Cette page est la traduction, par The Avalon Translation Project,
d'une interview réalisée par Project Camelot Productions.
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pages)
26 février 2011
Richard Dolan (Rich) : J’ai souvent pensé être
bien moins intéressant à interviewer que beaucoup de ceux
qui sont venus ici. Je ne prétends aucunement posséder un
grand nombre de ces informations dramatiques et
confidentielles dont la divulgation a rendu Camelot
célèbre. Je suis personnellement nettement plus prosaïque.
Bill : Mais c’est complètement
absurde ! (Il rit.)
Rich : Je suis comme... (Il rit.) Bon,
ça pourrait passer à la caméra, pas vrai ? (Il rit.)
Bill : C’est absurde. Les caméras
tournent ? (A Kerry :) Peut-être
pourrais-tu présenter Rich.
Kerry : OK.
Bill : OK. Parce que tu connais le fin mot de
l’histoire.
Kerry : (Petits
rires.) Oui, le fin mot. J’en sais beaucoup sur
Rich.
Bill : Mets-toi à table !
Kerry : Les Pages Jaunes...
Rich : (Petits
rires.)
Bill : On y va.
Kerry : ...en quelque sorte. OK. Ici Kerry
Cassidy.
Bill : Et ici Bill Ryan.
Kerry : ...de Project Camelot and nous sommes avec
Rich Dolan. Nous allons faire une Conversation sur
l’Avenir avec Rich Dolan, ce qui sera très intéressant.
Pour rafraîchir la mémoire du public sur ce qu’est une
Conversation sur l’Avenir, il s’agit avant tout d’une
table ronde entre nous trois. Il ne s’agit pas tant
d’explorer vos recherches, bien que vous soyez l’auteur de
UFOs and the National Security State, volumes I et
II, des livres monumentaux, et que vous soyez un
incroyable historien.
Bill : Vivement recommandé. Je souhaite vanter ces
livres en votre nom.
Rich : Je vous en prie, faites.
Kerry : (Elle
rit.) Oui. Tout à fait.
Bill : Je souhaite vraiment... vanter ces
ouvrages. Ils sont vraiment...
Rich : ... N’hésitez pas, les amis. (Il rit.)
Bill : C’est un étonnant document historique et il
pourra très bien, dans l’avenir, être considéré comme l’un
des plus importants de cette période critique.
Rich : Merci.
Kerry : Oui, je dirais qu’il
s’agit de la quintessence de l’histoire des OVNI, telle que nous
les
connaissons, jusqu’à l’année où vous vous êtes arrêté, et
je suis certaine que vous travaillez au volume suivant.
Pas vrai ?
Rich : Je travaille actuellement sur le troisième
volume, qui nous amènera à l’époque actuelle, c’est exact.
Bill : Allez-vous pouvoir parvenir à l’époque
actuelle, ou bien va-t-elle s’éloigner à toute vitesse?
Rich : (Soupirs.) Qui
le sait ? Je pense qu’il me faudra deux ans pour
le troisième volume, ce qui coïncidera avec... la fin de
2012. Intéressant, n’est-ce pas ? Je le finirai
peut-être pour le 21 décembre 2012, a
priori.
Bill : Du beau travail !
Kerry : OK. Bon, je dois dire que nous sommes tous
les deux... tous les trois extrêmement verbeux, donc
parler à tour de rôle plutôt qu’en même temps va être un
véritable défi. Mais nous allons essayer.
Rich : Faisons de notre mieux.
Kerry : (Elle
rit.) Donc... C’est amusant d’être avec quelqu’un
d’aussi bavard que nous. (Elle rit.) Bon,
j’aimerais que vous nous parliez un petit peu de vos
antécédents pour le bénéfice de ceux de nos auditeurs qui
ne savent rien de vous, parce que toute cette histoire de
Finaliste de la Bourse Rhodes...
Rich : Oui, sûr. J’écris et travaille sur les OVNI
depuis un petit peu plus de 15 ans maintenant, depuis le
milieu des années 90. Auparavant, j’étais le type même du
doctorant. Je travaillais à un doctorat d’Etudes sur la
Guerre Froide à l’Université de Rochester, dans l’Etat de
New-York. Je me concentrais à l’époque sur la présidence
de Harry Truman, et sur la naissance de l’appareil de
Sécurité Nationale, qui deviendra le sujet de mes livres
ultérieurs. Pour être précis, je préparais une thèse de
doctorat sur Truman et sur un certain document intitulé
NSC68. Dans le domaine de la Sécurité Nationale, c’est un
type de document lié à la Guerre Froide très connu chez
ces historiens-là. C’était ma spécialité.
