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Avalon
                  logo En Hommage :
Karla Turner

 Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une publication du site originel de Project Camelot.



Dr Karla
                TurnerSi on voulait trouver une courte définition de la vie du docteur Karla Turner, investigatrice des enlèvements aliens, ce pourrait être : « militante courageuse des droits de l’Homme ». Auparavant universitaire - elle était titulaire d’un doctorat en études vieil-anglaises de l’Université du Texas du Nord - Karla Turner avait écrit trois ouvrages sur le phénomène des enlèvements : Into the Fringe (1992), Taken (1994) et, en collaboration avec le médium Ted Rice, Masquerade of Angels (1994). Elle était convaincue que les aliens n’étaient pas ici pour nous aider, mais pour nous priver de la souveraineté de notre âme.

Elle souhaitait que nous entrions en résistance – avec le courage dont elle avait elle-même fait preuve lorsque, après une période de lutte, elle avait succombé – tout comme Mae Brussell et Ann Livingston – à une forme particulièrement virulente et foudroyante de cancer du sein, le 9 janvier 1996.

Cette érudite menue, auteure et militante, née en 1947 et qui s’était établie à Roland, en Arkansas, travaillait sur les enlèvements par les aliens depuis 1988. Deux traits, avait-elle fini par conclure, caractérisaient avant tout le comportement alien : la duplicité et la cruauté. Dans Into the Fringe, elle a raconté les enlèvements - les abductions – qu’elle, son mari Casey (nom fictif) et plusieurs autres membres de sa famille ont subis. La famille avait pris conscience de ses expériences pour la première fois en 1988. Ultérieurement, ils ont pu se remémorer des événements liés aux enlèvements et remontant à leur enfance ; des expériences dérangeantes, toutes sans exception. Dans son deuxième ouvrage, Taken, publié comme Masquerade of Angels par sa propre maison d’édition, Kelt Works, à Roland, Karla Turner rapportait l’histoire de huit abductées qui l’avait contactée après la publication de son premier livre. Masquerade of Angels est la biographie de Ted Rice, médium de Louisiane qui, habitué à canaliser des entités bienveillantes, et après avoir pris conscience de ses expériences d’enlèvement, a d’abord cru que les aliens étaient inoffensifs, pour en arriver à la conclusion qu’ils n’étaient rien d’autre que d’impitoyables prédateurs.

Du début à la fin Karla Turner avait été frappée par les contradictions présentes dans les récits sur les aliens. Ils étaient prêts, affirmait-elle, à dire ce qu’ils voulaient pour arriver à leurs fins. Comme le signalaient les abductées de Taken, les aliens prétendaient, suivant les cas, qu’ils étaient venus nous aider à faire face à des désastres écologiques imminents, à se croiser avec nous pour notre bien et le leur, à nous aider à évoluer, ou à prendre notre matériel génétique afin de revivifier leur race en voie d’extinction. Ils prétendaient parfois qu’ils nous avaient réellement créés, et en d’autres occasions, qu’ils nous modifiaient génétiquement pour notre propre bien.

Dans ce qui est un des récits les plus émouvants des annales d’enlèvements par des aliens, Karla Turner raconte dans Masquerade of Angels, l’histoire de Ted Rice : comment, alors qu’il était âgé de 8 ans, Rice s’est retrouvé avec sa grand-mère bien-aimée à l’intérieur d’un OVNI et entouré par différents aliens, dont un grand reptoïde. Les aliens ont amené le mari de la grand-mère, décédé depuis 6 ans, et l’ont forcée à faire l’amour avec lui. Au cours de l’acte, le grand-père s’est métamorphosé en ce grand reptoïde. Il exigeait maintenant d’avoir une relation sexuelle avec Rice. La grand-mère du garçon refusa catégoriquement, malgré l’affirmation par les aliens qu’elle serait morte dans deux jours si elle ne cédait pas. Deux jours plus tard, la grand-mère était effectivement morte d’une grave crise cardiaque.

