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d'Avalon
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Les
"Skull & Bones" et le financement de
l'ennemi
Voulez-vous d'autres preuves que la
guerre, c'est pour gagner de l'argent, et que la
gauche/les Démocrates contre la droite/les
Républicains, c'est du bidon et rien d'autre
qu'un moyen de plus que possède l'élite (les
Mondialistes) pour diviser et régner et nous
manipuler ? Lisez le dernier article de Jon
Rappoport : Skull &
Bones, Bankrolling the Enemy. (Les Skull
& Bones et le financement de l'ennemi)
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Les "Skull & Bones", Antony
Sutton, et le financement de l'ennemi
Par Jon Rappoport [21 février 2018]
"Quand on voit les mêmes élites financer,
encourager et aider les deux camps dans une
guerre majeure, on commence à mieux
comprendre la guerre. Ces élites utilisent
la guerre pour créer le chaos, qu'ils
"résolvent" ensuite, dans l'après-guerre, en
imposant leur ordre à eux -- un plus grand
contrôle de la vie, un plus grand contrôle
des institutions gouvernementales. Ils
appellent cette opération "la paix". Mais il
s'agit en réalité d'une réduction de nos
libertés." (The Underground, Jon
Rappoport)
Le prodigieux auteur et chercheur Antony
Sutton (1925-2002) a écrit quelque chose sur
les hommes cachés qui sont à l'origine des
événements marquants.
Je suis récemment tombé sur une interview de
Sutton, menée en 1999 par Kris Millegan,
chercheur et patron des éditions TrineDay.
En 1999, Millegan écrivait d'Antony Sutton : "Antony
C. Sutton, 74 ans, a été persécuté mais
jamais poursuivi pour ses recherches et la
publication ultérieure de ses découvertes.
Sa carrière officielle a été ruinée par son
attachement à la découverte de la vérité.
Son ouvrage Western Technology and
Soviet Economic Development (Technologie
occidentale et développement économique
soviétique) a été publié en 1968 par
l'Institut Hoover de l'Université de
Stanford. Sutton y montre comment la base
technologique et industrielle de l'État
soviétique, qui s'employait alors à fournir
aux Nord-Vietnamiens les armements et les
fournitures destinés à tuer et blesser des
soldats américains, fut bâtie par des firmes
étasuniennes et en grande partie payée par
le contribuable étasunien. Depuis leur plus
grande usine sidérurgique jusqu'à
l'équipement de construction automobile, en
passant par les roulements de précision et
les ordinateurs, pratiquement la majorité
des grandes entreprises soviétiques ont été
construites avec l'aide ou l'assistance
technique des États-Unis."
"(...) puis quelqu'un expédia à Sutton une
liste des membres du "Skull and Bones" et
--"une image en surgit". Et quelle image !
Celle d'une société secrète
intergénérationnelle basée à l'étranger et
touche-à-tout, dont les racines remontent
aux influences "Illuminati" de l'Allemagne
des années 1830."
Voici quelques extraits de cette interview de
1999 :
Millegan - Pouvez-vous
nous raconter comment vous avez appris
l'existence des "Skulls and Bones" ? Et
quelles ont été vos impressions ?
Sutton - Je n'ai rien su des S&B
jusqu'à ce que je reçoive au début des
années 80 une lettre me demandant si je
voulais voir une authentique liste de
membres. Sans raison apparente, j'ai
répondu oui. Nous avions convenu que
l'envoi serait fait par Federal Express et
que je pourrais le garder 24 heures, qu'il
fallait le remettre au coffre. Il
s'agissait d'un "cambriolage" perpétré par
un membre de la famille, dégoûté par leurs
activités.
Au profit de tout membre du S&B
lisant ceci et doutant de la véracité de
l'affirmation : la liste des membres
composent deux volumes à reliure en cuir
noir. Les membres vivants et les membres
décédés figurent dans des volumes
différents. De très beaux livres.
J'ai passé toute la nuit à Kinko, à
Santa Cruz, afin de photocopier l'ensemble
des volumes, et je les ai rendus dans les
24 heures.
Je n'en ai jamais diffusé de copies ni
identifié la source. J'ai pensé que chaque
exemplaire pouvait être codé et permettre
à S&B de retrouver l'origine de la
fuite.
Ce que je ressentais ? J'ai pensé alors
(et encore maintenant) que ces gens
"importants" était au fond des gamins
immatures. L'horrible réalité, c'est que
ces potaches ont une influence dominante
dans les affaires du monde. Pas étonnant
que nous ayons des guerres et de la
violence. "Skull & Bones" (mot à mot :
crâne et os, cf. le pavillon noir des
pirates - NdT) est le symbole de la
violence terroriste, des pirates, de la
Division des SS à la Tête de Mort pendant
la Deuxième Guerre mondiale, un symbole
qu'on trouve sur les fioles de poison,
etc.