Auparavant, incidemment, j’ai été finaliste de la Bourse
Rhodes. A l’époque, j’étais jeune étudiant à l’Université
Alfred. Mes professeurs m’ont encouragé à me porter
candidat à la Rhodes, et j’ai terminé finaliste, donc pas
si mal. Ce fut une expérience intéressante. J’ai
incidemment passé un entretien là-bas, à New-York. Ma
principale examinatrice ne cessait de répéter qu’elle
était très amie avec Henry Kissinger.
Kerry : (Elle
rit.)
Rich : Je n’oublierai jamais ça. C’était en 1984.
Kerry : Un bel avertissement !
Rich : Oh, un grand moment. Laissez-moi vous dire
que, déjà à l’époque, j’éprouvais une profonde aversion
pour tout ce qui était lié à Kissinger, et cela m’a
vraiment découragé. Et je ne l’ai encore jamais dit à un
autre intervieweur, mais je pense, en quelque sorte, avoir
torpillé mon propre entretien ce jour-là. Je ne m’en suis
pas sorti avec les honneurs. Je crois que mon attitude
envers ces gens-là était négative.
Kerry : (Elle
rit.)
Rich : Et cela provenait
en grande partie de l’environnement où je me suis retrouvé. Soudainement.
Je
ne savais pas alors tout ce qui était lié à la Rhodes, et
je l’ai appris plus tard : la bourse d’études en tant
qu’outil de l’élite, disons. A l’époque, c’était seulement
quelque chose que je croyais désirer, mais une fois dans
cet environnement, cela ne me plaisait plus, et je n’ai
pas été bon dans cette entrevue, à mon avis. J’ai raté la
bourse. J’ai peut-être évité de recevoir une balle !
Kerry : Absolument.
Bill : Absolument.
Kerry : Et cela vous a amené à nous et dans cette
arène où nous nous trouvons, ce qui a probablement fait de
vous une personne tout à fait unique dans ce milieu...
Rich : (Il
soupire.)
Kerry : ... car quelqu’un avec vos références et
vos manières méthodiques... qui, de plus, est un écrivain
fabuleux... Vous auriez pu être journaliste professionnel.
Rich : Merci.
Kerry : Je dois dire que vous êtes aussi un
penseur critique très intéressant.
Rich : Merci, Kerry.
Kerry : Donc, quand on considère
votre capacité à raconter une histoire ; et le fait qu’en outre vous
êtes un orateur fabuleux... Je vous ai plus ou moins
réprimandé à ce sujet, et essayé de vous rendre encore
plus fougueux que vous ne l’êtes...
Rich : Exact.
Kerry : ...parce que vous avez ça en vous...
Bill : Et que tout le monde vous apprécie. Tout le
monde vous respecte.
Kerry : Oui.
Bill : Il est beau gosse. Il porte un complet.
Kerry : (Elle
rit.)
Rich : (Il
rit de bon cœur.)
Bill : Et à mon avis ça le rend extrêmement
suspect.
Kerry : Extrêmement suspect
Bill : C’est trop beau pour être vrai. Il doit
sûrement être un clone.
Kerry : Oh, ça va, ça va. OK. Et même en dehors de
ça vous avez eu un parcours intéressant, parce que... Je
ne sais pas si vous voulez entrer dans le sujet, je ne
veux pas vous... On peut toujours effacer ça de la bande
ou ne pas l’y mettre...
Rich : Oh, OK.
Kerry : ... si je dis quelque chose qui ne
convient pas, parce que je sais que vous avez... je ne
sais pas si vous appelleriez ça des abductions ou une
expérience de contact.
Rich : Bon, je n’ai rien vécu
qui ressemble à mon avis à un enlèvement ou à des expériences de
contact
conscients. En revanche, je dirais que je me suis parfois
demandé si c’était arrivé, mais sans preuve dans un sens
comme dans l’autre. Ce que je peux vous dire, c’est que je
procède à des recherches privées sur lesquelles je n’écris
jamais. Sur lesquelles je ne peux pas écrire. Un jour
viendra peut-être où j’aurai l’impression de pouvoir le
faire sans porter atteinte aux personnes concernées. Je me
contenterai donc de dire que certains des éléments
auxquels je me suis intéressés sont vraiment très
étranges, liés à des non-humains, mais aussi à une grave
et sombre cabale, à savoir que beaucoup de gens sont
victimes d’enlèvements perpétrés, j’en suis convaincu, à
la fois par des militaires et des non-militaires. J’ai examiné une bonne partie de ce qui se passe, et j’essaie
d’en extraire le sens, autant que quiconque.
