Vers 23 heures, heure locale, jeudi, un gros camion a labouré à Nice, ville du sud de la France, la foule des gens qui fêtaient le 14-Juillet. 84 personnes au minimum ont été tuées, dont plusieurs enfants. 18 personnes supplémentaires ont été gravement blessées.
Des témoins précisent que le conducteur a zigzagué pour apparemment tuer le plus de gens possible, en roulant pendant plus d'un kilomètre et demi à 50 km/h sur la Promenade des Anglais, en bord de mer. Un témoin a déclaré que le conducteur avait tiré sur les policiers avant qu'ils l'abattent.
Deux Américains du Texas, Sean Copeland et son fils Brodie, figurent parmi les 84 victimes. Une autre victime a été identifiée par son fils comme étant Fatima Charrihi. Et, dit-il, "elle pratiquait un Islam modéré".
Des témoins ont parlé de parents qui hissaient frénétiquement leurs enfants par-dessus des clôtures, pour qu'ils ne soient pas frappés par le camion, alors que les gens s'enfuyaient le long de la Promenade.
Le suspect
La Police a abattu le conducteur. Les enquêteurs tentent de déterminer s'il avait des complices. L'incident est considéré comme une attaque terroriste, mais aucun groupe n'en a revendiqué la responsabilité.
La police a révélé l'identité du suspect : Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Franco-Tunisien de 31 ans, d'après ses papiers trouvés dans le camion. Des enquêteurs de police et des experts légistes ont pénétré dans son appartement vers 9h30 du matin (07h30 GMT), épaulés par une unité armée d'intervention de la police, et en sont ressorti ultérieurement avec des sacs contenant du matériel.
Les médias français ont rapporté que le tueur était connu de la police pour des délits mineurs, et ne figurait sur aucune liste de surveillance de terroristes.
Christian Estrosi, président de la région [PACA dont dépend] Nice, a déclaré qu'on avait trouvé dans le camion des armes à feu et des grenades, dont certaines factices.
Réaction du gouvernement français
François Hollande, le président français, a annoncé la prorogation de l'état d'urgence, en France, pour trois mois supplémentaires. Et aussi que le contrôle aux frontières était renforcé, et il a souhaité que la France "intensifie ses actions en Syrie et en Irak".
Hollande a également annoncé trois jours de deuil national, à partir de samedi.
Une opération militaire est en place permettant la mobilisation de 10.000 soldats en armes.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a affirmé : "Nous sommes en guerre contre des terroristes qui veulent nous frapper à tout prix, et qui sont extrêmement violents." (Retraduit de l'anglais)
Manuel Valls, le premier ministre, a déclaré : "Le terrorisme est une menace qui pèse lourdement sur la France. (...) Nous avons changé d'époque, et [la France] va devoir vivre avec le terrorisme (...) être solidaires, faire preuve de sang-froid collectivement."
Par la suite, Hollande est venu à Nice, avec Valls et Cazeneuve, présider sur place une réunion de sécurité et de défense.
Marine Le Pen, la dirigeante du Front National, a profité de l'attaque pour marquer des points contre la réponse du gouvernement français au terrorisme : "Rien de ce que nous avons proposé n'a été mis en place."
Réactions internationales
Les dirigeants mondiaux, parmi lesquels Barack Obama, Angela Merkel, Xi Jinping et Mariano Rajoy, ont condamné l'attentat.
L'Allemagne et l'Italie ont ordonné des contrôles renforcés aux frontières avec la France.
L'attentat a également été condamné par les chefs politique et religieux dans tout le monde musulman et arabe. Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, l'a décrit comme "un vil attentat terroriste". Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue Arabe, a dénoncé la "honteuse attaque terroriste".
La réponse britannique
Theresa May, la nouvelle première ministre de Grande Bretagne a déclaré : "Le Royaume-Uni se tient aux côtés de la France, comme nous l'avons si souvent fait dans le passé. S'il s'agit, comme nous le craignons, d'une attaque terroriste, nous devons redoubler d'efforts afin de vaincre ces brutes meurtrières qui veulent détruire notre mode de vie."
On sait qu'un petit nombre de citoyens britanniques figurent parmi les blessés. L'ambassadeur de Grande-Bretagne en France s'est déplacé à Nice tandis que les responsables proposaient leur aide à toutes les victimes de l'attentat.
Le National Police Chiefs' Council (le Conseil des Dirigeants de la Police Nationale) a exigé une évaluation de la sécurité mise en place lors de tous les événements importants des sept prochains jours en Grande-Bretagne. Le conseiller adjoint à la sécurité nationale britannique a présidé une réunion du comité gouvernemental d'urgence Cobra. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a annoncé qu'il passera en revue les mesures de sécurité prises dans la capitale du Royaume-Uni.
Suspect identifié
Selon l'AFP, la police a identifié le suspect comme étant Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Franco-Tunisien de 31 ans, d'après ses papiers trouvés dans le camion.
Ses voisins l'ont décrit comme quelqu'un de solitaire, parlant rarement, et qui ne répondait pas aux salutations quand ils le croisaient dans l'immeuble de quatre étages, situé dans un quartier populaire de Nice.
Sébastien, un voisin qui s'exprime sous réserve que son nom de famille ne soit pas révélé, a déclaré que Lahouaiej Bouhlel ne paraissait pas ouvertement religieux, qu'il était souvent vêtu d'un short et portait parfois des chaussures de sécurité.
