Conversation sur l'Avenir N°3
avec Henry Deacon
Michael
St Clair, Kerry Cassidy, Bill Ryan
(Henry Deacon : en audio seulement)
Francfort (Allemagne), le 15 juillet 2008
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Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une publication originale de Project Camelot.
Début de la conversation
Michael St Clair : Comment allez-vous ?
Henry Deacon : Eh bien, ça va en ce moment. Ça
m'est plus ou moins tombé dessus. Je ne m'y attendais
pas. Il se trouvait que j'étais encore éveillé et tout
s'est passé sans prévenir. Bon. Poursuivez.
Kerry Cassidy : Nous aimerions savoir comment
vous voyez l'évolution de la situation mondiale, et si
les choses vont évoluer rapidement.
Henry : Eh bien, personne ne le sait vraiment,
parce que tout change constamment, nous le savons bien.
Nous ne pouvons travailler que sur des
probabilités.
La Suisse... intuitivement, c'est ma seule référence -
non, pas ma seule référence - on a l'impression que ça
pourrait marcher avec des gens qui connaissent bien le
pays, des gens comme vous apparemment. Je dirais donc
que c'est un bon choix en ce qui concerne la densité de
population et la distance par rapport à... là où vous
pensez que cette densité est raisonnable.
Et, bien sûr, vous avez des tas de montagnes, n'est-ce
pas ? Nous pourrions donc en parler. Je suis certain que
vous avez déjà réfléchi à tout ça.
Mon seul autre vrai choix sur la planète était un
endroit que je pourrais montrer sur une carte d'Amérique
du Sud. Mais c'est bien trop loin pour ce qui vous
préoccupe. Je ne vais donc pas aller dans ce sens.
Continuez.
Kerry : Eh bien, aimeriez-vous nous en parler ?
Bon, je sais que vous avez récemment testé une partie de
votre équipement informatique. Souhaitez-vous dire
pourquoi [aux auditeurs] ?
Henry : Vous voulez dire les tester par rapport
aux EMP [impulsions électromagnétiques], ou par rapport
à ce que vous avez appris en lisant l'article du Christian Science Monitor ? Les
deux sont importants.
Kerry : De quoi parlait cet article ? Désolée,
nous participons [seulement] à cette réunion, et nous
n'avons donc pas eu la possibilité de voir...
Henry : En ce qui concerne votre sujet
principal, il semble que, au cours des deux dernières
semaines, dès que quelque chose m'est venu à l'esprit,
il est apparu aux nouvelles dans un délai de 24 à 48
heures. C'est souvent arrivé. Ce qui laisse supposer
qu'il se passe quelque chose de très important, quelque
chose de considérable dans le domaine invisible.
Bill Ryan : Cela signifie que vous captez un
signal fort. Exact ?
Henry : Des signaux très, très forts sur
presque tous les sujets.
Kerry : Pourriez-vous nous en dire un peu plus
sur le type d'information que vous obtenez ?
Henry : Soit dit en passant, je ne prétends pas
être médium. Cela se produit, c'est tout. Donc... (Il
rit), ce n'est pas ma spécialité, mais ça semble
pourtant se produire.
Bon, par où commencer ? C'est l'aspect financier qui se
manifeste. Je ne peux même pas en dresser la liste. Je
n'ai même pas essayé de le faire. Je pensais préparer
quelque chose pour plus tard, mais je n'en ai même pas
encore eu la possibilité.
Kerry : Nous voulions avoir vos conseils sur...
Bill et moi connaissons bien ce que vous nous dites en
fait depuis maintenant deux ans. Mais Michael aimerait
probablement entendre des informations de première main
sur le contexte à propos duquel vous obtenez des
impulsions.
Pourriez-vous donc lui exposer la situation actuelle,
telle que vous la voyez ? Et le temps dont ils disposent
pour le réaliser.
Henry : Bon, d'après mon vécu... quand j'ai
annoncé dans le passé que quelque chose allait se
produire l'année suivante, cela n'arrivait pas avant
plusieurs années - parfois dix ans après, selon mon
expérience. (Il rit.)
Donc si j'annonce six mois, ça signifie quoi ? Je sors
ça d'un chapeau en ce moment. Probablement dans plus de
six mois. Tout dépend où vous êtes. Et de l'état de vos
ressources financières ou de vos biens, comment ils sont
répartis. Parce qu'il existe bien évidemment beaucoup
d'instabilité dans certains systèmes bancaires. Ce sont
là des inconnues.
De toute évidence, votre santé est votre bien le plus
précieux...
J'aimerais préciser que l'histoire du pic pétrolier
n'est pas du bluff. C'est vrai, pour ce que j'en sais,
simplement parce qu'en 1970... à la fin des années 70...
je me suis rendu à une réunion du Département de
l'Énergie réservée à ceux qui possédaient une
accréditation Q au secret, que vous sachiez ou non ce
que ça signifie. Et nous avions tout mis sur la table,
[dont] la date prévue, avec graphiques et tableaux,
situant le pic pétrolier 30 ans plus tard. Ça fait quoi,
78 + 30 ? Donc, c'est maintenant ! Et ça se fondait sur
des données scientifiques. Ni politiques, ni autres.
C'était seulement un fait, obtenu d'après tout ce que
nous savions à l'époque.
Bill : J'aimerais vous poser une question à ce
sujet. Parce qu'on entend des gens, comme Lindsey
Williams ou d'autres... Savez-vous par exemple qui est
Lindsey Williams ?
Henry : Non. Mais j'imagine qu'il dit que ce
n'est pas vrai.
Bill : Eh bien, Lindsey Williams ... c'est un
pasteur baptiste, OK ? Il n'est pas du genre à... Il ne
va pas inventer ça pour des raisons... juste pour... Il
n'a pas les moyens de le faire. Pas vrai ?
Henry : Oui.
Bill : Et il était là-haut, en Alaska, et ils ont
déclaré y avoir trouvé le plus grand gisement de pétrole
de la planète, pour ainsi dire, plus important même que
les réserves du Moyen-Orient. Et le gouvernement US a
classé ça secret et tout étouffé dès le lendemain de
leur annonce.
Henry : Mm hm.
Bill : Donc, vous le savez. Je m'interroge
seulement sur l'étendue du cloisonnement de
l'information dans le domaine, le fait qu'on puisse en
donner une version à certaines personnes, même
accréditées au niveau Q, et une autre, différente, aux
gens d'un autre niveau.