Kerry : Et vous vous êtes aussi formé – je vais le
révéler – à l’occulte, à la philosophie des Illuminati.
Tout comme moi, vous avez étudié jusqu’à un certain point
ce domaine.
Rich : Bon, je m’intéresse à la conscience depuis
toujours. Je me suis toujours intéressé à l’éventualité
d’autres dimensions de la réalité, d’autres niveaux de
conscience. Cependant je ne me considère en aucune façon
comme expert dans le domaine. Mais c’est quelque chose
qui... oui, m’intéresse, sans aucun doute.
Kerry : Bien. Donc nous avons avec nous un
explorateur à l’esprit très ouvert.
Bill : Cela constitue probablement une partie du
prérequis vous permettant de donner sens aux informations
qui croisent votre chemin, ne pensez-vous pas ?
Rich : Eh bien, certainement. Tenez, j’ai
réellement commencé mon parcours dans ce domaine au milieu
des années 90, fraîchement émoulu d’un environnement
universitaire très rigide. Et je peux vous dire que si,
comme moi, vous restez dans ce milieu 10 ans ou plus, vous
apprendrez à penser d’une certaine manière. Cela offre
beaucoup d’avantages quand il s’agit d’écrire de
l’histoire. Cela contribue très efficacement à conserver
un haut degré de discipline intellectuelle sur votre
sujet, ce qui permet de le présenter d’une manière fiable,
et intéressante pour de nombreux lecteurs différents. En
revanche, ce type de formation ne rend pas vraiment aisée
l’étude d’éléments plus difficiles à quantifier, que l’on
rencontre quand il s’agit d’OVNI, d’extraterrestres ou
d’autres dimensions. Comprenez-vous ?
Ce que j’ai donc constaté dans ma vie après plus de 15
années de cela, c’est que nous avons chacun notre
parcours. En public, j’essaie toujours de me positionner,
tout comme à l’écrit, de manière à pouvoir atteindre et à
parler aux gens lambda. Si on m’interviewait sur NBC, je
pense pouvoir y parvenir, et je pourrais parler ce
langage.
Parce qu’après tout, chacun de nous dans ce milieu fait
partie d’un éventail de gens qui ont chacun leur propre
audience, et chacun d’entre nous a quelque chose à
apporter à cet égard. Si donc je suis capable de parler au
grand public ou à quelqu’un d’extérieur à notre communauté
de manière positive, eh bien je pense que c’est une bonne
chose. Néanmoins, plus on reste dans ce milieu, plus il
devient évident que c’est un milieu étrange et perturbé.
Kerry : Mm-hm.
Bill : (Il
rit silencieusement.)
Rich : Si je me contentais de rester au niveau
très concret, à citer des rapports, cela correspondrait à
se rendre sur une belle plage au bord du vaste océan, et à
dire : Bon, je
vais faire trempette un petit moment, puis d’aller
me tremper les orteils.
Et enfin, de revenir en disant : Ça y est, j’ai fini.
Je veux dire, sans même aller me baigner. A un certain
point, vous devez vous jeter à l’eau, et donc je pense
l’avoir fait. Autrement dit, oui, j’ai rencontré un tas de
choses très, très bizarres, qui ont ébranlé ma propre
conception de la réalité. Je vais vous donner un exemple,
quelque chose qui est probablement une seconde nature pour
vous et pour beaucoup d’auditeurs ; tout simplement
le lien mental qui existe entre les gens et ces autres
entités, ces autres choses.
Combien de fois ne tombons-nous pas sur un cas où
quelqu’un dit : J’ai ressenti à 2
heures du matin un très fort besoin de me lever et de
regarder par la fenêtre - ce que j’ai fait - et j’ai vu
là-bas une boule de feu orange.
Que cela nous dit-il ? Et bien, cela me suggère qu’il
existe un lien télépathique entre eux et nous, qui qu’ils soient. Et
ça, c’est un élément très important dans tout ceci. En
d’autres termes, notre conscience... notre esprit joue un
rôle très important dans le déroulement de ce phénomène.