Il avait un fourgon garé à proximité et possédait un vélo, qu'il montait dans son appartement situé au premier étage.
Parmi les personnes interrogées, seulement une, une voisine du rez-de-chaussée, a dit qu'elle s'en méfiait : c'était "un bel homme qui faisait tout le temps les yeux doux à mes deux filles."
Des enquêteurs de police et des experts légistes ont pénétré dans son
appartement vers 9h30 du matin (07h30 GMT), épaulés par une unité armée
d'intervention de la police, et en sont ressorti ultérieurement avec des
sacs contenant du matériel.
Une source proche de l'enquête a déclaré qu'une grenade "inerte" avait été trouvée dans le véhicule, de même que "plusieurs fusils factices."
"Des enquêtes sont actuellement en cours pour déterminer si l'individu a agi seul ou s'il avait des complices qui auraient pu s'enfuir", a annoncé Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. i
François Hollande, le président français, a déclaré qu'en France, l'état d'urgence serait encore prorogé de trois mois."
Est-ce que cela signifie : "On ne laisse jamais passer une crise sérieuse sans en tirer parti. Et par là je veux dire que c'est là une occasion de faire ce qu'on n'aurait pas pu faire avant." - [comme l'a déclaré] Rahm Emanuel (le maire de Chicago - NdT) ?
...parce que, pour le moment, le seul lien avec le terrorisme que je peux trouver, c'est un pilote de Germanwings, suicidaire, qui a planté le nez de son avion dans une montagne... et c'est un des désaxés qui a décidé d'entraîner avec lui dans la mort autant de gens qu'il le pouvait.
Et on nous fait le coup du "on envoie 10.000 militaires armés de plus dans la bagarre, pour que nous puissions vivre indéfiniment avec le terrorisme", glissé au milieu de tout un cirque médiatique....
Comme déjà dit, des centaines de camions chaque jour, partout dans le monde, pourraient être utilisés de cette façon-là.
C'est-à-dire par un désaxé, à cause des circonstances et de son histoire personnelle... qui pète les plombs... et qui se trouve être originaire de cette partie du monde.
Il ne s'agit que de ça... on peut l'avoir utilisé, ou avoir profité de la situation... dans un sombre but. Nous le savons déjà, mais le journal concerné... semble essayer de tout démonter, en ce qui concerne les gens qui appellent ça une attaque terroriste ciblée en provenance du Moyen-Orient.
L'article signalélà par Carmody, indique aussi qu'il n'était pas du tout "sain d'esprit", en plus du fait qu'il était poivrot et toxicomane :
Il était chauffeur-livreur, mais on pense qu'il a été récemment renvoyé pour s'être endormi au volant sur une autoroute et avoir percuté quatre véhicules.
Mais il s'est séparé de Hajer, son épouse, il y a environ deux ans à la suite de discussions violentes, et on le disait déprimé ces derniers mois au moment où leur divorce a été prononcé.
...tout ça après un petit séjour en prison pour agression, ce qui me fait me demander sous quel type d'antidépresseur il se trouvait, et qui a aggravé la tendance suicidaire ?
Quoi qu'il en soit, cet article, bien que suggérant qu'il n'était pas Musulman, insiste lourdement sur l'association "terroriste au camion"... et non "psychopathe au camion" ou "camionneur sous influence"... Vérifiez par vous-même : comptez le nombre de "terroriste", "terreur", "terrifié", etc. présents dans l'article...
Pendant que je parle de mots et de leur usage :
... il s'est séparé de Hajer, son épouse..."
...Vous voyez ?
Dans la mesure où il n'a pas la garde de ses enfants, il semble plus exact de dire que son épouse s'est séparée de lui... Vous ne croyez pas ?
Je viens de recevoir à l'instant un message d'un membre britannique d'Avalon, que je connais bien et dont je me porte garant, qui m'a demandé si je pouvais le poster en son nom :
Des amis de notre famille possèdent un appartement de vacances à Nice. Hier soir, ils ont regardé les feux d'artifice et se sont joints aux festivités. Ils étaient à une centaine de mètres en amont de l'endroit où s'est arrêté le camion, sur le trottoir. Il [mon ami] m'a dit que c'était exactement comme on l'a montré à la télévision, un carnage total, et que ce n'était pas une mise en scène. Il est avocat, il peut donc certainement repérer ce qui cloche, donc je crois son histoire.
Lui et sa femme se sont retrouvés séparés de leur fille (âgée d'une vingtaine d'années) et, en allant à sa recherche, ils ont vu beaucoup de choses par eux-mêmes.
Je voulais juste le dire, dans la mesure où j'ai remarqué plusieurs commentaires où on se demandait s'il s'agissait d'une mise en scène. Ils n'ont pas vu le type [le conducteur] qui a fait ça, mais par contre ils ont sans aucun doute constaté les dégâts réels et les vies perdues. Pas d'"acteurs de crise" ici, apparemment.
Posté par Hervé
(ici) L'article signalélà par Carmody, indique aussi qu'il n'était pas du tout "sain d'esprit", en plus du fait qu'il était poivrot et toxicomane :
Il
était chauffeur-livreur, mais on pense qu'il a été récemment renvoyé
pour s'être endormi au volant sur une autoroute et avoir percuté quatre
véhicules. Mais il s'est séparé de Hajer, son épouse, il y
a environ deux ans à la suite de discussions violentes, et on le disait
déprimé ces derniers mois au moment où leur divorce a été prononcé.
