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Le cri de Gaïa
Cette page est la traduction, par The Avalon Translation
Project,
d'un article du Project Avalon Forum.
Bill Ryan

Fondateur
d’Avalon
Le cri de Gaïa
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La plupart des lecteurs savent que Gaïa
est très souvent associé au terme forgé par l’écologiste
James Lovelock pour décrire dans toute sa richesse
naturelle l’entité vivante, cohérente, complexe et
équilibrée qu’on appelle la Planète Terre.
J’avais toujours pris ça, moi, Bill, pour une métaphore –
jusqu’à ma rencontre avec Inelia. Je raconte donc à mon
désavantage la petite histoire qui suit. Pour Inelia, il
allait de soi que Gaïa était un être magnifique,
totalement doué de sensation, et divin. Et, en m’en
parlant, elle a fait ce qu’elle fait souvent lorsque les
mots lui paraissent inadéquats : elle m’a invité à
lui prendre les mains pendant qu’elle m’offrait un
téléchargement de perception en direct.
Ceci fait, j’ai immédiatement perçu Gaïa, entité immense,
dont l’âge remonte à la nuit des temps, et qui correspond
à notre planète et à ses innombrables habitats naturels.
Elle était énorme, forte, massive, et éternelle.
Littéralement impressionnante. Je n’oublierai jamais
l’instant de cette première rencontre. Je ne doute
absolument plus de la réalité consciente de Gaïa.

Gaïa parle constamment à Inelia. Le mois dernier, en
Suisse, on m’a inspiré de demander une communication
directe. J’attendais depuis des semaines dans une petite
chambre d’hôtel mon visa pour les Etats-Unis, et j’ai
décidé une après-midi de prendre l’air et de gravir une
montagne.
Je faisais autrefois beaucoup d’escalade en montagne, mais
cette fois-ci, j’ai pris le train à crémaillère qui mène
au sommet. J’étais cloîtré depuis des semaines, et j’ai
élevé mon niveau de conscience, reconnaissant et heureux
de me trouver dans cet environnement merveilleux constitué
de rochers, d’arbres et d’alpages que nous traversions en
train. Je suis montagnard de cœur et profondément amoureux
de ce genre de terrain.
Arrivé près du sommet, le brouillard m’a enveloppé alors
que je grimpais les tout derniers rochers. Et tout à coup,
me sentant en communication avec Gaïa, j’ai eu une pensée
irréfléchie. Je me suis dit, comme si je priais : Gaïa, si tu peux m’entendre, montre-moi un
spectre de Brocken.
Un spectre de Brocken, c’est un phénomène naturel
spectaculaire qui nécessite une combinaison précise et
simultanée de soleil, de nuages, de conditions
atmosphériques et d’un certain degré d’humidité. Le
spectre consiste en une énorme ombre de soi projetée sur
le nuage en-dessous, entouré d’un halo d’arc-en-ciel.
C’est un phénomène rare : dans toute ma carrière
d’alpiniste, après toutes ces années et de nombreuses
expéditions dans le monde entier, je n’ai vu qu’une
poignée de spectres de Brocken.
Et tout à coup, en l’espace de peut-être une minute et
demie, il m’en est apparu un. Il était là. Je l’ai filmé
pendant une demi-heure, en passant par différents stades
de respect admiratif et d’incrédulité. J’étais stupéfié.
Comme dans Avatar, le film, je me prenais
à penser : Eywa m’a entendu.

