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Avalon Senior Member
Join Date: Oct 2008
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Lettre envoyée au ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot, le 03/09/09 :
CRI-VIE Coordination d’associations, de médecins, de scientifiques, de juristes, pour la recherche et l’information transparentes en matière de santé 3bis, rue Henri Faisans. 64 000 PAU. Tél : 05 47 41 50 22 cri-vie@neuf.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Le 3 septembre 2009 Madame Roselyne BACHELOT Ministre de la santé Objet : Gestion de la menace de pandémie Madame la Ministre, La lecture de la planification logistique d’une campagne de vaccination contre le nouveau virus A (H1N1) ainsi que celle d’une information confidentielle émanant d’un syndicat médical, nous amène à vous adresser ce cinquième courrier. Dans le courrier adressé à tous les préfets et aux directeurs des agences régionales d’hospitalisation, Monsieur Brice Hortefeux, Ministre de l’intérieur et vous-même signalez que « les premières AMM pourraient être délivrées en septembre », le périmètre exact de ces autorisations n’étant pas connu. « En particulier, la question de l’inclusion des enfants et adolescents de moins de 18 ans reste ouverte. Il n’est également pas exclu que le champ de l’AMM diffère d’un vaccin à un autre ». Vous précisez également que « pour une vaccination de masse, avec un vaccin nouveau, les exigences de la pharmacovigilance sont majeures », les modalités de mise en œuvre de cette pharmacovigilance renforcée étant en cours de définition. Vous évoquez ensuite « le mélange de l’antigène et de l’adjuvant pour au moins deux des vaccins ». Dans l’information confidentielle, il est dit que « cette vaccination de santé publique à l’automne sera une simple répétition de moyens pour évaluer une autre vaccination de grande ampleur si de nouveau un vrai danger est avéré ». Il est ajouté que le « vaccin utilisera un nouvel adjuvant très puissant qui imposera une pharmacovigilance très étroite ». Pouvez-vous, Madame la ministre, nous confirmer que les premières AMM pourraient être délivrées en septembre , ce qui signifierait que les procédures ont été sensiblement raccourcies dans le seul intérêt des laboratoires au détriment des personnes qui seront vaccinées avant la fin d’essais bâclés et serviront par conséquent de cobayes ? L'OMS, elle-même, reconnaît la précipitation et l’imprudence en la matière : « par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d'innocuité et d'efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer ». Le nouvel adjuvant n’a jamais été utilisé à grande échelle, des réactions imprévisibles sont à craindre à court (syndrome de Guillain-Barré notamment plus fréquemment encore qu’avec le vaccin saisonnier) mais aussi à moyen et long terme (scléroses en plaques et maladies auto-immunes) tandis que les essais ont été bâclés. Le vaccin anti- méningo-enchéphalite à tiques TICOVAC n’a-t-il pas dû être retiré du marché en 2001, 14 mois à peine après son lancement en raison d’effets secondaires graves de par la présence d’albumine et de mercure. Page 2 Pouvez-vous nous assurer que ce dernier n’a pas été utilisé pour la fabrication de ces vaccins pandémiques ? Quels sont les deux vaccins auxquels sera rajouté le nouvel adjuvant très puissant ? Des essais cliniques ont-ils été effectués sur ces vaccins auxquels sera rajouté cet adjuvant ? Ce dernier serait-il le MF59 ou autre à base de squalène ? Que vous indique la pharmacovigilance humaine pour cet adjuvant responsable d’encéphalomyélites et de désordres immuns chez le rat ? Quel pourraient être d’autre part les effets sur le système immunitaire de trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines, contre la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique à trois semaines d'intervalle un mois plus tard ? Avec l’inévitable chute du rapport T4/T8 chez certains pendant près de trois mois, notamment les personnes fragiles, des décompensations ne sont-elles pas à craindre chez ceux qui recevront ces trois doses à partir de la fin septembre ? Tandis que le Pr Antoine Flahaut, épidémiologiste, directeur de l’école des hautes études en Santé publique de Rennes estime avec raison que « Nous ne disposons pas d’une seule étude probante - à ma connaissance - sur l’efficacité du vaccin utilisé comme barrière épidémique » (nous disposons à l’inverse de nombreuses études mettant en lumière la diffusion de l’épidémie par la vaccination, qu’il s’agisse de la variole, de la rougeole, de la polio ou encore de la grippe…), le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses au CHU de Toulouse reconnaît qu’en cas de vaccination obligatoire « on aura quelques dizaines de milliers de cas avec des pathologies imputées à tort ou à raison au vaccin, comme on a eu la sclérose en plaques avec celui de l’hépatite B ». Comme leurs collègues infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime ainsi qu'une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d'un vaccin développé trop rapidement, et d'un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes, le remède risquant d'être pire que le mal. Ignoriez-vous, Madame la Ministre, que grâce notamment à la vaccination contre l’hépatite B menée à la hussarde, la fréquence de la sclérose en plaques est passée de 20 000 en 1994 à 80 000 en 2006 ? Ne pouvons-nous pas, ne voulez-vous pas, faire l’impasse sur un nouveau scandale sanitaire beaucoup plus grave que celui de l’hépatite B, ne serait-ce que par le cumul des injections, alors qu’une étude américaine de l’Université du Maryland menée sur des animaux nous signale que le virus ne devrait pas muter (France info, 2 septembre) ? Cette campagne de vaccination que vous projetez pour l’automne ne serait-elle qu’une répétition générale avant une autre vaccination ultérieure de grande ampleur ? Dans l’attente de réponses claires à l’ensemble de ces questions – et des précédentes - que se posent les citoyens - et dont l’absence pourrait nous amener à saisir la justice avant que le scandale n’éclate - et restant à votre entière disposition, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de nos sentiments respectueux. Christian RASSON Dr Marc VERCOUTERE Pharmacien Last edited by Shankarma; 09-07-2009 at 10:18 PM. |
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