...tout ça après un petit séjour en prison pour agression, ce qui me fait me demander sous quel type d'antidépresseur il se trouvait, et qui a aggravé la tendance suicidaire ?
Quoi qu'il en soit, cet article, bien que suggérant qu'il n'était pas
Musulman, insiste lourdement sur l'association "terroriste au camion"...
et non "psychopathe au camion" ou "camionneur sous influence"...
Vérifiez par vous-même : comptez le nombre de "terroriste", "terreur",
"terrifié", etc. présents dans l'article... Pendant que je parle de mots et de leur usage :
... il s'est séparé de Hajer, son épouse..."
...Vous voyez ?
Dans la mesure où il n'a pas la garde de ses enfants, il semble plus
exact de dire que son épouse s'est séparée de lui... Vous ne croyez pas ?
Voilà :
Posté par Cidersomerset
(ici) [...]
Rana Jawad, notre correspondant en Tunisie, est à Msaken et a pu contacter Monthir, le père de Bouhlel :
"Il prenait son traitement, ses médicaments, et nous pensions qu'il allait bien - voici le certificat médical. Je l'ai emmené chez le psychologue, il suivait son traitement mais il avait de temps à autre des moments de dépression nerveuse
où il cassait et démolissait tout. Il a un problème nerveux et quand il s'énerve, il casse tout. Il avait des ennuis avec sa femme et je pense que ça s'est ajouté à ses problèmes de santé mentale." [...]
Une femme, qui connaît la famille, a raconté à la BBC que Lahouaiej Bouhlel s'était fait expulser de leur foyer dans le quartier du Ray, à Nice, il y a plus d'un an, après avoir, dit-on, battu sa femme. [...]
Il est arrivé la même chose en octobre à Stillwater (Oklahoma) lors du défilé de "retour au pays" de l'Université d'État de l'Oklahoma. Une femme a labouré la foule avec sa voiture, tuant 4 personnes et en blessant 20. Elle ne se souvenait de rien et n'avait pas bu une goutte d'alcool. Je me souviens à quel point tout ça était bizarre. Les gens du coin ont étouffé l'affaire. Je crois que Mk Ultra et/ou la magie noire étaient en cause, que ça a pu être un test pour ce qui s'est passé en France - http://www.dailymail.co.uk/news/arti...toxicated.html tout comme l'explosion du Murray building à Oklahoma City a servi de test pour le 11-Septembre. Je relie les pointillés.
Manuel Valls, le premier ministre français : "Nous devons apprendre à vivre avec la terreur, comme Israël"
Par David, 16 juillet 2016 GMT
Manuel Valls, le premier ministre français : Nous devons apprendre à vivre avec la terreur, comme Israël"
15 juillet 2016, par 21wire ; 9 Commentaires
Daily Shooter
21st Century Wire
A la suite de l'étrange attaque "terroriste" de Nice, en France, un des sujets de conversation les plus populaires qui apparaissent dans le traitement de l'affaire par les nombreux médias occidentaux est cette idée que le terrorisme fait maintenant "partie intégrante de notre vie quotidienne", et qu'un état permanent d'alerte militaire dans notre propre pays est ce à quoi le public doit s'habituer.
Une des voix centrales exprimant ce discours d'État policier est Manuel Valls, le premier ministre français, ardent défenseur d'Israël. Un peu plus tôt aujourd'hui Valls a déclaré que "la France doit apprendre à vivre avec le terrorisme."
Pour en savoir plus : French PM Manuel Valls: ‘We Must Learn to Live with
the Terror, Like Israel’
Lettre ouverte à François Hollande, le Frankenstein de la République
Après ce nouvel attentat terroriste qui frappe cruellement notre
pays, vous avez exprimé au nom de la nation tout entière, avec émotion
et dignité, votre compassion pour ses victimes. Désignant aussitôt le
coupable, et nous vous supposons bien informé, vous avez appelé les
Français à faire preuve d’unité et de solidarité face au « terrorisme
islamiste ». Vous nous avez conviés à serrer les rangs et à faire face,
en mobilisant toutes nos énergies contre cette terrible menace.
Mais
cet appel légitime à la cohésion nationale en ce moment où le pays
entier se sent meurtri ne saurait interdire aux citoyens d’interroger la
politique qui est la vôtre. Depuis votre élection, vous prétendez
lutter sans ménagement contre les organisations terroristes. Mais, en
réalité, tout donne à penser que vous avez fait exactement le contraire. Car au lieu de combattre le mal, vous avez concentré vos efforts contre
ceux qui tentaient de le terrasser. Vous nous disiez que vous
combattiez le terrorisme, mais vous n’aviez de cesse de diaboliser et de
combattre la Syrie de Bachar Al-Assad.
Cet Etat souverain, détesté de vos amis américano-sionistes parce
qu’il refuse de se plier à leur diktat, vous l’avez sciemment désigné à
la vindicte des mêmes criminels que ceux qui mitraillent les terrasses
de nos cafés. Les mercenaires du djihad cherchaient une cible, et vous
avez cyniquement désigné Damas. Oui, des milliers de jeunes ont été
encouragés, par votre propagande de guerre, à aller se battre contre cet
Etat honni que vous rêviez d’anéantir sous les bombes. Et c’est votre
ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui donna le signal de
cette curée, lorsqu’il déclara que Bachar Al-Assad « ne méritait pas de
vivre » et que la branche syrienne d’Al-Qaida faisait du « bon boulot »
en Syrie.
