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Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, pas les politiques ni les gouvernements // Un ex-responsable de la CIA dénonce le copinage avec Hollywood

Ces pages du Forum de Project Avalon sont, sauf indication contraire, traduites par The Avalon Translation Project.


Message N°1     10 janvier 2014                                                                                      (Pour l'original, voir ici.)


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Default Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, et non par les politiques ou les gouvernements // Un ex-responsable de la CIA dénonce le copinage avec Hollywood


Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, et non par les politiques, ou les gouvernements

Vendredi 10 janvier 2014, à 05:00 par David Icke

(Sur l'image :) "Les politiques devraient-ils porter des uniformes, comme les pilotes de course du NASCAR, pour qu'on puisse identifier les entreprises qui les parrainent ?"
"Le Top-20 des sponsors du Républicain John Boehner"




"Il est temps que le monde se rende compte que les politiques occidentaux ne sont que des larbins placés là comme candidats aux élections par une poignée d'entreprises et une classe de dirigeants transnationaux qui les utilisent pour diriger le monde de manière invisible.

"La notion d'"investissement direct" a été redéfinie et c'est cette directive directe donnée par les entreprises qui a forcé les dirigeants politiques occidentaux à promouvoir les interventions militaires immorales et dépourvues d'éthique que nous voyons se dérouler sous nos yeux. Tous ces catalogues de crimes de guerre, d'abus, etc. ne sont qu'une comédie pour faire croire qu'"ils ont pris acte" de l'injustice qui se produit. Le fait est que les interventions militaires se produisent principalement pour satisfaire des intérêts économiques, mais pas ceux du pays envahi sous la pression des entreprises, qui elles attendent de pouvoir accoster et piller les nations envahies. Il ne s'agit pas d'une invasion étrangère, mais d'une invasion commerciale, et les dirigeants ou le gouvernement de ces pays sont éliminés parce qu'ils font obstacle à l'objectif."

"L'Irak a été une invasion néolibérale -- de même que tous les pays qui sont tombés avant ou après l'Irak. Si ce n'est pas à cause du pétrole, c'est pour quelque autre intérêt "monétaire" qui conduit à la déclaration de "guerre", sans qu'il y ait eu provocation. Arrive ensuite la levée des restrictions liées au commerce et au droit de propriété par des étrangers, l'attribution de contrats à des sociétés étrangères pour développer ceci ou cela. L'écran de fumée s'appelle les "accords de partage de production", où les gouvernements possèdent le pétrole, mais où la mise en valeur du gisement pétrolier, le pompage, le raffinage, et l'expédition, sont effectués par les compagnies étrangères. Il s'agit simplement de soutirer tout ce qui devrait appartenir au pays et à son peuple. Ce sont les multinationales américaines et NON l'Amérique, ni son peuple, qui se sont emparé des secondes plus grandes réserves mondiales de pétrole, qui appartenaient à l'Irak ! Voilà pourquoi Bush a immédiatement annoncé après l'invasion une Zone de libre échange du Moyen-Orient (MEFTA) pour étendre l'invasion économique au reste de la région avant 2013. Cela s'est fait grâce au Printemps Arabe ! Quand Bush a annoncé qu'il allait "contrer la terreur par le commerce", il s'est trahi. Le plan de guerre a été préparé par la société de conseils Bearing Point Inc. -- qui a reçu 250 millions de $ de contrats pour mettre sur pied l'infrastructure économique irakienne !

Le plan était de renvoyer toute l'armée irakienne (500.000 hommes), de manière à ce que beaucoup de ces chômeurs prennent les armes et lancent une insurrection, et c'est bien ce qui s'est produit. 120.000 responsables ont été licenciés au gouvernement, dans les établissements scolaires et mêmes dans les hôpitaux, de nouvelles lois ont réduit de 25 % les taxes sur les grosses sociétés afin qu'elles s'ouvrent aux investissements étrangers, et ces entreprises ont été autorisées à posséder 100 % des commerces irakiens et, contrairement au cadre du partenariat, elles pouvaient rapatrier tous leurs bénéfices, sans investir un cent en Irak. Plus de 150 compagnies US ont gagné des contrats avec l'Irak d'un montant supérieur à 50 milliards de $. Aucune loi n'obligeant les entreprises étrangères à engager des Irakiens, elles ont fait venir des travailleurs étrangers ! Avec pour résultat que les Irakiens se sont retournés contre les nouveaux envahisseurs, venus en "libérateurs". Qui plus est, de nouvelles lois ont permis aux étrangers d'acheter en Irak des terres, qui sont maintenant devenues des résidences de vacances pour étrangers -- est-il difficile d'imaginer ce que va devenir l'Irak ?

Les troupes américaines ne resteront en Irak que le temps que les contrats seront garantis, et le cas est le même dans tous les pays où s'est déroulée une intervention militaire.

Les contrats étrangers :
  • Halliburton - 12 milliards de $
  • 13 autres entreprises US ont reçu des contrats d'un montant supérieur à 1,3 milliards de $ chacun.
Les 7 plus grands contrats pour la reconstruction (eau, ponts, routes, hôpitaux, égouts, électricité) :

1. La Parsons Corporation, de Pasadena, en Californie (5,3 milliards de $) - un contrat de 243 millions de $ pour bâtir 150 centres de soins a été annulé, alors que seuls 6 centres ont été construits en 2 ans, et que 2 seulement sont utilisables !