Henry : Bon, deux choses. D'abord, à l'époque -
à la fin des années 70 - nous ne disposions pas des
mêmes moyens de sondage du sol qu'actuellement. Nous
n'étions pas...
Kerry : Autrement dit, la découverte pourrait
donc s'être produite, et a même effectivement eu lieu,
après votre réunion.
Henry : Oui.
Kerry : Mais ils ont conservé la même version. Ils
ont théoriquement maintenu cette version du pic pétrolier
dans un but précis. Par là je veux dire qu'ils n'ont
aucunement l'intention de faire savoir [qu'il y a du
nouveau], même si c'est vrai.
Henry : Oui, bon, mais je ne sais pas si c'est
le cas. Je n'en ai jamais entendu parler. Même si c'est
très probable. Cela ne suffira cependant pas à résoudre
les problèmes de convergence auxquels il va nous
falloir faire face très bientôt, de toute façon.
Kerry : D'accord. Pourriez-vous donc préciser,
pour nous tous ici, de quels problèmes de convergence il
s'agit, afin de nous permettre d'y voir plus clair ?
Henry : Eh bien, nous avons d'abord les problèmes
économiques. Nous avons aussi ceux d'une guerre
programmée.
Kerry : OK, mais nous voulons aussi parler de...
à quels problèmes liés aux changements planétaires
devons-nous nous attendre, et voyez-vous quelque chose
arriver dans les six prochains mois ?
Henry : Peut-être au cours des six prochains mois,
mais il se peut, par exemple, que nous subissions très
bientôt un déplacement du pôle magnétique. Un déplacement
du pôle magnétique. J'ignore quel en sera l'effet, sinon
qu'il pourrait s'agir d'effets atmosphériques,
ionosphériques, et toute une série d'autres effets,
imaginables ou non. Avec en sus des effets liés à la
Ceinture de Van Allen. Ça pourrait affecter une partie du
bouclier protecteur de la Terre. Et les communications
mondiales en ondes courtes - haute fréquence - peuvent
s'en trouver perturbées - à causes de changements ionosphériques.
Il n'est pas bon non plus de dépendre de satellites pour
les communications mondiales. Ça aussi est une source de
problèmes pour notre monde moderne.
Quant à l'arrivée - éventuelle - de la Planète X, ou
autre, dont parlent les gens, cela ne me préoccupe pas
trop, quelle qu'en soit la raison - au moins pour les 12
prochains mois. Je ne ressens aucune inquiétude à ce
sujet. Je ne dispose pas de grand-chose là-dessus pour
l'instant.
Je pense surtout aux besoins constamment grandissants
en ressources, à l'effondrement ou à l'évolution des
systèmes financiers, aux diverses menaces liées à des
guerres créées de toutes pièces, et je ne vois
l'augmentation très rapide du rythme de croissance de la
population mondiale que comme une autre cause dans la
longue liste des convergences. Nous avons déjà
l'équivalent d'une grande ville en plus sur Terre toutes
les 24 heures, n'est-ce pas ? Il est passablement
difficile d'éduquer tous ces nouveaux-venus sur la
planète quand la population augmente à ce rythme.
Kerry : OK. Et les virus ? Avez-vous quelque
chose à nous dire là-dessus ?
Henry : Je ne suis pas au courant, mais je pense
que des choses très simples peuvent vous protéger des
virus qui ont été produits ou qui peuvent l'être sous
peu.
L'an dernier j'ai mentionné une chose qui peut vous
paraître tout à fait ridicule, la vitamine D3, à raison
de 2500 UI par jour (UI = Unités Internationales.
L'apport Journalier Recommandé (AJR) officiel étant de
200 UI ! - NdT), si vous ne bénéficiez pas de
suffisamment de soleil pour qu'il vous la produise dans
le corps.
Il y aussi ceci... parmi toutes ces bizarreries, Bill
m'a donné quelque chose, sur lequel j'ai effectué des
recherches : cette solution de Chlorite de sodium [Sodium
Chlorite solution - MMS]. Mais pour ce qui est
de... Vous voulez vous concentrer sur quoi ? Sur ce qui
vient ? Ou sur ce à quoi se préparer ?
Parce qu'il y a tant de choses.... Parmi ces
convergences, certaines ne sont pas physiques
non plus. Elles se situent à un niveau où je ressens et
vois... dès maintenant et pour les 3 ou 4 prochaines
années, je vois une difficulté grandissante à
communiquer les uns avec les autres. Pas seulement
électroniquement. Mais même en tête à tête. (Il rit.)
À cause de quelque chose... que je ne peux pas
expliquer avec des mots, que Michael pourra peut être
comprendre et expliquer, je l'ignore. Nos sens normaux
sont très limités - souvenez-vous-en. La plus grande
partie de ce qui EXISTE - est indétectable... Soyez-en
reconnaissant !
Michael : Oui. Je sais ce que vous voulez dire.
Poursuivez.
Henry : C'est comparable à une Théorie de la
Nouveauté (cf. la théorie de Terence McKenna qui vise à
calculer le flux et le reflux de la "nouveauté" dans
l'univers - NdT), ou à l'apparition d'un événement
chaotique. Il ne s'agit que d'un effondrement, d'un
scénario du type tour de Babel, impliquant la plupart
des gens de cette planète. Pas tout le monde, mais 99,99
% d'entre nous. Mais à moins d'avoir l'esprit bien
entraîné, et que celui des gens avec lesquels vous
communiquez, ou voulez communiquer, le soit aussi, il se
manifestera beaucoup de désorientation et
d'interférences - à la fois plus ou moins dues à l'homme
ou, à défaut d'un meilleur terme, artificielles - et,
plus souvent encore, d'origine naturelle.
Kerry : Oui. Michael et moi en discutions
justement hier.
Henry : A cause du lieu, pour ainsi dire de l'espace,
où nous nous trouvons, ce que nous traversons en ce
moment même et qui s'approche encore, est également une
des sources de cette distorsion. Il en existe
plusieurs... Il est intéressant de constater que nombre
de choses convergent en même temps. Je ne sais pas
vraiment, précisément, pourquoi.
Michael : Je vous comprends tout à fait. Je dis
exactement...
Henry : En ce qui concerne les préparatifs...
voilà pourquoi il est important de se préparer dès que
possible, pendant que les gens peuvent encore
effectivement communiquer entre eux. (Rire de Kerry)
Kerry : Nous le pensons comme vous. Et oui, il
commence à se créer une ligne de démarcation, je pense,
ou plutôt plusieurs lignes de démarcation.
