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20 avril 2011
Inelia
Benz (IB) : Nous sommes le 20 avril
2011. Je suis avec Bill
Ryan, de Project Avalon, et nous allons avoir un entretien sur sa vie,
ses buts
et comment il voit notre planète. Bill, pouvez-vous me parler un petit
peu de
votre enfance ?
Bill Ryan (BR) : Un petit
peu de
mon enfance… OK. Je vais vous en donner une version compressée.
Je
suis
britannique. Né à
Londres. Mes parents m’en emmené tout bébé en Afrique de l’Ouest. Et
jusqu’à
l’âge d’environ 8 ans, j’ai eu une éducation merveilleuse, exotique,
tropicale et,
quand je traversais la forêt subéquatoriale à l’arrière de la Land
Rover de mon
père, en regardant les singes se balancer d’un arbre à l’autre, je
trouvais
tout ça normal. Et depuis, cette sorte d’esprit d’aventure, l’amour des
grands
espaces, celui de la forêt et des animaux, l’amour des lieux exotiques,
ne m’a
jamais vraiment quitté. Une expérience très formatrice.
Et… Je suis rentré en Angleterre à l’âge de 8 ans, avant
tout pour acquérir
une éducation, parce que jusqu’alors, je n’avais rien fait du tout.
J’étais
allé à l’école dans différents coins perdus. Je n’y ai pas vraiment
beaucoup
appris. Je lisais énormément, mais je n’y ai pas reçu d’instruction
digne de ce
nom.
Mon éducation a donc commencé en Angleterre à l’âge de 8 ans. Et
depuis,
j’adore saisir toutes les occasions de retourner en Afrique, pour un
oui ou
pour un non. Ceux parmi vous qui y sont allés comprennent ce que je
veux dire.
Bon, que voudriez-vous savoir d’autre maintenant ?
Il va vous
falloir me
guider ici. Sinon je vais parler pendant des heures de mon enfance.
IB : [Elle rit.] D’accord.
Bon, j’aimerais vraiment savoir quel âge vous aviez, et qui vous a
encouragé à aller
au-delà de ce qu’on considère comme la réalité dans notre culture, à
regarder
plus loin et à voir le tableau d’ensemble.
BR : OK. Pour répondre
simplement : je ne sais pas, j’ai toujours été comme ça. Je me suis toujours posé des questions, j’ai toujours
été attiré, même petit garçon,
par les histoires intéressantes, par l’inexpliqué. J’étais très ouvert
à toutes
sortes de choses. Je me rappelle, quand j’avais 5 ans, avoir grimpé
dans un
arbre du jardin, au Ghana, en Afrique de l’Ouest, et je prétendais que
c’était
mon vaisseau spatial. Et à 8 ans – c’est une petite anecdote – et à 8
ans,
quand je suis retourné à l’école, en Angleterre, le maître nous
demandait
d’écrire une histoire, et tous les autres petits enfants parlaient de
leur
petit chien ou de leur journée au bord de la mer. Et le petit Bill
Ryan, 8 ans,
voulait parler des fantômes et des soucoupes volantes. Et mon maître ne
voulait
pas me laisser faire.
IB : [Elle rit.]
BR : Cela a donc été ma première expérience de la
dissimulation liée à ce
domaine.
IB : Bien.
BR : Très intéressant. J’ignore
totalement pourquoi je voulais, à 8 ans, écrire sur les fantômes et les
soucoupes volantes. J’ignore ce que je savais là-dessus. Je ne savais
probablement rien, mais je sais que j’étais enthousiaste. Je souhaitais
vraiment écrire quelque chose. Ce petit
garçon voulait informer le monde. Et mon instituteur m’en a empêché. Il
ne m’a
cependant pas empêché de m’y intéresser...
A 8, 9, 10 ans, pendant toute mon adolescence, j’ai dévoré des bouquins sur le paranormal. Je les sortais de
la bibliothèque,
j’économisais de l’argent de poche pour pouvoir lire Souvenirs
du
futur [Erinnerungen
an die Zukunft, en anglais :
Chariots of the Gods – NdT], de Erich von Däniken. S’il a été l’un
de vos
premiers livres, beaucoup parmi vous le reconnaîtront peut-être comme
ayant
vraiment montré à quel point les grands médias ont mis aux oubliettes
de très
étranges événements qui se sont produits sur Terre.
Et, dès mon adolescence, il me semblait absolument
évident qu’on ne nous racontait pas la vérité. J’étais extrêmement
curieux. Je
voulais tout savoir sur tout. Et, à l’âge de 14 ou 15 ans, j’ai décidé
de
devenir astrophysicien, parce que j’imaginais que le moyen d’en savoir
plus sur
la vie, l’univers, et tout le reste, sur notre raison d’être à tous
ici, sur ce
qui se passe et même pourquoi il se passe quelque chose, c’était de
regarder
dans un télescope et de comprendre les principes de base de la
cosmologie.
Je pensais qu’en regardant dans un télescope et en faisant beaucoup de
maths,
sur les traces d’Einstein et des physiciens quantiques, on pouvait
obtenir
toutes les réponses. Et le grand cosmologue, naturaliste et physicien
de
l’époque, Fred Hoyle, était une de mes idoles, etc., etc. Voici comment
j’en
suis arrivé à étudier les maths en fac. Une fois à l’université, je me
suis
aperçu qu’il fallait en fait retourner le télescope. C’est une
métaphore. Il
faut retourner le télescope.
On ne regarde pas à l’extérieur pour trouver les réponses, mais à
l’intérieur.
Car, comme le chantait Cat Stevens, « la
réponse est en-dedans » ("the
answer lies within", dans On The
Road To Find Out), et non au-dehors, à l’autre bout du télescope.
C’est
alors qu’a commencé mon propre périple – cela va rappeler des choses à
beaucoup
d’entre vous – un périple, un voyage de développement personnel, une
sorte de
parcours initiatique spirituel, qui m’a vraiment conduit à la recherche
de
moi-même.
Qui est cet être que j’appelle « moi », qui contemple
l’univers par
mes yeux ? Ce point de vue, cette plateforme qui absorbe les
informations
et fait attention. Qui est-ce ? D’où vient-elle ? Quelle
différence y
a-t-il entre moi et tous ceux qui vivent la même expérience à travers
leurs
propres yeux ? Comment tout cela est-il arrivé ? Quel est le
lien
entre cela et tout ce que nous voyons
là dans le cosmos, quand nous regardons dans notre télescope ? Et
associer
cette sorte d’image spirituelle, personnelle, toutes ces grandes
questions
intérieures, à tous ces grands problèmes extérieurs, est depuis
toujours une
ligne directrice dans ma vie, je suppose, et c’est ce qui m’a conduit à
là où
j’en suis aujourd’hui.
IB : Vous
avez indiqué auparavant que vous avez en fait très longtemps œuvré
à inspirer
les
gens,
avant de vous impliquer dans les médias alternatifs. Pouvez-vous m’en
parler
brièvement ?
BR: Oui. Bon. [Petits rires.]
C’est intéressant, parce que certaines personnes
sont un peu étonnées de voir où j’en suis maintenant. Et nous sommes en
avril
2011. Et j’aimerais que cette interview parle, au moins en partie, de
nos buts
quand nous avons fondé Project Camelot, Kerry Cassidy et moi, en avril
2006, il
y a pratiquement 5 ans… Il s’agissait alors de fournir aux gens des
informations, parce qu’ils en étaient privés. Les gens étaient
désorientés. On
nous ment. Les grands médias nous confisquent certaines informations et
en
modifient d’autres. Nos gouvernements veulent nous maintenir dans
l’obscurité
pour tout un tas de raisons intéressantes. Beaucoup de ceux qui nous
regardent en
sont tout à fait conscients.
Et donc, Project Camelot, fondé il y a 5 ans, était un site de
révélations.
