Un entretien vidéo avec Duncan O'Finioan
Kentucky, Etats-Unis
Novembre
2006
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Cette page est une traduction d'une publication originale de Project Camelot
Duncan
O’Finioan: Comme je l'ai dit, nous sommes sensé vivre dans une société
libre et civilisée. Ce n'est pas le cas. S'ils peuvent venir vous
prendre, enfant, et vous transformer en tueur, vous utiliser, vous
abuser, puis quand ils en ont fini avec vous, vous jeter. Cela ne
devrait pas arriver.
... Je
suis assis là et je commence à prendre ces pièces de puzzle et à
dire: "Cela correspond, cela correspond, cela ne correspond pas". Et, je dis: ça, c’est une image. La femme se place devant et le gars se met derrière moi. Elle le regarde, sourit
et dit: “On en tient un” et c'est là que tout a commencé.
...
C'est là qu'ils font le choix de qui est bon à quoi, qui va être
un soldat, qui va être un espion psychique…
...
Tout le monde sait qu'Hitler voulait le soldat ultime, le super soldat,
l'ultime guerrier. Hitler était également fortement impliqué dans
les sciences ésotériques et le contrôle du mental. C'est à cette
époque qu'ils ont commencé à combiner les deux, contrôle mental,
super soldat, ultime guerrier. Ils ont commencé à tout mettre ensemble
dans un projet et c'est là que je me suis retrouvé.
...
Les coups de pied de ma jambe droite pouvaient atteindre 190 km/h.
Ma puissance de frappe allait au-delà, de 810 à 880kg. Ça, ça explose
des blocs de béton.
...
Et j'ai mis trois balles dans le cœur d'un officiel d’une très haute
agence de renseignements
....
Ce type me saisit à la gorge et j’ai juste fait un pas latéralement
et j’ai pointé les paumes de mes mains vers le bas, juste pointées
vers le bas et j’ai poussé un cri perçant dans mon esprit. Le gars
est monté en l’air et redescendu. Je ne l'ai jamais touché.
...
Je regarde et il y avait George (Bush) Junior assis au comptoir avec
les gardes du corps des services secrets, saoul comme une barrique
avec les services secrets tentant de le ramener au calme. C’est à
ce moment-là que je me suis complètement réveillé. Je ne me souvenais
pas d’avoir conduit jusque là.
Début
de l’entretien
Kerry Cassidy: Revenons en arrière pour découvrir exactement comment vous êtes
entré dans ce programme.
D: Ils
souhaitaient des gens à moitié amérindien, et à moitié celtique.
Que ce soit des écossais, des irlandais, n'avait pas d'importance
tant qu'ils étaient celtiques. La raison en est que les amérindiens
et les Celtes sont deux des peuples de la Terre qui sont le plus
prédisposés aux capacités paranormales ou psychiques. Et de plus
ces 2 cultures pratiquaient le paranormal. C’est comme une mémoire
génétique. C'est dans notre mémoire génétique. Je pensais que c'était
fondamentalement pour ça jusqu'à ce qu’il y a deux ans je découvre
que mon père était un agent de la CIA. Je ne m’en serais jamais douté.
Mon père est mort depuis maintenant près de 15 ans. Mais avec cette
nouvelle information me parvinrent d’autres morceaux d’informations,
sur beaucoup de choses qui sont arrivées dans le passé, et maintenant
tout se recoupe. Au fond ce qui s'est passé avec moi est qu’en 1966,
j'avais 6 ans et mes deux parents m'ont mis dans le coffre et m'ont
emmené en ville. C'était obscur, froid et enneigé, je n'oublierai
jamais ce jour car il était vraiment particulier. Pourquoi sommes-nous allé dans ce
magasin de matériel en cette fin d'après-midi ? Alors on entre dans
le magasin, et à cette époque, ma mère et mon père ne se battaient
pas, mais ils ne s'entendaient pas. J’avais été plusieurs fois dans
ce magasin avec mon grand-père mais je n’avais jamais été à l’arrière
du magasin : Il y a une porte là-bas, que si vous ne savez pas qu’elle
est là, vous passez devant sans la remarquer. Nous empruntons cette
porte et nous voilà avec 6 ou 7 autres enfants de mon âge. Ils étaient
tous assis à ces sortes de tables de jardin d'enfants, sur ces petites
chaises, et ils avaient tous les mêmes choses devant eux : ça ressemblait
à des pièces de puzzle. Arrive alors cette dame qui détonait.
Elle
est grande, élégante, avec un manteau de fourrure. Nous sommes dans
l’est du Kentucky, cela ne se voit pas dans le coin. Et elle a joué
un rôle très important à partir de là. Je l'ai vue dans plusieurs
de mes souvenirs. Et elle me donne un jeu, une pile de blocs, qui
sont les pièces d’un puzzle. Et elle dit: "Je veux que tu fasses une image" et s'est éloignée. Alors, j'ai cherché ma mère du regard, et elle était avec
un type en costume qui lui aussi ne devrait pas être là, et qui lui
fait signer des documents. A six ans, j'ai été intrigué, mais à cet
âge on ne s’interroge pas davantage. Donc, je suis assis là et je
commence à prendre ces pièces de puzzle et à déclarer: "Cela correspond, cela correspond, cela ne correspond pas". Et, je dis: ça c’est une image. Elle le regarde, sourit et dit: “On en tient un” et c'est là que tout a commencé. On m'a donné quelque chose à boire, je me
rappelle une sensation de somnolence, et c'est tout…
K: Alors,
êtes-vous rentré à la maison avec vos parents ?
D: Non.
K: Je
vois.
D: J'ai
été embarqué directement. C'est ce que j'ai découvert plus tard.
Une fois que je suis allé dormir avec tout ce que contenait la boisson
(Kool-Aid, de la soude, ou n'importe quoi), je me suis « éteint ».
Mon souvenir suivant était à 9 ans et demi.
K: Donc,
vous avez un blanc dans votre mémoire pour cette période.
D:
Mm hm, ouais. Maintenant, j'ai des souvenirs qui sont revenus, des
bribes de souvenirs de ce qui s'est passé au cours de tout cela,
certains très vifs, certains sur lesquels j'ai eu de la documentation,
certains sont juste des souvenirs qui sont là.
K: Alors,
pourquoi vous souvenez-vous de vos neuf ans, que s’est-il passé ?
D: Parce
que j’ai eu un passage à l'hôpital local, ici, de l'Université du
Kentucky. Ils ont un type de procédure que personne n’a jamais vraiment
pu expliquer. Même en tant qu'adulte j'ai essayé d'obtenir les dossiers,
et personne n’a pu me les fournir. A partir de là, j'ai eu quelques
années en tant qu’enfant où tout semblait ok, avec beaucoup d'activités
paranormales et tout ça.
Et puis à 14 ans, c’était reparti.
K: Reparti
à l'hôpital ?
D: Non
: mes souvenirs, disparus.
K: Oh, Ok, donc, rétrospectivement, vous avez le sentiment
d’avoir été formé pour être soldat pendant ce temps-là ?
D: Oui.
K: Pouvez-vous
décrire certains des entraînements pour nous ?
D: La
meilleure façon de le faire est de revenir en arrière une seconde.
K: Bien
sûr.
D: Imaginez
le Projet Talent, les recrues du Projet Talent qui sont envoyées
à l'école. A l'école primaire, on nous a tous appris la même chose.
C'est là que l'entraînement aux arts martiaux a commencé. J'ai de
vifs souvenirs de 15-20 d'entre nous dans un groupe avec des adultes
et ils nous ont formés comme si nous étions des adultes. C'était
pas adapté aux enfants. Vous aviez six, sept ou huit ans, et ils
vous bottaient le cul sévèrement. Je veux dire qu'ils vous battaient
énormément, mais vous appreniez, ok.
K: Mm
hm.
D: Une
fois que c’est bon, la formation au paranormal peut commencer. C'est
là qu'ils font le choix de qui est bon à quoi, qui va être un soldat,
qui va être un espion psychique…
K: Vous
avez à ce moment-là l’équivalent d’une ceinture noire en karaté ?
D: Même
après j'ai continué, j'ai donné des cours, ouvert quelques centres.
Je détiens une ceinture noire de cinquième degré aujourd'hui, légitimement
un cinquième degré noir.
K: Dans
le monde réel, pour ainsi dire ?
D: Bien
sûr, bien sûr...
K: Vous
avez aussi dit quelque chose, dans une interview que j’ai lue, à
propos de vous rappeler quand on a commencé à vous enseigner le karaté.
C'est ainsi que vous déclenchez certains souvenirs plus anciens que
tout cela ?