Henry : Il ne s'agit pas seulement de
l'éclatement de la famille, en tant qu'unité, qui se
produit depuis déjà quelque temps. Mais je parle aussi
de ce qui se passe même entre les meilleurs amis. Et je
pense donc que nous, qui sommes rassemblés ici
maintenant, disposons d'une meilleure chance de
communiquer, mais même cela peut facilement se
désagréger, malgré toute notre bonne volonté.
Je ne sais donc pas trop comment réparer les choses,
sinon en... L'étrangeté ici concerne les processus
mentaux et l'esprit lui-même, et je ne m'y connais pas
beaucoup dans ce domaine. Je me contente d'apprendre...
Kerry : Avez-vous, les uns ou les autres, des
questions à poser à Henry ? OK. Bill suggère que vous
nous indiquiez à tous, les critères à votre avis
importants dans le choix d'un "lieu sûr", au cas où nous
n'y aurions pas déjà songé en termes de...
De toute évidence nous savons qu'avoir de l'eau
courante en fait partie, mais vous aimeriez peut-être
leur parler d'autres choses encore.
Henry : Comme déjà évoqué, un entraînement
adéquat de votre esprit, lié à la pratique de la
méditation/relaxation est la meilleure préparation pour
obtenir un "endroit sûr".
Vient ensuite l'abri, puis l'eau. J'ai une quantité énorme
de listes et de données de survie, que j'ai non
seulement créées mais aussi rassemblées dès les années
90, et même avant. Et provenant également de différences
sources. Il est difficile de toutes les parcourir en
quelques minutes pour que vous soyez bien préparés.
Cela me rappelle aussi qu'il faut avoir à portée de main
de l'hypochlorite de calcium - la poudre utilisée
dans les piscines - pour purifier l'eau. Une petite
quantité dure très longtemps. Remarquez bien que les
États-Unis essaient d'arrêter la vente des systèmes
portatifs de purification de l'eau à base d'iode... le
prétexte donné étant qu'ils servent à la fabrication de
drogues du type méthamphétamines !
J'ai en partie écouté ce qu'a dit Michaël - n'est-ce pas
? - dans la vidéo. Mais oui, l'eau. Il faut que vous
sachiez combien il va vous falloir d'eau pour vos gens.
Il faut que vous sachiez pour combien de temps il vous
faut cet endroit ou ces endroits. Combien de temps vous
allez vraiment l'utiliser, afin de savoir si vous devez
seulement stocker des fournitures, ou bien s'il vous
faudra être capable de commencer à cultiver votre propre
nourriture, etc.
Kerry : Bon, pour combien de temps, à
votre avis ? Qu'est-ce que nous envisageons ? Plusieurs
années ?
Henry : Dans l'idéal, il faut envisager quelque
chose comme 5 ans, pour plus de sûreté, 5 ans passés en
mode de survie. Je veux dire, à partir du moment où vous
avez pris vos marques, une période de 5 ans environ
avant de sortir du tunnel.
Je continue à espérer que... Je continue à rêver que
rien ne va arriver, mais il est toujours mieux de se
préparer et de ne pas avoir à... Comme les écureuils
stockent les glands pour l'hiver.
Kerry : Bon, comme vous le savez, je pense que
nous avons signalé que nous sommes en train de créer un
site-ressource pour les gens. Donc, si vous avez des
informations publiables sur ce site sous forme de PDF,
elles seraient vraiment très utiles à l'avenir. Je me
contente de le mentionner.
Henry : Je vous ai envoyé une référence pour
obtenir des CD gratuits qu'on est en train de
distribuer. J'ignore si vous l'avez déjà vue. J'en ai
reçu un, de ces CD, et il indique en priorité comment
tout reconstruire, si tout devait se désagréger.
Tout tourne essentiellement autour de la technologie.
Nous comptons tant sur la technologie, nous, la société
occidentale, les pays industrialisés. Il ne faut pas
grand-chose pour l'enrayer en quelques minutes - pour
bloquer tout le système de survie des nations
industrialisées - la coquille d'œuf dans laquelle nous
vivons.
Voilà pourquoi je n'ai pas cessé de parler des
impulsions électromagnétiques (EMP). Regardez maintenant
ce qu'on vient d'annoncer aux nouvelles. Il se peut que
vous l'ayez remarqué : il y est fait allusion à des EMP
sur l'Amérique. Mais ce qu'ils ont besoin de savoir...
L'information qu'ils ont donnée dans les média sur
l'altitude à laquelle le phénomène doit se produire est
d'une importance critique.
Aux informations, ils indiquent une altitude aberrante
pour une source d'impulsions électromagnétiques, c'est
complètement faux et ça ne marcherait pas. Mais le point
important, c'est qu'il est bon dans ce cas précis qu'ils
communiquent au public une information fausse.
Le problème, c'est que ce genre de phénomène peut être
créé par n'importe qui avec de petits moyens. Il leur
suffit d'avoir un petit avion, de tout déclencher et
ensuite ils peuvent facilement s'échapper. Non, leur
avion cesserait de fonctionner... alors un ballon,
peut-être ?
Il n'y a pas de véritable explosion ou autre, sinon
juste une petite. Il ne s'agit pas tant d'un explosif
que de quelque chose qui crée une très forte impulsion.
Cette impulsion est suffisante pour pratiquement tout
détruire dans le monde civilisé. Suffisante pour nous
ramener aux bougies et aux chevaux.
Kerry : Quand vous dites "détruire", voulez-vous
dire de manière permanente ? Ou bien s'agit-il seulement
d'une coupure de courant temporaire ?
Henry : Oui. Tout éteindre de manière
permanente. Pas comme ce qui s'est passé il y a quelques
années, ce bogue de l'an 2000, ou autre. Nous nous y
préparions dans les organismes gouvernementaux, avec des
machines à écrire et du papier-carbone, etc. parce que,
à l'époque, nous prenions les choses au sérieux.
Heureusement, le bogue de l'An 2000 ne s'est pas
produit.
Mais c'est beaucoup plus facile quand on... Il suffit
d'un individu quelconque pour causer ça. Tout à coup ça
m'est venu comme ça à l'esprit et, en l'espace de
quelques jours, c'est maintenant dans les nouvelles.
J'ignore comment ça s'est fait.