C’est une façon condensée de dire que nous
voulions offrir autant de choses vraies, que vous pouvez absorber ou
examiner,
une sorte de grand buffet. On peut y parler des super-soldats, y
trouver la
base martienne, les enfants Indigo, les capacités paranormales. Y
trouver aussi
ce qui a pu se passer au moment de l’incident de Roswell. On peut avoir
une vue d’ensemble. Et l’idée, c’était de présenter,
rassemblée comme dans
un grand magasin, cette énorme mosaïque d’informations, pour la plupart
introuvables en un seul lieu.
Telle était donc notre mission officieuse, à Kerry et à moi. Et nous
avons des
centaines d’heures de vidéo sur Internet. Nous en avons en fait… nous
en avons
perdu le compte exact. Entre nous, cela doit représenter plus de 200
heures de
témoignages fournis par des gens de qualité, des personnes très
intéressantes,
des gens parfois très intelligents, parfois très controversés, des
informations
parfois très surprenantes. Et nous avons présenté l’ensemble en
disant : Regardez tout cela. Vous ne le trouverez pas
sur CNN. On pouvait le trouver ailleurs, mais nous voulions le
mettre à la
disposition des gens, rassemblé en un seul endroit.
OK. Mais il y a deux ans déjà, Kerry Cassidy et moi pensions notre
tâche
peut-être pratiquement terminée, peut-être pouvait-on encore enfoncer
le clou si
nécessaire sur certains aspects de ces informations. Même maintenant,
par
exemple, sur les forums et sites qui traitent du 11-Septembre, des gens
parlent, discutent et débattent de ce qui a frappé le Pentagone ou
abattu les
Tours Jumelles : thermite, thermate, arme utilisée depuis
l’espace, ou
quoi d’autre ? C’est intéressant en effet, et il nous faut aller
au fond
des choses, mais peut-être pas si important dans le tableau d’ensemble.
L’important, c’est qu’il se soit agi d’un vrai-faux événement.
C’est tout ce qu’il nous suffit
de savoir pour avancer, pour saisir cette pièce du puzzle et la placer
dans la
grande mosaïque – Que se passe-t-il sur cette planète ? Pourquoi
nous ment-on ?
Qui sommes-nous ? Pourquoi nous font-ils cela? Et quelle est notre
position dans le cosmos, qui rend si important de nous abrutir, de nous
mentir,
de nous contrôler, de nous supprimer, à tout moment, chaque jour ?
Pourquoi le font-ils ? Voilà une question très, très pertinente à
poser.
Ce que j’affirme donc ici, c’est que nous possédons déjà suffisamment
d’informations, et qu’il y en a plein sur Internet. Beaucoup se
consacrent à
cette tâche. C’est très perturbant, mais une bonne partie des
informations est
déjà là. Donc maintenant nous avons besoin d’inspiration. Les gens
doivent
découvrir leur mission. Entrer en contact avec leur énergie. Découvrir
pourquoi
ils sont sur cette planète. Pourquoi se sont-ils incarnés dans cette
vie ?
De nombreuses personnes nous écrivent. Elles savent
qu’elles ne parviennent pas à se rappeler quelque chose sur
elles-mêmes, que ce quelque chose leur échappe. Elles savent qu’elles
sont ici
en mission, qu’elles ont un objectif, mais ne se souviennent pas trop
de quoi
il s’agit. Elles ressentent de l’énergie. Elles sentent qu’elles ont
quelque
chose à faire.
Et il y a littéralement des centaines de milliers, voire des millions
de gens
dans ce cas. Beaucoup d’entre eux nous écrivent. Et donc ce qui
m’enthousiasme…
Il est important de le dire, parce que si quelqu’un me demande : Bon,
que vais-je faire de ma vie ? Je leur
renvoie la balle en disant : Qu’est-ce
qui vous passionne ? Qu’est-ce qui vous motive ? A quoi
pensez-vous
quand vous vous réveillez le matin ? Qu’est-ce qui est important
pour
vous? De quoi parlez-vous avec quelqu’un de prêt à vous écouter? Et
cela
vous donnera des indices sur ce que vous devriez faire.
Ce qui me stimule et me fait me lever le matin, ce dont je veux parler
en ce
moment, c’est de ce que nous pouvons faire ensemble, où nous pouvons
trouver la
synergie. Cette synergie potentielle, nous pouvons l’extraire de gens
œuvrant ensemble,
s’inspirant mutuellement, travaillant en équipes, en réseaux, et
s’alliant dans
le monde entier. Nous ne possédons pas des milliards de dollars, mais
nous
possédons peut-être autre chose. Il se peut que de nombreuses forces
soient
derrière nous. De nombreuses forces bienveillantes.
Il se peut que nous possédions ce que, par défaut, nous pourrions
appeler l’ « esprit
humain » qui, s’il s’y est attelé correctement… Et quand je dis
« attelé », je pense à l’image d’un attelage de chevaux
tirant une
voiture et tous dans la même direction. Si l’attelage est bien fait,
alors nous
disposons là de beaucoup de puissance. Et, en ce moment, dans les
médias
alternatifs, dans la communauté alternative existent beaucoup de
divisions,
c’est très fragmenté. Beaucoup de gens tirent à hue et à dia et ne
travaillent
pas aussi efficacement qu’ils le pourraient. Je veux que les gens
travaillent
ensemble. Je veux soutenir ce processus. Je veux regonfler et inspirer
les individus.
Voilà donc où j’en suis en cet instant précis.
Bon, vous m’avez demandé il y a quelques minutes ce que je faisais
autrefois,
parce que certaines personnes disent : Comment
se fait-il que Bill Ryan ait changé de direction ? Eh bien
Bill Ryan
n’a pas changé de direction du tout. Bill Ryan faisait déjà cela il y a
longtemps, parce que je travaillais dans la constitution d’équipes
(team
building), leur développement, l’épanouissement personnel, les stages
pour
cadres. Toutes ces choses-là sont très liées. J’ai commencé à faire ce
travail
au début des années 1980. Je travaillais avec des équipes de directeurs
et de
cadres, parfois aussi avec des jeunes, dans l’industrie et les
affaires, au
Royaume-Uni. Mais je ne portais ni costume ni cravate. C’était très
décontracté.
C’était une occasion de travailler avec des gens, de les aider à
devenir - à
défaut d’un meilleur terme - de meilleurs individus, ou de les aider à
devenir les
personnes qu’ils voulaient être, ce qu’ils savaient être en eux. Il ne
s’agissait pas de remplir un quelconque objectif d’entreprise mais,
lorsqu’ils
revenaient, rentraient chez eux après un programme de cinq – ou six –
jours, d’être
devenus à la fin de cette semaine-là – ou de sentir qu’ils étaient
capables de
devenir – de meilleurs maris, de meilleures femmes, de meilleurs pères,
fils,
filles, employés, citoyens, parce que quelque chose en eux fonctionnait
à un
potentiel bien supérieur, ce qu’on pourrait de nos jours, oserais-je le
dire,
appeler « un taux de vibration plus élevé ».
Alors tout le
monde y
gagne. Nous ne travaillions pas nécessairement à des objectifs
spécifiques,
mais à aider ces personnes à réellement accéder à leur potentiel...
C’est une sorte de clin d’œil à ce qu’on appelait dans les années 1960
ou 1970
le « human potential movement » (le courant humaniste) Un
beau
nom ! j’y travaillais à un niveau modeste. Je surfais sur cette
vague-là. J’ai
vécu alors de nombreuses expériences personnelles qui m’ont vraiment
beaucoup
appris. Et j’ai cherché de mon mieux à le transmettre. Bien que
travaillant
dans le monde de l’entreprise, c’est donc ce que je faisais, sur un
mode plutôt
furtif. Je travaillais directement avec ces personnes pour les aider à
se
développer d’une manière extraordinaire. Etre éducateur m’a toujours
passionné.
A environ 21 ou 22 ans –je ne me souviens plus – après avoir quitté
l’université, je suis devenu instituteur pendant deux ou trois ans, et
ça n’a
pas du tout marché. Je me suis très rapidement rendu compte que j’étais
un
bastion indirect de l’establishment. Que les écoles n’étaient rien
d’autre que
des moyens d’institutionnaliser et de socialiser des enfants, afin
qu’ils
obéissent, se conforment, et que leur pensée soit bien enrégimentée.