Vous aurez beau tenter d’occulter vos responsabilités,
chacun voit que les attentats commis en France sont le résultat de votre
politique. Pourquoi n’y a-t-il aucun attentat en Italie, en Argentine,
au Japon ? Les Français ont-ils pris la mesure de votre refus de
coopérer avec les services syriens afin d’identifier les djihadistes
français susceptibles de revenir en France ? Nos compatriotes savent-ils
que vous interdisez tout transfert de fonds au profit de cette majorité
de Syriens vivant dans les régions sous contrôle gouvernemental ?
Réalisent-ils que vous n’avez jamais eu un mot de compassion pour les
nombreuses victimes syriennes des attentats d’Al-Qaida, et que vous
persistez à infliger des sanctions économiques à ce peuple victime du
terrorisme de masse ?
Vous étiez décidé à prendre parti dans le
conflit syrien, et vous l’avez fait sous des prétextes humanitaires qui
se sont effondrés comme un château de cartes, exhalant surtout un âcre
parfum d’hydrocarbures. Vous embourbant, et nous avec, dans cette
ornière qu’il eût fallu éviter avec prudence, vous avez exposé les
Français à un effet boomerang dont on mesure à peine le potentiel
destructeur. Cette violence que vous avez déchaînée chez les autres par
votre politique néo-coloniale, vous l’avez ramenée à domicile !
Je
doute que les Français vous en remercient, surtout lorsqu’ils auront
renoué les fils de cette dramatique affaire. Au lendemain de ce drame,
M. Hollande, passé le moment de la compassion devant les caméras et de
la célébration de l’unanimité patriotique, allez-vous remettre de
nouvelles médailles aux banquiers de la terreur ? Condamnant le crime
terroriste côté cour, irez-vous encore dîner, côté jardin, avec ses
sponsors saoudiens ? Avec George W. Bush, les USA ont eu leur Dr
Frankenstein, l’apprenti-sorcier de la géopolitique du chaos. Avec vous,
c’est match nul. Les Français ont désormais le leur.
En rangeant
la France du côté d’une rébellion sectaire, mafieuse et manipulée, en
vous croyant habile alors que vous n’êtes qu’un semi-habile, vous avez
nourri le monstre qui nous frappe aujourd’hui de ses tentacules. Allié
objectif de Daech tant qu’il combattait Assad, vous avez juré sa perte
après les premiers assassinats d’Occidentaux en Irak, nourrissant alors
le ressentiment de cette mouvance criminelle dont vous attendiez sans
doute davantage de compréhension !
Conseillé par de pseudo-experts
dont l’indépendance intellectuelle est proportionnelle au chèque que
vous leur versez, vous êtes désormais condamné à persévérer dans
l’erreur faute de pouvoir vous déjuger. Vous allez continuer à nous
jeter de la poudre aux yeux avec l’état d’urgence et à faire des moulins
avec vos petits bras. Mais, à neuf mois d’une élection présidentielle
où vous allez faire de la figuration, vous nous léguez surtout les
fruits pourris de votre politique de gribouille, les manifestations
d’incompétence d’un ministre qui confond Saddam Hussein et Bachar
Al-Assad ne parvenant même plus à nous faire rire en ce jour de malheur.
Bruno Guigue, ancien
élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, Haut fonctionnaire
d’Etat français, essayiste et politologue, professeur de philosophie
dans l’enseignement secondaire, chargé de cours en relations
internationales à l’Université de La Réunion, est l’auteur de cinq
ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002 », et de centaines d’articles.
Publié le 24 septembre 2014
Aujourd'hui James [Corbett] fait la critique de "The Lone Gladio", le nouveau livre de Sibel Edmonds, la lanceuse d'alerte du FBI et fondatrice de BoilingFrogsPost.com. Pour en savoir plus sur le livre, ou pour en acheter un exemplaire, veuillez vous rendre sur son site Internet.
Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait un lourd passé de violence et de troubles mentaux, explique sa famille de Tunisie, pays dont il est originaire, tout en insistant sur le fait qu'il ne présentait aucun signe évident de radicalisation avant l'attaque de jeudi, qui a fait au moins 84 morts.
"Mon frère avait des problèmes psychologiques, et nous avons fourni à la police les documents qui montraient qu'il voyait des psychologues depuis plusieurs années", a confié Rabeb Bouhlel, sa soeur, à Reuters.
Lahouaiej Bouhlel, qui avait 31 ans, a quitté la Tunisie pour la France en 2005, et n'est pas resté en contact régulier avec sa famille, qui vit dans un logement modeste du village de Msaken, près de Sousse, une station balnéaire également victime d'une attaque islamiste.
Sa famille, qui a littéralement chassé en plusieurs occasions les médias qui campaient devant chez eux, a refusé de reconnaître que Lahouaiej-Bouhlel était un terroriste.
"Il a eu des problèmes, entre 2002 et 2004, qui l'ont mené à une dépression nerveuse", a déclaré Mohamed Mondher Lahouaiej Bouhlel, son père, à plusieurs chaînes françaises lors d'une interview qui s'est déroulée devant chez lui, en brandissant devant les caméras les bilans cliniques de son fils.