Mais j'affirme que ça signifie que le réseau électrique
tomberait en panne et de façon quasi-permanente. Pendant
très longtemps.
Il y a bien sûr encore l'effet domino à l'échelle
mondiale, parce qu'on parle ici des divers... de toutes
les différentes technologies, de tous les systèmes
bancaires et systèmes de communication.
Nous comptons aujourd'hui énormément sur les satellites
pour la plus grande partie des communications dans le
monde. Les satellites sont très sensibles à ce genre de
problème, à l'exception d'une poignée d'entre eux, qu'on
a protégés contre les EMP et les radiations. Mais bien
sûr, ceux-là ne sont pas destinés à l'usage public.
Michael : Henry, ce type de charge électrique
pourrait-il également griller les ordinateurs et les
appareils éteints ?
Henry : Oh oui ! Ils n'ont pas besoin d'être
allumés.
Michael : Ils n'ont pas besoin d'être allumés.
Autrement dit, il ne sert à rien d'essayer de stocker ou
de se protéger contre ça ?
Henry : Eh bien, si vous voulez sauver vos
données, stockez-les sur disque optique ou sur CD, ça
les préservera.
Bill : Mais les disques magnétiques seraient
concernés ?
Henry : Les disques magnétiques pourraient en
partie être brouillés, mais les microprocesseurs et les
puces-mémoires seraient en tout cas grillés. Tout comme
les alimentations.
Kerry : Vous avez tout de même un moyen de les
protéger, en construisant une boîte ou quelque chose...
Henry : Oh oui.
Kerry : ...en papier d'aluminium, ou autre. Je
ne sais pas exactement.
Henry : Oui. C'est très simple à protéger. Le
problème c'est que, sans infrastructure, vous n'avez
toujours pas d'Internet, etc.
Kerry : Exact.
Henry : Donc, vous pouvez lire les données de
votre ordinateur, mais rien d'autre. Si vous avez un
équipement radio à ondes courtes que vous pouvez
protéger, ou bien s'il fonctionne avec des lampes à
vide, il ne sera pas affecté. C'est pourquoi les vieux
systèmes à lampes sont complètement insensibles à ça.
Tout comme les anciennes centrales électriques non
gérées par ordinateurs.
Kerry : Et les voitures ? Vous n'en avez pas
parlé.
Henry : Tout ce qui date d'avant les années 60 a
de bonnes chances de fonctionner. Même celles qui
marchent à l'essence, sauf - c'est peu probable - pour
ce qui est des bobines alimentant les bougies (Il
rit) parce qu'elles vont faire monter le voltage
dans le circuit primaire, et ça pourrait griller
certaines des bobines qui se trouvent dans le
compartiment moteur de certaines véhicules. Mais, à mon
avis, seulement pour les champs les plus intenses. Donc
juste les véhicules les plus récents. Mais n'espérez pas
avoir de l'essence !
Kerry : Vous dites donc que tout véhicule
datant d'après les années 60 serait vulnérable. C'est
bien ce que vous dites ?
Henry : Pour 90 % d'entre eux, oui.
Kerry : Et les diesels ? Posséder un diesel fait-il
une différence ?
Henry : Tant que son moteur diesel n'est pas
géré par un calculateur, pas de problème. Donc les
vielles [Land] Rover, ou bien les vieux [camions Volvo]
Valp, qu'ils fabriquaient, je crois, en Suède...
Ceux-là, vous pouvez les acheter. Ils seraient très
fiables. N'importe quel type de véhicule militaire.
Michael : Pas de problème avec les vieilles Jeep
Willys.
Henry : Il est donc important d'avoir un
véhicule qui... Ou si vous ne voulez pas dépendre d'un
carburant, parce que dans ce cas les carburants sont un
problème. Bien sûr, je fais marcher ma voiture diesel à
autre chose qu'à... J'ai expérimenté ça récemment. Je
l'ai fait fonctionner à l'huile de tournesol pure.
L'été, c'est impeccable. Mais pas l'hiver, à moins de la
réchauffer d'abord. Voilà juste un exemple.
Bill : Vous pouvez aussi y mettre de l'huile de
ricin pour améliorer les choses.
Henry : Tout ce qui dilue le carburant pour
l'empêcher de se figer. Mais il vaut mieux avoir une
solution de rechange. Tout engin à traction animale ou
humaine serait bien utile.
Kerry : Henry, pensez-vous réellement que ça va
vraiment arriver ?
Henry : Eh bien, tant de choses semblent
converger, qu'il est probable que la moitié au moins...
que la moitié de ces centaines de choses vont se
produire. Quelque chose de très difficile va donc sans
aucun doute se passer.
Le plus dur de ce qui se produira ne va même pas... Une
fois de plus, c'est l'aspect physique qui sera le plus
dur, ce sera dur pour la plupart des gens. C'est celui
qu'ils craignent le plus. Mais le plus dur sera en fait
de nature psychologique, pas un élément isolé, mais de
multiples éléments psychologiques qui convergeront sur
des plans différents, à différents niveaux. À la fois au
niveau spatio-temporel tridimensionnel et à des niveaux
bien supérieurs.
Bill : Vous parliez des différents niveaux
psychologiques auxquels les gens peuvent voir apparaître
des ennuis ou des problèmes... pourriez-vous nous
résumer brièvement comment vous voyez ces graves
traumatismes ?
Je suppose qu'au moins un d'entre eux, suite à
l'effondrement du champ magnétique terrestre, sera lié à
l'état de confusion mentale dans lequel les gens vont se
retrouver, et au fait que leur esprit ne va plus
fonctionner correctement, puisque nous sommes de nature
électromagnétique.
En dehors de ça, que voyez-vous d'autre ?
Henry : OK. Bon, je ne dirai pas que c'est ce
qui sera à l'origine de la désorientation, mais cela
peut en être une des causes. En réalité on est en
présence des véritables facteurs bien concrets de
l'effondrement financier et des crises, et des sources
de stress que les gens doivent gérer.
Et puis il y a ceux qui essaient de protéger leur
famille et qui, ce faisant, amassent coûte que coûte du
matériel venant d'ailleurs, y compris des voisins ou
d'autres gens. Les croyances religieuses causent
également confusion et division. Certaines agences
corrompent des chefs religieux - afin de les aider à
contrôler et à manipuler les "croyants". Il est
important pour beaucoup d'avoir des croyances
spirituelles, mais faites attention à qui vous
écoutez... lorsqu'ils prétendent avoir des réponses
toutes faites. C'est votre responsabilité.