Quoi que
puissent en penser les établissements scolaires, les gens qui
réussissent
habituellement dans le système éducatif ont appris à se comporter d’une
certaine manière. On les récompense pour cela, tels des chiens de
Pavlov. Puis
on les forme pour qu’ils puissent intégrer la société conventionnelle
et faire
tout ce qu’elle attend d’eux. Les gamins qui remettent les choses en
question,
qui sont désobéissants, ceux qui se
montrent trop créatifs, les gamins
qui veulent faire les choses à leur
manière, qui sont fougueux, forts et non-conformistes, ne sont
généralement pas
ceux qui sont récompensés par le système scolaire. J’ai vu ça de près.
J’ai quitté le système éducatif aussi vite que possible, parce que
j’étais avec
des enfants de ce type. J’étais entièrement de leur côté. Et pendant un
moment,
j’ai été perturbé, parce que tout en trouvant passionnant d’être
éducateur, je
pensais : Bon, ça y est, je suis
éducateur. Et ce n’est pas ce que j’en attendais. Et je me suis
même senti
un certain temps mal dans ma peau, parce que j’ai presque claqué la
porte, et
que je ne voulais plus rien avoir à faire avec le système scolaire. Et
je me
suis dit : Bon, peut-être que je ne
suis pas assez courageux. Que je ne suis pas suffisamment fort.
Peut-être que
je devrais aller me pendre, comme le font certains enseignants.
Là aussi j’ai parcouru un cercle complet, parce que j’ai travaillé
quelques
années plus tard avec des gens qui… se formaient en fait eux-mêmes, non
pas en les
bourrant d’informations comme des dindes farcies, mais en les
encourageant à
faire ce que l’école n’enseigne pas, c’est-à-dire comment travailler
avec des
gens, comment résoudre des problèmes, comment être créatif, comment
trouver en
soi un accès à ses capacités humaines supérieures. Et nous le faisions
par le
biais d’activités de plein air et de jeux de constitution d’équipes,
nous
mettions sur pied tout un micro-univers plein de défis, d’amusement, de
résolution de problèmes, et de travail en commun, qui durait parfois
plusieurs
jours. Ils commençaient par exemple en vivant un jeu de rôle dramatique
totalement imaginaire. Puis ils en sortaient. Nous nous asseyions en
cercle en prenant
du thé et des petits gâteaux. Et nous discutions de tout ça. Puis ils
racontaient ce qu’ils en avaient retiré. Ils parlaient des erreurs
qu’ils
avaient faites, de ce qui
leur avait posé un défi, comment ils avaient
ressentis
certaines situations, la pression qu’ils avaient éprouvée à tenter de
résoudre
un problème en pleine nuit quand ils voulaient communiquer avec
quelqu’un mais
n’y arrivaient pas parce que… etc., etc., etc.
Ça, c’est un sujet tout à fait à part, parce que nous y trouvions
beaucoup de
plaisir. Et ensuite, ils l’appliquaient à leur vie. Bon, arrêtons là,
mais ce
qui se passe ici, avec moi, c’est que je boucle la boucle. Je reviens
en
quelque sorte à mes racines. Je suis motivé par mon désir de travailler
directement avec les gens, si bien que j’ai devant moi quelqu’un de
rayonnant, de
stimulant, d’entreprenant, qui se réveille le matin en se disant : Ouah,
je vois aujourd’hui le monde
différemment d’hier, que vais-je pouvoir faire maintenant ? Voilà pour
moi l’expérience la plus gratifiante que j’aie jamais vécue. Cela a
toujours
été le cas. Et donc, après avoir mis sur pied cette plateforme qu’est
Project
Camelot, puis celle de Project Avalon, qui étaient principalement des
sites de
révélation d’informations, maintenant il s’agit de... Que faisons-nous
maintenant ? Maintenant que nous
savons….
Maintenant que nous savons qu’on nous ment, que nous savons ce qui
se passe
réellement, que nous en savons un peu plus sur qui nous sommes, sur la
véritable histoire de la Terre ; oui, que faisons-nous
maintenant ?
Ou bien allons-nous rester assis, en bons consommateurs, et regarder
tout ça sur
Internet, à la place de la télévision ? Ce n’est pas la solution.
Il nous
faut prendre les choses à bras le corps, agir, réparer le monde, être
l’instrument du changement que nous voulons y voir se produire et
regarder en
face tout ce que nous avons fait, parce que nous avons saccagé cette
belle
planète. Nous l’avons saccagée. Il va falloir du temps pour la remettre
en
état. Deux ou trois générations pour réparer tous les dégâts. C’est
réparable.
Et une de mes passions, s’il y a quelque chose que j’aimerais voir au
cours des
30, 40 ou 50 prochaines années… Si je suis en état de le voir, d’où que
je
sois, je veux voir ceci réparé. Cette planète en vaut la peine, et la
race
humaine aussi. Voilà mon message.
IB : Il y
a en ce moment beaucoup de peur sur la planète, liée aux catastrophes
et aux
choses
qui
s’effondrent, [comme] le système
financier. Un des aspects du problème, c’est qui fait tout ça et
ça, c’est
le domaine des lanceurs d’alertes, ou des révélations. Mais il y a des
gens qui
veulent savoir où aller, ce qu’ils devraient faire. Où leur
conseilleriez-vous
de passer les années à venir ?
BR : OK. Il y a à mon avis deux
questions ici. Une concerne notre réaction à l’inquiétude liée aux
mauvaises
nouvelles, aux choses qui vont mal, aux bouleversements de la planète,
aux
tremblements de terre, aux catastrophes financières, à tous
les types de catastrophes. Et tous ceux qui passent beaucoup
de temps sur Internet savent qu’il est rempli de
ça. Tout n’y est pas idiot, mais il y a une subtilité ici sur
laquelle
j’aimerais revenir. C’est un aspect de cette question. L’autre c’est,
avez-vous
dit : Bon, que devraient faire les
gens et où devraient-ils aller ? Ce qui reprend ce que j’ai
dit à la
fin de ma réponse précédente : OK., on ne
se contente pas de regarder ça comme si c’était une sorte de
film-catastrophe.
Il faut qu’on s’y colle et qu’on y fasse quelque chose. OK.
Concernant la première partie de la question, tous ceux qui regardent
ceci en
ce moment savent qu’il existe des prédictions, des avertissements, des
prophéties,
faites de bonne foi. Des gens qui ont reçu des informations
médiumniques, ou qui
ont bénéficié de fuites de la part de participants à des projets
clandestins.
Nous en avons reçu aussi, annonçant que telle ou telle chose pourrait
se produire,
et à telle date, et il nous faut tous être prudents.
Et de fait, en ce moment même, en avril 2011, vous savez quoi ?
Tout se
passe à peu près bien. A peu près. Bon, je ne minimise pas certains des
événements qui ont vraiment gravement touché beaucoup de gens, comme le
tremblement de terre du Japon, ou d’autres désastres ailleurs dans le
monde. Je
ne prends pas les choses à la légère, je veux seulement dire que la
Terre ne
s’est pas encore coupée en deux. Les gens ne se tirent pas dessus. On
ne voit
pas de gangs écumer les rues du sud de Manhattan et tuer tout le monde
pour de
la nourriture, parce que tous les supermarchés sont fermés et que c’est
la
famine au niveau mondial, etc. Nous n’en sommes pas là.
Et le phénomène est intéressant, parce que beaucoup de ceux qui nous
regardent
ont peut-être entendu parler d’un événement intéressant, rendu public
par Kerry
et moi sur Project Camelot en octobre 2008. Nous étions à l’époque en
Australie
pour le colloque Nexus. Tôt ce matin-là nous avons reçu un appel du Dr.