Bill : Peut-être même son aspect le plus
important.
Rich : Peut-être bien, oui. Notre esprit,
peut-être notre âme. Il se passe beaucoup de choses
étranges ici, et il se trouve que je crois à cette énigme
qu’on appelle l’âme.
Cela n’a pas toujours été le cas. Je crois en son
existence. Quand mon corps mourra, quand votre corps ira
se décomposer, une partie de vous demeurera, cette partie
non-locale, que les anciens appellent l’âme. Je pense
qu’elle existe, et je crois vraiment – ce n’est que mon
avis, et je ne le sais pas avec certitude – que ces autres
êtres qui interagissent ici avec nous sur ce plan
d’existence, le savent et que cela les intéresse.
Bill : Je dirais qu’il existe des preuves
écrasantes suggérant que c’est la réalité acceptée là-bas,
et nous ne faisons que nous éveiller à cette
possibilité...
Rich : Oui.
Bill : Vous avez l’impression – c’est là la
question, je vous pose en fait une question – vous avez
l’impression que vous devez exprimer ces suppositions avec
prudence, parce qu’apparemment vous avez toujours la
possibilité de vous faire interviewer par la NBC.
Rich : (Il
soupire.)
Bill : ... par conséquent, il vous faut vous
soucier de ce que disent vos auditeurs.
Rich : Exact.
Bill : Et vous avez en quelque sorte une
réputation à défendre...
Rich : Bon, honnêtement, j’ai déjà fait tant de
déclarations....
Kerry : (Elle
rit.)
Rich : ... que s’ils voulaient me rouler dans la
boue, sur NBC, ils auraient de quoi le faire. En utilisant
cette interview, parmi beaucoup d’autres que j’ai
données...
Bill : (En
train de rire.)
Rich : Donc, ayant ça à l’esprit, si j’en ai à
nouveau l’occasion, il faudra que je m’en sorte le mieux
possible. C’est la vie.
Bill : Un bon point pour vous ! Je veux
dire : pour nous, je suppose. Si je peux me permettre
de parler en votre nom, cela coule de source.
Rich : Mm-hm.
Bill : J’ai rencontré tant de gens, qui ont de
vifs souvenirs de vies passées, et c’est aussi mon cas. Ce
ne sont pas des inventions.
Rich : Mm-hm. Oui. Absolument.
Bill : Aucun doute là-dessus.
Rich : Oui.
Bill : C’est quasiment un axiome. Il ne s’agit pas
d’une hypothèse.
Rich : Et il y a du bon travail de fait à ce
propos... Il y a beaucoup de données quantifiées
disponibles à ce propos, et qui remontent à des dizaines
et des dizaines d’années.
Donc, oui, je suis moi aussi totalement convaincu que cela
existe.
Kerry : Avez-vous jamais rencontré John
Mack ?
Rich : Oui, une fois, brièvement. En 2002, à une
réception, pour le coup d’envoi de Taken, la
mini-série TV de Spielberg, c’était à New York pour le SciFi Channel
(une chaîne de science-fiction – NdT). J’aurais aimé
parler davantage avec John Mack, parce que j’ai toujours
eu beaucoup d’estime pour lui, mais il y avait tant de
monde ce jour-là ! J’étais un petit nouveau là-bas.
Je ne suis pas certain qu’il savait grand-chose de moi. On
m’a poussé devant John Mack.
Kerry : (Elle
rit.)
Rich : Il y avait tous ces gens autour de moi.
J’ai brièvement bavardé avec lui, nous avons été tous les
deux très polis. Mais je ne pense pas avoir fait une
quelconque impression sur John Mack. J’aurais aimé avoir
eu la chance de réellement lui parler. Malheureusement,
cela ne s’est jamais produit.
Kerry : Cela vous intéressera peut-être de savoir
qu’il travaillait au moment de sa mort sur un livre qui
traitait de la conscience...
Si bien qu’on en revient toujours à la conscience et je
trouve qu’avec les chercheurs de ce domaine... vous
approfondissez différents sujets...
Rich : Exact.
Kerry : ...qui vous intéressent. Même des choses
très concrètes, peut-être, mais en fin de compte, on en
revient à la conscience et à ce que le cœur et l’esprit...
et à l’aspect spirituel de ce avec quoi nous
interagissons.
