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Les Russes
reproduisent le réacteur E-CAT à fusion
froide du Dr. Andrea Rossi Comme rapporté un peu plus tôt aujourd'hui par Joseph P. Farrell dans COLD FUSION RACE HEATING UP? (LA COURSE À LA FUSION FROIDE SE FAIT-ELLE PLUS ARDENTE ?):
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La course à la fusion froide vient de se faire plus ardente
Il y a quelque chose d'extrêmement important à remarquer dans cet article, et c'est que les Russes ont apparemment réussi à reproduire le réacteur à fusion froide E-CAT d'Andrea Rossi et, bien que leurs résultats soient plus modestes que ceux qu'il annonce, ils n'en sont pas moins significatifs. En faisant référence aux rapports de l'an dernier des universités d'Uppsala et de Bologne, et à leur conclusion que le dispositif de Rossi produit effectivement des réactions nucléaires à faible énergie -- connu sous le nom de Rapport de Lugano -- dont nous avons parlé l'an dernier dans notre blog, et qui a engendré une controverse considérable, l'article note :
"Le rapport a été rapidement massacré par des sceptiques, qui ont fait remarquer la présence de Rossi au test et se sont demandés à quel point l'évaluation était indépendante. Steven B. Krivit, le rédacteur-en-chef du New Energy Times, a intitulé son récit "Rossi manipule les échantillons au cours d'une évaluation soi-disant indépendante de son dispositif".
"Les discussions à propos du Rapport de Lugano se poursuivent, tandis que s'est produit un développement encore plus surprenant. Le Pr. Alexander Parkhomov de l'Université d'État Lomonosov, de Moscou, a publié un document décrivant sa duplication réussie de l'E-CAT, fondée sur les informations disponibles. L'article est en russe ; il existe un lien, un commentaire et une vidéo en anglais sur E-Cat World. Les résultats de Parkhomov sont plus modestes, mais l'énergie revendiquée à la sortie de son clone d'E-CAT est censée être 2,74 fois celle de l'entrée.
"Parkhomov a présenté ses résultats en début de semaine à un séminaire sur la fusion froide, à l'Institut de Recherche sur le Fonctionnement des Centrales Nucléaires, de Moscou."
Autrement dit, les Russes sont dans la fusion froide et y jouent un rôle majeur et, étant donné le contexte de la "concentration sur l'espace" cette semaine dans nos blogs, cela offre de nouveau un contexte intéressant sur ce qui semble être en train de se produire. Le schéma dont nous avons été témoins au cours des derniers mois de l'an dernier, qui s'est poursuivi cette année et qui - suivant la façon dont on voit les choses - s'est peut-être même intensifié, c'est que (1) il semble y avoir un grand effort de fait pour s'intéresser aux récits liés à l'espace, particulièrement la révélation de pourparlers concernant une technique de pointe dans ce domaine, et que (2) il existe, simultanément, un gros effort pour accorder de l'attention à des récits liés à des techniques énergétiques alternatives, dans ce cas précis le réacteur à fusion froide E-CAT de Rossi (ou, rappelons-nous, la bizarre histoire de fusion froide révélée par Lockheed-Martin quelques jours seulement après la publication du Rapport de Lugano, un récit qui, souvenez-vous, montrait un appareil qui ressemblait curieusement aux brevets du "plasmator" et du "fusor" de Farnsworth, datant des années 1960). Dans le contexte du deuxième aspect de ce schéma, vous vous souviendrez que l'année dernière a également vu l'annonce que les Fondations Rockefeller revendaient les actions de leurs portefeuilles liées au pétrole.
Plus curieux encore dans cet article est le fait qu'on y mentionne une autre étrange théorie du complot en liaison avec la fusion froide :
"Rien de tout cela ne va sans doute inquiéter les sceptiques du marché mondial de l'énergie, bien qu'il y ait des signes de panique chez les théoriciens de la conspiration. Les médias russes ont répété la rumeur selon laquelle le président Obama a discuté avec Xi Jinping, au cours de sa récente visite, de la production sous licence en Chine de l'E-CAT, un coup qui pourrait détruire les exportations énergétiques vitales de la Russie." (C'est nous qui soulignons.)
Étant donné la relation plutôt intime existant entre "les médias russes" et le gouvernement russe lui-même, on peut se demander si vraiment la rumeur est fiable. Mais supposons, pour la discussion, qu'elle l'est. Le président Obama ne serait aucunement en mesure d'offrir une licence à Xi Jinping ni au gouvernement chinois pour le procédé de l'E-CAT. Ce n'est pas à lui de proposer le procédé et, comme l'indique l'article, le procédé de Parkhanov est déjà là. Quelle est la vérité, s'il y en a une, présente derrière la rumeur ? Une fois encore, pour la discussion, qu'Obama puisse proposer quelque chose de tel aux Chinois n'aurait aucun sens apparent d'un point de vue géopolitique, dans la mesure où son administration "pivote vers le Pacifique", précisément pour contrecarrer la puissance et l'influence grandissantes de la Chine dans la région. Bon, mais assumons une fois encore que la rumeur est exacte et qu'il a fait une offre au gouvernement chinois en rapport avec la fusion froide. Il ne pourrait que proposer ce sur quoi les États-Unis exercent au moins en partie un contrôle, et cela évoque de nouveau les prétentions de Lockheed-Martin liées à la fusion froide apparues peu de temps après la parution du Rapport de Lugano.
Que la chose soit vraie ou non (et j'ai fortement tendance à croire que non), la rumeur suggère néanmoins - quand on l'ajoute à l'annonce Rockefeller de l'an dernier, et l'étrange schéma des récits concernant les techniques liées à l'énergie-spatiale-et-alternative qui paraissent se répandre - que ce que nous voyons peut-être, c'est l'apparition d'un nouveau jeu géopolitique, qui concerne l'espace, sa commercialisation, et des technologies qui sont, pour le moment et pour le public tout au moins, encore de la science-fiction. Mais je soupçonne fortement, comme l'indique l'article lui-même, que nous allons voir cette année non seulement plus de récits liés à l'E-CAT, mais aussi ce schéma se répandre de manière spectaculaire. Si c'est le cas, il nous faudra relier de nouveaux pointillés.
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"Pendant ce
temps, Brian Ahern, ancien responsable
scientifique de l'USAF et autrefois un
des plus féroces critiques de Rossi,
tente maintenant de reproduire l'effet
E-CAT."