J'ai longtemps conservé les photocopies
sans les regarder -- mais quand je l'ai
finalement fait, une image a surgi ! ÇA,
c'était un élément important du soi-disant
establishment. Pas étonnant
que le monde ait des problèmes !
Millegan - Quelles ont été les
conséquences pour votre carrière de vos
études des élites, de l'économie, du
secret et de la technologie. ?
Sutton - Tout dépend de ce que
vous entendez par "carrière".
Selon les critères traditionnels, je
suis un lamentable raté. J'ai été renvoyé
de deux grandes universités (UCLA et
Stanford), on m'a refusé la titularisation
à Cal State [University] Los Angeles.
Chaque fois que j'écris quelque chose,
cela semble offenser quelqu'un de l'Establishment,
et ils me jettent aux lions.
Par ailleurs, j'ai écrit 26 livres,
publié quelques bulletins d'information,
etc. Plus important encore, je n'ai jamais
transigé avec la vérité. Et je continue.
Matériellement parlant... un raté de la
pire espèce. En termes de découvertes...
je pense avoir réussi. On juge un homme à
ses ennemis. William Buckley m'a traité
d'"abruti". Glenn Campbell, l'ancien
directeur de l'Institution Hoover, à
Stanford, m'a qualifié de
"problème".
Millegan - Une des politiques
économiques d'Hitler a-t-elle jamais
menacé les intérêts des banquiers
internationaux, et si oui, cela a-t-il
joué un rôle dans sa chute ?
Sutton - Les politiques
économiques d'Hitler ont été approuvées
par les banquiers, même pendant la
guerre... ITT, Chase, Texaco et d'autres
ont opéré dans la France occupée par les
Nazis jusqu'à 1945. De fait, à Paris, la
Chase a essayé d'acquérir les comptes des
Nazis jusqu'en 1944. Lorsque nous sommes
allés en Allemagne en mai 1945, je me
souviens avoir vu à Hambourg un magasin
Woolworth (bombardé) et avoir pensé : "Que
fait Woolworth dans l'Allemagne nazie ?"
Pendant que nous nous faisions bombarder
et recevions des obus, c'était "Rien à
Signaler" pour Big Business. Jetez un coup
d'œil aux Alien Custodian Papers
(Documents sur le contrôles des
possessions étrangères aux USA - NdT).
(...) L'Union Banking est très
importante. J'en ai fait un documentaire
pour la TV nationale des Pays-Bas il y a
quelques années. Ce documentaire a franchi
les étapes de la production jusqu'à sa
publication dans le magazine TV
néerlandais. (...) À la dernière minute,
il a été retiré et remplacé par un autre
film. Ce documentaire apporte les preuves
que Bush (Prescott Bush, le grand-père de
George W. Bush Jr. - NdT) a financé Hitler
-- des documents.
Peut-être que mes amis néerlandais le
verront quand même, mais l'appareil [du
Skull & Bones] s'étend jusqu'en
Hollande.
Millegan - Qu'allait-il être
raconté à la TV néerlandaise ? Et comment
s'est déroulée cette censure ?
Sutton - Il quelques années, une
compagnie de production TV d'Amsterdam --
sous contrat avec la TV nationale
néerlandaise -- est venue aux États-Unis
faire un documentaire sur S&B [Skull
& Bones]. Ils se sont rendus au Temple
de S&B et ailleurs, et ils ont
interviewé des gens sur la Côte Est. Sur
la Côte Ouest, ils m'ont interviewé ainsi
que quelqu'un d'autre.
J'ai vu des extraits de l'original --
c'est du bon travail de professionnel. Ils
avaient des documents reliant la famille
Bush et d'autres membres S&B au
financement d'Hitler par le biais de
l'Union Banking de New York et sa banque
correspondante néerlandaise. Plus que j'en
ai dans [le livre de Sutton] WALL STREET
AND THE RISE OF HITLER (Wall Street et
l'ascension d'Hitler).
La première version a ensuite été
reconfigurée en un documentaire en deux
parties et programmé pour être vu en mars
dernier. Il a été retiré au dernier moment
et n'a jamais été diffusé.
Millegan - Comment voyez-vous
l'avenir ?
Sutton - Du chaos, de la
confusion et finalement une bataille entre
l'individu et l'État.
L'individu est le plus fort, et il
l'emportera. L'État est une fiction
sanctifiée par Hegel et ses disciples afin
de CONTRÔLER l'individu.
Tôt ou tard les gens s'éveilleront. Il
nous faut d'abord nous débarrasser du
piège du gauche-droite, c'est là un piège
hégélien pour diviser et contrôler. Il ne
s'agit pas d'une bataille entre la droite
et la gauche, mais entre eux et nous.(...)