Pour en savoir plus (...)
Il se mettait en colère, il criait et cassait tout ce qui était autour de lui. Il était violent et très malade. On l'a amené chez le médecin et on lui a donné des médicaments. À chaque crise, on le ramenait. Il était toujours seul. Toujours silencieux ; il refusait de parler. Même dans la rue, il ne saluait pas les gens."
Selon son père, après son installation en France, Lahouaiej Bouhlel n'avait "aucun lien avec la religion. Il ne jeûnait pas, il ne faisait pas le Ramadan. Il buvait. Il prenait même des drogues."
Les hommes responsables des attentats de Paris de novembre dernier -- et ce n'est peut-être pas une coïncidence -- avaient le même passé de petits-boulots, de petits délits, de boisson, de jeux d'argent, avant, apparemment, de se convertir rapidement à la cause islamiste à peine quelques mois avant leur mort. Bien qu'il n'ait pas revu sa famille en Tunisie depuis 2012, à l'occasion du mariage de sa sœur, Lahouaiej Bouhlel a radicalement changé de comportement ces dernières semaines.
"Le mois dernier, il nous téléphonait tous les jours et il nous a envoyé de l'argent... Il nous appelait plusieurs fois par jour", explique Rebab.
Son frère Jaber Bouhlel a confié au Daily Mail que la famille avait reçu 240.000 dinars tunisiens (presque 110.000 $) de Mohamed au cours des dernières semaines -- une somme d'une importance surprenante de la part d'un livreur mal payé.
"Il avait l'habitude de nous envoyer régulièrement des petites sommes d'argent, comme la plupart des Tunisiens qui travaillent à l'étranger. Puis, tout d'un coup, il nous a envoyé tout cet argent, une fortune ! Il a envoyé l'argent de façon illégale. Il donnait du liquide à des gens qu'il connaissait et qui revenaient au village, et il leur demander de le donner à la famille", a expliqué Jaber.
Ibrahim Bouhlel, un neveu, raconte que Mohamed avait même promis de revenir en Tunisie cette semaine pour une réunion de famille.
Néanmoins, lorsque sa famille l'a vu, c'était en photo dans les nouvelles.
"Ce qui est arrivé nous a tous mis en état de choc", a dit son père.
Au cours d'une interview télévisée vendredi soir, Manuel Valls, le premier ministre français, a déclaré que Lahouaiej Bouhlel "était probablement un terroriste", mais la police n'avait pas encore déterminé s'il avait reçu un soutien financier ou une formation de la part d'organisations islamistes, ou s'il avait simplement adhéré à l'idéologie.
Citation postée par Cidersomerset (ici) Le groupe terroriste État Islamique en a revendiqué la responsabilité. Bien sûr qu'ils en revendiquent la responsabilité, pourquoi ne le feraient-ils pas ? Pour un acheté, un gratuit. Et Cazeneuve qui dit que le type "doit s'être radicalisé très rapidement". Bien sûr qu'il ne l'était pas ; il a été radicalisé post mortem, par le gouvernement, et maintenant par Daech. Avant, il n'était qu'un petit Tunisien anonyme, avec un problème d'alcoolisme, un problème de toxicomanie, un problème conjugal... Pourquoi se faire sauter la cervelle dans le garage, quand on peut le faire tellement mieux de nos jours.
Mon argument, c'est que les différents groupes ont revendiqué au fil des années être les auteurs des évènements. Celui-ci était prémédité, à cause des armes présentes dans le véhicule et de sa façon de procéder. A-t-il été recruté comme pigeon, à l'instar de Sirhan Sirhan ? Nous ne le saurons jamais. Il pourrait seulement s'agir de quelqu'un qui se suicide par flic interposé. Ce sont les victimes qui sont la clé de l'histoire. S'être engagé à descendre le boulevard en camion signifie qu'il savait qu'il serait ensuite considéré comme l'auteur d'un massacre et un terroriste. Il se peut que, vu son état d'esprit, cela ne l'ait pas inquiété, ou bien l'attrait des 99 vierges qui l'attendaient a-t-il été un facteur ? Qui sait...
L'élément important, c'est que tout fait ventre. Si votre manifeste terroriste dit de tuer par n'importe quel moyen, cette affirmation générale vous permet de revendiquer tout et rien comme étant de votre fait. La Mafia, par exemple, est beaucoup plus tatillonne quand elle signe ses meurtres.
Si quelque chose indique que cet homme a reçu des ordres d'en haut, à mon avis c'est le lieu où il vivait : Nice. D'où le fait que le monde anglophone, du moins, baigne dans ce message subliminal : Nice Attack ("Attentat de Nice", mais aussi : "Bel Attentat" -- NdT) C'est un attentat atroce, mais si vous avez l'esprit dérangé, vous entendrez qu'il s'agissait d'un bel attentat.
Addendum : Il existe également peut-être ici une strate plus ésotérique. La ville était à l'origine une colonie grecque. Le nom de Nice vient du grec Nikaea, signifiant victoire. Le logo de Nike (the Nike swoosh) est censé être un symbole occulte des anneaux de Saturne. C'est aussi la forme de la Promenade des Anglais, le long du bord de mer à Nice, où s'est déroulé l'attentat. http://images.google.fr/imgres?imgur...CDAZMQ9QEIPzAH
En regardant sur la Toile, j'ai trouvé cette intéressante entreprise. Cela ne veut pas dire qu'ils fassent des choses abominables, puisque leur métier est légal et important si les conditions d'entraînement, d'exercice, etc. sont respectées. Ils ont une liste impressionnante de clients. http://crisiscast.com/clients/.