Bill
Deagle. Le Dr. Bill Deagle est quelqu’un d’intéressant. Je le considère
comme
un ami. Il est très intelligent. Très avisé. Très sensible. Et il est
très
courageux. Il nous a appelés, après avoir vécu une nuit pleine de
visions,
selon ses propres termes. Ce n’étaient pas des rêves. Il vivait quelque
chose
de réel, qu’il observait et qu’il a décrit comme une grande ville
américaine
victime d’une explosion atomique ou d’une espèce d’attaque nucléaire.
Il en a
été tellement choqué qu’il pouvait à peine parler. Il était presque en
larmes.
C’est quelqu’un de très… brave, de très solide, qui a vu beaucoup de
choses, et
il pouvait à peine assumer ce qu’il avait vécu cette nuit-là. Et bien
sûr, il
voulait qu’on
diffuse cette information, ce qu’il avait vécu, parce
qu’il
pensait avoir le devoir d’en avertir les gens d’une façon ou d’une
autre.
Bon… Nous savons tous que cela ne s’est pas manifesté. Et il y a des
gens qui disent
du Dr. Bill : Eh bien, il est
dingue. Il délire. Il hallucine. Ce n’est pas une source fiable
d’informations
parce que, voyez-vous, il raconte des tas de trucs, qui n’arrivent
jamais. Vaut
mieux ne pas l’écouter.
Et il se peut que ce soit injuste, parce que lorsque les gens
m’écrivent et
citent cet exemple, en disant à peu près : Eh
bien,
ça n’est pas arrivé. Qu’est-ce que vous en dites ? Et
certains le disent sur un ton accusateur, comme si nous répandions la
peur, alors
que nous rapportons seulement cette expérience du Dr. Bill Deagle. Je
répondrais : comment pouvons-nous savoir si ce n’est pas arrivé
sur une
autre ligne temporelle ? Je le ressens comme s’étant produit,
comme si on
avait le choix entre plusieurs trajets, plusieurs autoroutes pour se
rendre à
sa ville de destination. Et il y a un grand carambolage. Un énorme
accident sur
une des voies rapides. Mais vous êtes sur une autre route, donc vous ne
le
subissez pas. Vous en entendez parler plus tard, aux informations,
après votre
arrivée. Vous vous rendez compte de ce qui s’est produit sur l’autre
autoroute,
que vous n’avez pas empruntée.
Voici une illustration basique de cette histoire de lignes temporelles
parallèles, où existent un certain nombre, peut-être même un nombre
infini, de
façons différentes pour aller de notre réalité actuelle à un certain
moment de
l’avenir que nous allons vivre. Elles peuvent même diverger avant de se
rejoindre ensuite. On peut se représenter cela comme une sorte
d’arborescence des
alternatives possibles.
Si vous avez vu le film Sliding Doors (titre
français : Pile et face)
avec Gwyneth Paltrow, dans les années 1990, voilà un bel exemple de
bifurcation, d’une scission de la ligne temporelle en deux réalités
parallèles
qui se rejoignent plus tard de manière assez spéciale. L’univers
pourrait bien
être construit exactement de cette manière-là. L’univers offre
suffisamment
d’espace pour que tout ceci puisse se produire.
Et mon intime conviction, c’est que ce qui se passe en ce moment, ces
nombreux
avertissements, toute cette angoisse, toutes ces prophéties qui ne se
sont pas
réalisées, et même ces informations données aux contactés et aux
abductés par
les ET qui, de leur côté, regardent tout ceci se dérouler… Si ce n’est
pas
arrivé ou si cela n’arrive pas, cela signifie que nous nous sommes
montrés
suffisamment intelligents pour… Et c’est votre « moi »
qui
regarde
cette vidéo de son point de vue, par ses yeux, et qui regarde
l’ensemble du
monde.
En ce moment précis, vous êtes sur une ligne temporelle où ces choses
ne se
sont pas produites. Et une des premières choses que nous a dites Henry
Deacon,
le lanceur d’alertes de Camelot, en parlant des lignes temporelles,
c’est que
les initiés sont au courant de ça. On connait ces trucs-là dans les
« projets noirs ».
Ils essaient de bricoler tout ça en
utilisant de
la haute technologie extrêmement sophistiquée. C’est un vrai sac de
nœuds.
Mais si vous avez deux lignes temporelles, nous a-t-il dit, très
proches l’une
de l’autre, elles peuvent interférer et entrer en résonance, presque
comme deux
câbles électriques à haute tension placés très, très près l’un de
l’autre, sans
protection ni isolation complète, et qui vont interférer l’un avec
l’autre. Un
des fils sait que l’autre est là, juste à côté. Et de même, certaines
de ces
lignes temporelles pourraient se trouver très proches de nous.
Si nous vivons une journée où quelque chose de mauvais a eu lieu sur
une autre
ligne temporelle, située à ça de nous – et il faut imaginer cela de
manière
pluridimensionnelle – nous allons nous sentir plutôt bizarres ce
jour-là. Nous
aurons l’impression que quelque chose va se produire, mais en fait rien
ne se
produit. Puis, peut-être qu’en fin de journée, nous nous dirons : Bon, j’ai la vague impression qu’il est
arrivé quelque chose. Mais rien n’est arrivé.
C’est probablement le cas ici, à mon avis. C’est donc, brièvement
résumé, le
mieux que je puisse dire aux gens qui se tracassent à ce propos, parce
qu’une
partie de ce qui les angoisse ne leur arrivera pas ou bien leur est
peut-être
déjà arrivé sur une autre ligne temporelle. Il se peut que tout se
passe
convenablement pour nous actuellement.
Concernant la deuxième partie de la question : Où
les
gens devraient-ils être ? Où les gens devraient-ils
aller ? Que devraient-ils faire ? Nombreux sont ceux qui
me
posent ce genre de question dans leurs messages. Ils disent : Devrais-je aller en Amérique du Sud ?
En Suisse ? En Australie? Quel sera l’endroit le plus sûr?
Et je dis toujours que la réponse sera différente pour chacun, parce
qu’elle
dépend de votre but. Et cela renvoie directement à ce que je disais il
y a quelques
minutes. Que la question la plus importante à laquelle vous pouvez
répondre par
vous-même, c’est : Que
devrais-je
être en train de faire ? Qu’est-ce qui me passionne ?
Qu’est-ce qui
m’enthousiasme ? Qu’est-ce qui me donne envie de me lever de ma
chaise, et
que je devrais vraiment être déjà en train de faire?
Et cela pourrait autre chose que de se réfugier dans les collines. Ou
que
d’aller en Equateur vivre à flanc de montagne, en attendant que la
situation
s’éclaircisse, avant de rentrer. Il se pourrait que votre mission soit
d’être
dans les rues de New York, de Los Angeles… ou bien à Delhi, au Caire,
au Cap ou ailleurs, où vous pourriez avoir pour
consigne d’aider les gens. Il vous faut peut-être vous trouver dans un
endroit
précis du monde, pour y rencontrer quelqu’un et travailler avec lui.
Il pourrait y avoir un nombre indéterminé de réponses à cette question.
Et il
n’existe pas de réponse toute faite. Vraiment. Il vous faut regarder en
vous-même. Regarder dans le miroir. Et suivre votre intuition, parce
qu’on ne
peut pas aborder ça de façon logique. Il n’y a pas d’explication
logique. Il
nous faut en quelque sorte écouter notre voix intérieure qui, elle,
possède les
réponses, qu’elles proviennent de votre Moi supérieur ou de ce que vous
avez
toujours su… ou de ce que vous avez prévu pour cette vie, mais que vous
ne vous
rappelez pas en détail.
Vous le savez déjà. C’est ça qu’il
faut bien vous dire. Vous le savez déjà.
Vous l’avez sur le bout de la langue. Insistez
et ça va venir. Et si vous permettez à… [Soupirs] Pouh ! C’est si difficile à expliquer… Genre :
cherchez des
signes,
cherchez des indices, soyez sur le qui-vive, soyez conscients, ayez des
antennes très sensibles, soyez à la recherche de petits signes qui vous
informeront. Soyez attentifs à vos propres réactions quand les gens
vous parlent.
Surveillez vos réactions… si vous tombez par hasard sur quelque chose
sur
Facebook ou sur Internet, ou quand vous regardez une émission de TV et
qu’on y
dit quelque chose qui résonne soudain en vous.