Vous savez donc qu'il y a le problème de la désagrégation,
des pannes, dans les grandes villes. Les livraisons
alimentaires et autres, leur aspect psychologique. Prenez
le temps de réfléchir à l'effet domino - l'interaction et
l'interdépendance entre les systèmes.
Ensuite il y a aussi les menaces de guerre, réelles ou
créées.
Et puis il y a l'éventualité - très forte, et pour très
bientôt - des menaces d'une fausse invasion venue de
l'espace, et qui... Tout comme Kerry, j'ignore ce que
vous avez vu. Mais il se peut que vous ayez vu un
exemplaire des engins construits sur cette planète même.
Kerry : Oh oui. On l'aurait bien dit, je dois
l'admettre, bien qu'il ait été très haut dans le ciel...
Henry : Oui. Donc, grâce à des milliers de ces
engins survolant les grandes villes et les zones très
peuplées, puis à l'utilisation des grands médias, on
peut créer chez beaucoup de gens d'énormes dégâts
psychologiques tout en les contrôlant étroitement - ce
sont les psyops ou opérations psychologiques.
Kerry : Exact. Mais quel sera, à votre avis, le
résultat final ?
Henry : De posséder la capacité de contrôler les
gens, peut-être de les mettre dans... euh...
Kerry : Des camps ?
Henry : Oui, exactement. Bon, en Suisse... Il se
passe quelque chose. Je crois vous l'avoir déjà signalé,
Kerry et Bill. Je suppose que si on y vit, on le sait,
on sait qu'il se passe quelque chose sous terre dans
beaucoup d'endroits.
Kerry : Sans aucun doute, mais la question est
de savoir s'il s'agit ou non de quelque chose de
négatif. Autrement dit, je crois évident qu'il se trame
quelque chose sous terre dans beaucoup d'endroits en
Suisse.
Henry : J'ignore si c'est négatif ou positif,
mais on n'en souffle mot. Je suppose que nous sommes
tous tenus hors du coup.
Michael : Ce que j'ai remarqué en Suisse,
maintenant que j'y fais des allées et venues depuis
quelques années... J'ai vécu 15 ans aux États-Unis, et
je suis revenu. Au cours des 2 ou 4 dernières années,
j'ai rapidement constaté la multiplication des tours,
des antennes-relais. Et j'ai entendu dire qu'en Suisse
les gens étaient plutôt d'humeur très instable.
Henry : Exactement.
Michael : Cela m'inciterait à penser que même
les Suisses ne sont ni plus ni moins enclins que les
autres à mener des expériences psychologiques visant, au
moyen de ces tours, à moduler l'humeur des gens. J'ai
remarqué la présence de nombreuses antennes-relais le
long des grandes routes et partout, parce que j'y fais
attention. Je sais quoi chercher.
Bill : Et ils installent aussi des caméras dans
tous les transports publics.
Michael : Oh oui, oui, c'est énorme. La Suisse
n'est donc pas si bien que ça dans... Dans certains
domaines, j'ai trouvé que la Suisse avait changé en mal
depuis l'époque où je la connaissais, il y a, disons, 20
ans.
Kerry : Sauf pour les montagnes. Si vous allez
dans les montagnes, vous échappez à tout ça.
Michael : Oui, c'est vrai.
Henry : Je suis d'accord. Tant que vous êtes dans
une vallée entourée de hautes montagnes... Une zone en
altitude, mais entourée de montagnes, de toutes parts -
voilà un bon endroit. Mais n'habitez pas au fond de la
vallée. Préférez vivre à flanc de montagne, à
mi-distance du sommet. Donc, pas au fond d'une vallée,
mais dans une zone montagneuse.
Quant à vous protéger d'une chose de ce type, le seul
moyen pratique, à mon avis, c'est soit de se trouver
suffisamment loin de la zone, soit d'être conscient de
son existence avant d'y pénétrer.
Quant à pouvoir détecter ce type de technologie, je ne
trouve pas très pratique de traîner avec soi l'équipement
nécessaire. Je pense qu'il est en fait presque impossible
de s'en protéger, parce qu'elle opère, non pas à des
fréquences micro-ondes, comme certains de ces trucs dans
les villes, mais à des fréquences de l'ordre du gigahertz
ou plus.
Ils utilisent également des fréquences ultra-basses
(ULF), proches de celles auxquelles fonctionne le
cerveau, de très, très basses fréquences dont vous ne
pouvez pas vous protéger, même en descendant loin sous
terre. Même une cage de Faraday ne servirait à rien, et
ça c'est... J'y ai songé.
La meilleure solution est encore de s'en éloigner
physiquement le plus possible, tout en se maintenant
informé. Si je devais sélectionner un endroit, comme je
l'ai déjà dit, c'est cela que je rechercherais.
Michael : Nous cherchons donc en Suisse et
autour. OK ? Cette zone comprendrait aussi quelques
lieux situés dans l'UE (l'Union Européenne), ce qui les
rendraient beaucoup plus facilement accessibles aux gens
des États-Unis.
Henry : OK.
Michael : Je veux dire : plus facilement, qu'ils
aient de l'argent ou non.
Henry : Oui. Je ne sais pas. Ce serait bien de
rester hors de l'Union Européenne, mais ça n'aura plus
d'importance à un certain stade, parce que les
frontières n'auront pratiquement plus de sens.
Michael : C'est exact. Ça n'aura pas d'importance,
mais il vous faut comprendre que les localités... Ça fait
longtemps que j'étudie ça attentivement, OK ? Ça fait au
moins 25 ans que je vois ça venir.
En fait, c'est exactement comme ça que fonctionnent les
zones qui entourent la Suisse - comme des zones. Par
exemple, la Haute-Savoie (en France - NdT) fonctionne de
telle manière que la région Savoie - considérée comme la
partie française du Lac de Genève (appelé le Lac Léman
en France ! - NdT) - et la partie suisse du lac,
constituent une sorte d'unité - plus que ne le ferait en
Suisse une zone distante d'une autre zone suisse.
Comprenez-vous ?
Ce sont là des zones de coopération économique. Même
chose en ce qui concerne les zones frontalières entre la
Suisse et l'Allemagne, ou la Forêt Noire. On travaille
donc dans des zones qui fonctionnent comme centres
économiques. Et d'après mes recherches, la partie sud de
l'Allemagne est assurément le moteur, le moteur
économique, de l'Europe.