C’était il y a plus d’un mois, en Europe. Arrivons-en
maintenant à aujourd’hui, à Sacramento, en Californie. Je
n’avais pas vu Inelia depuis plusieurs jours, et elle est
passée me voir à la fin d’une après-midi très chargée.
C’était merveilleux de la voir, comme toujours. Je la
serrais dans mes bras quand elle s’y est effondrée, en
sanglots.
Je l’ai regardée en lui tenant les mains, sans savoir de
quoi il s’agissait.
Elle m’a rendu mon regard, les yeux embués de larmes. J’entends le cri, a-t-elle dit. De plus en plus fort. Je ne peux pas le
supporter. Il est accablant.
Je l’ai regardée intensément, en essayant de comprendre. Le cri du collectif [humain], et de Gaïa,
a-t-elle poursuivi. De tous les gens, de tous
les animaux, de toutes les plantes, de tous les arbres.
Il y a tant de douleur, tant de souffrance, tant de
violence. Je ressens tout ça. J’entends tout ça. Chaque
minute de chaque jour. Ça ne s’arrête jamais. Je ne peux
pas le supporter. Et c’est toujours de plus en plus fort.
Elle m’a regardé, me demandant de comprendre. Et j’ai
compris. Comme beaucoup d’humains, je suis un
hypocrite : c’est-à-dire que je compartimente mon
expérience suivant les besoins. Je porte un chapeau en
cuir et mange autant de viande que je peux. Mais je
n’arrive pas à me forcer à tuer ne serait-ce qu’un
moustique. Je suis sincère lorsque je considère comme
sacrés tous les êtres vivants. J’ai érigé en principe que
je ne dois rien détruire que je ne puisse créer – voilà
pourquoi j’épargne les moustiques. Je refuse pourtant
d’être considéré comme un consommateur sans foi ni loi.
Inelia, pendant ce temps, ressentait directement la
douleur de Gaïa. Au milieu de larmes de compassions, elle
parlait de la conscience aveugle des tueurs dans les
abattoirs, des agriculteurs qui utilisent des produits
chimiques, des pêcheurs à bord de navires-usines, de ceux
qui détruisent les forêts tropicales, des fauteurs de
guerres. De ces hommes et de ces femmes qui torturent et
tuent des millions d’êtres humains, d’animaux ou d’arbres
chaque jour. De ceux qui s’imaginent que les animaux et
les plantes ne ressentent pas la douleur, la peur, la
terreur, ou qui jouissent à l’idée de les infliger aux
êtres vulnérables. De ceux qui attaquent physiquement et
psychiquement les autres.
Profondément ému, je lui ai lu en retour le paragraphe
d’ouverture du chef d’œuvre de Thom Hartmann : Les Dernières heures du soleil
ancestral. (The Last Hours
Of Ancient Sunlight).
Au cours des
dernières 24 heures, on a détruit sur notre monde plus
de 100 000 hectares de forêt tropicale. On a
relâché dans notre environnement 13 millions de tonnes
de produits chimiques toxiques. Plus de 45 000
personnes sont mortes de faim, dont 38 000 enfants.
Et plus de 130 plantes ou espèces animales ont été
conduites à l’extinction par les actions de l’Homme. (La
dernière extinction aussi rapide d’espèces date de la
disparition des dinosaures.) Et tout ceci depuis hier
seulement.
J’ai été élevé en Afrique. J’ai passé ma vie à explorer
des lieux sauvages. Inelia a des liens étroits avec les
terres sacrées de son Chili natal, et elle a eu le
courage, il y a quelques années, de faire le tour du Cap
Horn dans un bateau léger. Quand elle était petite, elle
prenait les colibris sur les branches des arbres, et ils
la laissaient les garder dans ses petites mains. Ils
savaient qui elle était et qu’ils n’avaient rien à
craindre d’elle.

A travers ses larmes dues à la souffrance de Gaïa, Inelia
m’a raconté une histoire sur la violence et la colère.
Elle avait, il y a des années, un berger allemand, et il
s’était pris une patte dans une grille métallique. La
colère et la douleur l’avaient mis hors de lui. Il agitait
la tête d’avant en arrière, en mordant tous ceux qui
passaient à proximité tout en luttant pour se libérer.
Inelia est allée vers lui, l’a tenu fermement, mais pour
atteindre sa patte il fallait qu’elle place son bras entre
ses mâchoires et la grille. Fou de douleur, il a plongé
ses dents dans le bras d’Inelia, ce qu’elle lui a permis
de faire. Une fois la patte libérée, Inelia a tenu fermée
la gueule du chien, qui continuait à vouloir mordre. Elle
l’a maintenue par terre, doucement mais fermement. Le
chien s’est calmé – elle a pu le relâcher, sachant qu’il
ne mordrait plus personne autour de lui. La blessure faite
à son bras s’est guérie sans laisser de cicatrices.

