Les psychopathes de l'État Profond veulent que l'Amérique reste droguée

Rahul D. Manchanda, Esq. Modern Diplomacy
jeu 23 fév 2017 20:41 UTC


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Comme prédit dans Le Meilleur des mondes (Brave New World) d'Aldous Huxley, Les Élites ont intérêt à maintenir leur population soumise droguée au maximum, afin qu'elle ne puisse jamais s'éveiller de sa stupeur et contester la douce (et parfois évidente) tyrannie qu'ils font régner sur eux.

Le Meilleur des mondes est un roman écrit par Aldous Huxley en 1931, et publié en 1932. Se situant à Londres en l'an de grâce 2540 (632 "de Notre Ford" -- dans le livre), le roman anticipe des développements dans les domaines de la technologie reproductive, de l'apprentissage par le sommeil, de la manipulation psychologique, et du conditionnement classique, qui se combinent intimement pour changer la société.

l'État Mondial" (World State) a été bâti sur les principes de la chaîne de montage selon Henry Ford : production de masse, homogénéité, prédictibilité, et consommation des biens consommables. Alors que l'État Mondial  ne possède aucune religion fondée sur le surnaturel, Ford lui-même est révéré en tant que créateur de leur société, mais pas comme un dieu, et les personnages célèbrent la Fête de Ford et jurent par son nom (par ex. : "Par Ford !"). En ce sens, certains fragments de religion traditionnelle demeurent, tels que les croix chrétiennes, dont le sommet est coupé pour en faire un "T".

Les membres de chaque classe sont endoctrinés dès la naissance par des voix enregistrées, qui répètent des slogans pendant leur sommeil (nommé "hypnoédie" dans l'ouvrage), afin qu'ils croient à la supériorité de leur propre classe, mais que les autres classes accomplissent des fonctions nécessaires. Toute insatisfaction résiduelle est éliminée par un antidépresseur, une drogue hallucinogène appelée "soma".  

C'est la raison pour laquelle l'Oligarchie/la Ploutocratie soutient une industrie pharmaceutique dynamique, fabriquant essentiellement des antidépresseurs, des anxiolytiques et des médicaments anti-émotions humaines.

 

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Comme expliqué dans l'article de ZeroHedge écrit par Michael Snyder dans "The Drugging Of America Summarized In 19 Mind-Altering Facts" ("On drogue l'Amérique : résumé en 19 faits hallucinants"), l'auteur fait remarquer que :
"Les Américains sont le peuple le plus drogué de toute l'histoire de la planète (...) Les drogues illicites font la plupart des gros titres, mais en vérité le nombre d'Américains accros aux drogues licites est bien plus grand que celui des Américains aux drogues illicites. (...) près de 70 % des Américains prennent actuellement une drogue sur ordonnance (...) De plus 60 millions d'Américains "abusent de l'alcool" et 22 millions consomment des drogues illicites (...), ce qui signifie que presque tous les gens que vous rencontrez vont être consommateurs de quelque chose.
Cela semble complètement fou, mais c'est vrai (...) On nous fait littéralement perdre l'esprit en nous droguant (...) 70 millions d'Américains prennent en ce moment même des psychotropes (...) Si on a l'impression que la plupart des gens ne peuvent pas penser clairement de nos jours, c'est parce qu'ils en sont incapables (...) Nous adorons nos drogues licites, et c'est pire d'année en année (...) Et si nous prenons en considération que les grandes entreprises se font des dizaines de milliards de dollars à nous refiler leurs drogues, ne vous attendez pas à ce que les choses changent dans un avenir proche..."
L'industrie pharmaceutique finance à coups de milliards de dollars des médecins et des scientifiques qui se prostituent en déclarant catégoriquement que la grande majorité des Américains sont de bonne foi, des "malades mentaux", et que donc ils ont besoin d'un traitement immédiat, continu, et à long terme.

Comme cité dans l'article du Guardian : "Psychiatrists: the drug pushers" (Les psychiatres : des revendeurs de drogue) : "Ils disent que les médecins ratés deviennent psychiatres, et que les psychiatres ratés se spécialisent dans les drogues." L'article pose la vraie question : "L'actuelle épidémie de dépression et d'hyperactivité est-elle le résultat d'une promotion de ces maladies par la profession psychiatrique et par Big Pharma ? La psychiatrie bénéficie-t-elle encore d'une quelconque crédibilité ?"
 
Malheureusement, les effets à long terme sur la population sont tels que les meilleurs et les plus brillants, ceux qui peuvent aisément évaluer et déterminer ce qui effectivement cloche dans la façon dont la planète est gérée, sont très souvent les plus déprimés, et donc considérés comme  des "malades mentaux".

Le Psychiatric Times a publié un article de toute évidence bien caché par les Oligarques/Ploutocrates, intitulé : "The Association Between Major Mental Disorders and Geniuses" (L'association existant entre les principaux troubles mentaux et les génies), où l'on montrait que :

"Il existe un lien entre créativité et principaux troubles mentaux, connu depuis l'Antiquité. Les Grecs anciens les considéraient dans les deux cas comme "ayant été touchés par les dieux." Aristote, perspicace, déclarait : "Il n'existe pas de génie sans une touche de folie." Ce phénomène a été souvent vérifié dans le passé, dans des études. Un phénomène est-il la cause de l'autre, ou bien les deux sont-ils sous-tendus par un facteur ou un mécanisme commun ? Comment les génies sont-ils capables d'accomplir des "accès de création" ?

Bien que l'origine et le mécanisme du cerveau des génies créatifs soit quelque chose de nouveau, il existe une preuve concrète à l'appui de cette théorie. La preuve concrète démontre que créativité et troubles mentaux majeurs se partagent un vivier composé d'individus dotés d'une variante caractérielle extrême qui, s'ils possèdent d'autres qualités (par ex. grande intelligence, ténacité, curiosité, énergie) et si
l'esprit de l'époque dans lequel ils vivent est propice et complémentaire, peuvent être des génies créatifs. Par contre, des personnes au tempérament similaire mais ne possédant pas ces qualités supplémentaires forment un vivier d'individus courant un risque accru de troubles mentaux majeurs."
Le "diagnostic" précoce suivi de l'administration forcée de médicaments étouffe et réduit immédiatement au silence la créativité et les capacités à résoudre les problèmes, sans même parler de la motivation à corriger les errements du monde, et prive ses habitants de leader.

Les publications favorites de l'Oligarque/Ploutocrate, et les mieux financées, telles que le Huffington Post, évitent sans pitié et à répétition de dire que "La détection précoce des maladies mentales est un must", tout en donnant une leçon de morale  concernant les jeunes génies d'aujourd'hui, qui doivent être neutralisés dès le départ, avant qu'ils puissent endommager sérieusement le statu quo existant, souvent assez malfaisant.

Ces articles répètent ad nauseam combien il est absolument essentiel d'"extraire" ces génies de la société, aussi tôt que possible, au plus grand bénéfice de la classe au pouvoir.

Et c'est exactement ce que veulent les Oligarques/Ploutocrates.