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En Hommage :
Dr. James McDonald
Cette page est la traduction, par The Avalon Translation
Project,
d'une publication du site originel de Project Camelot.
Le Dr. James McDonald (1920-1971) était
Physicien-Chef à l’Institute of Atmospheric Physics mais
aussi professeur du département de météorologie à
l’université de l’Arizona, et donc parfaitement qualifié
pour diriger une étude scientifique du phénomène OVNI.
McDonald observa lui-même un OVNI dans les années 50 et
cette expérience le conduisit à commencer une enquête
privée et discrète sur les OVNI, qui devait durer de
nombreuses années. Du début au milieu des années 60,
McDonald fit partie du Projet Livre Bleu (Project Blue
Book), chargé pour le compte de l’Armée de l’Air de
l’étude officielle des observations d’OVNI, et il commença
à examiner les cas contenus dans leurs dossiers. Il fut
consterné par ce qu’il y trouva : non seulement le
personnel de Blue Book qui enquêtait sur les OVNI était
incompétent, mais la politique foncièrement
« anti-OVNI » de l’Air Force avait amené ledit
personnel à inventer de toutes pièces des
« explications » aux incidents liés aux OVNI,
sans même mener la moindre enquête sur les témoins
oculaires ni les interroger.
McDonald avait, à la fin des années 60, enquêté sur des
centaines de cas d’OVNI – dont beaucoup d’ailleurs
dataient des années 40 et 50, et que l’Armée de l’Air
prétendait avoir « résolus » - et il prouva de
manière convaincante qu’ils ne l’étaient toujours pas. Il
utilisa aussi ses compétences scientifiques à critiquer le
credo de « démystificateurs » comme Donald
Menzel, astronome de l’université Harvard et férocement
critique des OVNI. Contrairement à McDonald, Menzel
refusait d’interroger les témoins d’OVNI (puisque selon
lui les OVNI ne pouvaient exister, tout témoin d’OVNI se
trompait nécessairement dans ses observations ; et
l’interroger devenait « une perte de temps »).
McDonald révélait souvent que les « investigations en
pantoufles » de Menzel sur les cas OVNI étaient
illogiques et non-scientifiques. Menzel, qui ne put jamais
réfuter de manière précise les vigoureuses critiques
scientifiques de McDonald face à ses
« explications », eut recours à des attaques
personnelles contre lui, le traitant de
« pseudo-scientifique » et de
« loufoque ».
Les critiques allaient désormais utiliser ce modus operandi
contre McDonald. Ils mettaient souvent de côté les
enquêtes peaufinées et les études détaillées des cas
d’OVNI que réalisait McDonald, pour se concentrer sur des
attaques personnelles. Dès 1966 McDonald fut convaincu que
le mystère OVNI était une réalité, et qu’il posait un
important « défi à la science ». Il consacra
donc tout son temps à l’étude du phénomène et à convaincre
la communauté scientifique traditionnelle de ce qu’il
croyait être vrai. Il émergea rapidement comme un des
principaux porte-parole de l’ « ufologie » -
l’étude scientifique des phénomènes OVNI. Dans les faits,
McDonald partit seul en croisade convaincre ses collègues
scientifiques et le grand public que les OVNI étaient
« une affaire sérieuse », et un sujet digne
d’être étudié scientifiquement.
Quand à la fin des années 60 le gouvernement des
États-Unis créa le Comité Condon afin d’étudier les OVNI
et de voir si on pouvait leur trouver une
« explication définitive », c’est avec
enthousiasme que McDonald proposa ses services. Étant
donné ses recherches extensives dans le domaine et ses
irréprochables qualifications scientifiques, McDonald
aurait dû logiquement être sélectionné, mais il ne fut pas
choisi comme membre du comité. La raison de ce refus
apparut bientôt, lorsque ses deux dirigeants, le Dr.
Edward Condon et le Dr. Robert Low, se révélèrent être des
démystificateurs fanatiques des OVNI, et que Condon, tout
comme Low, étaient déterminés à amener le Comité à une
conclusion « anti-OVNI », indépendamment de tout
ce que pouvaient révéler ses recherches.