Je ne dis pas qu'ils ont été utilisés à Nice, ni que cette entreprise fasse quoi que ce soit de louche. Mais j'ai songé à poster ceci, puisque je travaillais sur le sujet, suite au post de bluestflames ci-dessus... Leur site paraît professionnel, je suppose donc qu'il est authentique. Je suis certain que d'autres membres de la communauté ont déjà vu ça, et je viens de remarquer quelques vidéos là-dessus sur YouTube.
Des acteurs primés et des réalisateurs spécialement entraînés dans le domaine du désastre et de la gestion de crise.
Nous dramatisons les événements au Royaume-Uni, au Moyen-Orient et dans le monde entier, pour répondre à des besoins sécuritaires émergents. Nos acteurs spécialisés -- beaucoup d'entre eux titulaires d'habilitations de sécurité -- sont formés par des psychologues du comportements et bénéficient d'un entraînement rigoureux en comportement du criminel ou de la victime, afin d'apporter leur aide à la police, à l'armée de terre et aux services d'urgence, aux hôpitaux, aux écoles, aux autorités locales, au gouvernement, aux firmes de sécurité privées, aux centres commerciaux, aux aéroports, aux grandes entreprises, aux départements de justice criminelle, aux médias et aux militaires, en simulant des environnements critiques où peuvent se pratiquer des procédures permettant de sauver des vies.
Nous utilisons les techniques de pointe, les accessoires et les effets spéciaux de l'industrie cinématographique britannique, afin d'aider les formateurs à apporter des réactions essentielles, pratiques et immédiates en cas de crise et en entraînement à la gestion des catastrophes. Nous travaillons également avec des stagiaires, qu'ils soient médecins, psychologues ou professionnels de santé.
"Actrice de crise" : "Nous sommes en train de faire une formation avec des gens qui travaillent pour un laboratoire pharmaceutique, qu'on entraîne à traiter des situations d'urgence, et ils découvrent un carambolage sur l'autoroute : nous sommes tous en train de saigner et de crier, et nous réagissons de différentes manières face à des situations perturbantes, et ils doivent réagir en conséquence : ils doivent découvrir quels problèmes nous avons, ils doivent établir toutes sortes de priorités médicales et réagir aux situations émotionnelles et psychologiques qui se produisent. Puis, à un stade donné, la santé de certains d'entre nous va se dégrader et ils doivent prendre des décisions à notre sujet, nous sortir de la voiture et nous évacuer en ambulance, ou bien nous traiter sur place."]
Publié le 1er oct. 2013 Simulation d'un événement à nombre élevé de victimes dans le cadre d'une formation au Royaume-Uni.
Chers Clients
Nous travaillons pour un grand éventail de clients, depuis le particulier jusqu'aux organisations multinationales, en passant par tous les types intermédiaires.
Une partie de notre travail est délicat. Il peut aussi se révéler d'une importance vitale. Nous croyons en la loyauté et nous sommes conscients du besoin de confidentialité. Nous serions heureux de vous rencontrer, de parler avec vous et de vous laisser juger si vous nous accordez votre confiance et autorisez nos acteurs et réalisateurs cinématographiques spécialement formés à établir les besoins dramatiques liés à votre formation à la gestion de crise. Voici quelques-uns des clients avec lesquels nous avons eu récemment l'honneur de travailler : (...)
C'est pour corriger mon précédent post : Max Igan cherche des SOLUTIONS"
Ton N°66 était intéressant bien que vague. Il valait la peine d'être posté, d'autant plus qu'il a très rapidement été retiré de YouTube, tout comme plusieurs autres vidéos qui traitaient le sujet, certaines plus longues et avec une analyse.
GLOBAL RESEARCH.... (dont le site en français est Mondialisation.ca - NdT)
L'attentat de Nice : comment l'impérialisme occidental engendre la terreur
Par Steven Chovanec
Global Research, 16 juillet 2016
"Une des caractéristiques les plus frappantes de l'attentat de Nice n'est peut-être pas ce qui s'est passé en France, mais comment la réaction illustre l'humanitarisme sélectif que nous exhibons, suivant l'endroit où le terrorisme se produit. Le public, les politiques et les médias ont tous affiché à juste titre leur indignation face à la série d'attaques qui ont éprouvé la France au cours des 18 derniers mois, tout comme face à la fusillade récente d'Orlando aux États-Unis. Cependant l'indignation et la couverture médiatique n'atteignent jamais les mêmes niveaux lorsque le terrorisme frappe d'autres parties du monde, particulièrement le Moyen-Orient.
Ceci crée à son tour en Occident l'impression erronée qu'"une guerre de civilisations" est en cours. Et masque par omission le fait que l'essentiel des actes terroristes commis par des groupes tels qu'Al-Qaïda et Daech sont perpétrés contre d'autres Arabes, dans des pays à majorité musulmane."