D: Mm
hm, en effet. Il y a eu un incident en particulier. J'ai un ami à
moi qui est un ex-Béret de la marine. Il venait très régulièrement
travailler avec moi quand il était chez lui en permission ou ce genre
de choses. Une nuit, on s’entraînait, et lui c’était un gros gars
costaud, capable de me barrer la route sans transpirer une goutte.
Donc, nous sommes en train de nous entraîner, et j’utilise une telle
technique (pour le faire chuter) que quand il s’est relevé du plancher,
confus et en colère, il m’a dit “Où as-tu appris ça?” Et ça m'a frappé,
je n’en n'avais pas la moindre idée, où avais-je appris cela? Il
m’a dit que ça venait directement de la Ferme. Je n'avais que 19
ans. La Ferme ? De quoi parlait-il ? La Ferme d'élevage ? La ferme
de porcs ? Je n’en n'avais pas la moindre idée. Il m’a dit que c’était
le Centre d’Entraînement des Aptitudes de la CIA, La Ferme. Tout
ça a commencé à faire un déclic. Et, j'ai vraiment commencé à avoir
des souvenirs de 8 ou 9 ans en arrière quand j'ai eu un accident
de voiture où je m’étais rompu trois disques du cou. Et, quand ils ont fini par me
donner l'IRM, la résonance électromagnétique ne concordait pas avec
l'implant crânien.
K: Que
vous aviez eu ?
D: Quelque
part, d'une manière ou d'une autre, j'ai un implant crânien. Et,
je le dis parce que je l'ai sur un film. Et, quand ils m'ont mis
dans la machine IRM, quand ils l’ont allumée, quand ça a commencé
à tourner...
K: D’accord….
D: Imaginez
une douleur atroce. Imaginez qu’en même temps vous voyez un millier
d'écrans de télévision et ils viennent tous vers vous. Sur chacun
de ces écrans de télévision il y a une image. Chaque image est un
souvenir et ça continue à rentrer, à rentrer, à rentrer …
K: C'est
incroyable.
D: C'est
comme ça que j'ai commencé à retrouver la mémoire totale.
K: Et
maintenant, est-ce vrai que vous criiez et que l'IRM a sauté ?
D: La
machine elle-même a pris feu. C'est ce qui m'en a fait sortir. Parce
que je suis là avec rien d'autre que mes sous-vêtements et une robe
(d’hôpital), me tenant la tête et hurlant au meurtre, et je remarque
bien la fumée, et les techniciens sortir, les infirmières sortir,
qui veulent faire tout ça et me sortir de là, ils allument les extincteurs
et tout et tout...
K: Alors,
avez-vous encore l’implant crânien à ce jour?
D: C'est
toujours là. C'est juste que, d’après ce que je comprends, il ne
marche plus.
K: Qu'est-ce
qui vous fait penser qu’il ne marche plus?
D: Parce
que je n'ai plus été utilisé. Je n'ai plus eu de trou de mémoire
de trois ou quatre jours dans une semaine. Ils se sont arrêtés. Celui-ci
est un point mort en plein centre de mon cerveau. Il ressemble à
un grain de riz et il est en plein centre de mon cerveau. Il est
exactement là.
K: C'est
aussi petit ?
D: C'est
aussi petit.
K: Wow.
D: Et
je l'avais vérifié par des sources indépendantes qui l’ont observé.
«Vous avez un problème, ça doit être enlevé». Mec, tu vas mourir.
Je dis, « non, c'est bon ». Je ne leur dis pas ce que c’est. Je voulais
juste leur avis - entendre ce qu'ils avaient à dire.Je ne dis rien
à moins d’en avoir la preuve, ou si j'ai quelqu'un qui est prêt à
signer une déposition en affirmant qu'il était là, qu’il a vu et
qu’il sait. Si je n'ai pas de preuve, je vais dire: «Voilà ce que
je pense».
K: Ok.
Alors, lorsque vous étiez un enfant et que vous alliez à l'hôpital,
vous disiez...
D: Mm
hm.
K: Qu’est-ce
qui s’est passé avec votre corps à cette époque ? Savez-vous ce qui
s'est passé ?
D: Je
me souviens avoir traversé une procédure, OK, et je me souviens de
mon réveil et de la machine, et cela devait être en 1969, et je me
souviens que la machine, de la taille de cette table, est comme venue
m’envelopper, ils la faisaient descendre sur moi et ça allait être
chaud et je n'étais pas censé me réveiller, je devais être complètement
drogué. Eh bien, je me suis réveillé au milieu de tout ça et je me
souviens des dizaines de tuyaux, pendant de chaque côté autour moi,
qu’ils branchaient là les uns après les autres… Maintenant, qu'est-il
arrivé? Je ne sais pas.
K: Alors,
aviez-vous une force hors du commun ou avez-vous remarqué des changements
radicaux dans votre perspective face à la réalité ? Je veux dire,
à 14 ans, cela devait être dur à dire. Mais, le temps ayant passé,
pensez-vous vous être développé à un rythme différent que celui d'autres
enfants en partie à cause de tout ça ?...
D: Ouais, je pense que oui. J'ai toujours été plus fort, plus
rapide, plus endurant que n’importe qui et il en était de même pour chacun
d'entre nous qui sortions de ces projets. Cela fait partie de la structure
du Super Soldat. Ils veulent que le super soldat soit juste Super - au-delà
de la normalité, plus rapide, plus fort, plus d'endurance, de tolérance à la
douleur, etc. etc. et ainsi de suite. C'est ce qu'ils veulent.
K: Alors,
pouvez-vous nous dire quelles capacités vous aviez à la pointe de
votre performance, si on peut l'appeler ainsi ? De quoi pensez-vous
que vous étiez capable?
D: Des
capacités physiques, oui, que j'ai gardées. Les capacités paranormales,
J'en ai gardées quelques-unes. Les principales capacités paranormales
apparaissent quand la personnalité ultime apparaît. Une des choses
qu'ils nous ont faites était de nous donner cette personnalité ultime.
Nous avons été formés à la personnalité ultime. J'ai des témoins
qui m'ont vu exploser de gros sacs lourds d’un coup de poing. Vous
n'êtes pas censé pouvoir faire ça. Ma vitesse et ma puissance de
frappe ont été mesurés à Burlington, dans le Wisconsin, dans une
installation là-haut qui n’y est plus maintenant, où ils faisaient
tous les tests pour les sportifs professionnels, les équipes de football
et tout ça. Ma puissance de frappe, à cette époque était mon poids
: 175 livres (environ 90 kg).
K: De
quand parlons-nous ? Il y a combien d'années ou en quelle année,
en gros ?
D: En
1984, au printemps de 1984. Le résultat du test était irréel. Ma
puissance de frappe était plus lourde et plus forte que celle d'un
boxeur super poids lourd. Mon coup de pied était encore plus puissant
et rapide. Les coups de pied de ma jambe droite pouvaient atteindre
190 km/h. Ma puissance de frappe allait au-delà, de 810 à 880 kg.
Ça, ça explose des blocs de béton.
K: Ok,
maintenant au sujet de vos capacités psychiques, quelles étaient-elles
?
D: Ma
principale aptitude psychique est celle que j'ai conservée dans cette
personnalité, d'être capable d’entrer dans l'esprit de quelqu'un,
d'être en mesure de prévoir les événements en temps réel et quand
je dis entrer dans l'esprit de quelqu'un, je ne veux pas dire lire
leur esprit, lire ou entendre leurs pensées. C'est plus comme ce
que certaines personnes avec qui je travaille appellent « l’Appel
d’Images ». On voit des images de leurs pensées. Comme, vous pourriez
avoir soif et penser à un soda. Je vais vous regarder et je vais
voir une canette de Pepsi. C'est ce qui se passerait. Et, ce type
de capacités donnée à un combattant, un soldat ou un assassin, imaginez
à quel niveau ça le porte.
K: Donc,
avez-vous maintenant des souvenirs absolus des moments où vous étiez
dans l’autre personnalité?
D: J'ai
des témoins de cela, oui.
D: Vous
voyez, ce qui se passé, c'est que je suis censé ne me souvenir de
rien maintenant. D'accord?
K: Je
l'imagine.
D: Les
gens qui commencent à se souvenir ont généralement une cinquantaine
ou une soixantaine d’années. Ok, beaucoup trop vieux pour vraiment
faire quelque chose, je ne dis pas que 60 ans c’est vieux, mais dans
cette société, du moment où vous êtes âgé d’environ 60 ans n’importe
où ici, les gens vous rayent de la société.
K: Alors
quel âge avez-vous maintenant parce que je suis incapable de le dire?
D:
46. J’ai 46 ans.
K: Uh
huh.
D: Tout
le monde me dit que je ne fais pas 46, c'est l'un des autres traits
que nous avons.