2. La Fluor Corporation, d'Aliso Viejo, Calif. (3,75 milliards de $)
 
3. Le Washington Group International, de Boise, Idaho (3,1 milliards de $)

4. Le Shaw Group, de Baton Rouge, Louisiane. (3 milliards de $)

5. La  Bechtel Corporation, de San Francisco (2,8 milliards de $)

6. La Perini Corporation, de Framingham, Mass. (2,5 milliards de $)

7. Contrack International, Inc., d'Arlington, Virginie. (2,3 milliards de $).

KBR, filiale d'Halliburton, fait actuellement l'objet d'une enquête pour déchets industriels, fraudes et abus.

Avec tous ces experts étrangers en Irak, les Irakiens ne bénéficient que de 11 heures d'électricité par jour, dans un pays qui bénéficiait de 24 heures d'électricité quotidiennes sous le règne de Saddam. Les projets liés à l'eau potable ne servent à rien quand il n'y a pas d'électricité pour pomper l'eau vers les maisons, vers les hôpitaux ou les commerces irakiens ! Pour aggraver les problèmes de l'Irak, le FMI a appliqué un programme d'ajustement structurel dont la seule raison d'être est l'objectif mondialiste.

Les vrais gagnants sont les industries pétrolière et gazière -- qui sont celles qui donnent des milliards pour les campagnes présidentielles, afin de faire élire un président qui fera ce qu'elles souhaitent. N'est-ce pas la raison pour laquelle, sous Bush et pour la première fois, le président, le vice président et le secrétaire d'État étaient tous d'anciens responsables d'entreprises du secteur de l'énergie !

Les marionnettes locales apparaissent sous la forme de traîtres locaux qui font voter et appliquer les lois attribuant le pétrole irakien à des compagnies étrangères et autorisant ces firmes à en prendre un contrôle presque total, et ces gens utilisent beaucoup l'anglais d'Oxford ou de Cambridge pour tromper les masses ! Les traîtres présents au sein du gouvernement irakien finissent par modifier la constitution de l'Irak de façon à ce que tous les gisements pétroliers du pays, exploités ou non, tombent dans l'escarcelle des étrangers !

Ce qui se produit ensuite, avec la vague d'interventions militaires initiées par les  entreprises, c'est qu'une classe dirigeante transnationale, représentant 1 % de la population mondiale, a émergé et que ces gens-là sont plus dangereux que les terroristes et leurs armes ! Ce sont eux qui fabriquent les armes qui seront utilisées !

Cette liste des 1 % inclut les banques centrales mondiales, les principales sociétés de gestion monétaire et d'investissement, les compagnies d'assurance, etc., et les gouvernements sont à leur service !

C'est ce 1 % qui planifie, manipule, crée et fait appliquer des politiques -- on ne demande aux hommes politiques que de les mettre en œuvre.

Voilà la nature exacte de l'empire militaro-industriello-médiatique des États-Unis ou de l'OTAN, et ils ne font que servir les intérêts d'un groupe de gens appartenant à la classe des entreprises multinationales, à protéger leur capital, afin qu'ils puissent amasser encore plus de richesses.

La classe des capitalistes internationaux comprend :

1. Les propriétaires et les contrôleurs des multinationales et de leurs filiales locales

2. Les bureaucrates et politiciens contribuant à la mondialisation

3. Les professionnels de la mondialisation

4. Les élites consuméristes (les marchands ou les médias)

Note : Il est peu probable que ces quatre catégories agissent d'un commun accord -- des conflits ont parfois eu lieu, mais la structure demeure la même.

  • On estime que la richesse mondiale totale est proche de 200.000 milliards de $, dont approximativement 63 % détenus par les États-Unis et l'Europe. 
  • Pour appartenir à la moitié la plus riche du monde, il suffit à une personne d'avoir 4000 $ d'actifs (dettes déduites). 
  • Pour figurer parmi les 10 % des plus riches au niveau mondial, une personne doit posséder plus de 72.000 $.
  • Si quelqu'un possède plus de 588.000 $, il appartient aux 10 % supérieurs des détenteurs de richesse, et les gens qui ont plus de 588.000 $ appartiennent automatiquement au 1 % supérieur [au niveau mondial].
  • On estime que le 1 % supérieur parmi les plus riches ont dissimulé [à eux tous] de 21 à 32.000 milliards de $ dans des comptes bancaires secrets exempts de taxes. 
  • Le 1 % des plus riches du monde représente approximativement 40 millions d'adultes.
  • Les actifs de 10 millions d'entre eux dépassent 1 million de $. Parmi eux, environ 100.000 possèdent des actifs financiers d'un montant supérieur à 30 millions de $.
  • Le niveau en-dessous du 1 % travaillent dans les plus grandes entreprises ou au gouvernement, dans des affaires dont ils sont propriétaires et constituent 30 à 40 % du total employé dans les pays développés, tandis que dans ce groupe, seuls 20 % proviennent de pays du tiers-monde. 
  • Il est alarmant de constater que ce 1 % de l'élite mondiale domine et contrôle les entreprises mondiales de relations publiques et les grands médias, et ces entreprises médiatiques mondiales protègent les intérêts du 1 % en servant de machine de propagande aux hyper-riches. Il n'existe pas de média objectif, s'il s'agit d'une grande entreprise médiatique, particulièrement si elle appartient, ou est liée, aux riches pays industrialisés.
  • Il y a plus de 1000 milliardaires (en dollars) mais ils ne font pas partie de la superclasse, pas plus qu'ils n'influencent les politiques mondiales, mais ces 1000 milliardaires sont deux fois plus de riches que les 2,5 milliards les plus pauvres.

Selon la Banque Mondiale, 1,2 milliards de gens vivent dans une extrême pauvreté, gagnant 1,25 $ par jour (2008).