Henry : Intéressant.
Michael : La partie sud de l'Allemagne va donc
certainement fonctionner encore un certain temps. Voilà
pourquoi, par exemple, on m'a affirmé qu'il n'y aurait
plus ici, dans quatre ans, une seule voiture marchant à
l'essence.
Ils sont très conscients de ce qui se passe et, je
pense, [capables de] trouver une solution au niveau de
l'État. Par État, je veux parler, disons, de la Bavière,
du Bade-Wurtemberg, ou de la Hesse - qui sont en
Allemagne des États (ou Länder - NdT).
Ils gèrent leurs propres affaires, selon leur vision de
l'évolution de l'économie ou du climat. Et ils ont
beaucoup d'avance sur tous les autres en termes de
solutions concernant leurs projets pour l'avenir. Ils
travaillent déjà là-dessus actuellement.
Henry : Je suis sûr que... Oui. Sans aucun
doute.
Avez-vous vu ce film de science-fiction ? Quelque chose du
genre... Comment ça s'appelait-il donc, Michael ? Le
Choc des mondes (When Worlds Collide, 1951).
Et il fallait que les gens décident qui monterait à bord
du vaisseau en partance pour la nouvelle planète. Un vieux
film.
Bill : [Battlestar] Galactica a évoqué
plusieurs fois le même problème. C'est lié à cette fichue
notion de manque, pas vrai ? Quand il y a un manque de
sécurité, tous ne peuvent pas partir.
Henry : Oui. Pour ce qui est de l'économie...
je ne sais pas combien de temps l'argent continuera à
circuler. Et sous forme de quelles devises, je l'ignore.
Il faudra qu'elles évoluent beaucoup au cours des
prochaines années, ces devises et aussi leur valeur. Je
pense pourtant que...
Jusqu'à récemment, j'avais le sentiment que la monnaie
chinoise et d'autres devises asiatiques résisteraient
peut-être un peu mieux que leurs équivalents
occidentaux. La devise suisse est un mystère pour moi.
Dans notre monde d'aujourd'hui, tout système financier
fondé sur l'usure va faire faillite.
Quant aux devises, je me suis dans une certaine mesure
désengagé de l'argent fiduciaire en suivant, il y a de
ça pas mal d'années, les suggestions de Michael, qui
voyait les choses arriver. Malheureusement, la plus
grande partie de cet argent est sous clé et en dollars,
et je ne sais pas trop quoi en faire.
Michael : La meilleure chose à faire est de le
convertir en or, en or physique. Et j'ai ici des solutions
très pratiques, à la fois à Francfort et en Suisse, où
nous pouvons très facilement le faire.
Ici en Allemagne, on peut aller dans une banque, où on
vous donne beaucoup de paperasse, parce qu'ils veulent
savoir qui possède l'or. Tandis que dans d'autres
banques, ils se montrent très coopératifs et on peut
acquérir de l'or en toute légalité, à un prix fixé.
C'est donc très variable d'une banque à l'autre. Du
fait de leur politique d'entreprise. Puis il y a aussi
les lois, différentes d'un pays à l'autre. Il n'existe
pas de loi commune à l'Europe là-dessus.
Mais je sais où en trouver légalement sans aucun
problème. Venez et nous le ferons ici. Je ne vais pas
tout expliquer sur Internet, d'accord ?
Henry : Oui. Êtes-vous au courant de ce qui se
passe en ce moment même aux États-Unis dans les domaines
économique et bancaire ?
Michael : Je suis en général bien au courant,
oui. Le meilleur site de référence, Today's News,
raconte que Paulson a dit, et on s'y attendait, qu'ils
prendraient le contrôle d'IndyMac (Une holding
opérant comme caisse d'épargne - NdT, d'après
Wikipedia), de tous les Mac, de tout l'ensemble. En
gros, ils vont tout simplement le nationaliser. Bien sûr
ils ne vont pas appeler ça comme ça. Ils vont appeler
ça... le mot n'a pas d'importance. Vous savez, ils
savent y faire avec les mots. Mais en gros, ils vont en
prendre le contrôle.
Henry : Sur ABC News et autres, ils demandent
aux gens de ne pas retirer massivement de l'argent. Ne
retirez pas votre argent, pour que tout se passe bien. (Il
rit.)
Michael : Oui, c'est le meilleur moyen d'avoir
des retraits massifs.
Henry : C'est une nouvelle importante.
Michael : Je sais, je l'ai entendue ce matin. Je
regardais la TV à 6 heures. Oui, je suis au courant. Je
regardais en fait ça à l'hôtel. Je n'ai pas la télévision.
Je ne regarde jamais la télé, mais à l'hôtel j'aime
regarder de temps en temps ce qu'on raconte aux gens. Et
il est étonnant de voir la différence entre la version
racontée aux gens et celle que je connais.
Quoi qu'il en soit, voici un site avec lequel rester en
contact, si vous avez de quoi écrire. Le site de Jim
Sinclair. Ça s'écrit www.jsmineset.com.
Ce type-là et sa bande de traders, spécialisés dans
l'or, dans les devises, sont au courant et font des
commentaires très valables. Ça fait maintenant quatre
ans que je regarde leur site. Ils se sont toujours
montrés très exacts dans tous leurs commentaires. Ils
ont les meilleurs tableaux, les meilleurs graphiques,
tout ce qui concerne les devises, les métaux, les
matières premières, tout le saint-frusquin. Avec en plus
des commentaires sur ce qui se passe et sur ce que
rapportent les médias.
Henry : Ça y est. C'est noté.
Michael : OK. Ce site est vraiment le bon. Vous
pouvez même aussi jeter un coup d'œil au Financial
Times. De Londres. Depuis peu, ils sont même très
au courant de l'actualité. Dans la partie commentaires,
ils permettent même à certains journalistes d'expliquer
ce qui se passe réellement selon eux. Il est donc
surprenant de constater que le Financial Times
se montre beaucoup plus critique [qu'auparavant] sur ce
qui se passe.
Henry : Je suis Kitco depuis pas mal
d'années, et c'est à peu près tout. Donc...
Michael : Oui, bon, Kitco est une des
sources de base de Jim Sinclair pour les tableaux de son
site.