Il y a un sens derrière ça. Il y a un
sens derrière ça. Voici comment l’univers qui vous entoure… vous
fournit la
réflexion dont vous avez besoin, pour que vous puissiez l’approfondir
et
comprendre ce que vous devriez être en train de faire. Voilà d’où
viennent les
réponses.
IB : Si vous
deviez dire… Donc
pour résumer brièvement : plutôt que de chercher l’endroit où vous
allez
être le plus en sécurité, et où vous et vos enfants allez survivre à
tout ça, il
faudrait dire : Où serons-nous les
plus utiles à la société, mes enfants et moi ? Ce serait un
bon résumé,
pensez-vous ?
BR : Tout à fait, parce que…
Tout dépend de ce pour quoi vous êtes ici. Si vous êtes ici pour vous
cacher en
attendant la fin de la tempête, avant de sortir et de faire quelque
chose,
alors allez vous cacher. Je le dis très sérieusement, ça peut très bien
être la
chose à faire.
Mais si vous êtes ici pour aider les gens, pour constituer des équipes,
ou pour
recommencer votre formation d’auxiliaire médical, si vous êtes ici pour
aller aider
les gens en Afrique, qui peuvent être en train de vivre des choses que
nous ne
voudrions pas les voir vivre, parce que nous ne voulons pas que nos
semblables
les vivent. Si c’est votre raison d’être ici, alors allez-y et
faites-le. Il ne
s’agit pas de sécurité personnelle.
Voyez-vous… tout comporte des risques. Toutes les décisions que vous
prenez
sont risquées. Vous ne connaîtrez jamais les réponses. Naître, c’est
risqué.
L’enfance aussi. Avoir un métier, c’est risqué. Epouser quelqu’un
aussi. Prendre
un emploi, c’est risqué. Vivre, c’est risqué. Vous n’en sortirez pas
vivant ! [Petits rires.] Tout
comporte des risques. Donc, faites ce pour quoi vous êtes venu. Vous
n’allez
pas sortir d’ici vivant. Faites du mieux possible pendant cette période
et faites ce qu’il faut faire. Et une façon
parmi d’autres de le faire… Il existe des tas de manières possibles, si
vous y travaillez
avec quelqu’un.
Ce que j’ai fait parfois avec des gens, c’est de leur dire : OK. Maintenant imaginez que vous avez 90
ans. Vous arrivez à la fin de votre vie. Vous ne ressentez aucune
douleur. Vous
êtes entouré de gens qui vous aiment. Vous avez vos enfants autour de
vous.
Tout va bien. Vous savez que vous allez partir très bientôt. Et vous
ressentez
une profonde satisfaction. Vous revoyez votre vie passée : vous avez
accompli
tout ce pour quoi vous étiez venu, votre vie a été riche et
satisfaisante et
remplie de tout ce que vous vouliez accomplir en venant ici. Et
alors, la
personne avec laquelle je parle, pense : Oui, je
pense pouvoir y arriver. Et vous dites alors [Il
claque des doigts.] Qu’avez-vous fait ? Et la
réponse à cette question est précisément ce que vous devriez être en
train de
faire, parce que vous n’en êtes pas encore là.
IB : Bien.
Quel serait…
Avez-vous une idée du « tableau d’ensemble » et pourquoi
toutes ces
choses se passent actuellement sur la planète ?
BR : [Il soupire.]
Ah ! Oui.
Il y a là matière à une conversation bien plus longue.
[Pourquoi ?] Pour qu’on mente à la race
humaine, qu’elle soit
contrôlée, abrutie, que nous soyons privés de nos
capacités, pour que nos enfants soient drogués au moyen de toxines dans
leur
nourriture et leurs boissons, pour qu’ils mettent du fluorure dans
l’eau,
technique utilisée par les Nazis pour soumettre leurs prisonniers…
Afin que nous soyons hypnotisés par des reality shows assommants à la
télévision et pour que les gens soient parqués, abêtis dans nos écoles
et qu’on
leur enseigne que les capacités spirituelles n’existent pas, que nous
sommes des
morceaux de bidoche animés, que la réincarnation c’est bidon et que
tout ce qui
s’est passé ici n’est qu’une espèce d’accident néo-darwinien…
A croire que, si ces gens plaquent ce filet sur notre potentiel, c’est
qu’ils
doivent vraiment avoir très peur de nous. Vraiment très peur. A croire
que,
s’ils appliquent un tel cocktail de drogues assommantes à un paquet de
gens,
c’est qu’ils craignent beaucoup ce
que ces gens feraient si on leur permettait réellement de prospérer.
Une fois de plus, on en revient à ce qui me stimule tant, parce qu’il
faut
s’opposer à ça – ne pas s’y opposer en le combattant – je ne vous parle
pas de
descendre dans la rue avec votre fourche. Cela ne marcherait pas. Ces
types
possèdent des milliards de dollars, des armes perfectionnées, et
contrôlent les
médias. Vous ne pourrez pas le faire par la force.
Mais vous pouvez y arriver d’une autre manière. En accédant à votre
potentiel,
en tant qu’être infini, extraordinaire, merveilleux, beau, inspiré,
transcendant. Voilà ce que nous sommes, occupant ces petits corps
étriqués
conçus pour durer [Il claque les doigts.] ce que dure la flamme d’une
bougie.
Nous qui sommes si puissants, que ne pourraient pas faire ces êtres
magnifiques
et divins, s’ils s’attelaient à la tâche tous ensemble pour réaliser
tout leur
potentiel !
Quelqu’un ici-bas… Des gens ici sur Terre et
probablement,
très probablement ailleurs aussi, gèrent, contrôlent et manipulent les
Contrôleurs de notre planète, qui ne veulent pas voir ce potentiel se
manifester. Ils ne veulent pas que vous soyez vous-mêmes.
Se demander : Pourquoi ? est
une excellente question. Pourquoi ? A cause de ce que vous
pourriez
être, de ce que vous pourriez faire, de votre magnificence. Que
pourrait être
cette planète ? Et la race humaine ? Que ne pourrions-nous
pas faire
tous ensemble !
Nous ne connaissons même pas la réponse à ces questions, mais on ne
nous permet
pas d’essayer de la connaître. Ni même de seulement y songer. Voilà
donc vers
où se diriger. Si on ne nous autorise pas à faire quelque chose… Si on
ne nous autorise
pas à envisager quelque chose… Si on ne nous autorise pas à
expérimenter
quelque chose, cela doit valoir la
peine d’envisager de le vivre ou de le faire. Certainement.
IB : Pourquoi,
à votre avis,
font-ils cela ? De quoi ont-ils peur ? Pourquoi en ont-ils
peur ? Ou bien ont-ils une sorte de programme et nous abrutir leur
apporte-t-il un avantage ?
BR : [Il soupire.] [Pause.] OK.
Il y a de quoi faire là une grande pause pour réfléchir, parce qu’ici
nous
entrons dans… dans la cosmologie infinie à laquelle je faisais allusion
tout à
l’heure, différente de la cosmologie physique de l’univers. Il s’agit
[ici] de
la cosmologie spirituelle de l’univers.
Il existe une compétition, un jeu et quand on le fait remarquer… on le
ressent
comme une bataille, entre le bien et le mal. Ce n’est qu’un jeu. Comme
je l’ai
dit dans mon interview avec Freedom Central, il y a 18 mois, il s’agit
d’un
paradoxe. D’un jeu. Au niveau le plus élevé, rien n’a d’importance.
D’un jeu
comme un autre, comme de regarder un match. Il y a des gagnants. Il y a
des
perdants. Certains passent un sale moment, d’autres sont des héros.
Certains
accomplissent ce qu’ils veulent. D’autres se font exclure du terrain.
Et
finalement, ça n’a pas grande importance, parce qu’à la fin du jeu vous
dites: Hé, c’était un sacré beau match !
