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En Hommage :
Le Dr David Kelly
Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une publication du site originel de Project
Camelot
David
Kelly est décédé le 18 janvier 2003, à l’âge de 59 ans. On a dit de cet
expert britannique en armes biologiques qu’il s’était entaillé les
poignets lors d’un trajet à pied près de chez lui. Kelly était
responsable scientifique en chef du Ministère britannique de la Défense
et conseiller principal auprès du secrétariat du contrôle des armes et
de la prolifération, ainsi qu’auprès du service de la non-prolifération
au Ministère des Affaires Etrangères. Conseiller principal en armement
biologique auprès de l’UNSCOM (les équipes d’inspection des armes
biologiques des Nations Unies) de 1994 à 1999, il était également,
selon ses pairs, prééminent dans son domaine, non seulement en
Grande-Bretagne, mais au niveau mondial.
La BBC
annonça fin mai 2003 qu’un important responsable britannique des
services de renseignements avait admis que le Gouvernement britannique
avait falsifié des preuves concernant les armes de destruction massive,
afin d’envahir l’Irak de concert avec les Etats-Unis. A la mort de
Kelly, la BBC reconnut qu’il était bien le haut fonctionnaire qu’elle
avait cité en mai.
A sa
retraite, Hans Blix affirma que les Etats-Unis déformaient les rapports
des Nations-Unies sur les armements et que les USA exerçaient des
pressions indues sur lui et sur son équipe d’inspection pour qu’ils
trouvent des armes de destruction massive en Irak. Blix insista bien
sur le fait qu’il n’existait aucune preuve de la présence d’armes de ce
type et, à son départ en retraite, quitta la scène après le fiasco des
inspections en Irak.
Kelly
souffrit de dépression, dit son épouse, lorsque des responsables
britanniques exigèrent de lui qu’il corrobore les affirmations de la
Grande-Bretagne et de la Maison Blanche liées à la présence d’armes de
destruction massive en Irak, une requête que refusa Kelly. Le Parlement
britannique l’interrogea sur sa certitude que l’Irak ne possédait pas
d’armes de destruction massive, après que Tony Blair se fut aligné sur
l’affirmation contraire de George Bush.
Selon sa
famille et ses amis, Kelly n’était cependant pas le genre d’homme à se
supprimer volontairement, déprimé ou pas. Que Kelly se soit ouvert
lui-même les veines des poignets ou qu’une Mafia à la solde du
gouvernement britannique l’ait aidé à le faire, il n’en reste pas moins
que Kelly n’est mort ni de causes naturelles, ni par accident.
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Bill Ryan
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