K: La
longévité?
D: Ouais.
K: Ok.
D: La
plupart des personnes qui commencent à avoir des souvenirs, quand
ces souvenirs reviennent, les personnalités de ces gens commencent
à s’entremêler. Ils ne sont plus la personnalité A et la personnalité
B. Elles commencent à se mixer. Alors, quand tous ces souvenirs commencent
à venir se mêler avec les autres souvenirs, ils deviennent fous.
K: La
plupart des gens?
D: Oui.
La plupart de ces personnes se suicident. Bon, et ceux qui ne le
font pas se retrouvent dans des asiles.
Bill
Ryan: Est-il possible Duncan, que beaucoup de ces gens soient programmés
pour se suicider?
D: Oui.
Bill
Ryan: Une sorte d'autodestruction quand ils ne sont plus utiles?
D: Yes.
K: Donc,
vous avez en quelque sorte vaincu le système ?
D: Oui.
K: Vous
avez dû lutter. Alors, qu’est-ce qui vous fait tenir ? Qu’est-ce
qui, pensez-vous, vous aide à vous maintenir ?
D: Après
l'accident de voiture, nous avons déménagé dans le nord de l’Etat,
dans le New Jersey. Je n’étais plus censé pouvoir soulever plus de
2,3kg. Je ne devais plus être capable de tenir mon bras au dessus
de ma tête. C’est dire comme l’accident avait été sérieux. Deux heures
du matin, je suis assis dans mon appartement du New Jersey et cette
petite voix entre en jeu. «C’est quoi ton putain de problème ? Qu’est-ce
qui ne va pas avec toi ? Tu es une poule mouillée. Tu vas abandonner
? Tu as été un combattant toute ta vie ? Lève-toi et bats-toi ».
J'ai commencé à faire des pompes cette nuit-là. Un an plus tard,
j’allais bien.
K: Donc,
en gros, vous avez récupéré de vos blessures?
D: La
blessure est toujours là. Je peux aller voir un neurologue dès maintenant
et le laisser me passer aux rayons X : ils me regarderont et me diront
que j'ai besoin de passer en chirurgie aujourd'hui, mais je refuse
d'y aller. La douleur est toujours là. Je vis avec la douleur 24/24h,
7j/7 et, encore une fois, si cela ne m'était pas arrivé quand j’étais
gamin, ouais, je prendrais sans doute des pilules contre la douleur
sur une base régulière.
K: Mais,
vous ne le faites pas
D: Je
ne prends rien.
K: Maintenant,
je suis intriguée par ce tatouage sur votre bras. Il semble très
beau. Est-ce que vous l’avez obtenu au Vietnam?
D: Non,
c’est censé être une œuvre unique, de ma conception.
K: Vraiment.
D: En
fait, c'est quelque chose qui m'est venu dans un rêve.
K: Wow.
D: Et,
je l'ai conçu, et ...
K: Est-ce
un dragon?
D: C'est
un dragon. J'ai eu cette artiste de tatouage qui l’a fait pour moi
et il est resté unique en son genre pour quelques années, et tout
d'un coup j'ai commencé à le voir ailleurs. Elle a mis son travail
sur son site Web. Et je suis allé dans les magasins Wal-Mart du coin
il y a environ six mois et ce dessin était sur la couverture d'un
roman de poche. Identique.
K: Et,
vous l'avez conçu?
D: Et
je l'ai conçu.
K: Wow,
cool. C’est vraiment bien. Donc, en qu'est-ce qui est arrivé au Vietnam,
parce que vous avez une histoire vraiment étonnante à ce sujet?
D: J'ai
été au Nord-Vietnam à deux reprises à ce que je sache. Certaines
de ces zones (de souvenir) sont encore troubles parce que, comme
je l'ai dit, je continue à découvrir d’autres choses chaque jour.
K: Ok.
D:
Une fois quand j'avais douze ans. Bon. Je connais des gens qui disent
que c'était en 1972, que j’étais au Vietnam, que c’était en 1972.
En fait, ce n’était pas le Vietnam, c’était le Cambodge. Nous n'étions
pas supposés être au Cambodge. Un corps de Marines de la Navy et
un corps de Marines de FORECON ont été cloués au sol par les Khmers
rouges au Cambodge. Ils ont appelé des renforts pour que quelqu'un
les sortent de là. Et, je vous dis exactement ce qu'un capitaine
du corps de Marines FORECON et un capitaine de Marines de la Navy
m’ont dit. Maintenant, j'ai mes propres souvenirs de tout ça, mais
ils proviennent de mon point de vue. Je vais vous le raconter selon
leur point de vue. Un hélicoptère noir, de type Huey, atterrit :
12 enfants en sortent. Ouais, il y a encore une ou deux choses. [émotions...]
K:
Prenez votre temps. Nous avons tout le temps au monde. Je peux comprendre.
D: Je
sais. Longue histoire courte ...
[long
silence, très émotionnel maintenant]
Nous
sommes sortis de l'hélico, avons formé un demi-cercle, et nous nous
sommes tous tenus la main. Il y avait ...
K: Étaient-ils
tous des garçons ?
D: Non.
K: Étaient-ils
tous environ du même âge ?
D: Ouais,
j’étais le plus âgé.
K: Donc,
tous d’environ douze ans?
D: Entre
neuf et douze ans. J'étais chef d'équipe. Nous nous sommes tenus
les mains, avons levé nos bras, et nous les avons tous tués.
K: Qui
avez-vous tué ?
D: Tous
les soldats Khmer rouge sur 30km.
K: Comment
se fait-il que vos pouvoirs étaient capables de cibler l’opposant
et pas ...?
D: Je
n'étais pas le ... J'étais comme la batterie principale, mais je
ne suis pas celui qui a ciblé.
K: Vous-même
ne déteniez pas la puissance ? Vous tous étiez la puissance.
D: Quelqu'un
d’autre s’occupait de viser.
K: C’était
tous les enfants qui visaient ou juste l’un d’entre eux ?
D: L'un
des autres enfants.
K: Ah
ouais, ok.
K: Connaissiez-vous
les autres gosses ?
D: J'en
connais un à l’heure actuelle.
K: Cette
personne va-elle se faire connaître ou pas?
D: Non,
pas elle.
K: Sont-ils
même conscients d'être l'un d'entre eux?
D: Oui.
K: Ils
le sont ?
D: Ouais.
K: Wow.
Eh bien, nous apprécions vraiment que vous partagiez ça avec nous,
parce que c'est de toute évidence quelque chose d’énorme et les gens
n'aiment pas beaucoup parler du côté négatif des pouvoirs de l'esprit,
mais cela est manifestement l'une des applications possible et il
n'y a vraiment aucune raison de le cacher.
D:
Ce n'est pas ça... C'est drôle. J'ai fait beaucoup de choses qui
n'étaient pas de mon fait, qui ne venaient pas de moi, de mes décisions.
Certaines de ces choses ont apporté une réaction émotionnelle, d'autres
pas. Certains sont du style "Et alors ?" Et sur d’autres je n'ai aucun contrôle, je traverse quelques émotions, et puis
je suis très bien avec elles. Je ne peux pas pleurer sur commande.
Croyez-moi j'ai essayé (rires). Mais, de la façon dont ça a m’été expliqué, c’est parfaitement logique. Douze
enfants, imaginez douze piles connectées. Avec une seule pile, vous n’avez rien. Ajoutez-en une 2ème, vous obtenez une secousse. Mettez-en
trois, vous obtenez une brûlure. Mettez-en douze, et vous serez électrocuté. C'est fondamentalement ce que nous avons fait. Les
douze d'entre nous liés et associés à travers tout, en une sorte
de demi-cercle ... à partir du centre, parce que j'étais au centre.
Comme ça (illustre avec ses mains)... ... vers l’extérieur. C'est ce qui s'est passé.
K: Et
c’était quelque chose pour laquelle vous autres aviez été formés.
Avez-vous une mémoire de tout? Quelque chose vous est-il revenu de
vos entraineurs ?
D:
Vous vous rappelez de cette dame au magasin de fournitures ? Ouais,
elle a figuré en très bonne place quand j'étais jeune. Dans le souvenir
suivant que j'ai d'elle, elle porte une blouse de laboratoire. Et
je suis dans cette maison, qui m’a été décrite comme un manoir, et
j'ai quelques idées d’où se cache ou se cachait ce lieu, mais je
n'ai aucune preuve. Il y a un. .. Je suis dans un couloir, il y a
des carreaux verts et blancs, tout simplement énormes, des carreaux
de 12 x 12 au sol. Et je fais quelque chose qui est un trait commun
à tous ceux sortis d’ici. Nous ne mettons pas un genou à terre ou
quelque chose comme ça - nous nous accroupissons. Cela n'a aucun
sens à certains égards, mais pour nous ça en avait. Nous nous accroupissons
sur la pointe de nos pieds, les bras ballants. Presque comme un animal.