La duplicité flagrante manifestée dans cet incident était une composante de l’autre reproche que formulait Karla Turner à l’encontre des aliens : ils étaient souvent cruels et faisaient subir aux abductés des douleurs physiques et morales. Une des interviewées de Taken s’est trouvée si traumatisée par la fécondation qu’elle a subie à bord de l’OVNI qu’elle n’a pu reprendre une vie sexuelle normale. Une autre a souffert d’une fausse couche sanglante et douloureuse dans sa propre salle de bains. A la suite d’une ponction par les aliens, une troisième fut victime d’une blessure à la moelle épinière si sérieuse que son médecin l’a avertie qu’elle pouvait ne pas guérir. Et ces problèmes physiques étaient accompagnés des traumatismes émotionnels classiques chez les abductés : confusion mentale, terreur, paranoïa et ambivalence [à caractère schizophrénique].

Si les abductés en arrivaient souvent à croire que les aliens devaient en quelque sorte avoir de nobles objectifs c’était, insistait Karla Turner, parce qu’ils possèdent une emprise totale sur notre esprit. Elle a cité de nombreux cas suggérant une technique psychique qui permettait aux aliens de nous faire voir ce qu’ils voulaient que nous voyions. Ils pouvaient créer sur commande des scénarios de réalité virtuelle, elle en était certaine. De retour chez eux, les abductés ramenaient de leur enlèvement les souvenirs que les aliens voulaient qu’ils aient. Même ce qui était ravivé par l’hypnose pouvait bien n’être que souvenir-écran.

Karla Turner ne partageait absolument pas l’opinion de ceux qui prétendaient que le phénomène des enlèvements par les aliens nous paraîtrait bénin, si seulement nous pouvions le comprendre. Dans Taken, l’auteure expose ce qui est devenu son crédo : « En dépit de certains grands théoriciens du complot qui nous demandent d’éviter de penser en termes de bien et de mal ou de positif et négatif, on ne peut, lorsqu’il s’agit d’aliens, le faire, ni on ne doit le faire. Pour ces femmes, pour mon mari et pour moi, pour tous les abductés, qui savons qu’on nous a inclus dans ce dessein, qu’on nous a mis un implant, entraînés, et programmés afin de participer à un quelconque scénario futur, comment est-il possible de ne pas [nous] demander dans quel but seront utilisés notre esprit, notre corps et notre âme ? »

Karla Turner envisageait au moins une théorie cohérente expliquant le pourquoi des abductions. Un groupe, au minimum, soupçonnait-elle, les reptoïdes, avait besoin de manger notre corps. Rice lui fit le compte rendu effrayant (similaire à certains récits de Taken), d’un enlèvement par les aliens au cours duquel les reptoïdes tuèrent en fait le médium (Rice observait la chose à distance, comme s’il était à l’extérieur de son corps), puis ils aspirèrent son âme pour la placer dans une boîte noire. Peu de temps après, ils la replacèrent dans un clone de son corps, qu’ils avaient apparemment fabriqué à partir d’éléments biologiques provenant de mutilations animales. Karla Turner pense que les reptoïdes ont ensuite mangé le corps originel de Rice – ils ont généralement besoin d’ingérer des corps humains – parce qu’il était saturé des vibrations liées aux émotions et/ou à l’âme de l’être humain. Elle avançait l’hypothèse que les reptoïdes ne mangeaient pas les corps clonés, parce qu’ils n’étaient pas imprégnés de la substance liée à l’âme ou aux émotions ressenties au cours de la vie. (Karla Turner se demandait également si les hybrides, souvent mentionnés, n’étaient pas une denrée biologique destinée à la confection du corps des « gris », ces créatures soigneusement enrégimentées et semblables à des zombies.)

Ce que Karla Turner percevait comme la duplicité et la cruauté des aliens – de même que l’absence totale de prise en compte des humains dans leurs actions – l’a fait devenir une militante pour les droits de l’Homme, qui répétait que nous devions nous défendre par nous-mêmes et récupérer nos âmes auprès de cette espèce non-humaine, de ces rapaces (elle émettait l’hypothèse que les aliens s’étaient développés parallèlement à nous, sur cette Terre, avant de devenir transdimensionnels). « Accepter d’attribuer de la spiritualité au processus de l’enlèvement et aux entités abductrices, confiait-elle en mai/juin 1995 à un intervieweur de Contact Forum, est imprudent et dangereux pour nos âmes. » A un autre intervieweur, elle répéta que, si nous ne nous éveillions pas, « nous pourrions en arriver à devoir céder la souveraineté de notre âme. Il nous faut défendre notre âme. Je pense qu’il y a moyen de trouver comment modifier la situation. »