Aux niveaux inférieurs, comme le nôtre, ça commence à paraître
important. Nous
prenons les choses très à cœur. Et donc, puisque nous sommes ici… Nous
supposons que c’est important, et pourquoi pas ? Que pouvons-nous
faire
d’autre ? Lorsque nous jouons, nous entrons dans le jeu, quel qu’il soit. Nous y entrons et
faisons semblant de croire que c’est important. Nous prenons parti,
nous
exprimons nos opinions, nous nous disputons… ou dans un sport, nous
faisons le
maximum pour contrer l’adversaire, etc., etc. Mais finalement, c’est
sans
importance.
Bon, juste en-dessous du niveau où c’est sans importance, il existe une
sorte
de polarisation. Il y a des archétypes présents, dans toute la culture,
dans
tous les aspects de l’expérience religieuse ou spirituelle, aussi loin
qu’on
peut se souvenir, des archétypes liés à ce qu’on pourrait nommer le bien et le mal, ou les
forces des
ténèbres et les forces de la lumière.
Cet archétype-là a été à l’époque actuelle présenté par George Lucas,
dans sa
trilogie Star Wars. Voici
pourquoi il
a touché tant de gens : c’est parce qu’il évoquait l’Empire du Mal
et le Côté
Obscur, et la Force et les Jedi qui pouvaient descendre en eux-mêmes,
ce petit
nombre de gens capables de vaincre ces énormes armées grâce à leur
transcendance, à leur manière de descendre en eux-mêmes et d’avoir
accès aux
qualités humaines supérieures.
Il y a donc là quelque chose de l’archétype. Il s’agit d’un jeu. D’un
jeu qui a
été créé. Le plus grand jeu qui soit. Et lorsque nous y participons, ça
semble très
sérieux. Donc à notre niveau, on pourrait se contenter de s’asseoir et
de le
regarder. De prendre nos distances avec tout ça et de le regarder se
dérouler
comme une sorte de distraction.
Et c’est ce que font certains. Et c’est bien. Mais si vous sentez que
vous avez quelque chose à accomplir… Si vous ressentez qu’il vous faut agir…
Si vous pensez avoir besoin de… vous y engager,
ça
signifie alors que vous n’êtes pas un spectateur. Que vous êtes un des
joueurs.
Et si vous jouez sur ce terrain… C’est vraiment de ça dont je veux
parler. Ma
passion vient donc de ce qu’il s’agit de quelque chose d’important, un
point de
vue provisoire que je me suis plus ou moins forgé. Je me dis :
Faisons
semblant de croire que c’est important. Si c’est le cas et que nous
participons
à ce jeu, alors voilà les adversaires. Voici ce qui est en jeu. Voici
ce que
nous pouvons faire. Voici comment nous pouvons travailler ensemble.
Voici les
scénarios que nous pouvons écrire, alors allons-y.
A un autre niveau – et certaines personnes le font vraiment – elles
se distancient
alors de l’ensemble, observent tout depuis une sorte de nuage
métaphorique et disent : Eh bien, tout ça, c’est
réellement cool.
Quoi qu’il arrive, c’est cool. C’est sans grande importance. Pas grave
si
l’humanité s’autodétruit. Pas grave si la planète explose. Qui gagne
n’a pas
d’importance. Et ça aussi, c’est vrai. C’est un paradoxe.
IB : Vous avez mentionné qu’on
abrutit les gens avec des drogues et en
les… manipulant avec des programmes, et autres. Et on leur empoisonne
le corps
pour les maintenir sur la touche. Qu’arriverait-il à votre avis, si
quelqu’un
ou un groupe leur ôtait toutes ces entraves ? Que seraient-ils
capables de
faire, pensez-vous ?
BR : Vaste
question, n’est-ce
pas ? [Il soupire.] La réponse brutale, ou… La réponse maligne,
c’est de
dire: Eh bien, cela doit valoir la peine
de le découvrir. Donnez-vous-en la possibilité. Que pouvez-vous
faire ? Que pourriez-vous faire?
Mais la manière dont je présente les choses à quelqu’un, c’est de dire
que
vivre sa vie au maximum de son potentiel n’est peut-être pas très
facile, mais
cela en vaudra la peine. Et vous ne pouvez le savoir qu’en essayant. Et
vous
pouvez aussi bien essayer, parce que, qu’allez-vous faire d’autre, à
moins de
devenir un consommateur et un spectateur ? Autant essayer !
Et on peut y travailler de différentes façons. Et l’être humain est
constitué,
bien sûr, de deux parties principales. On peut le diviser en toutes
sortes de composants,
mais il y a deux parties principales. Il y a vous, le
cavalier, le conducteur de cette voiture, l’être qui est
dans le corps, ce qu’Arthur Koestler appelait le fantôme
dans la machine.
Et puis il y a le corps lui-même. Le corps possède sa propre
intelligence. Son
propre programme. Sa propre mécanique. C’est essentiellement un objet
physique
– mais pas entièrement – mais ça, c’est une autre question. Et on peut
faire
beaucoup de choses pour optimiser son corps. Optimiser le corps aide
l’être qui
l’habite à fonctionner à son maximum de potentiel.
Il s’agit d’une simple analogie. Que vous soyez bon conducteur ou non
est sans
importance. Vous pourriez être Michael Schumacher. Ou Stirling Moss,
pour les
anciens parmi vous. Mais si vous êtes dans un vieux tacot au moteur
fatigué et
que la voiture ne marche pas correctement, être bon conducteur ou non
est sans
importance. Vous ne pourrez jamais aller nulle part avec !
OK.
Il vous faut donc avoir un bon véhicule, et le corps est votre
véhicule. Le
conseil que je donne donc à tous mes amis, c’est : ne prenez pas
de
drogues. Absorbez la nourriture et les boissons les plus pures, les
moins
polluées possibles. S’il y a des toxines en vous, éliminez-les, parce
qu’elles
agissent comme un brouillard qui… handicape votre organisme.
Vraiment !
Vous pouvez désintoxiquer votre corps de multiples façons. Vous pouvez
optimiser les performances de votre corps de toutes sortes de manières.
Cela
vous aidera. Comme le dit le proverbe latin: Mens sana in
corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain. Si
votre corps n’est pas sain, votre esprit ne peut pas faire son travail.
Il existe aussi une énorme quantité
de techniques de développement personnel que l’être peut pratiquer. Une
des choses
importantes à comprendre, c’est que la raison pour laquelle nous
fonctionnons à
ce niveau de faiblesse, inférieur à nos capacités réelles… Nous ne
pouvons pas
faire grand-chose, en tant qu’êtres humains, par rapport à ce que
peuvent faire
les êtres spirituels. Nous boitillons en quelque sorte à cause de ces
chaînes
que sont… l’amnésie et… les prétendues capacités paranormales.
Elles ne sont pas paranormales. Elles sont normales. Mais depuis notre
arrivée
dans l’univers physique, dans cette matrice de réalité, appelez ça
comme vous
voulez, nous avons accumulé un tas de travaux non terminés, de trucs
négligés,
de choses qui nous sont arrivées mais que nous n’avons pas traitées,
que nous
avons refusé de regarder en face, de responsabilités que nous n’avons
jamais
prises, de choses que nous avons faites sans jamais nous en excuser.
Tout ce fatras, sur une période incommensurable, et que certains
nomment karma, nous a laissé avec beaucoup de
casseroles que les gens traînent. Et ces casseroles… nous fatiguent.
Nous font
nous sentir minables. Incapables. Elles nous donnent constamment
l’impression
que nous ne pouvons rien faire, que nous ne devrions rien faire et que
nous ne
sommes pas aptes à faire quoi que ce soit. Parce que nous vivons avec
tous ces
trucs qui nous sont arrivés et que nous avons faits aux autres sur des
millions
de vies ou plus.
Je vous le dis, parce qu’à mon avis, il est impossible de se purifier
en tant
qu’être, sans passer en revue et traiter ce que nous avons vécu dans
des vies antérieures.
Et il y a bien sûr cette espèce de pare-feu qui nous empêche de le
faire, parce
qu’entre autres, nous souffrons tous d’amnésie.