Selon www.starvation.net, 35.000 personnes meurent chaque jour de la faim. Quand les agriculteurs produisent suffisamment de nourriture, pourquoi les gens meurent-ils de la faim ? C'est parce que les grandes entreprises se font beaucoup de blé avec la faim ! Ils contrôlent les prix mondiaux des denrées alimentaires et leur distribution, et ils en manipulent également la pénurie.
LE RÔLE DE L'OTAN

C'est afin de protéger le capital de cette superclasse que les pays de l'OTAN comptent maintenant pour 85 % des dépenses militaires mondiales. L'objectif de l'OTAN est d'étouffer ou d'écraser les rébellions et autres formes d'agitation.

Le Tiers-Monde a de quoi commencer à s'inquiéter depuis que les objectifs mondiaux de l'OTAN ont été mis à nu en 2012, au Sommet de l'OTAN à Chicago, au cours duquel on a déclaré : "(...) c'est avec confiance que nous fixons l'objectif des forces 2020 de l'OTAN : [ces forces seront] modernes, étroitement liées, et équipées, entraînées, aguerries et commandées de manière à pouvoir opérer ensemble et avec des partenaires dans n'importe quel environnement." Il faut donc tirer la sonnette d'alarme, car l'image de l'OTAN qui en ressort est celle d'une force de police au service de la classe des multinationales.

L'OTAN est toujours présent dans les Balkans, il est maintenant en Afghanistan ; l'OTAN a commencé à s'entraîner en Irak dès 2005, il est en Libye, et il a des visées sur la Syrie.

La stratégie qui consiste à utiliser l'OTAN comme force de sécurité mondiale pour les hyper-riches n'en est que trop évidente, et l'OTAN travaille, main dans la main avec les empires militaro-industriel et médiatique, à tromper les masses tout en pillant le monde. Intégré à cela se trouvent de nombreuses initiatives conçues et lancées par l'intermédiaire des Nations-Unies, telles que le programme de dépeuplement, ainsi que d'autres méthodes pour balayer des populations entières ou les faire mourir de faim. Remarquez l'augmentation du nombre de forces de sécurité privées, les incarcérations massives, les nouvelles formes de ségrégation sociale. Les tueries au moyen de drones, les assassinats extrajudiciaires ne se sont pas produits par hasard. Ils ont tous été planifiés.

Des sociétés privées US telles que Blackwater et DynCorp obtiennent des contrats de la CIA et reçoivent des milliards du gouvernement fédéral étasunien. Si les militaires se comportent mal, il existe des voies de recours, mais quand des contractuels de Blackwater ont tué 17 civils sans armes en 2007 en Irak, rien n'a été fait, car ils n'étaient pas soumis aux lois irakiennes.

On dit que privatiser ce qui appartient au gouvernement améliore l'efficacité. On a donc privatisé les prisons, parce que les entreprises étaient censées mieux garder, mieux loger et mieux nourrir les prisonniers. Que se passe-t-il alors quand les prisons privées diminuent les salaires des gardiens, la qualité de la nourriture, et exercent des sévices contre les détenus par mesure d'autorité ? Rien.

Il y a aussi les médias. Vous pouvez être certains que personne dans les médias ne rapporte les malversations, et ceux qui le font sont renvoyés ou mis sur une liste noire. Rien ne sera publié sur les grandes entreprises ou leurs accords douteux, parce que ces gens-là influencent le contenu éditorial et ce qui est publié. Voilà pourquoi nous ne savons toujours pas si le lait en poudre est nutritif ou non, si nous importons de la nourriture OGM, ou ce que contiennent les médicaments que nous consommons -- bien des choses sont dissimulées. Les médecins reçoivent des avantages en nature ou des privilèges suivant le médicament qu'ils/elles prescrivent. On appelle ça des pots-de-vin. Dans le domaine de l'éducation et de la recherche, des compagnies dépensent des millions pour trouver comment ils peuvent manipuler les choses. Depuis 2002, ExxonMobil s'est fendu de plus de 225 millions de $ en donations à Stanford, pour chercher comment "réduire les émissions de gaz de serre", mais la commission était composée d'industriels du pétrole.

Les lois sur le commerce façonnent l'avenir

Nous prévoyons un avenir où la guerre est permanente, où dépenser pour détruire signifie dépenser pour reconstruire, et ce cycle est tout simplement parfait pour les multinationales.

Les États-Unis et les 11 pays riverains du Pacifique (les USA, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, le Mexique, la Malaisie, le Chili, Singapour, le Pérou, le Vietnam et Brunei) représentant 40 % du PIB mondial, vont signer le Partenariat Trans-Pacifique et le Partenariat Transatlantique pour le Commerce et les Investissements. Le document préparé par les États-Unis n'a été montré qu'à trois personnes pour chacun des pays concernés, tandis que 600 "conseillers commerciaux" d'entreprises telles que Monsanto, Chevron, Halliburton, Walmart y ont eu accès. Wikileaks en a révélé le contenu, qui concernait les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés individuelles et les brevets à caractère biologique, mais aussi les autres brevets, les droits d'auteur, les marques déposées et la propriété industrielle. Le projet détaillait de nouvelles mesures policières qui limiteraient les libertés individuelles, les droits de la personne, où les cours de justice de nations souveraines auraient à porter les litiges devant des tribunaux internationaux aux audiences conduites avec l'aide de preuves secrètes.