Rich : Si je peux saisir au vol ce que vous venez
de dire : je suis tout à fait d’accord. Je constate
que, dans ma propre vie, je réinvente tous les deux ans
mon propre paradigme de la réalité et que j’élève mon
niveau de conscience. On entre donc dans ce domaine en
pensant que la réalité est une chose, puis soudain, les
choses ne collent plus (Rich imite le bruit
de quelque chose qu’on déchire, en le mimant.) et
voilà une nouvelle couche de réalité, qui pourra
fonctionner un petit moment. Une année ou deux passent, et
on pense : Non,
ça ne va pas(Il
refait le même bruit.) et on continue à
approfondir. Et je n’en ai pas terminé !
J’approche de la cinquantaine et je continue à agir ainsi.
Je pense que ce que j’ai retiré de mieux, de plus positif,
dans le fait d’être entré dans un domaine comme celui-là,
c’est que ma conception de la réalité en a été ébranlée.
Tandis que, honnêtement, je pense que la plupart des gens
n’évoluent plus dès l’âge de, disons, 30 ans.
Ils passent le reste de leur vie à combler leurs lacunes
dans ce qu’ils croient savoir.
Kerry : Exactement.
Bill : Laissez-moi vous donner ma propre version
des choses, parce que, au dîner, je parlais à certaines
personnes de rassembler les morceaux du puzzle. OK. C’est
encore une métaphore.
Et vous essayez de rassembler ces morceaux pour faire
coïncider la représentation ainsi produite avec l’image
que vous croyez être sur la boîte. Mais qu’en fait vous
n’avez jamais vue...
Rich : Sûr !
Bill : ... vous avez cependant une idée de ce à
quoi elle ressemble probablement. Mais les deux
représentations ne coïncident pas. Vous vous efforcez de
les faire coïncider, mais si vous êtes honnête, elles ne
coïncideront pas. Puis l’image va progressivement
s’agrandir.
Et cette image est fichtrement grosse et vous ne pouvez
jeter aucune des pièces. Et c’est lié à l’honnêteté
intellectuelle de la recherche, qui consiste à aller là où
vous mènent les données.
Rich : Exactement.
Bill : Et je comprends, tout à fait, qu’en tant
qu’étudiants de la condition humaine, comme vous l’êtes,
certaines personnes n’aient aucune envie de le faire.
C’est trop inconfortable, trop dérangeant, trop gênant, et
parfois vraiment désagréable.
Et nous nous sommes retrouvés à suivre ces données à la
trace... On pense : Je ne suis même pas
content de ce que je vois ici !
Rich : Oui.
Bill : Je ne veux pas que ce soit vrai.
Kerry : Exact, oui.
Rich : Oui.
Bill : Je déteste ces trucs infects.
Mais, mon Dieu, c’est peut-être réel. On ne peut pas faire
l’impasse là-dessus. Et c’est le genre de chose que vous
abordez, et c’est ce que vous disiez à l’instant, n’est-ce
pas ?
Rich : Oui. J’ai presque l’impression de me
retrouver sur la corde raide, dans la mesure où j’essaie
de rassembler des preuves de façon à les présenter au
monde de manière intelligible et compréhensible.
Bill : Etacceptable.
Rich : Et donc, il me faut constamment choisir
entre ce que je conserve et ce que je laisse. Je veux
garder tout ce que je pense valable. Certaines des choses
qu’on me propose ne sont pas toujours valables à mon avis,
mais elles peuvent apparaître par la suite partiellement
valables, et il est toujours difficile de savoir, sur le
moment, quoi utiliser et quoi rejeter... C’est un sale
boulot.
Kerry : Bon, permettez-moi de vous dire que votre
exposé d’hier était excellent.
Rich : Mm-hm. Merci.
Kerry : Et je pense que notre présente
conversation peut également aborder certains de ces sujets.
Rich : Bien sûr.
Kerry : Et j’aimerais beaucoup suivre avec vous
certains de ces chemins...
Rich : Absolument.
Kerry : ...parce que vous êtes avec Camelot en ce
moment et, aux yeux de beaucoup de gens, nous sommes à
l’extrême limite du marginal, bien que, contre toute
attente, nous ayons une large audience... bien que nous
recherchions le marginal
Rich : Exact, oui.
Kerry : Donc nous sommes ouverts, spécialement moi
– et même de nous deux, je pense que ma fenêtre –appelez
ça comme vous voulez – est vraiment grande, très grande
ouverte à toutes sortes de choses. Donc, si quelqu’un
m’aborde avec une histoire, aussi bizarre soit-elle, je
l’examinerai. Je vais l’écouter.