La morale de l’histoire ? Les humains aussi donnent
dans la colère et la violence, parce qu’ils ressentent
beaucoup de douleur et de peur. J’aimerais
pouvoir tous les prendre dans mes bras, a dit
Inelia. Tous. J’aimerais leur montrer qu’ils
sont aimés, et qu’ils sont en sécurité. Tous les
meurtriers, tous les violeurs, tous les massacreurs de
phoques, de baleines et de dauphins, tous les employés
assoiffés de sang des abattoirs, tous les fauteurs de
guerres.
J’ai entendu distinctement Inelia déclarer à travers ses
larmes que tout ce dont les hommes violents avaient
besoin, c’était d’amour, de sécurité et de compassion.
J’ai suggéré, pour essayer de la rassurer, que ce qu’elle
avait énoncé dans son interview vidéo de manière si
éloquente, était suffisant :
Ma seule tâche
ici, c’est d’élever le niveau de vibration de la
planète, y compris celui du collectif humain, qui fait
partie de la planète, jusqu’au point critique qui
permettra une transition dans le nouveau paradigme, un
nouveau niveau de conscience pour tout. Pour la planète
et pour tous les êtres qui s’y trouvent. Chaque rocher,
chaque insecte, chaque personne. C’est ma seule tâche.
Oui, je ferai vraiment n’importe quoi pour y parvenir.
C’est-à-dire que si nous élevons le niveau de conscience
de ce qu’Inelia appelle le « collectif » -
l’esprit-groupe et la conscience collective de la race
humaine – alors les meurtriers, les violeurs, les
pollueurs et les casseurs seront tous entraînés dans la
même direction collective – il FAUT qu’ils nagent comme
nous autres dans cette rivière qui nous emporte de plus en
plus vite. Cela nous relie tous... et si quelques-uns
d’entre nous montrent le chemin, les autres
suivront : même ces humains à la morale et à la
conscience aussi évoluées que celles des crocodiles.
Mais pour Inelia ce n’était pas suffisant. Comment
optimiser
l’effet ? Comment atteindre les gens impossibles à
atteindre ? Comment faire cesser le plus tôt
possible la peine et les dégâts ? Comment éduquer
ceux qui sont impossibles à éduquer ? Comment
libérer LEUR patte de la grille métallique ?
Comment affectueusement les empêcher, EUX, de mordre, et
éliminer toutes les grilles où ils pourraient se prendre
les pattes ?
Qui va lire ce que nous écrivons ici ? Pas les tueurs
et les casseurs. Nous prêchons pour sûr des
convertis : vous qui avez lu ce qui précède, vous
êtes presque certainement tout à fait d’accord.
Voici ma propre réponse.
Rupert Sheldrake nous a apporté les concepts de champ et de résonance
morphiques. Lynne McTaggart a décrit le champ
dans son best-seller intitulé The Field
(Le champ). Nous comprenons intuitivement le syndrome du centième singe et ceux des points
critiques en général.
Je suis personnellement fermement convaincu qu’il nous
faut assumer ça, comme s’il s’agissait du gonflage d’un
matelas pneumatique (exécuté progressivement, avec une
pompe à main inefficace) : certains coins se
gonfleront avant d’autres. Quand on le fait, on a presque
toujours l’impression que rien ne va se passer – jusqu’au
moment où un point critique est atteint et où le matelas,
qui se gonfle rapidement, se relève tout-à-coup et prend
la forme désirée, comme par magie.
Je crois que nous somme dans ce cas de figure en ce
moment. Le matelas n’a pas une allure de matelas, et il
donne l’impression de ne jamais pouvoir se gonfler. On
pourrait croire que tout est fichu. Mais bientôt – j’en
suis convaincu – les choses vont prendre un autre aspect.
Je voudrais parler de l’Ascension – et à
quel point ce mot est souvent mal compris et appliqué de
travers. Il y a des gens qui pensent réellement qu’ils
vont littéralement monter dans les airs – comme portés par
un rayon, en extase ou parce qu’ils sont secourus,
pourquoi pas, grâce à des extraterrestres serviables ou
des êtres angéliques.
Je suis tout à fait persuadé qu’il s’agit ici de vœux
pieux, d’une évasion du réel. Un état d’esprit du style Hé, tire-moi de là, Scotty empêche de
prendre des responsabilités – en tout cas pour ceux parmi
nous qui, présents ici depuis de nombreuses incarnations,
ont contribué d’une manière ou d’une autre au gâchis dans
lequel nous sommes. Beaucoup d’entre nous qui lisons ceci
sont sur Terre depuis bien longtemps – et il
nous faut assumer ce que nous avons fait : nous
devons faire face aux événements que nous avons laissés se
produire en notre nom.
Si nous sommes ici dans le but de réparer tous ces dégâts
– et pour moi c’est de toute évidence le cas – alors il
nous FAUT regarder en face ce que nous avons fait. Il n’y
a pas d’échappatoire facile et encore moins de sauvetage.
Il s’agit plutôt d’un énorme travail de nettoyage qui
attend que des gens, [à l’aide] d’outils, de ressources et
d’organisation se mettent à la tâche... ensemble.