Bon, voilà un phénomène très intéressant. Je ne sais pas d’où provient
cette
amnésie, mais je subodore que c’est en rapport avec une sorte de
[Petits rires]
clôture électrique – il s’agit d’une métaphore – si vous voulez.
Autrement dit,
cette amnésie nous parque en tant qu’animaux dans cet enclos qu’est la
Terre.
C’est un des facteurs qui nous empêchent d’avoir la possibilité de…
nous en
sortir - de manière métaphorique - et de vraiment parvenir à être
nous-mêmes.
Voyez-vous, si vous vouliez contrôler quelqu’un, une des premières
choses à
faire… Si vous aviez tous pouvoirs et que vous vouliez contrôler
quelqu’un, une
des premières choses à faire est de lui ôter la mémoire. Cette personne
ne peut
même pas se rappeler comment conduire sa voiture. Ni se rappeler son
numéro de
compte bancaire. Elle ne peut même plus se rappeler comment parler. Ni
où elle
habite. Ni son nom. Si vous vouliez déresponsabiliser quelqu’un, voilà
un bon
début.
Voici donc peut-être la principale technique utilisée pour tous nous
déresponsabiliser. Et comme ceci nous arrive à tous, nous trouvons la
chose
normale. Ce n’est peut-être pas du tout le cas.
Il existe de nombreux récits de contactés et d’abductés ayant
communiqué sous
une forme ou une autre avec des ET. De nombreuses personnes
communiquent
effectivement avec des êtres désincarnés. Bien des informations reçues
via un médium
sont erronées, mais certaines sont vraies.
L’information principale que nous recevons d’entités venues d’ailleurs,
qu’elles soient incarnées ou non, est que ces êtres sont très
au courant de pas mal de trucs. Ils savent qui ils sont. Ils
ne sont pas amnésiques. Ils connaissent le tableau d’ensemble. Ils
peuvent
contempler tout le paysage. Ils savent où ils sont. Ils connaissent les
règles
du jeu. Ils savent de quel jeu il s’agit.
Et il semblerait qu’il se passe quelque chose, dont ils veulent nous
parler,
mais sans intervenir. Ils essaient de nous donner un coup de pouce. Ils
essaient
de faire un peu ce que j’essaie de faire en ce moment. C’est, à ma
sauce, le
type de message que vous pourriez recevoir d’un esprit guide, si vous
voulez,
mais je reste un être humain. Je vous dis : Ecoutez.
Il se passe plus de choses que vous le croyez. Et une des
premières choses à faire, c’est de récupérer votre mémoire, parce que
ce sera
bien utile !
Et en récupérant votre mémoire, vous avez tendance à traiter les vieux
trucs
qui vous sont arrivés, dans la nuit des temps. Ou au tout début de
votre
dernière réincarnation. Ou bien dans la nuit des temps d’une très, très
ancienne réincarnation, sur une autre planète. C’est en fait sans
importance,
parce que nous traînons tout ça avec nous comme un véritable boulet, et
ça nous
empêche de courir et ça nous rend incapables de voler.
Si vous pouvez vous débrouiller avec tout ça, le traiter – il existe
des tas de
façons de le faire – alors vous allez vous sentir libéré. Et ce n’est
pas un
processus... à mon avis, laissez-moi vous le dire... ce n’est pas un
processus
évolutif.
Je crois profondément qu’il s’agit là d’un malentendu de la part de
la communauté alternative... des médias alternatifs, des médias New
Age.
Cette
idée que nous sommes tous en train d’évoluer, en quelque sorte. Je le
vois et
le livre à votre considération :
nous déléguons nos pouvoirs. Il y
a très
longtemps, très, très longtemps, nous étions beaucoup plus capables
de... Nous
étions beaucoup plus brillants. Beaucoup plus capables. Beaucoup plus
doués.
Nous étions beaucoup plus conscients en tous
points.
Quand je dis... Je ne parle pas en milliers d’années, mais de périodes très reculées, remontant à la
nuit des temps, de l’époque où nous sommes entrés dans l’univers
physique en
tant qu’êtres divins souhaitant participer à un jeu. Tels des
footballeurs
entrant sur le terrain au début du match. C’était il y a longtemps.
Nous sommes
tous venus sur ce terrain. Et la partie était si rude que maintenant,
des
millions/milliards d’années plus tard, tout le monde chancelle sur le
terrain. Nous
ne pouvons pas nous rappeler quand cela a commencé. Ni qui nous sommes.
Ni ce
que nous faisions avant d’arriver ici. Nous ne nous rappelons plus
rien. Seulement
que... [Petits rires.] Nous nous déplaçons en titubant sur le terrain,
en
essayant de faire de notre mieux, sans même connaître les règles du
jeu. Ni
comment, bon sang, nous en sommes arrivés à être ici.
Et donc, nous déléguons nos pouvoirs. Ce que nous devons maintenant
faire,
c’est de récupérer ces capacités, ces souvenirs, ce degré de conscience
que
nous avons perdus, de récupérer ce pouvoir perdu. Et nous sommes en
train de
nous extraire d’un bourbier, avec la possibilité de revendiquer notre
droit de
naissance. Il s’agit de retrouver notre identité, de savoir qui nous
sommes. Et
voilà comment nous allons nous sortir d’ici. C’est comme s’il nous
fallait nous
hisser hors de ce grand trou dans lequel nous sommes tombés.
IB : En ce qui concerne... Vous
avez vaguement évoqué avoir des souvenirs d’autres planètes. Sur
Internet on
trouve beaucoup d’informations sur des gens se souvenant d’en être
pratiquement
à leur première vie sur cette planète.
BR : Oui.
IB : Savez-vous
pourquoi ceci
arrive ? Il semble y avoir comme une énorme vague de ces êtres qui
viennent se réincarner dans des corps humains. Avez-vous quelque chose
à nous
dire là-dessus ?
BR : Tout à fait. Des gens
m’écrivent et me disent: Quand doit
arriver la cavalerie? Et je réponds : Regardez-vous
dans
la
glace.
De nombreux êtres extraordinaires sont en train d’arriver. C’est
certain. De nombreux
enfants remarquables. Vous qui regardez ceci, vous pouvez être le
parent
d’enfants remarquables. Vous pouvez avoir été vous-même un enfant
remarquable.
Vous pouvez encore être un enfant remarquable, 30, 40 ou 50 ans plus
tard. Il
existe quelques êtres tout à fait remarquables, dont beaucoup sont
venus avec
une conscience très développée, une amnésie seulement partielle.
Certains
enfants arrivent en se souvenant parfaitement de qui ils étaient.
Et bien sûr, ces enfants sont parfois... Ils sont souvent impossibles à
maîtriser. Ce sont souvent des fortes têtes. Les autres enfants ont
souvent
peur d’eux, parce que les enfants recherchent des gens comme eux. Ils
n’aiment
pas les enfants différents. C’est très intéressant. Les enfants peuvent
se
révéler les êtres les plus cruels qui
existent, envers d’autres enfants. Ce ne sont pas forcément des adultes
qui
abusent des enfants. Il s’agit parfois d’enfants qui abusent d’autres
enfants.
Et il existe de très nombreux exemples d’enfants ayant passé un sale
quart
d’heure entre les mains d’autres enfants.
Et il y a tellement de choses liées à ça parce que, en tant que parent,
si vous
regardez ceci... et si votre enfant a des compagnons invisibles, ils
peuvent ne
pas être imaginaires. Ils peuvent être vrais. Nous, nous ne pouvons
peut-être
pas les voir, mais vos enfants, oui. Si votre enfant parle de choses
qu’il/elle
peut ou veut faire, ou parle de trucs étranges, cela peut être réel. Il
peut
s’agir de trucs dont nous ne savons rien, mais eux oui. Cela peut ne
pas être
un fantasme.