Environ 5 mètres plus loin se trouve un petit seau d'eau. Et ce que
je fais, c'est que je soulève le seau, j’essaie de le retourner,
et je le repose doucement.
K: Soulever
avec votre esprit ou avec vos mains?
D: C’est
exact, juste avec mon esprit.
K: Je
vois.
D: Et
ce que je fais c’est que je le soulève, je le fais tourner à mi-chemin,
et juste là il tombe. Je n’ai pas réussi, je regarde autour et cette
dame est derrière moi avec son calepin, prenant des notes, et j'ai
essayé d'obtenir une réaction en essayant d'être agréable: «J’y suis
presque parvenu, j’y étais presque», et en gros elle a juste regardé
vers le bas en grommelant et s’est éloignée. Il n'y avait aucune
gentillesse dans tout cela.
K: Donc,
OK, vous avez dit que vous vous rappeliez être allé deux fois au
Vietnam. Quelle a été la deuxième fois ?
D: La
deuxième fois, tout ce dont je me souviens, c'est d’avoir été abattu.
Nous allions décoller dans un Black Hawk. Désolé, ce n'était pas
un Black Hawk, ça c’était dans un autre incident. C’était un Huey,
et nous étions à environ 5 mètres du sol lorsque nous avons reçu
un tir antiaérien et nous avons crashés, et ce capitaine de la Navy
dont je vous ai parlé est celui qui m'a sorti de l'hélico.
K: Et
ce type est le témoin dont vous nous avez parlé au sujet de l'incident
au Vietnam avec les enfants ?
D: Correct.
K: Et
il en était en charge de… Où était-il à l'époque?
D: Le
plus simple pour vous parler de ce type - Toute sa famille était
dans la CIA. Bon. Il fut l'un des plus décorés et détenait un record
de tués au Vietnam. Ses talents de tireur d'élite étaient sans égal.
Et, en même temps, il était aussi un capitaine de navire, il est
allé cinq ou sept fois au Vietnam.
K: On
n'avait pas interféré avec sa conscience/personnalité comme avec
vous?
D: Il
a quelques souvenirs, mais pas au même point que moi ou que d’autres
gars.
K: Alors,
comment vous-êtes-vous retrouvés ?
D:
Quand mes souvenirs ont commencé à revenir, j'ai commencé à le chercher.
K: Parce
que vous vous rappeliez de qui il était quand vous aviez douze ans
?
D: Oui.
Je me suis souvenu de son visage et je savais qu’étant qui il était,
il allait seulement se trouver dans certains milieux, et donc j'ai
commencé à fréquenter ces milieux et je l'ai finalement trouvé. Nous
nous sommes assis à une table dans un casino et avons commencé à
échanger des histoires. Voilà ce qui s'est passé.
Bill
Ryan: Est-il prêt à se présenter et être enregistré ?
D: Il
l’est, oui.
Bill
Ryan: Vous le recommanderiez ?
D: Oui,
absolument.
K: Ok,
Alors, pouvez-vous nous en dire un peu plus? J'imagine que vous étiez
un remote viewer (quelqu'un capable de vision à distance/ dans le
futur)?
D: Oui,
mais pas le meilleur.
K: Donc
vous étiez physiquement entrainés, vous avez été « affiné » mentalement.
Quel était votre titre ? En d'autres termes, vous avez dit que certains
étaient des espions psychiques, que certains étaient des guerriers…
D: Mon
problème, et ce sont des équipes très fortes qui me l’ont dit, c’est
que je me bats contre les capacités physique. Je ne les laisse pas
aller, je les combats pour je ne sais quelle raison, je les bloque
moi-même. J’ai été diplômé du Projet Talent....
K: Quel
âge aviez-vous alors?
D: Cela
devait être vers la moitié de mes 18 ans. J'étais devenu un soldat,
un soldat avec des capacités psi. Comme je l'ai dit je ne suis pas
l’une de ces personnes qui pourrait vous dire qu'elle a été mise
dans une salle totalement noire et pouvait deviner ce que quelque
politicien à 6500km de là mangeait au petit déjeuner. Je connais
certaines personnes pouvant le faire, mais pas moi. Certaines personnes
le peuvent, mais pas moi.
K: Connaissiez-vous
Joseph McMoneagle ?
D: Ce
nom me dit quelque chose. On me l'a déjà demandé avant, mais je ne
suis sûr de rien.
K: Où
étiez-vous basé à votre avis ? Vous n'étiez pas basé dans le Kentucky.
D: Non,
non, je me rappelle être allé dans différents centres d’entraînement.
Je sais avoir passé trois ans à Saint-Thomas, sur l'île de Saint-Thomas
dans les îles Virgin, et ça m’a été certifié il y a trois ans : je
vais dans le coin pour voir quelques personnes, et ils me regardent
en disant qu’ils ne m’ont pas vu depuis que j’étais gosse.
K: Ce
que je veux dire, c'est qu’après vous avoir formé, où vous ont-ils
utilisés ? Vous en avez la moindre idée ?
D: Après
le Vietnam, j'ai quelques souvenirs très vifs de quelques assassinats.
J'ai des souvenirs d’avoir été sur des bases militaires et j’ai reçu
la confirmation que j'étais à la station de Norfolk, Norfolk, Virginie,
par un homme s’occupant du radar qui était en poste là quand j’étais
avec mon équipe. Et il m'a contacté parce qu'il a vu ma photo, et
il m'a raconté des choses étant réellement arrivées alors que je croyais que c’étaient juste des rêves/souvenirs et il me disait
ça sans que je ne lui dise rien.
K: Étiez-vous
un assassin ?
D: Oui,
je l'étais.
K: Comment
assassiniez-vous les gens et quelle genre de personnes assassiniez-vous
? En avez-vous une idée? Étaient-ce des gens en temps de guerre?
D: Non.
K: Étaient-ils
Américains?
D: Certains,
oui. Un assassinat, dont je me souviens très bien parce que c'était
le dernier, la dernière fois que je faisais quelque chose pour le
gouvernement, c’était à Washington DC, et j'ai mis trois balles dans
le cœur d'un officiel d’une très haute agence de renseignements.
K: Avez-vous
un souvenir conscient de cela?
D: De
celui-là, oui. Je n'ai jamais su son nom. On m'a donné une photo,
une cible, ses habitudes. J’ai fais le travail, c'est tout.
K: Vous
souvenez-vous d’opérations qui ont eu lieu dans d'autres pays?
D: Oui,
en France.
K: En
France?
D: Oui.
K: C'est
intéressant.
D: C’est
le vif souvenir que j’en ai, on m’a également montré une photo de
moi assis dans un petit café près de la Tour Eiffel. Je n'ai pas
connaissance d’avoir été en France à cette époque, mais le gars me
montre des Photos 8 x 10 en noir et blanc où j’apparais, en train de boire quelque chose dans une tasse
avec de la vapeur qui s’en échappe. Je me rappelle que je faisais
un travail, mais je ne me souviens pas de quoi il s'agissait. Un
appât a été envoyé à l'intérieur du café et ce que femme avait à faire était de sortir le gars du bar, avec de la chance pas dans
son état normal - si possible en état d'ébriété. Et mon travail consistait
à l'attraper, obtenir les informations, puis le tuer. Je me rappelle
de l'avoir attrapé, mais le souvenir s’estompe après.
K: Maintenant,
vous devez voir des films, non?
D: Non.
Je ne peux pas.
K: Il
ya beaucoup de violence dans les films, beaucoup de scènes de ce
genre de choses, et je me demandais si cela pouvait déclencher certains
de vos souvenirs.
D: C’est
le cas, ils le font. J'aime la lutte. En fait, j'avais l'habitude
d'intégrer des techniques de lutte professionnelle dans mon enseignement,
quand j'étais un instructeur. Ce n'est pas de la violence en soi.
Le dernier film que j'ai essayé de regarder de ce genre est Bourne
Identity (La Mémoire dans la Peau). Je n'ai pas pu voir la moitié.
Car je change totalement.
K: Ok,
vous voyez votre personnalité changer?
D: Ma
personnalité change, et Dieu aide quiconque regarde le film avec
moi, bien qu’en général je me lève et je me barre. Les films de science-fiction
ne me dérangent pas, mais tout ce qui concerne les Black Ops (opérations
secrètes) du gouvernement, la CIA, la NSA, les exécutions secrètes,
je ne peux pas.