Bon, ça ne veut pas dire que nous allons la publier. Mais
c’est là où intervient notre jugement. Et je suis sûre que
vous êtes confronté au même problème quand quelqu’un vous
apporte un témoignage...
Rich : Exact.
Kerry : Peut-être même plus d’un, qui évoque un
phénomène, comme celui des Reptiliens, par exemple.
Et alors, vous pouvez ou bien le rejeter, fermer les yeux
et dire Non, ou
[faire comme] dans notre monde, [où] nous nous sommes mis
d’accord pour faire sortir la vérité, quelle qu’elle soit.
Il nous faut maintenant enquêter dessus, l’examiner sous
tous les angles, lui accorder du champ libre. Ce qui
signifie... que nous parlons, comme vous l’avez dit,
d’autres dimensions. Nous parlons de voyage dans le
temps ; de portes des étoiles – nous [les Américains]
pourrions avoir pénétré en Irak à cause de ces stargates.
OK ? A cause des stargates qui sont là-bas.
Il ne s’agissait pas de pétrole, mais de porte des
étoiles. C’est, du moins à mes yeux, une hypothèse
vraiment... réaliste.
Rich : OK.
Kerry : Et elle est étayée, pour moi et pour nous,
par de nombreuses sources. Il y a autre chose, bien plus.
Et donc, je m’interroge, dans la mesure où vous en êtes
aux volumes suivants, vous allez être amené, à mes yeux...
Ça part de là, [de quelque chose d’]assez étroit (Elle forme avec ses
mains l’image d’une pyramide inversée.), et même
pour vous, en tant qu’historien, ça s’élargit, parce que
la conscience humaine devient comme ça. Autrement dit,
même pour la masse, le paradigme s’est développé à la fin
des années 50, si vous voulez. Du moins en termes de... Si
vous choisissez cette perspective.
Rich : Bien. Je comprends l’origine de votre
raisonnement. Bon, concernant la façon dont je traiterai
chacun de ces sujets des 20 dernières années, qui
constitueront le contenu du volume final de UFOs and
the National Security State, ma méthodologie ne va
pas changer, car je travaillerai à partir d’un ensemble de
preuves aussi fiables que possible. Mais cela ne veut pas
dire que je vais éviter certains sujets, seulement parce
que je les trouve embarrassants à traiter.
Et j’ai donc très envie de me poser des questions, de
traiter certaines de ces idées très controversées, et de
les étudier honnêtement. Qu’il n’y ait pas de preuves
tangibles pour les étayer ne signifie pas que je ne croie
pas à leur possible véracité. Dans mon dernier volume
historique, je laisse beaucoup de choses en suspens. Je ne
ressens pas le besoin d’aller plus loin. En tant
qu’historien, mon travail ne consiste pas à saisir le
marteau du commissaire-priseur et à décider de ce qui est
vrai et de ce qui ne vaut pas tripette. Je n’ai pas à le
faire systématiquement. Je me sens parfois capable
d’émettre un jugement dans un sens ou dans l’autre, et il
peut m’arriver de l’exprimer, avec subtilité j’espère.
Mais très souvent, je n’en sais tout simplement rien.
Donc, le mieux que je puisse faire parfois, c’est de me
contenter de présenter les meilleures preuves, d’où
qu’elles viennent et rien d’autre. Je ne peux pas résoudre
tous les problèmes. Et une personne, à elle seule, n’est
pas capable de résoudre chacune de ces questions. C’est
trop. C’est un champ de mines composé de 500, 1000
questions brûlantes ou plus, dont la réponse n’est tout
simplement pas évidente à trouver.
Kerry : Oui, c’est comme une galerie des glaces.Dans votre exposé d’hier, j’ai particulièrement
apprécié le moment où vous disiez qu’a été véritablement
créée ce que vous appelez une rupture, presque une
civilisation en rupture...
Rich : Exact. Mm-hm.
Kerry : ...à l’intérieur de notre culture nous
avons une rupture, et que j’appellerais presque une
culture-hors-la-loi.
Rich : Oui. Je pense que c’est une manière de voir
les choses...