Et mon appel à vous, les parents qui nous écoutez, c’est de vous
demander de
faire tout ce que vous pouvez pour encourager vos enfants à être ce
qu’ils
veulent être, lorsqu’ils sont tout petits. Ils le savent. Et, entre
nous, dans
cette société, [Petits rires.] nous
nous employons assidûment à écraser nos enfants, à leur demander de
rentrer
dans le rang, à leur dire de ne pas inventer des histoires sur des
choses qui
n’existent pas, ou à leur répéter que s’ils sont différents des autres
gamins,
ils n’auront pas d’amis, et qu’ils doivent faire comme les autres
enfants, afin
d’être normaux, appréciés, et de bons citoyens.
Ce que je veux dire, c’est que c’est aussi répressif que le régime
nazi. C’est
seulement la couche de sucre que nous y mettons dessus qui nous fait
tous
croire que nous sommes raisonnables. Mais ces enfants arrivent avec des
capacités et une détermination remarquables. Ils arrivent dans le monde
entier.
Il y a un livre extraordinaire d’un chercheur chinois, dont le nom
m’échappe
pour l’instant – Paul Dong, je crois – intitulé Chinese
Super Psychics. J’indiquerai la référence sur la vidéo. Des
histoires remarquables d’enfants venus en Chine, depuis le début des
années
1980 et capables de faire toutes sortes de choses. Le gouvernement
chinois est
bien sûr très malin. Il travaille avec eux pour essayer de comprendre
comment
ces enfants peuvent faire ce qu’ils font. Voir ce qu’ils peuvent
apprendre,
pour essayer de les amener à travailler pour l’armée, etc., etc.
Des millions de gens arrivent ici
pour la première fois, soit d’autres dimensions, soit d’autres réalités
ou
d’autres planètes. Ils viennent tous ici, sur la Terre. Et ça nous met
la puce
à l’oreille. Même si la proportion est faible, comparée aux 7 milliards
d’habitants
de cette planète, il n’en faut pas autant pour être le catalyseur de
cette
réaction en chaîne, liée à la [prise de] conscience, déjà en train de
se
produire.
Ces gamins... [Il soupire.] Bon,
beaucoup d’entre eux sont d’âge moyen, je pense. Dolores Cannon les
appelle des
« bénévoles ». Elle dit d’eux qu’ils viennent par vagues. Et la
première vague,
je suppose, appartient à ma génération. J’ai actuellement la
cinquantaine.
Beaucoup d’entre vous qui regardez ceci pouvez aussi avoir la
cinquantaine. Et
nous ouvrons en quelque sorte le chemin avant l’arrivée de ces enfants
remarquables. Ils ne vont pas... [Petits rires.] Ils sont venus ici en
voulant
un monde meilleur. Et avec une certaine
idée de qui ils sont. Ils sont venus, conscient de ce que beaucoup de
ce qu’ils
voyaient autour d’eux n’allait pas. Ils sont venus ici avec la volonté
de
réparer, dans la mesure de leurs possibilités. La cavalerie est donc déjà ici. Mais c’est très dur pour tous
ceux qui arrivent ici pour la première fois. C’est un endroit pas
facile. Ce n’est
pas une école facile.
Je peux vous raconter une petite anecdote, que certains d’entre vous
connaissent déjà. Je suis venu moi-même en Occident via le Tibet. Cela
faisait
à peu près mille ans que je vivais au Tibet. Et je suis venu en
Occident en 1850. A l’époque, ça
semblait une bonne idée. Je suis né en 1850 en Angleterre dans une
famille
victorienne très stricte et j’étais absolument anéanti. Rien de ce que
j’avais
vécu au cours de ces mille ans ne m’avait préparé à ce qui m’arrivait
dans
cette famille victorienne en 1850, et cette vie-là fut un désastre.
Depuis
j’essaie de m’en remettre. Je retrouve mes souvenirs. Je récupère mes
capacités. J’intègre ce qui s’est produit dans cette vie-là.
Il ne s’agit que d’un très court instant du passé. Quand j’y repense,
cette vie
a été dure. Et un échec total. Quand j’y repense, c’est rien de plus
qu’une
mauvaise journée la semaine dernière. Ces choses-là ne durent pas.
Elles
finissent par passer.
Mais la raison pour laquelle je vous raconte cette histoire
personnelle, c’est
que les choses peuvent être très difficiles pour ceux qui viennent ici
pour la
première fois. Parce que c’est un endroit pas facile. Pas drôle de
crécher
ici !
Et une des choses qui se produisent... C’est juste une autre façon
de reformuler ce que je disais tout à l’heure. David Icke en parle
beaucoup. Il
affirme que ceux qui contrôlent la planète ne peuvent pas le faire tout
seuls.
Comment quelques milliers de gens peuvent-ils en contrôler 7 milliards?
Impossible !
Il leur faut le consentement de la plupart des autres, qui sont
endormis.
Enormément de gens fonctionnent inconsciemment, et sont l’illustration
du
message suivant :
il faut faire les choses d’une certaine façon,
cette façon
est ce qui se fait normalement, c’est ce qu’on attend de vous, et ils
vont vous
faire les gros yeux ou vous désapprouver... Ou même, si votre métier
est de
faire respecter la loi, ils vont vous boucler si vous faites ci ou ça.
Non
parce qu’ils sont mauvais, mais parce qu’ils sont pris dans un cycle de
maltraitance, et qu’ils sont en fait le bras exécutif des contrôleurs.
Mais
ceux qui mènent réellement la danse sont relativement peu nombreux.
Et l’argument de David Icke, tout à fait correct à mon avis, c’est
qu’ils ne
peuvent y arriver sans la servilité d’un certain nombre de gens
agissant de
fait en leur nom.
IB : Donc,
ils maintiennent
avant tout les masses endormies, puis provoquent leur consentement.
Exact ? Est-ce que... ?
BR : Parfaitement exact.
Parfaitement.
IB : Je m’intéresse...
un peu à l’opinion de David Icke sur qui est derrière les gouvernants
de notre
planète,
et aussi à d’autres informations que vous avez reçues. Qu’est-ce qui, à
votre
avis, rend ces gens si aptes à ça ? S’agit-il de gens qui n’ont
pas perdu
la mémoire, qui ont conservé leurs capacités ? Que se passe-t-il
là ?
BR :[Il soupire.] Bonne
question.
IB : S’agit-il
de
reptiliens ? [Petits rires.]
BR : [Petits rires.]
IB : Ou d’authentiques
humains ?
BR : Vaste question !
Je ne connais pas la réponse à ces
questions,
mais une énorme quantité de preuves laissent supposer que... Et c’est
attesté
par tous ceux qui suivent ces pistes-là. Ils suivent les données à la
trace, où
qu’elles mènent.
Il existe un relativement petit nombre d’initiés qui savent vraiment
ce
qui se
passe. Ils connaissent réellement l’histoire de la Terre. Ils possèdent
effectivement les documents. Et les connaissances ésotériques
nécessaires. Des
connaissances ésotériques directement liées au pouvoir de libérer ces
capacités
étouffées et de les utiliser à des fins négatives. On appelle ça de la
« magie noire ».
La magie existe. Il ne s’agit pas seulement de stupidités imaginaires
à
la
« Harry Potter ».
La magie
noire existe, la magie blanche
aussi. On rit de toutes ces choses, mais les initiés les prennent très,
très au
sérieux. Et c’est là la question, comme pour toute autre capacité – le
scalpel
du chirurgien peut être utilisé pour tuer ou pour guérir. Et la magie
pour
libérer ou pour asservir. Tout ne dépend que des intentions de celui
qui manie
l’instrument.
Donc, les initiés... Ils possèdent un grand savoir ésotérique qu’ils se
transmettent depuis des milliers d’années. Ils ont des bibliothèques
secrètes remplies
de livres d’histoire et... ils ont accès à ces informations. Cela les
rend forts,
car le savoir, c’est du pouvoir. Voilà pourquoi nous n’en disposons
pas, parce
qu’on ne nous permet pas de savoir qui nous sommes.
Je pense que les initiés, eux, savent exactement qui ils sont. Ils
savent d’où
ils viennent. Ils savent ce qu’ils font. Et il existe une très bonne
raison pour
laquelle ils ne veulent pas que les autres sachent. C’est une question
de...
une question de contrôle.