Henry : Et l'or, finalement, peut avoir une
autre valeur, mais en tant que... On ne peut pas le
manger ni rien d'autre, alors on en vient aussi à l'idée
du troc, si les choses en arrivent là. A moins de vivre
dans un endroit isolé et autonome... on ne fait pas
tellement de troc, je suppose.
Bill : Ou alors on crée une monnaie propre à une
communauté.
Henry : Je suppose donc que ce dont nous sommes
en train de parler peut se révéler important pour
l'avenir.
Michael : Eh bien, voyez-vous, l'or - et dans
une certaine mesure l'argent - vont tous les deux être à
la fois des devises et des produits de base. L'or est de
toute façon une devise. Mais l'argent-métal aussi
pourrait le devenir, dans une moindre mesure. Une
mini-devise pour petites communautés.
Bill : Je vous suggère de nous re-monétiser,
juste parce qu'il n'y a pas suffisamment d'or...
Michael : Oui.
Henry : Il n'y en a pas suffisamment pour tout
le monde. Mais, et c'est l'autre chose : quelle sera la
population dans dix ans ? J'ai peur. Je ne veux pas en
parler. J'aimerais dire qu'elle sera ce qu'elle est
actuellement, sauf en cas de grosses catastrophes, ce
que certains veulent provoquer - une diminution
drastique de la population. Certains organismes ont le
désir de faire diminuer fortement la population, comme
nous le savons... ou comme nous l'avons entendu.
En ce qui concerne notre planification, restons
concentrés sur le choix d'un bon endroit, planifions ce
dont nous avons besoin, faisons la liste de tout ce dont
nous avons besoin, de manière à ne pas négliger des
choses d'une importance-clé.
Les soins médicaux et dentaires aussi, les
installations médicales et dentaires, les fournitures
médicales, qui... Oh, à ceux qui sont sous
antidépresseurs ou équivalents - essayez de vous en
sevrer. Même chose à ceux qui dépendent d'autres
médicaments puissants. Il y a de nombreuses raisons à
ça. Considérez-le comme une priorité. Prenez le temps de
vous informer sur les plantes médicinales et sur celles
qui sont comestibles.
Kerry : Une chose utile pour l'avenir, ou
l'avenir proche, c'est de nous envoyer tout
renseignement que vous possédez, ou bien le lien vers
des informations qu'à votre avis nous devrions inclure
sur notre site pour aider les autres.
Henry : A votre place, je commanderais le CD
que je vous ai envoyé il y a deux ou trois jours. Ça ne
prend pas beaucoup de temps et ils vous l'expédieront.
Kerry : Vous dites donc que ce CD contient
presque tout ce dont nous avons besoin ?
Henry : Euh... je n'ai pas tout parcouru, parce
qu'il s'agit d'une vaste base de données, une base de
données pour reconstruire, donc si des systèmes
high-tech tombent en panne - ou quand ils le feront -
elle vous permettra de tout remettre en état, en mieux.
C'est ce qu'un groupe, au niveau mondial, rassemble
depuis un certain temps. Ça, c'est un point de départ.
Les CD sont distribués gratuitement sur le Net à tous
ceux qui en ont besoin.
Kerry : Très intéressant. Nous passerons
l'information à tous, afin qu'ils puissent commander,
etc.
Henry : Il y a tant de choses. Il est
intéressant de pouvoir essayer de rassembler les gens,
en planifiant, sans que cela tourne à la grosse
pagaille. La peur joue un rôle. Nous savons tous que
nous pouvons être amenés à quitter un groupe ou une
communauté... où une personne se révélerait trop
dominante, par exemple... au lieu d'avoir affaire à un
groupe qui fonctionne comme une simple équipe,
sans avoir de dirigeant vraiment fort, juste un groupe
en symbiose, qui forme une...
Kerry : Communauté.
Henry : Oui. La seule façon où ça pourrait
marcher...
Kerry : Pas tant des personnalités, que des gens
serviables, qui partagent.
Henry : Oui. Chacun possède quelque chose
d'essentiel et une spécialité, et ça forme donc une
sorte de corps qui œuvre avec de nombreux bras et de
nombreux esprits.
Bill : Puis-je poser plusieurs questions
détaillées ? Le genre de chose que je vous demanderais
si nous étions assis autour d'une table. Des questions
auxquelles vous répondrez peut-être facilement. L'une -
je ne me souviens plus des mots utilisés - c'était quand
vous avez dit que les frontières ne seraient plus aussi
importantes, plus à l'ordre du jour, ou plus poreuses ou
quelque chose de ce type. Ça m'a intéressé. Je me
demandais si vous pourriez en parler.
L'autre question est seulement pour satisfaire ma
curiosité. Quand vous avez évoqué la fausse invasion
aliène. Avons-nous vraiment autant de ces vaisseaux ? Et
vous aviez le sentiment très fort que cela se
produirait. Je ne vous ai jamais entendu le dire
auparavant.
Henry : Oh si. En réponse à la seconde question
: nous en avons beaucoup plus que vous... j'ignore
combien nous en avons, mais nous en avons plus que vous
pourriez... vous seriez surpris. Tout le monde serait
très surpris.
Mais ils sont en circulation ... ils existent depuis
des décennies, savez-vous, donc cela fait longtemps.
Nous dirons - je parle de notre époque - qu'ils
circulent depuis des dizaines d'années, depuis juste
avant la Deuxième Guerre mondiale, sans aucun
doute.
Je pense bien sûr à l'Allemagne... Les Allemands ont
reçu des bribes de la technologie, à charge d'en
effectuer la synthèse. Malheureusement, ceux qui la leur
ont donnée se sont rendu compte de leur grave erreur -
et ils ne se sont pas montrés si intelligents que ça
malgré leur avance technique. Ils n'ont pas respecté la
directive de base, qu'on pourrait appeler la
non-ingérence. (Il rit.)
Michael : Je voulais vous poser une question à
ce propos. Pensez-vous que les observations de juillet
2005 au Mexique étaient truquées, ou bien qu'elles
étaient vraies ? Vous vous rappelez, toutes ces lumières
qu'on présentait à la télévision mexicaine ?
Henry : Je ne me les rappelle pas vraiment,
mais je sais que certains des objets - comme ceux qui
sont liés aux lumières, principalement, pas les objets
physiques, mais davantage les lueurs - n'ont pour ainsi
dire rien à voir avec la technologie limitée
qu'utiliseraient les gouvernements.
Bill : OK.
Henry : Ça dépasse les connaissances humaines
actuelles. Ça, ça ne fait pas partie des scénarios
d'attaques et de fausses attaques.