K: Avez-vous
le souvenir d'autres planètes? Je sais que cela peut paraitre un
peu étrange…
D: Non,
en fait, non. Il y a une chose que certains d'entre nous partagent
et c’est une peur et une appréhension profondes de la planète Mars.
Invoquer la planète Mars pour nous, c'est juste comme regarder un
de ces films. Il y a quelque chose à propos de Mars, qui changeait
notre comportement entier à cette époque. Je connais une personne
qui dit catégoriquement qu’on ferait mieux de laisser Mars tranquille.
Laissez Mars tranquille.
K: «
Le laisser tranquille », c’est-à-dire ne pas en parler ou ne pas
y aller ?
D: Ne
pas y aller, parce qu'ils sont en train de réveiller quelque chose.
K: Sur
Mars?
D: Mm
hm.
K: Avez-vous
toujours des capacités psychiques?
D: Bien
sûr.
K: Donc,
vous devez avoir des pensées en associations avec Mars. Êtes-vous
prêt à en parler, parce que je sais que vous nous avez dit que vous
aviez des maux de tête parfois après certaines de ces rencontres
où vous divulguez et remontez le temps dans votre esprit et vos histoires.
D: J’en
ai déjà un bon, là. Les maux de tête font partie du conditionnement.
C'est un faux mal de tête, c'est un mal de tête programmé.
K: Je
voulais savoir si vous aviez vu certaines machines spéciales ?
D: Oui,
c’est souterrain.
K: Avez-vous
vu une certaine espèce d'êtres là-bas ?
D: Oui,
ils sont en stase.
Bill
Ryan: Comme une sorte d'hibernation artificielle induite ?
D: Oui
(hochant la tête), merci.
K: Ce
ne sont pas des humains qui sont en stase ?
D: Non.
K: Ce
sont les êtres?
D: Ils
sont très grands et ils ont les traits longs.
K: Ils
ressemblent à des Égyptiens?
D: Oui.
Assez bien.
K: Vous
parlez beaucoup de colère dans le récent entretien que vous avez
donné sur votre site ?
D: Oui.
K: Pouvez-vous
nous en dire un peu plus à ce sujet, nous la décrire et comment vous
y faites face ?
D: A
un moment c’était de la rage pure. Lorsque ces souvenirs sont revenus
et que je me suis assis et que j’ai commencé à mettre ensemble toutes
les choses qui ont commencé quand j'avais 6 ans, tout ce qui m’a
été fait, ce que j'ai été forcé de faire, c'était de la pure rage.
Ma première réaction fut d'aller à DC et de juste péter un câble.
Bon. Eh bien, comme le dit le proverbe, je suis fou mais pas idiot,
et en tant que combattant j'ai été formé à canaliser ma colère, ne
pas laisser ma colère me canaliser et c'est ce que j'ai commencé
à faire. Ainsi, au lieu de devenir tellement enragé que je ne peux
plus rien faire, j'ai retourné cette colère pour que quand je suis
tellement enragé, je veuille au contraire faire quelque chose, et
je suis resté comme ça.
K: Alors,
est-ce pour cela que vous avez commencé à écrire des livres?
D: Non,
en fait quand j'ai commencé à écrire, c’était comme pour faire ma
propre thérapie, juste pour tout faire sortir, et je n'avais encore
jamais rien écrit, et quelqu'un en a lu un peu et m’a dit que c’était
très bon, que je devais continuer, ce que j’ai fait.
K: Vous
avez un livre qui sort, c'est ça?
D: Oui, Deadly
Awakening (Mortel Réveil). Il s'agit de tout ce dont nous venons de parler ici, plus tous
les « chemins de traverse » que nous n'avons pas eu le temps d’évoquer. Ils vont soit disant en faire un
film, ce qui m'a complètement pris au dépourvu.
K: Eh
bien, c'est merveilleux, c'est très excitant.
Bill
Ryan: En termes de raconter votre histoire à un public plus large, que souhaiteriez-vous
voir résulter de tout cela ?
D: Je
voudrais voir suffisamment de gens se réveiller, marcher sur Washington,
et dire stop à ces projets et tenir les gens pour responsables. Il
n’y aura de recours collectif contre ces gens. Il n'y aura pas de
poursuites judiciaires. C'est ok, je l’ai accepté depuis des années.
Toute autre personne impliquée doit l'accepter. Juste les tenir pour
responsables et arrêter le processus.
Bill
Ryan: Pensez-vous que cela se passe encore aujourd'hui ?
D: Oui,
absolument je le pense.
Bill
Ryan: Avez-vous une idée sous quelle forme ces projets continuent ? Ils ont dit que
dans les années 60 il y avait environ un millier d'enfants et qu’il
n’en reste seulement qu’environ 60 ?
D: En
1966, il était supposé y avoir 1000 enfants qui ont été pris dans
mon groupe. Il n'y en a qu'environ 20 d'entre nous, maintenant. Je
pense que je dois l’expliquer. Nous étions vraiment, à 6-7 ans, poussés
à la défense pour survivre. Nos personnalités ont été divisées. Tout
enfant normal, toute personne normale ne pourrait pas faire les choses
que nous avons faites, dans un état d'esprit normal. Donc, ils ont dû scinder nos personnalités pour avoir page blanche avec une
nouvelle personnalité qui est sans rime ni raison, sans concept du
bien ou de mal, sans aucun concept. Alors ils en ont fait ce qu’ils
voulaient. C'est ainsi qu’ils ont scindé ma personnalité. Maintenant,
je ne sais pas, je suis sûr qu'ils ont fait identiquement la même
chose à d'autres, mais je sais pour fait qu'ils n'ont pas fait la
même chose à chacun. Il y avait des techniques différentes pour des
enfants différents. De la façon dont ils me l’ont décrit lorsque
j'étais enfant "Ce sont vos traitements", une terminologie presque médicale. Imaginez, à six ans ... et le plus drôle
est que je peux le décrire avec très peu d'émotion parce que ça m’est
arrivé, ce n’est pas quelque chose que j'ai fait.
Vous êtes attaché nu sur une chaise en bois, les bras comme ça, vous êtes attaché,
ici, ici et ici. Les bouts de vos doigts sont étalés et des choses y sont insérées,
ainsi vous ne pouvez pas faire cela (il bouge ses mains et ses doigts sur la
table) et je sais que vous l’avez remarqué, parce que je l'ai vu dans votre
esprit et dans vos yeux, j'ai une phobie en ce qui concerne le bout de mes
doigts. Ce qu’ils ont fait c’est qu’ils ont inséré des aiguilles sous mes doigts.
Ça fait déjà assez mal, puis ils raccordaient ces aiguilles en haut sur du
courant électrique et ils allumaient. Le Waterboarding (simulacre de noyade)
c’est quand vous noyez une personne puis que vous la « ramenez », puis que
vous la noyez à nouveau et ainsi de suite. Dans mon cas, ils le firent des
deux façons, attaché à une chaise et en m’aspergeant à l’aide d’un boyau d'arrosage
jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer et puis ils me faisaient revenir
à moi. J’ai le souvenir d’avoir la tête trempée. C'est pourquoi je n'aime pas
nager.
K: Quel
aurait été le but de tout cela?
D:
Provoquer la douleur - une douleur intense. Qu'advient-il lorsque
le corps et le psychique affrontent une quantité de douleur qu'ils
ne peuvent tolérer, c’est le noir, vous vous évanouissez, vous perdez
connaissance. Eh bien, les Allemands avaient apporté plus d'une drogue
avec eux. Une fois injectée (une de celles-ci), elle bloque les récepteurs.
Vous ne pouvez pas perdre connaissance, vous ne pouvez même pas vous
forcer vous-même à vous évanouir. Ainsi, une fois que le psychique
arrive à un point où il n’en peut plus, vous avez deux choix, basculer
dans une autre personnalité, et vous survivrez, ou mourir.
K: Ok,
je comprends, lorsque la douleur devient trop insoutenable, la seule
façon de survivre et de rester stable est en fait d'aller ailleurs
mentalement ?
D: Exactement.
K: Et
vous allez si loin que vous créez une autre personnalité?
D: Justement,
vous créez un individu totalement séparé d’où ils peuvent tirer la
personnalité ultime : un moment je suis moi et à l’instant suivant,
je suis quelqu'un d'autre. Maintenant, je suis de retour à moi. C'est
comme ça qu'ils vous voulaient.
K: Vous
avez vu The Manchurian Candidate (Un Crime dans la Tête)?
D: Non.
K: Vous
ne l’avez jamais vu ?
D: Non.
K: Ok,
bon, si je me réfère à ce film, vous savez de quoi je parle?
D: Ouais.
Je sais ce qu'est un 'Manchurian Candidate', ouais.
K: Vous
savez de quoi il s'agit, ok. Est-il possible que vous puissiez être
activé par un appel téléphonique d'aujourd'hui ?
