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En Hommage :
William Cooper
Cette page est la traduction, par The Avalon Translation
Project,
d'une publication du site originel de Project Camelot.
William "Bill"
Cooper, animateur de radio, auteur et militant
politique, est plus particulièrement connu pour son
livre underground à succès Behold A Pale Horse
et son émission radio sur ondes courtes Hour of the Time,
audible dans le monde entier. Cooper était également
connu pour ses démêlés juridiques avec l’IRS (le
fisc américain), qui a tenté, c’est prouvé, de le
dissuader de poursuivre son affaire. Il est
également connu pour son article sur l’IRS, publié
par le Service d’Information de la CAJI [l’Agence
des Citoyens pour le Renseignement Intégré – NdT],
intitulé « BATF/IRS – Fraude Criminelle »,
où il prétend que le Bureau des Alcools, du Tabac et
des Armes à feu (BATF) dépendant de l’IRS, ainsi que
le Département du Trésor (le ministère américain des
Finances) ont commis toute une série de délits
graves. Il a aussi produit plusieurs documentaires
sur des sujets tels que l’assassinat de John F.
Kennedy et les « black projects » - les
programmes clandestins - du gouvernement.
A la fin des années 80, Cooper était devenu un
personnage controversé dans le milieu ufologique. Il
faisait siennes de nombreuses affirmations de John
Lear : spécialement celle que le gouvernement
étasunien était entré en contact et avait pactisé avec
des extraterrestres coupables d’enlèvements. Il a fait
circuler des documents sur le Usenet et l’ancien Paranet
BBS, en particulier une pétition exigeant la mise en
examen des responsables des dissimulations liées aux
OVNI. Ses croyances de l’époque dans ce domaine sont
bien décrites dans Behold a Pale Horse.
Cooper a été tué par balles à 58 ans devant chez lui, le
5 novembre 2001 en Arizona, au cours d’une échauffourée
avec des adjoints du sheriff.
Le détective Valenzuela a déclaré que les adjoints du
sheriff du comté d’Apache avaient tenté de procéder à
l’arrestation de Cooper. Selon Valenzuela, la police
avait été informée que Cooper possédait chez lui une
grande quantité d’armes, peut-être même des explosifs.
Le détective a également révélé que la police savait que
Cooper avait à plusieurs occasions répété, au cours de
son émission radio sur la station WBCQ, qu’ « il
tuerait tout policier qui tenterait de se saisir de
lui. » En conséquence, les services du sheriff
voulaient arrêter Cooper loin de chez lui, afin de
limiter le risque d’un échange de tirs.
Selon la police, Cooper habitait au sommet d’une
colline qui surplombait plusieurs terrains vagues et
d’autres maisons plus bas. Bien que ne possédant pas
le terrain situé en contrebas de sa maison, Cooper
était connu pour en chasser des adolescents ou de
jeunes amoureux, et la police a décidé d’utiliser ce
prétexte pour attirer Cooper loin de chez lui. Le
détective Valenzuela a indiqué que deux adjoints du
sheriff en civil avaient été envoyés en pick-up dans
le secteur en contrebas de chez Cooper. Dans la benne
du pick-up se dissimulaient aussi deux autres adjoints
en uniforme. Comme prévu, Cooper a pris sa voiture
pour se rendre là depuis chez lui, et a intimé aux
deux policiers en civil de déguerpir.
Avant que les adjoints en civil puissent réagir,
Cooper a repris sa voiture pour rentrer chez lui.
Alors qu’il gravissait la côte, Cooper a vu devant lui
une voiture de patrouille du sheriff, bien identifiée,
lui barrer la route (1). Des membres de l’équipe SWAT
[groupe d’intervention spécial, comparable au GIGN
français – NdT] appartenant aux services du sheriff
(2) sont sortis de ce véhicule non banalisé, ont
demandé à Cooper de s’arrêter, de laisser ses mains
bien en vue et de quitter son véhicule. Les policiers
ont déclaré que Cooper a sorti une main par la
fenêtre, puis a contourné la voiture de police tout en
accélérant, essayant de renverser au passage un des
sergents du sheriff. Les policiers ont brièvement
pourchassé Cooper en direction de chez lui.
Les policiers affirment que Cooper a quitté son
véhicule, sorti une arme de poing et commencé à tirer
sur des adjoints tout en courant vers sa maison (3).
Un des adjoints du sheriff a été blessé à la tête au
moins une fois, et peut-être même deux (4). Un autre
adjoint a riposté, touchant Cooper plusieurs fois.
L’adjoint blessé a été évacué par hélicoptère sur un
hôpital de Phoenix. Des auxiliaires médicaux présents
sur les lieux ont constaté le décès de Cooper (5).
Les
questions suivantes portant sur l’incident suggèrent
qu’on a pu piéger Cooper :
(1) Cooper aurait
dû doubler le véhicule de patrouille officiel de la
police pendant qu’il descendait la colline. Comment
aurait-il pu ne pas le voir sans s’enfuir ? Qui
plus est, comment Cooper a-t-il pu contourner ce
véhicule sur la route pendant qu’il retournait chez
lui ?
(2) Si la police tenait à une arrestation paisible,
sans violence, pourquoi y envoyer une équipe
SWAT ?
(3) Cooper avait perdu une jambe au combat, des années
plus tôt. Comment pouvait-il courir si vite ?
(4) Si Cooper a sorti une arme et tiré « tout en
courant vers sa maison »,
comme l’a prétendu la police, comment a-t-il pu
blesser à la tête une fois, et peut-être même deux, un
des adjoints ? Atteindre quelqu'un à la tête est
difficile avec une arme de poing, à plus forte raison
par deux fois, alors que le tireur court.
(5) Pourquoi y avait-il des auxiliaires médicaux
« présents sur les lieux », si les policiers
tenaient à opérer une arrestation en douceur ?
Peu
de
temps après le plasticage du bâtiment fédéral Alfred P.
Murrah [cf. attentat d’Oklahoma City du 19 avril 1995,
qui a tué 168 personnes – NdT], Rush Limbaugh a lu à
l’antenne au cours de son émission une note de service
de la Maison-Blanche qui qualifiait William Cooper
d’« animateur radio le plus dangereux
d’Amérique. » Peut-être faut-il y voir un lien avec
des affirmations selon lesquelles Timothy McVeigh [le
coupable officiel – NdT] écoutait régulièrement
l’émission radio de Cooper. Cooper considérait la
déclaration du président Clinton comme le meilleur
compliment qu’on lui ait jamais fait.
Cooper avait proclamé, des années auparavant, qu’il
agirait contre les forces de l’ordre, annonçant vouloir
« tirer à vue sur les intrus. » En plusieurs
occasions, Cooper avait, selon le rapport, harcelé des
gens du coin et menacé de les supprimer, bien qu’il ait
par ailleurs nié avoir enfreint la loi. Il avait
néanmoins été inculpé peu de temps auparavant de
violences avec voies de fait et mise en danger de la vie
d’autrui, et recherché par l’US Marshal’s Service suite
à une inculpation liée à une autre affaire. Cooper
s’occupait depuis un mois à récuser les affirmations du
gouvernement sur la cause de la destruction, le 11
septembre - deux mois avant sa mort -, du World Trade
Center.
Pour voir une vidéo de 90 minutes (en anglais) de la
conférence incontournable et captivante de Bill Cooper
où il a énoncé pour la première fois ses affirmations
les plus controversées, mais peut-être les plus
importantes, sur les ovnis et le gouvernement secret,
rendez-vous sur
http://video.google.com/videoplay?docid=-4574387786893863155.
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Bill Ryan
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