Bill : Mais ce plan-là est pourtant bien réel et
très probable, d'après que je crois vous entendre dire ?
Henry : Oui, oui. Ils jouent juste avec. Mais la
fin de la récréation va très bientôt arriver. Il est
presque temps que la phase d'essai soit terminée.
Bill : Waouh ! Et il s'agit de vrais vaisseaux,
pas d'hologrammes ? Ou bien utilisent-ils aussi les
hologrammes ?
Henry : De vrais vaisseaux tangibles. La
technologie holographique existe aussi, mais elle est
encore très limitée. C'est John Lear qui disait... Mais
je suis désolé. C'est peut-être arrivé, mais ce n'est
certainement pas... Non. Pourquoi d'autres groupes, qui
sont arrivés à résoudre toutes les difficultés liées à
la réalisation matérielle de tout cet événement de
septembre 2001, auraient-ils...?
Pour ce qui est des frontières, c'est seulement
qu'elles n'auront plus de sens quand les gens seront en
mode de survie, que les choses se désagrègeront et que
les frontières disparaîtront.
Bill : Par exemple, les gardes-frontières
eux-mêmes ne seront plus là parce qu'ils seront
préoccupés par leur propre survie, et que tout...
Henry : Oui. Les frontières fermées, donc à ce
stade-là, ça n'a plus d'importance. Rappelez-vous - les
vrais problèmes se créent dans l'esprit. Si vous pouvez
entraîner votre mental, vous bénéficiez de votre propre
îlot de lumière - de votre lieu sûr.
Bill : Compris.
Henry : Mais avant, au cours des prochains... Je
ne peux pas dire quand. D'ici là, les frontières
vont...Il va y avoir beaucoup de... il sera beaucoup...
bien plus difficile d'aller d'un pays à l'autre. Dans
certains pays. Et, comme vous l'avez probablement vécu,
Bill, le simple fait d'aller aux États-Unis n'est plus
une expérience aussi agréable qu'avant.
Bill : En ce qui concerne l'extraction des
données du disque dur, voulez-vous dire qu'elle se
ferait en catimini, ou bien ouvertement, en disant : Donnez-nous
votre ordinateur, nous avons besoin d'en extraire
toutes vos données ?
Henry : Eh bien, la phase suivante, qui commence
déjà, c'est de le faire sans se cacher.
Bill : Sans se cacher. OK.
Henry : Ou bien c'est : Ouvrez-le et voyons
voir ce qu'il y a dedans. Ou bien, s'ils le
souhaitent, ils passent au niveau suivant, vous
l'empruntent pendant quelques heures, passent en revue
votre système, puis vous le rendent... en espérant qu'ils
vous le rendent, après avoir récupéré, ou essayé de
récupérer, ce dont ils avaient besoin. C'est dans le Christian
Science Monitor de ces dernières 24 heures.
Bill : Oui. Nous vérifierons ça. Si vos données
étaient sur un disque externe rangé dans vos bagages, on
peut supposer qu'ils ne le sauraient pas forcément.
Henry : Eh bien, si vous le mettez sur un CD...
Bill : Sur un CD, exact.
Henry : Un CD, c'est essentiellement du
plastique avec un peu de papier d'aluminium dedans. Vous
pouvez utiliser toutes sortes de choses. Probablement,
comment appelle-t-on ça, les cartes SD ou, plus petites,
les mini-SD. Mais alors... A nouveau, utilisez des
gratuiciels qui donnent au moyen de stockage un aspect
de CD vierge. C'est facile à trouver.
Bill : Compris. Merci...
Pourtant, à mon avis, le point important de notre
discussion ici concerne ce que nous pouvons faire pour 6
milliards de personnes, peut-être pas tout de suite pour
les 6 milliards - mais le pouvoir réel, et c'est là le
véritable défi, ce pouvoir réside dans l'organisation.
Si vous regardez bien, c'est quoi la vie ? C'est un
organisme. D'accord ? Ou une organisation, ou quelque
chose d'organisé. Et c'est quelque chose pour lequel les
gens ont besoin d'aide.
Voilà, je crois, où se situe le véritable intérêt de
commencer à regarder les projets dont nous discutons ici.
Il s'agit en fait d'aider les gens à trouver une façon de
s'organiser avec cohésion et bon sens, qui profitera à
toutes les personnes concernées.
Bon, je vais cesser de monopoliser la conversation, mais
merci d'avoir relevé ces détails. Quelqu'un d'autre ici
veut-il ajouter quelque chose en dehors des remerciements
liés à votre présence ici.
Henry : S'approprier les mass media... être
capable d'utiliser les mass media, que la plupart
des gens utilisent - la télévision - être capable
d'utiliser cet outil, est une des choses les plus
importantes, je pense, d'un point de vue concret. Et
certains des principaux réseaux de TV commencent
apparemment à s'entrouvrir un petit peu, à ne plus être
aussi conventionnels, ce qui est plutôt prometteur. Bon,
je ne sais pas trop quoi en penser...
Kerry : Eh bien Henry, je crois que vous avez
dit pas mal de choses, et nous vous en sommes très
reconnaissants.
Henry : Eh bien merci à vous de m'avoir permis
d'être là parmi vous, sauf que je n'ai rien pu avoir à
boire. (Rires)
Michael : Eh bien merci beaucoup, OK ? Vous êtes
le bienvenu ici.
Henry : J'ai presque l'impression d'avoir...
D'être juste... J'ai l'impression d'être là-bas. Je me
sens... Cela remonte le moral !
Kerry : Et prenez bien soin de vous !
Henry : Merci. À vous tous !
Henry : Assurez-vous, si vous faites une
transcription - de ne pas y ajouter d'adjectifs ni rien
d'autre. Pas de fioritures et ce sera très bien.
Bill : Non, dans son jus. Juste l'enregistrement
de toutes les demandes et les réponses, parce qu'il y a
ici beaucoup d'informations très importantes. Et que je
ne pourrais pas m'en souvenir puisque je n'ai pas pris
de notes.
Henry : Tout ceci n'est bien sûr qu'une
grossière ébauche. Rappelez-vous : préparez et entraînez
votre esprit et votre cœur - tout le reste vous
deviendra alors facile.
OK. Bonne journée à tous. Je vais aller me reposer. Ça
fait très longtemps que je suis debout.
Kerry : D'accord. Prenez soin de vous !
[FIN]