Croyance : la
conviction que quelque chose est vrai. Ceci
se produit souvent sans preuve empirique
pour justifier ladite croyance. Non pas
qu'elle ne soit pas vraie, elle a seulement
été acceptée sans question.
J'en ai eu beaucoup.
On m'a abreuvé depuis ma naissance de tout un tas de vérités différentes, qui n'ont pas résisté à un examen plus approfondi. Je croyais en Dieu, comme la plupart des religions nous encouragent à le faire. Un être supérieur qui nous a créés, selon beaucoup, nous a mis dans un jardin et puis nous, en tant qu'humains créés par Dieu, avons fait quelque chose de mal et nous avons apporté de la douleur, de la souffrance et de la mort sur nous-mêmes et sur notre descendance depuis lors. Bien évidemment, toute cette croyance esquive le fait qu'il existe une élite dirigeante qui s'empare de toutes les entités biologiques nouvellement nées dans des familles riches et influentes. Ces opportunités ne sont pas offertes de la même façon à ceux qui n'appartiennent pas à cette élite. Autrement dit, ceux qui s'incarnent dans ces corps ne tirent pas profit spirituellement de leur position au sommet, et il semble que personne ne surveille ce processus pour s'assurer que la distribution est égalitaire. Et il m'apparaît en fait actuellement que ce groupe d'esclavagistes nous utilise pour conserver son statut d'élite, un statut que nous recréons perpétuellement par notre soutien.
Il existe aussi une contradiction évidente ici, dans mon esprit, parce j'ai amélioré ma prise de conscience au fil des années, du fait de ma recherche d'une plus grande éthique et d'une meilleure application de ces vertus que nous revendiquons comme étant de première importance dans nos grandes religions, et de ce que je m'écarte de plus en plus de ce paradigme du succès à tout prix, lié au montant de notre compte en banque. Donc la séparation de l'Église et de l'État a fait de cette contradiction un élément sous-jacent de notre paysage subconscient qui empêche de trouver un réel équilibre. Comment peut-on aller vers la réussite, qui est une priorité dans notre mentalité américaine (vous voulez ou vous avez besoin de posséder votre propre maison et ensuite d'aller plus loin mais alors, au lieu de tout faire pour améliorer l'état du monde, vous continuez dans le même esprit jusqu'à avoir plusieurs maisons, plusieurs entreprises, etc., à aller en vacances là où vont les riches, et à faire de l'acquisition d'argent ou de biens, votre but), tout en associant cela à un quelconque type de développement personnel qui nous rende plus proches de nos parangons de vertus traditionnels, qui ont de tout temps existé et dans toutes les cultures ?
Je croyais autrefois au modèle présenté par Edgar Cayce et j'adhérais à la croyance qu'en fin de compte toutes nos vies et leurs expériences s'ajoutaient les unes aux autres, si bien que tout ce que nous vivons se confond totalement avec ce que nous montrons à Dieu ou à l'univers, et que nous avons besoin d'apprendre. J'admets que cela peut encore être vrai, mais plus de la même manière qu'autrefois. C'était, dans ma prise de conscience grandissante de la réalité des choses, utilisé de manière cachée, pour nous faire croire que nous obtenons toujours exactement ce que nous méritons. Cette croyance nous a fait inconsciemment accepter notre situation comme quelque chose dont nous sommes entièrement responsables, comme sil n'existait aucun acteur extérieur pour infléchir les circonstances à leur propre avantage, mais à notre désavantage collectif.
C'est à mes yeux une croyance qui déresponsabilise. Je ne peux même pas garantir que j'aurai l'énergie de répondre à ceux qui peuvent vouloir poster un message dans cette discussion, mais je voulais juste en parler ici. Je pourrais ajouter que d'autres croyances que j'ai fini par comprendre ne me sont plus utiles, ni ne résistent à un examen plus approfondi. Mais je ne répondrai pas à ceux qui ne sont pas d'accord avec ce que j'ai fini par comprendre. Ce n'est pas mon objectif dans cette discussion, dans la mesure où une autre de mes croyances actuelles est que nous sommes constamment en évolution et que chacun d'entre nous parviendra, à notre manière, à de nouveaux points de vue tout en apprenant, en expérimentant, en réfléchissant sur nous-mêmes, etc. Cela, du moins pour moi, est un parcours très personnel que nous pouvons partager. Mais je n'ai aucunement envie de dire à quelqu'un d'autre que ses croyances sont fausses. Je peux juste parler de ce qui me semble bien. Ce que j'ai communiqué est seulement ce qui correspond à mes préoccupations récentes, en me demandant juste comment nous en sommes arrivés là et quel avenir nous attend. Cette mentalité qui consiste à ne considérer le monde que comme une énorme ressource [quasiment inépuisable] paraît être une composante vitale de la raison pour laquelle nous semblons être dans un tel état de dissonance cognitive à propos de ce qui arrive à notre planète.
Bien que j'aimerais nous voir tous nous rassembler dans un grand mouvement où les comportements reflèteraient une réalité autre, plus respectueuse de toutes les formes de vie de cette planète (et pour moi, et ma conscience limitée, tout est vivant !), je ressens encore plus cette séparation se produire. Je souhaiterais que cela ne soit pas le cas. Mais je rencontre constamment des gens au cœur compatissant et qui pensent différemment, malgré notre lourde programmation collective. Ceci du moins me donne l'espoir que les jeux ne sont pas encore faits.