--fin de l'extrait de l'interview--
Voici maintenant une citation significative
d'Antony Sutton, tirée de son ouvrage The
Best Enemy Money Can BUY (Le meilleur
ennemi que de l'argent peut acheter) (1986) :
"En utilisant des données
d'origine russe, il est possible de faire
une analyse exacte de l'origine de ces
équipements. Il a été découvert que tous
les principaux systèmes de propulsion
diesel et à turbine à vapeur des
quatre-vingt-seize navires soviétiques du
matériel fourni [aux Nord-Vietnamiens]
pour Haiphong qui a pu être identifié
(c.-à-d. quatre-vingt-quatre des
quatre-vingt-seize) avaient été construits
ou conçu hors URSS. Nous pouvons donc en
conclure que si les départements d'État
et du Commerce [US] avaient, dans les
années 1950 et 1960, constamment appliqué
la législation passée en 1949 par le
Congrès, les Soviétiques n'auraient pas eu
la possibilité d'approvisionner la Guerre
du Vietnam -- et 50.000 Américains de plus
et d'innombrables Vietnamiens seraient
encore vivants aujourd'hui."
"Qui ont été les fonctionnaires du
gouvernement responsables de ce transfert
d'une technologie militaire connue ? Ce
concept est dû au départ au Conseiller à
la Sécurité Nationale Henry Kissinger, qui
a, rapporte-t-on, convaincu le président
Nixon que donner de la technologie
militaire aux Soviétiques calmerait leurs
ambitions territoriales mondiales. On ne
sait pas comment Henry en est arrivé à cet
argument tout à fait illogique.
Contentons-nous de dire qu'il a déclenché
de grandes inquiétudes sur ses
motivations. En particulier qu'Henry avait
été un employé à la solde des Rockefeller
depuis 1958 et a été président du Comité
consultatif international de la Chase
Manhattan Bank, un intérêt Rockefeller."
Si vous croyez que des actions aussi
traîtresses n'auraient jamais pu se produire,
je vous envoie à un autre chercheur, Charles
Higham, et à son grand classique de 1983 : Trading
with the Enemy (Commerce avec l'ennemi).
Higham se concentre sur la Deuxième Guerre
mondiale. Les hommes des coulisses que dénonce
Higham appartiennent au même groupe de base
que ceux dénoncés par Sutton.
Higham, Trading with the Enemy :
"Que serait-il arrivé si des
millions d'Américains et de Britanniques,
empêtrés dans les tickets de rationnement
et les queues aux stations-service,
avaient appris qu'en 1942 les directeurs
de la Standard Oil du New Jersey
[appartenant à l'empire Rockefeller]
avaient expédié du carburant à l'ennemi
[l'Allemagne], via la Suisse neutre, et
que l'ennemi expédiait le carburant des
Alliés ? Imaginez que le grand public ait
découvert que la Chase Bank faisait, après
Pearl Harbor et dans le Paris de
l'Occupation, des millions de dollars de
chiffre d'affaires avec l'ennemi en toute
connaissance du siège social de Manhattan
[et de la famille Rockefeller, entre
autres] ? Ou qu'on construisait des
camions Ford pour les troupes d'occupation
allemandes en France, avec
l'autorisation de Dearborn, Michigan
? Ou que le colonel Sosthenes Behn, patron
du conglomérat téléphonique international
américain ITT, avait pris l'avion, au
cours de la guerre, de New York à Madrid,
puis jusqu'à Berne, afin de contribuer à
améliorer les systèmes de communication
d'Hitler et de faire progresser les
bombes-robot qui dévastaient Londres ? Ou
bien qu'ITT construisait les Focke-Wulf
qui ont bombardé les troupes anglaises et
américaines ? Ou que des roulements à
billes cruciaux ont été expédiés en
Amérique Latine à des clients associés aux
Nazis, avec l'aide du vice-président de
l'US War Production Board (le service
étasunien des productions de guerre), en
partenariat avec le cousin de Goering à
Philadelphie, alors que les forces armées
américaines en manquaient désespérément ?
Ou qu'on était au courant à Washington de
ces arrangements, qu'on approuvait ou
qu'on ignorait volontairement ?"
Vous voyez le tableau ?
La guerre, à quoi est-elle bonne ? Avec les
mêmes élites soutenant les deux camps, elle
est bonne pour les affaires. Elle est bonne
pour causer le chaos et des destructions. Elle
est bonne pour lancer de nouvelles
organisations mondiales, après la guerre, des
organisations qui exercent un degré de
contrôle à une portée inconnue jusqu'alors.
Elle est bonne pour lancer des organismes tels
que les Nations Unies, l'Union Européenne et
l'Organisation Mondiale du Commerce --dédiés à
la Mondialisation qui, à son tour, est dédiée
à une civilisation planifiée, dans laquelle
l'individu est dévalorisé et le groupe est
Tout.
La liberté est dévalorisée. Et la domination
du plus grand nombre par quelques-uns est
saluée à notre époque comme étant de la paix.
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