D:
La dernière fois que j’ai effectué un travail, c'est ce que c'était,
j'ai reçu un appel téléphonique au beau milieu de la nuit. Est-ce
que je peux être activé maintenant? Je ne crois pas. Ils ont fait
cramer la puce.
K: Ok,
vous croyez que c'est une tonalité, ou des mots? Avez-vous une idée
de ce que c'est? C’est de la musique ?
D:
Je pense que c'est une combinaison et je pense qu’il y a plus d’une
combinaison. Pour avoir une combinaison sécurisée, il faut une combinaison
contenant plus qu'un numéro, donc je pense que c’est ce qu'ils ont
fait, ce qu’ils ont mis en place ... Il doit y avoir un système de
contrôle, d’équilibre, de sécurités, de telle sorte que si vous regardez
la télévision et que tout d'un coup vous entendez le mot en question
ou quoique ce soit, et que vous vous énervez et vous mettez à tuer
tout le monde, alors vous commenceriez à voir ça arriver un peu partout,
donc il doit y avoir une sécurité intégrée pour empêcher que cela
se produise, aussi ai-je toujours pensé qu’il s’agissait d’une combinaison de mots, de tonalités, de chiffres, ce que vous voulez. Ce
qui s'est passé durant cette nuit c’est que je suis allé me coucher,
ma femme et moi étions au lit, le téléphone sonne, je l’attrape,
décroche et le met à mon oreille, pas plus de trois secondes ne se
sont écoulées que je raccroche, je remets le téléphone en place,
je me lève, je m'habille et je pars. Je suis parti trois jours et
trois nuits, et à cette époque, nous habitions exactement à 18km
de l'aéroport par lequel vous êtes passés pour venir ici. Quand je
suis revenu trois jours plus tard il y avait seulement 36km supplémentaires
au compteur de la voiture. J’étais allé à l'aéroport.
K: Mais
vous n'avez aucun souvenir de l'endroit où vous êtes allé?
D: Je
suis allé à DC et j’ai éliminé cet individu.
K: En
quelle année était-ce ?
D: 1985.
K: Donc,
c'était il y pas mal de temps.
D: Ouais.
Et, voici quelque chose que je vais vous dire que je ne voulais pas
mettre sur bande. Je suis assis dans ce restaurant mexicain, un très
joli restaurant mexicain à deux étages, et j'entends quelqu'un rire.
C'était avant que le désormais président soit gouverneur du Texas.
Je regarde et il y avait George (Bush) Junior assis au comptoir avec
les gardes du corps des services secrets, saoul comme une barrique
avec les services secrets tentant de le ramener au calme. C’est à
ce moment-là que je me suis complètement réveillé. Je ne me souvenais
pas d’avoir conduit jusqu’ici... je regarde autour de moi, et je
me dis: « Où diable suis-je ici ?» mais il (Bush) était encore là,
et je n’avais qu’une impulsion - le tuer. L'achever. Et j'avais une
arme dans ma poche. Et pour je ne sais quelle raison, j’ai combattu
mon impulsion et je ne l’ai pas tué.
K: En
d'autres termes, vous vous rappelez de qui il est maintenant, mais
à l’époque vous ne saviez pas qui il était ?
D: A
l'époque je n'avais pas la moindre idée de qui il était. J'étais
assis là quelque temps plus tard et je regardais les nouvelles annonçant
que le gouverneur Bush avait posé sa candidature à la présidence
et je le regardais et je pensais "Sacré ...".
Bill
Ryan: Était-ce avant qu'il ne devienne président?
D: Oui.
Bill
Ryan: D’accord.
D: Des
années auparavant.
Bill
Ryan: Alors, dans ce contexte, peut-être cela a-t’il encore plus de sens ?
D: Oui, ça le rend encore plus effrayant.
K: Qu’en
est-il des bases souterraines ? Croyez-vous avoir déjà été dans une
de ces bases ? Y Avez-vous déjà été ?
D: Je
sais où il y en a une, ici, dans cet État. Quand j'étais vers la
fin de mon l'adolescence, surtout les dernières années, ce dont je
me souviens, c’est que la ferme où nous vivions était située dans
une vallée et il y avait d'anciens chemins d'exploitation forestière
qui parcouraient toute la vallée. Je courais bien 8km à monter et
descendre les collines sur une bonne route. Il y avait aussi quelques
mines épuisées vers le sud-est là-bas. Un jour, je les traverse en
courant et je décide de descendre la colline pour jeter un coup d’œil.
Aussitôt que je commence à descendre, je sens les vibrations dans
le sol, alors je me baisse pour mettre mon oreille plus près du sol
de la façon dont mon grand-père m'avait appris, je me relève et cette
petite voix dit "Dégage d’ici", et alors que je rebrousse chemin en courant, un hélicoptère se pose. Je n’y suis plus jamais retourné, mais les jours suivants, deux choses se sont
produites à la fois. Mon père avait un ami. Son nom était Paul Preston.
Paul Preston était, et est toujours quelqu'un que j'achèverais bien
avec extrême préjudice. Je m'en fous de dire cela. Quand j'avais quatorze ans, nous nous apprêtions à travailler les champs, nous
avions une ferme et je travaillais sur un tracteur. Nous habitions
à environ 1,5km de la vieille route, en retrait de la route principale,
et je pouvais sentir un véhicule arriver sur la route avant qu'il
ne soit à mi-chemin. Je m'arrête et je regarde attentivement, et
je pouvais voir cette camionnette gris-argent remonter dans l'allée,
toute neuve avec une antenne UHF sur le dessus. Je n'avais jamais
rien vu de tel. Encore une fois, c’était le Kentucky au milieu des
années 70, personne n’avait autant d'argent, c'était avant le boom
du charbon, avant la crise de l'énergie, avant que l'on puisse gagner
20$ de l’heure, les gens étaient chanceux s’ils pouvaient toucher
un salaire minimum. Bon. Et ce mec sort de cette camionnette sur
laquelle je remarquais qu'il y avait des plaques texanes. J'avais
entendu mon père parler de ce gars-là, qu'ils étaient amis d'enfance
et puis cela m’a été confirmé plus tard qu'ils étaient dans la CIA
ensemble et que Paul Preston avait été chef de station dans plusieurs domaines.
Il descend de la camionnette, m'appelle par mon nom. Je n'avais jamais
rencontré ce gars, à ma connaissance, et à ce moment j'ai eu deux
pensées : l'une était de courir, car ce mec c’était des mauvaises
nouvelles, ce mec était dangereux, courir ; l'autre était de le tuer
avant qu'il ne me tue. Je n'avais que quatorze ans, mes cheveux étaient
plus longs que maintenant, et mon père sort de la maison, ils se
serrent la main, se tapent dans le dos, accolade et tout ça. M. Preston
regarde mon père d’un air très grave, et lui dit qu’ils doivent parler.
Mon père change d'expression, et ils disparaissent pendant une vingtaine
de minutes. Pendant ce temps-là, je prends la boîte à outils et j'essaie
de faire marcher le tracteur, la charrue de printemps, ce genre de
trucs. Vingt, trente minutes plus tard, Paul Preston sort de la maison,
il ne me parle pas, il est de mauvaise humeur, grimpe dans le van
et s’en va. J'ai à peine vu mon père le reste de cette journée parce que c’était tôt le matin, et ça allait encore. Vous
n’auriez pas voulu être près de lui pour le reste de la journée,
c’était un Irlandais colérique. Eh bien cette nuit-là, ok, ma mère
avait l'habitude de s'asseoir sur le perron la nuit et je dormais
à l'étage. Elle est arrivée cette nuit-là vers dix ou onze heures,
criant à mon père qu'il y avait quelque chose au-dessus de la maison
et le temps qu’il sorte, ça avait disparu et j’ai pu entendre leur
conversation. Elle a dit que c’était plus grand que la maison, que
c’était rond avec des lumières tout autour. Je ne savais rien au
sujet des OVNI. Je ne connaissais rien à ce sujet. Je connaissais
l'agriculture, les arts martiaux, je savais comment me battre, pister,
chasser, etc etc, mais je ne savais rien à ce sujet. Donc, la nuit
suivante, cela arrive de nouveau. Le troisième jour, quelque chose
m’est arrivé. Tout le temps, je travaillais et je m'entraînais, je
travaillais et je m'entraînais… Je travaillais plus dur que jamais
auparavant. Je pense que ça impliquait que je devais me coucher tôt, car c'est exactement
ce que j'ai fait, je suis allé me coucher tôt. Cette nuit-là, je
vais au lit, je reste allongé là, je ne sais pas combien de temps,
mais je me sens comme en feu, et alors que je m’éveille instantanément,
je ne peux plus bouger. Tout ce que je peux faire, c'est ouvrir les
yeux, et tout l’étage au-dessus est baigné de lumière et je peux
voir une silhouette bipède debout près du lit. Je distingue une tête,
je distingue les bras, je peux voir les jambes, et c'est tout et
je sais qu'il me parle, qu’il me dit quelque chose et je me souviens
ensuite que mon père me secoue par les épaules avec mes frères, parce
qu’ils ont vu la lumière et ont cru que le premier étage était en
feu. C'est tout ce que dont je me souviens. Ensuite, je ne me rappelle
plus de rien jusqu’à ce que j'aie presque 18 ans.
