,
nous
guident-ils, nous soutiennent-ils et interviennent-ils
discrètement ? Quel
est votre point de vue sur ceci ?
PH :
J’ai
un
point
de
vue
très
précis
là-dessus. Je pense qu’ils nous aident. Ils nous
encouragent.
Ils veulent que nous réussissions. Ils souhaitent que nous préservions
notre
planète, qu’elle demeure un habitat accueillant pour notre espèce, pour
eux en
tant que visiteurs, et éventuellement pour des migrants, je ne sais
pas. Je
pense que pour l’essentiel – et cela remonte aux interviews que j’ai
lues, datant
de 50 ou 60 ans – ils nous aident et sont de notre côté. Et ils
souhaiteraient
être autorisés, selon leurs règles, à intervenir directement, mais ce
n’est
apparemment pas le cas.
Tout ce
qu’ils peuvent
faire, c’est contribuer à communiquer des informations, et ils le font
du mieux
qu’ils peuvent. Mais ils doivent se sentir frustrés de voir le temps
qu’il nous
faut pour apprendre, le temps qu’il nous faut pour agir sur des choses
évidentes pour eux, et dont ils pensent qu’elles devraient l’être
autant pour
nous. Il nous faut donc nous familiariser avec ce qu’ils disent et avec
leurs causes
d’inquiétude, et intégrer tout ceci à notre vie quotidienne. Et
peut-être
réduire notre train de vie, essayer de devenir le héros du jour et
travailler
davantage en équipe, l’Equipe Monde, afin de faire de notre monde ce
que nous
aimerions qu’il soit.
BR :
Une
« Equipe
Monde ».
Oui,
un
bon
concept,
n’est-ce pas ?
OK, Paul.
Aimeriez-vous nous dire un dernier mot, en guise d’adieu
temporaire ?
PH :
Merci
pour
cette
belle
interview.
J’ai
vraiment
eu plaisir à parler avec vous.
BR :
Eh
bien,
merci.
J’espère
que
nous
aurons
de nouveau l’occasion de parler ensemble, et j’aimerais
également vous exprimer mon admiration et vous féliciter d’avoir le
courage,
dans votre situation, de vous démarquer autant et de nous dire tout
cela ;
et d’être un exemple, non seulement aux yeux de vos pairs, mais aussi
pour les
plus jeunes de ce monde. Et j’aimerais aussi vous remercier
chaleureusement, au
nom de tous, pour le rôle que vous jouez.
PH :
Eh
bien,
vous
êtes
très
aimable
et
j’apprécie vraiment.
BR :
Paul,
merci
infiniment.
Une
merveilleuse
interview.
Je
vous suis très
reconnaissant. [Pause.]
Allô, Paul, vous êtes là ?
PH :
Oui,
je
suis
toujours
là.
BR :
[Il
rit.]
OK.
D’accord.
Bien.
Je
trouve
que c’est un bon final. Je suis vraiment
enchanté et
je tiens aussi à vous remercier personnellement.
PH :
Vous
n’êtes
pas
épuisé ?
BR :
Non,
pas
du
tout.
Non-non-non.
PH :
Est-ce
que…
BR :
Ce
n’est
que
le
début
de
la
nuit. Il n’est que 22 heures ici.
PH :
Eh
bien,
si
vous
venez
au
Canada,
prévenez-nous et nous vous inviterons à dîner ou nous
ferons
quelque chose.
BR :
Cela
serait
avec
grand
plaisir.
Je
vais
vous laisser poursuivre votre journée chargée,
et vous
remercier infiniment pour tout ce que vous faites pour améliorer le
monde. Que
Dieu vous bénisse et merci infiniment.
PH :
De
rien.
Merci
mille
fois.
Au
revoir.
BR :
Au
revoir.
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ici
pour l’interview audio
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Bill Ryan
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