Le Partenariat Trans-Pacifique n'est qu'une partie de l'autre projet -- le Partenariat UE-US pour le Commerce et les Investissements (TTIP en anglais), qui va mettre en œuvre des principes pour l'Union Européenne et le Royaume-Uni. 65 % des apports à cet accord secret proviennent de compagnies et d'associations industrielles. Ce que l'accord propose de faire, c'est de supprimer ou de réduire les droits de douane, ce qui avantage les consommateurs ; de réintroduire l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) initié par les États-Unis, sans aucun mandat démocratique, fournissant ainsi aux grandes entreprises des prétextes pour poursuivre en justice les gouvernements nationaux directement devant les cours supranationales. Les États-Unis se proposent également d'utiliser le TTIP pour annuler les normes européennes sur les aliments OGM et sur la viande (le poulet lavé au chlore, les hormones de croissance, etc.).

Que se passerait-il si les tarifs de douane étaient supprimés ? Haïti en est un bon exemple. Haïti pouvait se nourrir. Puis les États-Unis et le FMI sont intervenus, forçant Haïti à réduire ses droits sur les importations. Les États-Unis subventionnaient les fermiers américains pour mettre en difficulté les producteurs locaux, décimant ainsi le marché haïtien du riz. Le résultat, c'est que Haïti a importé du riz des États-Unis, bénéficiant de l'aide US pour la nourriture (le contribuable US paie 1,5 milliard de $ aux grandes entreprises agroalimentaires US pour qu'elles produisent de la nourriture pour l'Aide Alimentaire).

Le Partenariat Transatlantique pour le Commerce et les Investissement entre l'UE et les États-Unis doit être conclu avant 2016 et les multinationales utilisent différents moyens pour obtenir la disparition des barrières gouvernementales. Les grandes entreprises vont amener le président à invoquer "l'autorité du président" en matière de promotion des échanges commerciaux, pour rendre impossible au Congrès d'amender le TPP ou d'en débattre.

Les grandes entreprises vont obliger Downing Street (lieu de résidence du Premier Ministre britannique - Ndt) à céder de son pouvoir, afin de permettre l'application de certaines sections de l'accord, avant même que le Parlement du Royaume-Uni le ratifie.

Nous allons doucement vers des gouvernements contrôlés par des grandes entreprises, où des accords supprimeront bientôt les libertés sur Internet, restreindront les libertés individuelles, détruiront les économies internes, annuleront directement les subsides d'État alloués aux médicaments, à la santé publique et aux autres avantages sociaux.

Nous finirons peut-être par élire des dirigeants dans le cadre de ce que nous croyons être "la démocratie", mais ces leaders ne pourront amender aucun de ces accords, rédigés par les multinationales.

D'alarmantes révélations nous sont venues de Karen Hudes, qui a acquis plus de 20 ans d'expérience dans le département légal de la Banque Mondiale (1986-2007), et qui a été renvoyée parce qu'elle enquêtait sur les plans des élites, et qu'elle avait constitué un groupe de lanceurs d'alerte.

Voici ses découvertes :
43.000 multinationales détiennent des actions sur les marchés de capitaux.
Les banques Citybank, Bank of America, Goldman Sachs et Deutsche Bank possèdent le Système de Réserve Fédérale des États-Unis.
Ces banques contrôlent 40 % des gains annuels des marchés de capitaux et 40 % de la valeur de ces entreprises.
Leurs investissements se sont faits en plaçant les mêmes directeurs d'une compagnie à une autre, puis à une autre.
Ils contrôlent également les médias.
Un  gentleman's agreement -- Les États-Unis nomment le directeur de la Banque Mondiale, l'UE celui du FMI.
La stratégie des banksters est de maintenir les gens prisonniers de la dette.
Hudes a également dit que si le Département du Trésor émet sa devise, il n'y a plus d'intérêts à payer. Si le Département du Trésor émet un billet à ordre destiné à la Réserve Fédérale, la devise de la Réserve Fédérale et ce billet seront porteurs d'intérêts -- voici pourquoi la dette augmente chaque année. Aux USA, quand une déclaration de revenus est envoyée quelque part, le chèque part à la Réserve Fédérale, puis est réexpédié au Royaume-Uni, les banksters du Royaume-Uni (pas le gouvernement) en gardent 40 % et en font parvenir ensuite 60 % aux Jésuites, au Vatican. Hudes en donne l'explication. Elle dit qu'en 1200, le roi d'Angleterre a emprunté de l'argent au Vatican pour financer des guerres et a signé un traité garantissant le remboursement de l'emprunt -- dans le cas présent, il s'agit des réparations payées au Royaume-Uni depuis la guerre de 1812.
Karen Hudes poursuit en affirmant que "ceci n'a aucun rapport avec la foi catholique (...) ceci n'a absolument rien à voir avec les fidèles, qui ne sont pas au courant de tout ceci (...) lisez ce que les Pères Fondateurs avaient à dire sur les Jésuites. Après l'assassinat de Lincoln, les Jésuites ont perdu aux États-Unis certains de leurs privilèges (...) les interdictions concernant les Jésuites ont été levées par Ronald Reagan."