Kerry : Et de multiples façons. Nous en
parlions hier avec Bob Dean. A beaucoup de points de vue
il a une position de leader dans notre arène, comme
porte-parole, puisqu’il a possédé une habilitation de
sécurité supérieure à secret défense,
avant de s’intéresser à notre secteur d’activité. Il
possède une réelle expérience de cette sorte de
civilisation en rupture, si vous voulez. Mais il est
rentré dans le rang, et nous parlions du fait qu’il existe
maintenant une division, entre les deux vies et...
Rich : Exact.
Kerry : Je pense que vous l’avez admirablement
montré dans votre exposé.
Rich : Merci. Bon, je travaille depuis deux
ans sur cette idée de base. Je l’ai introduite dans le
volume II de mon histoire et l’ai développée dans A. D. (After Disclosure
– Après la Divulgation - , le livre de Richard Dolan). Et
l’idée en question est en fait toute simple. Si on revient
soixante et quelques années en arrière, l’idée est que
nous avons récupéré une partie de la technologie exotique
de Roswell ou d’un autre accident, disons. Des équipes de
scientifiques extrêmement doués examinent cela, avec tout
le temps, l’argent et les multiples niveaux de secret
nécessaires. On peut supposer, je pense, qu’à un certain
stade, ils vont faire une ou plusieurs découvertes, où ils
comprendront cette technologie, ce qui ne sera pas sans
conséquences. Par exemple, ils seront capables d’améliorer
les circuits intégrés ou de mettre au point les fibres
optiques, et peut-être même d’effectuer des percées encore
plus importantes et plus exotiques. Disons
l’antigravitation ou la propulsion par champs de force.
Or, s’ils réussissent ce genre de percées, on peut
concevoir comme probable que leurs supérieurs leur
disent : Vous
n’allez pas communiquer ceci au reste du monde. Parce
que c’est un petit peu trop important.
L’antigravitation, par exemple, anéantirait l’industrie
pétrolière. Pouf ! Terminé ! Parce que, quel que
soit leur mode de propulsion pour aller de A à B, ces
engins-là n’utilisent pas le pétrole. Ceci peut donc
changer le monde et la divulgation en serait différée par
nécessité, de l’avis de ceux qui président à ce secret.
Dans l’ensemble, ils ne cherchent pas spécialement le bien
de l’humanité. C’est un petit peu trop noble pour leur
objectif. Ce qu’ils veulent, c’est maintenir leur position
par rapport aux autres acteurs. Que se passerait-il
donc ? Imaginez que vous ayez effectué une percée
dans les années 60 concernant la propulsion par champ de
force et que vous commenciez à développer votre propre
flotte de soucoupes volantes. Bon, la science ne
fonctionne pas de manière linéaire, le progrès est
exponentiel.
Un progrès en entraîne un autre. Il n’est donc pas
inconcevable d’imaginer une percée menant à une nouvelle
interprétation d’une réalité scientifique fondamentale,
pouvant mener à un nouveau progrès, et ainsi de suite. Si
bien que ce groupe clandestin commence soudain à brûler
les étapes et se retrouve très rapidement loin devant nous
autres. Est-ce possible ? Absolument !
Je vais vous citer un exemple. J’ai parlé il y a des
années avec un ex-scientifique de la NSA, qui m’a affirmé
de but en blanc, que leurs ordinateurs tournaient au
milieu des années 60 à une vitesse de 650 mégahertz. De
nos jours, c’est de la roupie de sansonnet. Rien du tout.
Tout le monde a des portables plus rapides que ça, mais il
faut savoir que le monde du PC n’a atteint cette vitesse
que vers 2000. Si bien que la NSA avait 35 ans d’avance
sur le reste du monde. C’est beaucoup. Qu’en
serait-il... ?
Bill :
Votre question, c’est : Où en sont-ils
maintenant ?
Rich :
Vous le savez.
Bill :
Mmh.
Rich : Et
dans le cas d’un groupe qui possèderait de l’avance sur la
NSA, liée à la technologie ET ou à d’autres possibilités,
où en seraient-ils en termes d’intelligence artificielle,
de nanotechnologie, de biotechnologie, de voyages
extraplanétaires, de capacités à utiliser d’autres
dimensions ? Tout ceci est très révélateur, je pense.