K: Vous
voulez dire que vous n’avez aucun souvenir d’entre vos 14 et 18 ans
?
D: Je
n'ai pas eu de permis de conduire jusqu'à mes presque dix-huit. J’aurais
du l’avoir quand j'avais seize ans. Je ne l’ai pas eu avant dix-huit
ans parce que je n'étais pas là pour le passer.
K: Vous
souvenez-vous à quoi ressemblait l’Être, en dehors des 2 bras et
des 2 jambes ?
D: C'est
tout ce que j'ai pu voir, un torse, deux bras, deux jambes, et une
tête, non pas une tête de forme ovale, mais une tête en forme de
tête, une tête de forme normale. J’ai estimé sa hauteur à environ
3 mètres, il était blanc également, mais d’une nuance de blanc plus
pâle que le reste du blanc dans la pièce. Je pense que tout ça va
ensemble, la visite de Paul Preston, l’engin au-dessus de la maison,
encore une fois je pense que tout est lié.
K: Et
la colère de votre père peut-être aussi ?
D: Ouais,
je pense qu’il a cru, pour une raison quelconque, que j’étais en
dehors de tout ça et que, pour une raison quelconque, Paul Preston
est venu lui dire que non. Je ne pense pas qu’il ait eu le choix
en la matière. La seule colère que je ressens contre eux est de ne
pas s'être manifestés et de ne m'avoir rien dit, surtout quand adulte,
je commençais à avoir des retours de souvenirs et je demandais d’où
ça venait. Je sais que ce n'est pas ce qui s'est passé, quelque chose
n'allait pas. Je crois que je mérite mieux comme réponse que "Pas possible de le dire" et puis s'en aller. La première chose que j'ai fait quand mes souvenirs ont
commencé à revenir, c’est que j'ai commencé à rechercher de vieux
amis. Et, j’allais leur demander où ils étaient et qu'est-ce qu’ils
avaient fait au cours des années, 73, 74, 75. J’avais le souvenir
d’avoir fait des choses et chacun d'entre eux, à un moment précis,
disaient «nous avons fait ça». « Je m’en rappelle » (disais-je) et alors ils disaient
« comment pourrais-tu ? Tu n’étais pas là». Et un gars est même allé
jusqu'à dire «nous sommes allés jusqu'à la ferme pour venir te chercher,
un jour, pour voir si tu avais envie de t'en aller, nous n'avions
plus de nouvelles de toi, et ton père nous a fait décamper." Ce que j’avais de ces années étaient de faux souvenirs. Les souvenirs que j'avais
du camping, d’aller au Diary Queen, vous savez ce genre de choses,
ont été implantés.
K: Vous
avez également écrit que l‘un de vos bras était « branché » ?
D: Le
bras droit. Oui, l'implant se trouve ici (il montre la partie supérieure droite de son omoplate). Je sais que c’est là pour deux raisons précises : l’une est qu’un gars a placé
un compteur dessus et l’a détecté ainsi, l’autre est que ça démange,
et ce que c’est, c’est ce que j’appelle un ‘améliorateur’ qui augmente
la force physique et la vitesse, avec comme des sortes de fils électriques
qui courent de là jusqu’à mes doigts, et c'est seulement dans cette
épaule, ce n'est pas dans tout le corps. Ce sont la main et le bras avec lesquels j’ai explosé de nombreux sacs lourds. En fait,
il y a eu cet incident où j'ai attrapé et soulevé en l’air un gars
qui faisait bien 18kg de plus que moi, et quand j'ai réalisé ce que
j'avais fait, je l’ai laissé retomber. Je ne sais comment tout ce
circuit est relié, je ne connais vraiment pas cette science, mais
je sais que c'est lié aux scénarios de combat et de fuite, quand
il y a du danger, ça se déclenche, si je me sens menacé, ça se déclenche.
Le lancer d’énergie, ouais, ça m’a vraiment foutu la trouille quand
c'est arrivé. J'avais un travail à Lexington, l'endroit s’appelait
à l'époque The Kitchen Community. Ce n'était pas une cuisine. Ce
que c’était, c’était une installation pour les sans-abri, les indigents,
ce genre de choses. Nous avions des cabinets de médecins, nous avions
des bureaux de services sociaux, des douches, des vêtements, tout
ça, mais c’était aussi un refuge pour les dealers, les escrocs, les
agresseurs, les violeurs, les assassins, ce que vous voulez, ils venaient là. Nous pouvions avoir de soixante à une centaine de personnes
dans l'installation à la fois, j’étais chef de la sécurité et nous
avons eu une bagarre qui a éclaté, ce n'était rien, nous avions trois
ou quatre bagarres par jour, ok, mais là nous avions deux filles
impliquées. Elles se battent pire que les hommes, ok. Et mon collègue
a plaqué l’une d’elle au sol, j’étais en train de plaquer l’autre
au sol, et quand je dis la plaquer au sol, j'étais juste assis là,
avec un bras sur son épaule. Ça la faisait rire. Ce que je sais c’est
qu’ensuite, je regarde en l’air et je vois ce très grand homme debout
au-dessus de moi et il a trois ou quatre amis avec lui et il me sert
cette rengaine, "je te donne jusqu'à... pour la relâcher ou c’est moi qui m’en charge ". Eh bien, j'ai basculé, je suis sur au sol, je lève les yeux, je vois que je
suis en infériorité numérique, vaincu. J’ai changé. Normalement,
j’aurais juste du rouler hors du passage, me lever, commencer à l’injurier
en le repoussant en arrière, et le jeter dehors à travers la porte, mais non, je me suis levé et je l'ai frappé et les témoins
disent que je l'ai frappé non pas une, mais douze fois en l'affaire
d'une seconde. Ça lui a brisé le cou. Son cou était aussi gros que
mes jambes et ça lui a cassé le cou. Eh bien, quand ça s'est produit,
toute l'installation est devenue folle furieuse. La moitié d'entre
eux venaient vers moi et mon partenaire et l'autre moitié s'en servait
comme d'une excuse pour ‘attraper’ ceux qu'ils n'aimaient pas, et
c'est durant ce moment que s’est passé quelque chose que je ne peux
pas expliquer. C'était comme si j’étais sorti de l'espace et du temps,
tout est passé en noir et blanc, tout est passé au ralenti. C'est
comme si j’avais tout le temps au monde pour aller du point A au
point B, parce que ce gars ne bouge pas. Ok, et c'est comme si je
me promenais devant les gars et Bam, bam, bam, je les descendais,
et puis je suis saisi. Ce type me saisit à la gorge et j’ai juste
fait un pas latéralement et j’ai pointé les paumes de mes mains vers le bas, juste pointées vers le bas et j’ai poussé un cri perçant dans mon esprit.
Le gars monte en l’air et redescend. Je ne l'ai jamais touché. Et
quand c’est arrivé, ça a mis fin à toute la bagarre. Je me tiens
là et je regarde autour et je prends tout à coup conscience que tout
le monde ici me fixait et que pendant ce temps les flics avaient
été appelés. Donc, voici qu’arrivent les flics, voici les ambulances,
les ambulanciers, et j'ai parlé à l'un des flics pour le rapport.
La moitié d'entre eux sont emmenés à l'hôpital, l'autre moitié d'entre
eux n'y ont pas droit, d'autres sont conduits en prison. Et je suis
allé au bar le plus proche que j'ai pu trouver, et je me suis assis
là, parce que je ne savais pas quoi faire. Je savais que quelque
chose s'était passé. Je savais que c'était vrai parce que les gens
venaient vers moi me dire « Qu’est-ce-que vous avez fait ? », « Comment
vous avez fait ça ?» Et je n'ai pas de réponse pour eux. Je ne sais
pas.
K: En
quelle année cela s’est-il produit ?