Pour en savoir plus : The Attack in Nice: How Western Imperialism Breeds Terror
"Nous ignorons toujours si cet homme est un djihadiste isolé ou non -- même si son mode opératoire suit directement le modèle de Daech. Et même s'il n'est pas insta-djihadiste, ce qui est certain, c'est que son "exemple" sera suivi. L'Axe Washington-Riyad a usé de la terreur en Afghanistan AVANT le Djihad des années 1980. Le wahhabisme a détruit le Pakistan, tout comme l'Afghanistan, en établissant une culture de la Kalachnikov. La doctrine "choc et effroi" de 2003 a conduit Washington à promouvoir le "diviser pour régner", par exemple en dressant les uns contre les autres les Sunnites et les Chiites -- ce qui a apporté la terreur en Irak. Washington et Bruxelles ont soutenu les djihadistes à la fois en Libye et en Syrie, et même la gauche libérale des "droits de l'Homme" y a apporté son soutien. Ah, mais l'ennemi(-bidon) est Poutine et "l'agression russe". Pendant ce temps, le véritable ennemi -- les salafistes-djihadistes -- reçoit même un soutien crucial (et des armes). Ajoutez-y le contre-coup lié aux guerres de l'OTAN -- un sujet de discussion tabou en Occident. On n'a rien fait contre la matrice idéologique du djihadisme : le wahhabisme. Rien ne va donc changer. L'Empire du Chaos NE VA donc PAS se retirer du Moyen-Orient en faveur du pivot vers l'Asie ; il veut avoir les deux. Kerry à Moscou hier qui propose à Poutine un plan où Daech est combattu en commun -- voilà encore un spectacle d'ombres pour la galerie. Washington pourra faire semblant de combattre Daech pendant que le soutien de la CIA aux "rebelles modérés" ne diminuera pas. FrankenDaech -- qu'on a laissé librement s'envenimer grâce à une décision "volontaire" de Washington -- est actuellement, pour des raisons pratiques, un cyber-califat. Il N'A PAS besoin d'un territoire. Il continue à projeter une image de réussite. Et c'est la raison pour laquelle il réussit encore à attirer -- et à "inspirer" -- toutes sortes d'individus profondément aliénés vivant en Occident. Cette spirale infernale ne peut que se poursuivre indéfiniment."
Pepe Escobar est commentateur pour RT et TomDispatch. Né au Brésil, il est correspondant étranger depuis 1985, et a vécu à Londres, Paris, Milan, Los Angeles, Washington, Bangkok et Hong Kong.
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- Note- La traduction peut ne pas se charger tout de suite. (NdT : Attention, traduction automatisée !)
Est-ce que ça veut dire que le terrorisme, et les terroristes, ne sont pas comme on nous le raconte ? Ou bien est-ce qu'on a tout simplement totalement exagéré la menace ?"
Il existe différents types d'événements et opérations "sous fausse bannière" (False flags), et cela date de l'époque lointaine où les armées et les marines lors d'une bataille hissaient parfois les pavillons ou drapeaux de l'ennemi pour tromper le camp adverse. Puis cela se complique, depuis l'utilisation d'armées complètes de mannequins au cours de la Deuxième Guerre mondiale, jusqu'à celle d'agents ou de forces spéciales tirant au milieu de foules de protestataires, et toutes sortes de scénarios...
Une courte histoire de la terreur sous fausse bannière
James Corbett, du Corbett Report, entraîne le spectateur dans un tourbillon historique sous fausse bannière, depuis l'incident de Gleiwitz et l'affaire Lavon, jusqu'à l'Opération Northwoods et au 11-Septembre.
[Traduction de la vidéo : "En guerre navale, un "faux pavillon" (ou fausse bannière) fait référence à une attaque où un vaisseau battant un pavillon autre que son véritable drapeau de combat avant d'affronter son ennemi. C'est une astuce conçue pour tromper l'ennemi sur la véritable nature et la véritable origine d'une attaque. À une époque démocratique, où les gouvernements ont besoin au minimum d'un prétexte plausible avant d'envoyer leur nation à la guerre, cette technique a été adaptée sous la forme d'une tactique de guerre psychologique destinée à tromper la propre population d'un gouvernement et à lui faire croire qu'elle a été attaquée par un pays ennemi. Dans les années 1780, le roi de Suède Gustave III cherchait un moyen pour unir une nation de plus en plus divisée tout en améliorant son propre destin politique, en difficulté. Décidant qu'une guerre contre la Russie serait une diversion suffisante, mais ne disposant pas de l'autorité politique nécessaire pour lancer unilatéralement la nation dans une guerre, il fit confectionner par le tailleur en chef de l'Opéra Suédois quelques uniformes militaires russes. Des soldats suédois vêtus de ces uniformes furent envoyés attaquer le propre poste-frontière suédois en Finlande, le long de la frontière russe. Les citoyens de Stockholm, croyant à une authentique attaque russe, ont été logiquement indignés, et ainsi commença la guerre russo-suédoise de 1788-1790. En 1931 le Japon cherchait un prétexte pour envahir la Mandchourie. Le 18 septembre de cette année-là, un lieutenant de l'armée impériale japonaise fit exploser un peu de TNT le long d'une ligne de chemin de fer appartenant à des Japonais, dans la ville mandchoue de Moukden. Les dissidents chinois ont été accusés de l'incident et utilisés pour justifier l'occupation de la Mandchourie juste six mois plus tard. Quand l'imposture fut dénoncée ultérieurement, le Japon se retrouva mis à l'écart diplomatiquement et contraint de se retirer de la Ligue des