Karen Hudes dit que le gouvernement US se maintient à flot en vendant de la drogue cultivée en Afghanistan.
Karen dit également que la CIA a été créée pour surveiller l'or mondial. Elle dit que Hawaii possède 170.000 tonnes d'or. Elle déclare que les Jésuites sont responsables de la CIA.
Karen dit également qu'une bombe nucléaire devait exploser en Caroline du Sud, mais deux généraux de l'armée de terre se sont arrangés pour que la bombe explose à 1000 km au large des côtes et sous la mer -- ces deux officiers ont été limogés, et 180 autres généraux le seront parce qu'ils protègent les citoyens des États-Unis.
La dernière découverte du lanceur d'alerte de Karen Hudes est que le pape Benoît Ratzinger (sic) a été mis à l'écart à cause de trafics d'enfants et de délits financiers, et c'est la raison pour laquelle le pape François n'utilise pas les appartements papaux.
Le Tribunal International pour les Crimes de l'Église et de l'État a déclaré l'Église Catholique Romaine organisation criminelle transnationale -- selon les termes d'une autre entité commerciale connue du monde sous le nom de Nations-Unies -- et [ce tribunal] est sur le point d'émettre un mandat d'arrêt contre le Pape François.

On nous dit que des responsables viennent "enquêter", "passer en revue", etc., mais leur tâche consiste à contribuer à produire des décrets qui rendront légitimes des actions illégales usurpant toutes les lois du droit coutumier (en vigueur en G.B. et aux USA - Ndt). La seule chose dont cette superclasse ait peur, c'est du vrai mouvement démocratique. Mais seule une poignée de personnes est consciente des objectifs internationaux et font le lien avec les gouvernements qui s'emploient à exécuter leurs objectifs.

Maintenant que nous connaissons le scénario -- la question suivante est : Que pouvons nous faire ?

Shenali D Waduge

Pour plus d'informations : Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, et non par les politiques ou les gouvernements

http://www.sriexpress.com/articles/i...vernments.html

http://www.davidicke.com/headlines/
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Un drôle de petit reportage faisant référence au livre de John Rizzo, ancien responsable à la CIA. Nous savons que Hollywood a toujours été impliqué dans les publireportages du gouvernement ou des services de renseignement, et ces gens-là auraient pu nous en dire beaucoup plus, mais j'ai pensé que cela valait la peine de le souligner.

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Un ex-responsable de la CIA dénonce le copinage avec Hollywood



Publié le 9 janvier 2014


Il y a beaucoup de boue dans le nouveau livre de l'ancien responsable de la CIA John Rizzo, Company Man, y compris des allégations concernant le programme de torture administré pendant le mandat de l'ancien président George W. Bush. Mais il y a aussi autre chose à lire. Dans les mémoires qu'il vient juste de sortir, celui qui a longtemps été l'agent du gouvernement raconte que les acteurs et les producteurs de Hollywood n'ont été que trop contents de travailler avec l'Agence Centrale de Renseignement (CIA) quand est venu le temps de tourner des films sur les opérations secrètes d'espionnage. Selon Rizzo, une star du grand écran a même demandé à la CIA si on pouvait la payer en nature, en lui donnant -- dans le cadre de ce copinage -- pour 50.000 $ de saisie de contrebande, notamment de la cocaïne "primo" confisquée par le gouvernement. Ameera David, de RT, a plus d'informations.





Message N°3
     11 janvier 2014                                                                                   (Pour l'original, voir ici.)

Membre d'Avalon  ponda's Avatar
Default Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, pas les politiques ni les gouvernements // Un ex-responsable de la CIA dénonce le copinage avec Hollywood

Un message intéressant, Cider.

L'article ci-dessous confirme une partie des informations sur les liens existant entre les banques, les grandes entreprises et les médias. 

Dénoncer l'élite qui, dans l'ombre, contrôle le monde

Qui donc contrôle réellement le monde ? Les Illuminati ? Les Francs-Maçons ? Le Groupe Bilderberg ?

Ou bien s'agit-il là de diversions pour détourner votre regard inquisiteur de la véritable élite mondiale ? La réponse, comme pour la plupart des sujets qui valent la peine d'être explorés, n'est pas aussi simple. N'ayez aucun doute, il existe des pouvoirs mondiaux secrets dont l'unique but est de conserver et de développer leur puissance. Mais cela peut ne pas être du tout aussi secret que vous le pensez. Et c'est ce qui rend les choses encore plus abominables.

Mais ne me croyez pas sur parole, nous avons le témoignage à la fois de scientifiques et de gens dans le secret pour le confirmer.

Nous allons classer ceci en trois catégories : le financier, le politique et le médiatique. C'est beaucoup plus ardu que vous l'imaginez, puisqu'ils travaillent tous de concert, à dessein.



L'Elite financière

Grâce à la science de la théorie des systèmes complexes, nous avons peut-être la réponse ici, sous les yeux. Ce processus scientifique a jeté de la lumière sur les zones obscures du contrôle bancaire et de la finance internationale, et fait sortir de l'ombre certains des acteurs principaux. Cela ramène au vieux crédo : suivez l'argent à la trace. C'est justement ce qu'a fait le théoricien James B. Glattfelder.

Partant d'une base de données de 37 millions d'entreprises, Glattfelder en a sorti les 43.060 multinationales (les entreprises qui opèrent dans plus d'un pays) reliées [entre elles] par leurs actionnaires.

Creusant encore, il a bâti un modèle qui montre en fait à quel point ces entreprises sont reliées les unes aux autres via la possession d'actions et des revenus d'exploitation correspondants.

Regardez le graphique mondial ci-dessous :



J'admettrai ouvertement que ce graphique m'a presque totalement découragé. Les théories scientifiques complexes ne sont pas mon fort, et celui-ci ressemble à une sorte de boule à neige intergalactique.

Mais Glattfelder a effectué un travail remarquable en ramenant toutes ces connexions à leurs acteurs principaux -- et en soulignant toute leur puissance sur le marché mondial. Ces "réseaux de propriété" peuvent révéler qui sont les acteurs-clés, comment ils sont organisés, et à quel point ces pouvoirs sont interconnectés.