D: 1989
ou 1990. J’essaie... J'ai eu tant de jobs, durant tout ce temps,
durant ces années, et l’on m’a dit que c’est un autre aspect révélateur
de nous autres qui sommes issus de ces Black Operations. Je sais
par expérience personnelle que ce pouvait sembler être la meilleure
place qui me soit arrivée pour deux ou trois mois et puis soudain
un patron ou un superviseur viendrait trouver un problème et nous
serions virés. Ce que j'ai découvert au cours des années est que
ce n'est pas unique à moi. Ils veulent vous garder en-dessous du
seuil de pauvreté, maintenir votre esprit occupé sur d'autres choses.
K: D’accord,
la survie, la survie quotidienne de sorte que vous ne puissiez pas
aller plus loin dans votre propre mémoires des choses.
D: Et,
il y a également une autre raison à cela, et plus d'une personne
me l’a dit : qui écoute quelqu'un qui est fauché ? Tout le monde
écoute quelqu'un qui est riche, et je pense que ces deux choses participent
à cela.
Bill
Ryan: Il y a un incident que vous avez également rapporté que vous avez décrit comme
une sorte de téléportation où vous êtes passés à travers un mur et
aviez un témoin.
D: Oui,
absolument.
Bill
Ryan: De quoi vous rappelez-vous ?
D: Ca me fout la trouille à chaque fois que j'y pense. C'était
dans une maison dans l’Oklahoma et j'aidais une amie à moi à déménager et j'étais
dans cette chambre à coucher et elle était dans la cuisine. Pour moi, de passer
du lit à la porte d'entrée aurait impliqué de descendre, traverser en coupant
par un couloir, descendre, traverser un couloir. Eh bien, comme je le disais
elle était dans la cuisine, c'était une ligne droite : cuisine, salle de séjour,
porte d'entrée, il n’y avait ni porte, ni mur entre. Eh bien, elle lisait et
faisait ses affaires dans la cuisine et je dormais à poings fermés, et son
plus jeune fils se lève en criant et va à la porte d'entrée essayant de sortir.
Il est 2 ou 3 heures du matin. Elle bondit et commence à courir pour l’attraper.
J'entends le cri, je me souviens de m’être redressé sur une épaule, et voir
dans mon esprit le gosse arriver en direction de la porte, passer la porte.
Elle a dit que j’étais sorti d’à travers le mur devant elle et que tout ce
qu'elle avait pu faire c’était de s'arrêter et dire ‘Whoa’. Et, je pense que quoique j’aie pu faire, si
je m’étais retrouvé coincé dans ce mur, cela aurait été marrant. Mon grand-père,
du côté de la mère de ma mère, était un cherokee pure souche et il m'a donné
le nom de Plume Grise et un jour je lui ai demandé, j'ai dit “Papy, qu’est-ce-que
veut dire Plume Grise ” ? Et il a dit que “j'étais un intermédiaire” et il avait un accent et je lui ai demandé ce qu’il voulait dire et il a dit
“Tu marches entre les mondes” et c'était avant que je sache quoique ce soit.
J'ai vu le 11 septembre deux semaines avant que ça n’arrive. Je l’ai évoqué
sur quelques forums du Net et on a ri de moi. Je vivais à Delaware à ce moment-là, directement sur la rive est, pas très loin à pieds
de la plage. J’avais un voyage planifié vers Boston, quelques jours avant,
parce que nous allions le faire par la route, je reçois un coup de téléphone
et c'est une voix digitalisée métallique qui dit de repousser le voyage, dans
un délai de deux jours, plus ou moins un jour, car quelque chose de gros va
arriver à New York et qu’on ne voudrait pas être pris dedans.
K: Maintenant,
avez-vous eu d'autres prémonitions qui ne se sont pas encore réalisées
?
D: Ouais,
j'ai vu ce pays presque coupé en deux, je veux dire physiquement
coupé en deux. Encore une fois, je vivais au Delaware et je me reposais
juste, c'était une de ces périodes où une minute je suis ici et la
minute suivante je suis là, regardant d'en haut les États-Unis. C'était
avant que je sois au courant du super volcan et tout ça, mais j'ai
vu cette zone allant du Canada jusqu’au Mexique, toute la partie
Ouest du pays qui se détachait du reste des États-Unis et ce que
je vois ressemble à un fleuve de feu descendant tout le long jusqu’en
bas.
K: Et
avez-vous une idée de quand ça allait arriver ?
D: Bientôt,
très bientôt.
K: Donc
faites-vous des plans pour vous et votre famille à cause de ce que
vous rêvez ou voyez ?
D: Ouais.
K: Vous
avez trouvé un endroit sûr ?
D: Il
ne va pas vraiment y avoir d’endroit sûr. La meilleure préparation
que je connaisse est d’être capable d'être mobile. Il n'y a d'endroit
sûr pour personne…
J'ai commencé à m’afficher publiquement quand je vivais au Delaware après qu’on
ait attenté à ma vie.
K: Quand
était-ce approximativement ?
D: 2002.
J'avais d'autres choses qui étaient arrivées, mais rien avec quoi
je puisse faire quelque rapprochement. Maintenant, je fais un rapprochement.
J'étais dehors à faire du jogging, et c'était l'hiver, et j'entends
une moto. Une moto ? Êtes-vous déjà allé sur la côte Est en hiver
quand le vent souffle ? C'est glacial. Et je suis en train de faire
mon jogging et j'entends une moto et je dresse les oreilles, mes
cheveux commencent à se dresser, et je passe d'une allure de course
à une allure plus légère et je vois la moto, la moto toute noire,
aucun insigne, juste toute noire, avec deux motards habillés de noir
avec des visières opaques noires. Je vais dans cette direction et
ils vont dans cette direction (directions opposées). Tout se passe
si lentement, j'essaie de comprendre comment au monde la moto tient
debout. Et alors qu’elle se rapproche, j’imagine des scénarios, j’ai
des poids aux poignets et aux chevilles, ok… j'attends de le voir
sortir un flingue, alors je vais me dégager, me jeter, rouler en
avant, donner un coup de pied dans la roue arrière, essayer de prendre l’avantage.
Le gars ouvre en effet son manteau, passe ses mains dedans - c'est
le conducteur. Tout ce que je le vois en sortir c’est ses deux doigts,
qu’il pointe vers moi en faisant ça (il imite un coup de feu avec
la main) puis « rengainer ». J’ai cru que c'était juste un avertissement,
bon, et ils s’en vont lentement en descendant la route empruntant
l’itinéraire pour aller vers le nord. Je n’avais pas fait dix pas,
que je me suis mis à vomir, de la bile, de tout, j’ai du ramper jusqu’à
chez moi, j’ai été malade pendant trois jours, je suis allé finalement
chez le docteur et il a dit que j’avais une sorte d’infection virale
inconnue. Il m'a vraiment tiré dessus... mais pas avec un flingue.
La
moitié des gens qui entendent ce que j’ai à dire considèrent tout
ça en pensant que ce n’est qu’un gros tas de mensonges de merde :
« il est impossible que ce genre de chose puisse arriver », etc.
etc. etc. Eh bien, je donnerai une réponse que j'ai donnée à un gars
une nuit, lors d’une émission radio. J’aimerais bien que cela soit
vrai, que je puisse être capable de prendre un comprimé quotidien
et d’avoir une vie agréable, mais je ne peux pas parce que c'est
arrivé et je ne connais pas toute l'histoire moi-même, et peut-être
que je ne la connaitrais jamais. Ce qui m'est arrivé et je veux parler
de la personnalité multiple, c’était juste la partie visible de l'iceberg,
ok. Je me rappelle des raclées, d’avoir été jeté nu dans un réfrigérateur,
une chambre froide, parce que je n’avais pas réussi à bien faire
quelque chose, mais ça n’arrivait pas qu’à moi, mais à nous tous
dans ce groupe en particulier, et ce genre de truc ne devrait pas
arriver. Nous nous considérons comme étant une société libre civilisée. Il n'y a rien de civilisé là-dedans, il n'y a rien de libre là-dedans. Il y a
la force dans le nombre. Je voudrais bien voir, je veux dire allez,
vous avez un million d'homme marchant sur Washington rassemblé par
quelqu'un dont le gouvernement se moque. Pourquoi nous ne pourrions-nous
pas faire la même chose ? Ce truc doit s'arrêter. Vous savez, les
gens, comme je dis, nous sommes censés vivre dans une société libre
civilisée. Ce n’est pas le cas. Quand ils peuvent venir et vous prendre
alors que vous êtes enfant, vous transformer en tueur et vous utiliser
ensuite et abuser de vous et quand ils en ont fini, vous jettent,
et vous avez demandé précédemment ce que je voudrais voir sortir
de tout cela et dans mes films/vidéos ou autre à venir.
Je
veux m'asseoir dans une chaise comme celle-ci à Washington DC, devant
le Sénat au complet, et exiger des réponses.
Je
l'ferais en un battement de cœur (sans sourciller). J'suis pas timide.
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