Nations. En 1939 Heinrich Himmler fut l'instigateur d'un plan destiné à convaincre le grand public que l'Allemagne était victime d'une agression polonaise, afin de justifier l'invasion de la Pologne. Son point culminant fut l'attaque de l'émetteur Gleiwitz, une station radio allemande proche de la frontière polonaise, par des prisonniers polonais habillés d'uniformes militaires polonais, qui furent abattus et laissés à la station. Les Allemands émirent ensuite depuis la station un message anti-allemand en polonais, faisant croire qu'il provenait d'une unité polonaise ayant attaqué Sender Gleiwitz, et ils montrèrent les cadavres en guise de preuve de l'attaque. Hitler envahit immédiatement la Pologne, déclenchant ainsi la Deuxième Guerre mondiale. En 1954 les Israéliens engagèrent un certain nombre de Juifs égyptiens pour poser des bombes dans des cinémas et bibliothèques et autres objectifs civils britanniques et américains, afin de faire porter le blâme sur les Frères Musulmans ou d'autres mécontents. Ce plan, connu sous le nom d'Affaire Lavon, faisait partie d'une stratégie destinée à convaincre les Britanniques de maintenir leur présence militaire dans la zone d'occupation du Canal de Suez. Il y eut plusieurs bombardements, mais les Britanniques furent finalement forcés d'évacuer les lieux, lorsque Nasser nationalisa le Canal en 1956. En 1962 les chefs de l'état-major interarmes étasunien rédigèrent un document nommé Opération Northwoods appelant le gouvernement US à mettre en scène une série de faux attentats, y compris en abattant des avions civils et militaires US, en détruisant un navire US, en fomentant des attaques de snipers à Washington, et d'autres atrocités à mettre sur le dos des Cubains, utilisées comme excuses pour le lancement d'une invasion. Le président Kennedy refusa de signer le plan et fut tué à Dallas l'année suivante. . En août 1964, l'USS Maddox, un destroyer US en patrouille dans le Golfe du Tonkin, crut être sous le feu de torpilleurs de la marine nord-vietnamienne, prit des mesures d'évitement et riposta. L'incident eut pour conséquence la résolution du Golfe du Tonkin, autorisant le président Johnson à entrer ouvertement en guerre au Vietnam. Il fut ultérieurement admis qu'aucune attaque ne s'était produite, et on a révélé en 2005 que la NSA avait manipulé ses informations pour faire croire qu'une attaque avait eu lieu. En 1967, les Israéliens attaquèrent l'USS Liberty, un navire de recherche technique de l'US Navy, au large des côtes d'Egypte. Le bâtiment se retrouva sous un feu incessant pendant des heures, avec pour objectif apparent d'accuser l'Égypte de l'agression et d'impliquer les Américains dans la Guerre des Six Jours mais, de manière étonnante, l'équipage parvint à maintenir le navire à flot. In 2007, des enregistrements de la NSA récemment dévoilés confirmèrent que les Israéliens savaient qu'ils étaient en train d'attaquer un navire américain, et non un navire égyptien, comme l'affirmait leur version officielle. Au cours de l'automne 1999, une vague sanglante de plasticages d'appartements se produisit dans de nombreuses villes russes, tuant 293 personnes et causant une grande panique. Bien que les agressions aient été attribuées aux terroristes Tchétchènes que combattaient les Russes lors de la Deuxième Guerre Tchétchène, des agents du FSB furent pris en train de poser exactement le même type de bombes que celles utilisées dans les explosions ultérieures de ce mois-là. Le gouvernement affirma que la bombe faisait partie d'un exercice de sécurité, et Vladimir Poutine devint plus tard cette année-là le nouveau président russe, en surfant sur la vague de terreur. En 2001, Al-Qaïda est accusé des attentats de New York et de Washington, servant de prétexte pour envahir l'Afghanistan. Dans les mois précédant l'événement, les négociateurs américains avaient prévenu les Talibans afghans qu'ils voulaient s'assurer le droit de passage des pipelines projetés, et que les USA l'obtiendraient, que ce soit par un tapis d'or ou par un tapis de bombes. La première grande directive nationale de sécurité de l'administration Bush, la NSPD-9, un plan de bataille à grande échelle pour l'invasion de l'Afghanistan, comprenant entre autres le commandement et le contrôle, les forces aériennes et terrestres, et la logistique, fut mis au point et posé sur le bureau du président en vue de sa signature le 4 septembre 2001, sept jours avant les attentas du 11-Septembre. L'invasion se déroula, comme planifiée, en octobre.
Ce ne sont là que quelques-uns des centaines d'incidents similaires qui ont été mis en scène au fil des siècles, afin d'accuser des ennemis politiques d'agressions qu'ils n'ont pas commises. La tactique demeure couramment utilisée aujourd'hui, et continuera à être employée tant que les populations continueront à croire aveuglément tout ce que leur racontent leurs gouvernements sur l'origine d'incidents terroristes spectaculaires."
Publié le 20 sep 2013
Encore plus gros que le Watergate : des réunions étasuniennes "ordinaires" avec le chef d'Al-Qaïda ; le "terrorisme sous fausse bannière" de la Maison Blanche déplace les gens "comme des moutons" ; le père d'une des victimes des Tours Jumelles nous dit pourquoi il soutient la campagne de ce mois sur le 11-Septembre, à Times Square et autour du monde ; et le calendrier des manifestations protestataires pour septembre.