J'en ai eu beaucoup.
On m'a abreuvé depuis ma naissance de tout un tas de vérités différentes, qui n'ont pas résisté à un examen plus approfondi. Je croyais en Dieu, comme la plupart des religions nous encouragent à le faire. Un être supérieur qui nous a créés, selon beaucoup, nous a mis dans un jardin et puis nous, en tant qu'humains créés par Dieu, avons fait quelque chose de mal et nous avons apporté de la douleur, de la souffrance et de la mort sur nous-mêmes et sur notre descendance depuis lors. Bien évidemment, toute cette croyance esquive le fait qu'il existe une élite dirigeante qui s'empare de toutes les entités biologiques nouvellement nées dans des familles riches et influentes. Ces opportunités ne sont pas offertes de la même façon à ceux qui n'appartiennent pas à cette élite. Autrement dit, ceux qui s'incarnent dans ces corps ne tirent pas profit spirituellement de leur position au sommet, et il semble que personne ne surveille ce processus pour s'assurer que la distribution est égalitaire. Et il m'apparaît en fait actuellement que ce groupe d'esclavagistes nous utilise pour conserver son statut d'élite, un statut que nous recréons perpétuellement par notre soutien.
Il existe aussi une contradiction évidente ici, dans mon esprit, parce j'ai amélioré ma prise de conscience au fil des années, du fait de ma recherche d'une plus grande éthique et d'une meilleure application de ces vertus que nous revendiquons comme étant de première importance dans nos grandes religions, et de ce que je m'écarte de plus en plus de ce paradigme du succès à tout prix, lié au montant de notre compte en banque. Donc la séparation de l'Église et de l'État a fait de cette contradiction un élément sous-jacent de notre paysage subconscient qui empêche de trouver un réel équilibre. Comment peut-on aller vers la réussite, qui est une priorité dans notre mentalité américaine (vous voulez ou vous avez besoin de posséder votre propre maison et ensuite d'aller plus loin mais alors, au lieu de tout faire pour améliorer l'état du monde, vous continuez dans le même esprit jusqu'à avoir plusieurs maisons, plusieurs entreprises, etc., à aller en vacances là où vont les riches, et à faire de l'acquisition d'argent ou de biens, votre but), tout en associant cela à un quelconque type de développement personnel qui nous rende plus proches de nos parangons de vertus traditionnels, qui ont de tout temps existé et dans toutes les cultures ?
Je croyais autrefois au modèle présenté par Edgar Cayce et j'adhérais à la croyance qu'en fin de compte toutes nos vies et leurs expériences s'ajoutaient les unes aux autres, si bien que tout ce que nous vivons se confond totalement avec ce que nous montrons à Dieu ou à l'univers, et que nous avons besoin d'apprendre. J'admets que cela peut encore être vrai, mais plus de la même manière qu'autrefois. C'était, dans ma prise de conscience grandissante de la réalité des choses, utilisé de manière cachée, pour nous faire croire que nous obtenons toujours exactement ce que nous méritons. Cette croyance nous a fait inconsciemment accepter notre situation comme quelque chose dont nous sommes entièrement responsables, comme sil n'existait aucun acteur extérieur pour infléchir les circonstances à leur propre avantage, mais à notre désavantage collectif.
C'est à mes yeux une croyance qui déresponsabilise. Je ne peux même pas garantir que j'aurai l'énergie de répondre à ceux qui peuvent vouloir poster un message dans cette discussion, mais je voulais juste en parler ici. Je pourrais ajouter que d'autres croyances que j'ai fini par comprendre ne me sont plus utiles, ni ne résistent à un examen plus approfondi. Mais je ne répondrai pas à ceux qui ne sont pas d'accord avec ce que j'ai fini par comprendre. Ce n'est pas mon objectif dans cette discussion, dans la mesure où une autre de mes croyances actuelles est que nous sommes constamment en évolution et que chacun d'entre nous parviendra, à notre manière, à de nouveaux points de vue tout en apprenant, en expérimentant, en réfléchissant sur nous-mêmes, etc. Cela, du moins pour moi, est un parcours très personnel que nous pouvons partager. Mais je n'ai aucunement envie de dire à quelqu'un d'autre que ses croyances sont fausses. Je peux juste parler de ce qui me semble bien. Ce que j'ai communiqué est seulement ce qui correspond à mes préoccupations récentes, en me demandant juste comment nous en sommes arrivés là et quel avenir nous attend. Cette mentalité qui consiste à ne considérer le monde que comme une énorme ressource [quasiment inépuisable] paraît être une composante vitale de la raison pour laquelle nous semblons être dans un tel état de dissonance cognitive à propos de ce qui arrive à notre planète.
Bien que j'aimerais nous voir tous nous rassembler dans un grand mouvement où les comportements reflèteraient une réalité autre, plus respectueuse de toutes les formes de vie de cette planète (et pour moi, et ma conscience limitée, tout est vivant !), je ressens encore plus cette séparation se produire. Je souhaiterais que cela ne soit pas le cas. Mais je rencontre constamment des gens au cœur compatissant et qui pensent différemment, malgré notre lourde programmation collective. Ceci du moins me donne l'espoir que les jeux ne sont pas encore faits.