McDonald (et d’autres ufologues connus) critiquèrent
durement dirigeants du Comité et leur parti pris, sans
résultat. Le Rapport
Condon, publié en 1969, ne put trouver d’explication
pour près d’un tiers des cas qu’il examina, mais dans son
introduction au rapport, le Dr. Condon affirma platement
que les OVNI n’existaient pas et que la vraie science
n’avait rien à gagner à étudier le sujet. McDonald, que
cela n’impressionnait pas, rédigea un certain nombre de
critiques détaillées et mûrement réfléchies à l’encontre
du Rapport Condon, généralement ignorées par la plus
grande partie de la communauté scientifique et par les
« Anti-OVNI ».
Le Rapport Condon marqua néanmoins le commencement de la
fin pour McDonald. Son vibrant plaidoyer, destiné à
prouver que les OVNI étaient un sujet digne d’attention
scientifique, lui avait attiré de nombreux détracteurs
dans la communauté scientifique. Un grand nombre d’entre
eux souhaitait seulement passer sous silence les cas
d’OVNI et détestait que McDonald révèle leur
« paresse intellectuelle » sur le sujet. Nombre
de ses collègues commencèrent alors à l’éviter, et il se
trouva bientôt isolé dans la communauté scientifique
traditionnelle. Pire encore, McDonald se mit à dos le
rédacteur en chef du magazine Aviation Week,
Philip Klass, dont la critique des OVNI était encore plus
virulente que celle de Menzel. Lorsque McDonald mit en
pièces par écrit une des théories préférées de Klass
concernant les observations d’OVNI – Klass avait argué que
beaucoup d’OVNI n’étaient que des « boules de
plasma » générées par les lignes électriques, une
théorie dont McDonald avait démontré l’absence de bases
scientifiques - Klass s’en prit personnellement à lui,
dans une tentative effrontée de détruire sa réputation.
La bataille était injuste car, tandis que McDonald se
contentait de critiquer les théories de Klass et ses
« explications » liées aux cas d’OVNI, Klass
refusait de tenir compte de ses arguments scientifiques et
s’employait à le salir personnellement et de manière
insidieuse. Dès 1970, la vie de McDonald commença à se
désagréger, à cause du chantage provenant d’autres
scientifiques, des attaques personnelles haineuses de
Klass, et en partie aussi parce que sa croisade l’avait
empêché de consacrer suffisamment de temps à sa famille,
et que son épouse avait demandé le divorce.
Le coup de grâce arriva en 1971. McDonald fut convoqué
devant un comité du Congrès pour apporter son témoignage
sur le nouveau transport supersonique (SST), un avion que
McDonald avait étudié et dont il était convaincu qu’il
allait détruire l’atmosphère. Bien que le sujet n’ait
aucun rapport avec les OVNI, et que McDonald ne s’exprimât
pas sur le sujet, un membre du Congrès qui souhaitait la
construction du SST (cela apporterait des emplois à ses
électeurs), s’employa à réduire à néant les critiques de
McDonald à l’encontre du SST et transforma l’audition en
une « discussion » sur les croyances de McDonald
concernant les « petits hommes verts ». Cette
tactique prit McDonald complètement au dépourvu, et bien
qu’il essayât de défendre ses études sur les OVNI, et fît
remarquer qu’il n’y avait aucun rapport entre les OVNI et
le SST, le membre du Congrès ridiculisa continuellement
McDonald en laissant entendre qu’on ne pouvait pas se fier
au témoignage sur le SST d’une personne qui croyait aux
OVNI.
À la fin de l’audition, on entendait dans la salle du
Congrès McDonald se faire ridiculiser et des rires non
dissimulés. Les critiques de McDonald sur le SST étaient
en fait partagées par beaucoup d’autres scientifiques et
le projet fut finalement abandonné. McDonald fut néanmoins
personnellement anéanti et humilié par ces attaques
injustes et, un peu plus tard en 1971, il se rendit dans
le désert de l’Arizona et se tira une balle dans la tête,
mais survécut. Quelques mois cependant après cette
première tentative, on prétend que, malgré une mobilité
réduite, il monta dans une voiture, se rendit chez un
prêteur sur gages, acheta un nouvel automatique sans
quitter son fauteuil roulant, retourna dans le désert et
recommença. Son décès fut un coup extrêmement dur pour
l’ufologie, qui avait perdu là un de ses plus grands
leaders et porte-parole. Nombre de ses investigations et
de ses écrits (en particulier son brillant article Science in Default
– La science en défaut) demeurent les meilleurs du genre
en recherche ufologique, et n’ont jamais été réfutés de
manière satisfaisante par ses critiques.
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Bill Ryan
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