Du New Scientist :

Chacune des 1318 entreprises avait des liens avec deux ou plusieurs autres et leur nombre était en moyenne de 20. Qui plus est, bien qu'elles représentent 20 % des revenus d'exploitation mondiaux, il est apparu que ces 1318 possédaient collectivement, via leurs actions, la majorité des grandes sociétés réputées et des entreprises industrielles -- l'économie "réelle" -- représentant 60 % supplémentaires des revenus mondiaux.

Quand l'équipe a continué à démêler l'écheveau des propriétaires, elle a découvert qu'une grande partie remontait à une "super-entité" de 147 compagnies encore plus intimement reliées entre elles -- dont l'entière possession était détenue par d'autres membres de la super-entité -- qui contrôlaient 40 % de la richesse totale du réseau.

D'après ses données, Glattfelder a trouvé que les 730 plus grands actionnaires contrôlent 80 % du revenu total des sociétés multinationales. Et -- surprise, surprise -- il s'agit avant tout d'institutions financières des États-Unis et du Royaume-Uni. Cela représente un pouvoir énorme concentré dans un petit nombre de mains.

L'imposture financière

Voici le Top Ten des multinationales qui détiennent le plus de pouvoir sur l'économie mondiale (et si vous faites partie des millions de gens convaincus que les Grandes Banques dirigent le monde, cette liste devrait conforter votre opinion de manière inquiétante) :

1). Barclays plc
2). Capital Group Companies Inc.
3). FMR Corporation
4). AXA
5). State Street Corporation
6). JPMorgan Chase & Co.
7). Legal & General Group plc
8). Vanguard Group Inc.
9). UBS AG
10). Merrill Lynch & Co Inc.

Quelques-uns des autres suspects habituels complètent le Top 25, dont JP Morgan, UBS, Crédit Suisse, et Goldman Sachs.

Mais vous n'y découvrirez pas ExxonMobil, Microsoft, ni General Electric, ce que j'ai trouvé choquant.

Il faut en fait que vous fassiez défiler la liste jusqu'en bas, jusqu'à China Petrochemical Group Company, au numéro 50, pour trouver une entreprise qui crée effectivement quelque chose.

Les 49 plus importantes sociétés sont des institutions financières, des banques, et des compagnies d'assurance -- à l'exception de Wal-Mart, qui arrive au 15ème rang.

Le reste se contente essentiellement de faire passer l'argent de l'un à l'autre.

Voici à quoi ressemble l'interconnexion des grands acteurs de ce système international :



Et maintenant un fait amusant sur l'acteur N°1, Barclays :

Barclays a été un des acteurs principaux du scandale lié à la manipulation du LIBOR, et l'organisme a été convaincu de fraude et de collusion avec d'autres grandes banques interconnectées. La Commodity Futures Trading Commission, le régulateur des bourses du commerce américain, leur a infligé une amende de 200 millions de dollars, le Ministère de la Justice US 160 millions, et l'autorité des services financiers 59,5 millions de livres sterling, pour "tentative de manipulation" des taux du Libor et de l'Euribor. 

Malgré ses délits, Barclays a néanmoins payé 61.781.950 dollars de bonus plus tôt cette année, dont une énorme somme de 27.371.750 dollars au chef des banquiers d'investissement, Rich Ricci. (Oui, c'est son vrai nom.)

Ce sont eux qui dirigent le monde.

On donne essentiellement l'argument du "trop grandes pour faire faillite" dans un cadre scientifique -- sauf qu'au lieu de parler juste de banques étasuniennes, nous parlons ici d'une cabale internationale de banques et d'institutions financières si imbriquées entre elles qu'elles représentent une menace sérieuse pour l'économie mondiale. Au lieu de "trop grandes pour faire faillite", nous devrions dire : "trop connectées pour faire faillite".

Glattfelder affirme qu'"un haut degré d'interconnectivité peut se révéler néfaste pour la stabilité, parce que la tension peut se répandre dans tout le système comme une épidémie."

L'industriel Henry Ford a un jour raillé : "Tant mieux si les gens de ce pays ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, sinon je crois que ce serait la révolution avant demain matin."

Soupçonner que quelqu'un agit en coulisse pour contrôler l'afflux de capitaux mondial est une chose. C'en est tout à fait une autre de disposer de preuves scientifiques qui le montrent clairement. Mais ces gens-là ne peuvent exister que si leurs objectifs sont appuyés par un système politique. Et ces systèmes politiques fonctionnent pratiquement ouvertement.

L'Élite politique

Pour faire bref, allons droit au but. Chaque décision géopolitique majeure ces dernières décennies a été gérée par l'intermédiaire d'une de ces trois organisations : la Commission Trilatérale, le Conseil pour les Relations Étrangères et la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire International (FMI).

Un lanceur d'alerte (whistleblower) du FMI admet que ce dernier était profondément impliqué dans la fraude mondiale, et soutient que "le public ne sait pas vraiment ce qui se passe et (...) que nous ne vivons pas en démocratie." (Ceci fera l'objet d'un autre article.)

La Commission Trilatérale

En 1973 l'infâme David Rockefeller a fondé un groupe de courtiers du pouvoir mondial pour qu'ils travaillent ensemble -- hors de toute allégeance officielle, gouvernementale ou politique -- afin d'amener l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et le Japon à coopérer. Ils l'ont lancé sous le prétexte de travailler ensemble pour résoudre les problèmes mondiaux. Un noble but -- mais les "problèmes" sont quelque chose de très subjectif.