Cela prendra peut-être plusieurs générations. Peut-être de
nombreuses générations. Mais c’est
réalisable. Pas seulement pour réparer les dégâts, mais
aussi pour enseigner à la race humaine à comprendre une
bonne fois pour toutes la nécessité de vivre en équilibre
et en harmonie avec Gaïa – sous peine de nous mettre en
danger – (Gaïa sera toujours là. Elle existe depuis
plusieurs milliards d’années, et elle en est probablement
à la moitié de sa vie seulement en tant que déesse et
gardienne de cette magnifique planète.)
Mais il existe le risque réel – pour nous, pas pour elle –
que, si nous n’apprenons pas nos leçons, celles que nous
avons ici même devant le nez (et à portée de portefeuille)
– nous puissions rater l’examen et être détruits. Cela
pourrait très facilement se produire ! Le choix nous
appartient, collectivement.
A mon avis, c’est là une des grandes significations de ce
point critique qu’est 2012. La date du 21 décembre 2012
est un leurre. Le véritable sens de l’année (et non d’un
jour précis de cette année-là), est qu’il ne sera pas
encore trop tard pour la race humaine, si elle fait
collectivement les bons choix, pour recréer ce paradis
équilibré et dynamique que pourrait constituer la Terre
pour tous les êtres vivants – y compris pour l’humanité.
Mais si nous faisons les mauvais choix,
ceux-ci pourraient causer de très sales moments à nos
enfants. Qui pourraient fort justement reprocher à leurs
parents de ne pas avoir fait leur possible alors qu’ils
disposaient de toutes les informations.
Alors devinez : tout ceci concerne le Libre Arbitre.
Sommes-nous vraiment surpris que ce soit là une fois de
plus le résultat de l’équation ?

Voici, en conclusion, les propres mots d’Inelia :
La question n’est pas de savoir qui blâmer. La
solution se doit d’être globale. Oui, nous prenons par
nos actions la responsabilité de limiter la douleur et
la souffrance d’autrui. Nous mangeons de la viande
provenant de petites fermes, de producteurs bio qui
aiment leurs animaux. Oui, nous achetons des meubles
dont le bois provient de sources renouvelables, et des
vêtements provenant d’usines où les ouvriers ne sont pas
exploités. Mais qu’en est-il des auteurs de la peur et
de la douleur ? Nous pourrions les maintenir dans
notre champ de lumière, et permettre à Gaïa d’accomplir
sa tâche. En tant que « singularité » - je ne
suis qu’une seule personne. Mais, NOUS, nous sommes
nombreux.
Si nous consacrons dix minutes par jour à
maintenir ces gens-là dans notre lumière collective,
cela peut changer énormément de choses pour eux comme
pour nous. Après ces 10 minutes-là, concentrons-nous sur
la compassion et l’amour des millions de travailleurs et
guerriers de lumière présents sur toute la planète, nos
frères, de manière à ce que notre pouvoir collectif
augmente – et rende chacun d’entre nous davantage
capable d’accomplir sa tâche collective.
Je ressens également l’amour, la lumière et la
compassion de milliards de gens dans le monde entier.
Tous ces parents emplis d’amour et d’émerveillement pour
leur nouveau-né, tous ceux qui considèrent notre Mère la
Terre avec un profond respect et qui ressentent Sa
puissance et Sa compassion. Je sens aussi des millions
de travailleurs et guerriers de lumière qui
accomplissent quotidiennement des actes désintéressés
d’amour et de compassion afin d’apporter de la lumière à
autrui et à la planète.
Pour chaque meurtrier on compte 10
guérisseurs, pour chaque auteur de sévices sur des
animaux, on compte mille personnes qui les respectent et
les traitent en égaux. Pour tout fauteur de guerres, on
compte des millions d’entre nous en désaccord avec ce
jeu particulier.
Si je ne ressentais pas la LUMIERE, je ne
serais pas en vie aujourd’hui. Notre Mère la Terre a
demandé de l’aide et nous, nous tous, sommes la réponse
à cet appel.
Bill and Inelia
17-18 juin 2011

Dernière modification par Bill Ryan; le 19 juin 2011 à
01:33.
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