Presque jusqu’à ses derniers moments, Karla Turner lança régulièrement du pupitre des conventions ufologiques dans tous les Etats-Unis et à l’étranger de véritables appels aux armes. Les aliens, ne cessait-elle de répéter, utilisent leurs pouvoirs pour contrôler nos perceptions et pratiquer la désinformation afin de briser notre résistance et nous persuader à tort qu’ils souhaitent notre bien-être – alors que ce n’est pas le cas. Toutes les preuves, affirmait-elle, indiquaient que leurs objectifs étaient totalement égoïstes et sans aucune considération pour les besoins de l’homo sapiens. C’était maintenant l’heure, insistait-elle, « d’œuvrer à reprendre la main. »

De quelle manière ? Karla Turner prétendait que la meilleure défense contre les intrusions aliènes n’étaient pas l’abductothérapie - bien que cela puisse se révéler utile – mais d’approfondir la recherche sur le phénomène. A ses différents auditoires dans tout le pays, elle faisait la liste de ce qu’elle considérait comme les seuls faits permettant d’analyser [le comportement] des envahisseurs aliens :

* Nous n’avons aucune certitude sur leur nature.
* Quelques-uns des aliens, au minimum, mentent.
* Ils contrôlent nos perceptions au cours des rencontres.
* Ils peuvent implanter de faux souvenirs.
* Ce que nous rapportons sur eux est ce qu’ils veulent bien que nous rapportions.
* Les plans des aliens comportent des objectifs et procédures physiques sans rapport avec la reproduction.
* Dès l’enfance, ils nous manipulent physiquement, spirituellement et sexuellement.
* Ils créent des scénarios de réalité virtuelle qui apparaissent totalement vrais aux abductés.
* Ils font preuve d’un intérêt extraordinaire pour l’âme humaine et nos pensées.
* Certains humains sont impliqués dans le phénomène OVNI.

Karla Turner soupçonnait les militaires de harceler parfois les abductés une fois qu’ils avaient déjà été harcelés par les aliens, mais la chercheuse de l’Arkansas n’a révélé aucun fait, par peur de mettre des amis en danger.

L’auteure et abductée soutenait que les aliens étaient engagés dans une guerre de propagande destinée à nous convaincre que leurs desseins étaient plus bienveillants qu’ils n'étaient en réalité. Peut-être créaient-ils des scénarios d’hybridation en réalité virtuelle, pensait-elle, pour faire croire que nous avons des points communs et qu’ils ont besoin de nous. Mais, affirmait-elle, il y a autant de récits d’opérations du cerveau, par exemple, que de transplantations de fœtus. Dans cette campagne de propagande cherchant à démontrer qu’ils nous sont supérieurs et qu’ils ont des droits sur nous – tout en se dépeignant sous des traits bienveillants – ils avaient fondamentalement comme objectif, elle en avait acquis la certitude, « de dégrader et dévaloriser notre image de nous même, et de briser nos résistances. »

Avec éloquence, et toujours avec sensibilité, l’ancienne enseignante d’université maintenait que les abductés pouvaient réagir à la provocation des aliens en prenant un certain nombre de mesures :
* S’informer sur le phénomène ; la connaissance permettant de mieux contrôler la situation.
* Lâcher prise face à la peur. C’est au moyen de la peur que les entités négatives maintiennent leur pouvoir. On se défend mieux avec la colère qu’avec la peur.
* Les abductés doivent être conscients de leurs propres réactions. Ils devraient apprendre à se distancier de leur corps, et à maintenir ce point de vue.
* Conserver une bonne qualité de vie.
* Envisager avec réalisme ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas.
* Rester proche de sa famille.
* Se confier. « Fichez-vous des conséquences, dit Karla Turner, vous n’avez pas besoin de garder ce fardeau pour vous seul [parlez-en].

Si la terreur liée à l’enlèvement nous a rendus plus forts, ce n’est pas parce que les aliens l’ont désiré, mais parce que telle était notre volonté. De même, insistait-elle, nous devons assumer cette violation épouvantable de nos droits en tant qu’êtres humains, et nous battre avec toutes les ressources que nous pouvons tirer de toute la créativité et de toute l’expérience humaines. »

Exprimé au nom de l’humanité, ce refus courageux et plein de défi d’admettre les souffrances causées par un tyran alien affectant d’être un bienfaiteur, constitue le dernier legs de Karla Turner.

John Chambers, UFO Magazine

Cliquez ici pour le site officiel de Karla Turner






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Bill Ryan

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