Voici la diminution des membres :

Le continent nord-américain est représenté par 120 membres (20 Canadiens, 13 Mexicains et 87 citoyens US).

Le groupe européen a atteint sa limite de 170 membres venant de presque chaque pays du continent ; le plafond individuel pour chaque pays est de 20 pour l'Allemagne, 18 pour la France, l'Italie et le Royaume-Uni, 12 pour l'Espagne, et de 1 à 6 pour le reste.

Au départ l'Asie et l'Océanie n'étaient représentés que par le Japon. Cependant, en 2000, le groupe japonais de 85 membres s'est accru, en devenant le groupe Asie-Pacifique, composé de 117 membres : 75 Japonais, 11 Sud-Coréens, 7 citoyens d'Australie et de Nouvelle-Zélande, et 15 membres de l'ASEAN (l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour et la Thaïlande). Le groupe Asie-Pacifique a aussi inclus 9 membres de Chine, de Hong Kong et de Taïwan. La Commission Trilatérale revendique actuellement "plus de 100" membres Asie-Pacifique.

C'est le Bottin mondial des détenteurs du pouvoir. Alors que la Commission Trilatérale exclut comme membre quiconque détient une responsabilité publique, elle sert à renvoyer l'ascenseur à tous les riches et puissants de l'élite financière, politique et universitaire.

La plupart des soupçons concernant le groupe sont apparus lors de l'Administration Jimmy Carter, quand Carter -- lui-même membre de la Commission Trilatérale -- a nommé Zbigniew Brzezinski, son conseiller pour la Sécurité Nationale. Brzezinski était le premier directeur exécutif de la Commission Trilatérale.

Le vice-président de Carter, Walter Mondale, en était également membre. Plus important encore peut-être, le membre Paul Volker a été Président de la Réserve Fédérale sous Carter. Il en est encore le président honoraire nord-américain.

Une telle concentration de pouvoir au sein d'un cabinet présidentiel étasunien a bien sûr rendu des gens nerveux.

Parmi les récentes additions notables figure Austan Goolsbe -- ex-président du Conseil des Conseillers Economiques d'Obama. Je ne saurais trop vous conseiller de vous familiariser avec la liste complète des membres. Vous serez choqués de constater qui fait partie de cette organisation secrète.

Et nous n'avons pas encore parlé du reste de l'élite financière mondiale : le Conseil pour les Relations Étrangères, le Fonds Monétaire International, et la Banque Mondiale.

Une banque qui les dirige toutes : une lanceuse d'alerte de la Banque Mondiale révèle la conspiration bancaire.

Remarque. Il ne s'agit pas ici d'une extraordinaire théorie du complot. Il s'agit de la théorie des systèmes, une discipline scientifique sérieuse, utilisée par le chercheur James B. Glattfelder pour prouver qu'un petit groupe de banquiers contrôle essentiellement les finances du monde.

Les recherches de Glattfelder ont prouvé que les 730 plus importants actionnaires contrôlent 80 % de tous les revenus des sociétés multinationales.

Mais en réalité l'élite bancaire mondiale ne peut pas, à elle seule, maintenir son quasi-monopole sur le pouvoir mondial. Et donc, pendant qu'ils s'enfuient avec l'argent, leurs valets de la sphère politique font le guet.

Une fois de plus, nous n'avons pas recours à des explications ampoulées et à de vagues peurs de domination. Nous observons les éléments en utilisant une discipline scientifique et ce que les détenteurs du pouvoir admettent eux-mêmes.

Le fait est que nous ne pouvons absolument pas parler de contrôle mondial sans évoquer le rôle de la Banque Mondiale...

La Banque Mondiale représente 188 pays, de l'Albanie au Zimbabwe. Elle est cependant contrôlée par un nombre réduit de pays puissants, qui ont chacun leurs propres et sérieux intérêts économiques. 

Puisque les directeurs et les économistes en chef de la banque ne sont pas élus, les États-Unis et d'autres grands pays ont tout pouvoir pour nommer qui ils veulent pour exécuter leurs ordres -- et ils ont nommé à la tête du monstre des gens très douteux :

Robert McNamara -- l'ex-secrétaire de la Défense de JFK et président de la Ford Motor Company a été choisi pour diriger la Banque en 1968, juste après sa gestion désastreuse de la guerre du Vietnam.

Lewis T. Preston -- cadre bancaire supérieur chez J.P. Morgan. Nous savons tous que J.P. Morgan n'a pas à cœur les intérêts du petit peuple, comme le prouvent les années d'exploitation de gens corrects, culminant avec leur amende-record de 13 milliards de dollars cette année.

Robert Zoellick -- cadre supérieur chez Goldman Sachs. Là encore, si le chef de Goldman Sachs est à la barre, vous savez que la volonté des puissants sera exécutée... Après tout, vous ne gagnez pas votre surnom de "Grand Vampire des Profondeurs" par votre altruisme.

Paul Wolfowitz -- à l'instar de McNamara, Wolfowitz s'est vu confier les rênes de la Banque Mondiale après avoir aidé à orchestrer la scandaleuse guerre d'Irak de George Bush. Lorsqu'il était président de la Banque Mondiale, il a attribué d'énormes augmentations de salaire à sa petite amie -- plus du double de ce à quoi elle avait droit !

Le fait même que le directeur de la Banque Mondiale puisse se permettre ce genre de petite corruption, n'augure pas bien de la banque prise dans son ensemble, étant donné l'immense pouvoir dont ils disposent. Wolfowitz a finalement été obligé de démissionner.

Sans doute encore plus alarmant, la Banque Mondiale bénéficie également d'une immunité totale de tous les pays avec lesquels elle est "en affaires", si bien qu'on ne peut pas la tenir pour responsable de ses actes.

Les États-Unis disposent également d'un droit de veto total sur les agissements de la Banque, qu'ils peuvent utiliser pour bloquer tout acte de la Banque pouvant menacer les intérêts nationaux -- et ceux des puissances financières mondiales qui la contrôlent.

Le but officiel de la Banque Mondiale est d'aider les pays pauvres et en voie de développement, en leur accordant des emprunts.

Le hic ? Pour obtenir ces emprunts, il faut se plier à la liste draconienne des souhaits de la Banque.

Exemples des conditions auxquelles les pays doivent satisfaire pour bénéficier d'un emprunt : supprimer des salaires, réduire des programmes tels que l'éducation ou la sécurité sociale, et relâcher les limites liées à l'investissement étranger.

Les résultats sont-ils en accord avec la mission officielle ?

Pas vraiment. En fait, les données montrent que la plupart des pays qui ont accepté l'argent de la Banque Mondiale et ses conditions ne vont pas mieux actuellement que quand ils ont reçu leur premier prêt -- et beaucoup d'entre eux sont dans un état pire.

L'Heritage Foundation :

Sur les 66 pays moins développés qui ont reçu l'argent de la Banque Mondiale pendant plus de 25 ans (et pour la plupart, plus de 30 ans), 37 ne sont pas en meilleure situation aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant d'avoir reçu ces prêts. 

Sur ces 37 pays, la plupart (20) sont en fait plus pauvres aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant de recevoir l'aide de la Banque.

Les anciens pays moins développés qui ont prospéré au cours des 30 dernières années y sont parvenus en libérant les forces productives de leur économie. Les meilleurs exemples en sont Hong Kong et Singapour. Même si un pays comme Singapour a reçu une petite somme de la Banque Mondiale, les preuves montrent que ce qui est à l'origine de la croissance économique n'est pas l'aide de la Banque Mondiale, mais la liberté économique.

Qui plus est, un ancien employé de la Banque Mondiale a décrit quelque chose de bien plus infâme que de la stupidité...

Karen Hudes a de ses yeux vu la Banque Mondiale manipuler et dissimuler la corruption présente dans ses projets de développement économique.

Il est important de savoir que [Karen] Hudes n'était pas un quelconque larbin hargneux. Elle a été Avocat Principal et a travaillé pour la banque pendant 20 ans. Au cours de ces deux décennies à la Banque Mondiale, [Karen] Hudes a constaté que la corruption était systématique et très répandue.

"C'est une mafia," a-t-elle déclaré au New American.

"Ces coupables, qui se sont appropriés tout ce pouvoir économique, ont réussi à s'infiltrer dans les deux camps. Vous trouverez donc des gens, censés essayer de combattre cette corruption, n'être là que pour répandre de la désinformation et occuper la place, afin d'égarer toute personne qui réussirait à comprendre ce qui se passe. Ces truands croient que s'ils peuvent garder le monde dans l'ignorance, ils pourront le saigner plus longtemps."

[Karen] Hudes a été témoin de l'enrichissement à grande échelle des puissants, pendant que les pauvres, que la Banque était censée aider, devaient payer la note.

"Je me suis rendu compte que nous nous trouvions face à ce qu'on appelle captation de l'État, où les institutions du gouvernement sont cooptées par le groupe corrompu", a-t-elle fait remarquer.

[Karen] Hudes a finalement été renvoyée après sa critique de la tentative de dissimulation, par la Banque, du renflouement bâclé d'une banque corrompue aux Philippines.

Voici quelques exemples, choisis parmi ceux donnés par l'American Enterprise Institute, de ce qui arrive aux 2,5 milliards de dollars payés chaque année par le contribuable US et versés à la Banque Mondiale :

38 pays, encouragés par les projections, manipulées par la Banque, concernant le développement de leur pays, ont accumulé 71 milliards de dollars en prêts impossibles à rembourser, pour lesquels les contribuables des pays riches doivent maintenant se porter caution.

La corruption a été dénoncée à la fois dans le fonctionnement interne de la Banque Mondiale et dans ses programmes, et on estime actuellement qu'elle porte sur plus de 100 milliards de dollars.

La protestation monte chez les principaux spécialistes africains, qui cherchent à endiguer toute cette aide qui ne sert qu'à asseoir la position de nombreux membres d'une élite corrompue, et à les enrichir. On ne peut plus ignorer les multiples anecdotes attestant le gâchis, l'ineptie et le vol pur et simple.

Pas tout à fait l'image de superhéros pourfendeur de pauvreté que l'institution veut donner d'elle-même.

La Banque Mondiale travaille en coopération avec le Fonds Monétaire International, qui s'emploie, lui aussi, à enrichir Wall Street et à soutenir les dictateurs.

Par Jimmy Mengel, Outsider Club

Source: http//www.HumansAreFree.com


Message N°5     11 janvier 2014                                                                                     (Pour l'original, voir ici.)


Membre d'Avalon

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Default Les interventions militaires sont demandées par les entreprises, pas les politiques ni les gouvernements // Un ex-responsable de la CIA dénonce le copinage avec Hollywood

Quote Posté par buares (ici)
Quote Posté par ponda (ici)
L'industriel Henry Ford a un jour raillé : "Tant mieux si les gens de ce pays ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, sinon je crois que ce serait la révolution avant demain matin."

Oui, les gens ne se rendent pas compte de l'escroquerie, et nous pouvons en remercier les médias.

Salut









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