Cela signifie que leur civilisation est, en un sens,
différente de la nôtre. Mais qu’est-ce qu’une
civilisation? Eh bien, elle dépend du niveau de
technologie, de votre cosmologie, de votre manière de vous
situer dans l’univers, et pour ces gens-là, tous ces
éléments seraient différents. Voilà pourquoi je dis qu’ils
sont une
civilisation en rupture. Ils se sont séparés de la
nôtre. Cela ne veut pas dire, incidemment, qu’ils n’ont
aucune relation avec nous : ils ont des familles, des
réunions, ils font ce qu’ils ont à faire, mais ils vivent
aussi dans cet autre monde.
Ma théorie, c’est seulement que plus ils nous distancent,
plus il leur sera difficile, très probablement, d’essayer
de nous amener à la bonne vitesse. Je le constate, même
avec des initiés de bonne volonté, et je crois qu’ils le
sont. Ils peuvent très bien se demander : Comment bon sang
peut-on mettre à niveau 7 milliards d’autres gens
maintenant, qui vivent dans cette petite version
fantaisiste de la réalité, en comparaison de ce dont
nous disposons ? Comment les faire progresser, même
si nous le voulions ? Pas vraiment facile.
Kerry :
Oui, et le voulons-nous ? Voilà une des grandes
questions.
Rich :
Exact. Absolument.
Kerry : Si
on regarde les Georgia
Guidestones et qu’on lit le Rapport d’Iron Mountain,
il est tout à fait possible qu’ils préfèrent tuer une
grande partie de ces gens et qu’ils recommencent...
Rich :
Oui, mourons progressivement, en quelque sorte.
Kerry : A
la lumière de ceci, maintenant que nous avons brossé le
tableau...
Rich :
Exact.
Kerry :
...j’aimerais suggérer que nous sommes en fait une
passerelle, que la divulgation dans laquelle nous sommes
impliqués...
Rich :
Mm-hm.
Kerry :
...les choses que nous révélons, à notre façon, par ces
sortes de colloques, au moyen des livres que nous
écrivons, des... interviews que nous faisons dans le cas
de Camelot, etc. Et les gens viennent nous voir pour nous
dire : Oh,
mon Dieu, vous avez changé notre vie, etc. Nous
sommes donc capables de changer le paradigme de ces
gens-là en les accompagnant, et ceux qui appartiennent à
la moitié de la civilisation en avance, c’est-à-dire en
gros la partie cachée, comptent maintenant sur nous, à mon
avis, pour que soyons cette passerelle, parce qu’ils
commencent à réaliser que l’écart est si grand, qu’il nous
est presque impossible de coexister.
Bill :
Nous avons de la valeur à leurs yeux, et vous aussi.
Rich : Je
pense que c’est là un point très intéressant, un excellent
point.
Kerry : Et
donc, au lieu de nous tuer, comme ils le voulaient
auparavant, et ils l’ont fait... Il y a des preuves de ça
jusqu’à un certain point et j’ai l’impression, comme en ce
moment, qu’en fait ils ne tuent plus autant, parce qu’ils
s’imaginent avoir remporté la partie et qu’ils contrôlent
les choses au point qu’ils n’ont plus besoin de tuer les
gens pour obtenir ce qu’ils veulent. Ils manipulent
peut-être le cerveau des gens, mais ils ne les tuent pas.
Finalement, ils utilisent maintenant les gens comme nous
pour réduire l’écart et commencer à révéler ce qu’ils
font. Ils occasionnent donc des fuites en notre faveur.
Rich :
Bon, dans le même ordre d’idées...
Bill :
Permettez-moi aussi d’intervenir.
Rich : Oh,
je vous en prie, allez-y.
Bill :(A Kerry) OK.
Désolé. Je vais t’exaspérer par... Je ne réinterprète pas
ce que tu dis, mais je place une métaphore.
Kerry :
Continue. Pas de problème.
Bill :
C’est une métaphore que j’adore vraiment. C’est une
réaction, une réaction contrôlée, comme celle d’un
réacteur nucléaire. Et pour l’accélérer, on retire les
barres de contrôle. Et si elle devient incontrôlable, on
veut éviter Tchernobyl. Il faut donc qu’on remette les
barres de contrôle dans le réacteur. Et les barres de
contrôle, c’est de dire discrètement aux gens : Vous savez
quoi ? Je ne dirais pas ça si j’étais vous. Vous
pourriez bien ne jamais revoir votre chien.
Autrefois, ce pouvait être bien pire que ça.
Ça se fait maintenant, je pense, de manière moins brutale.
Un chuchotement dans l’oreille, et nous en avons déjà eu
quelques-uns. Du
genre : Vous savez quoi ? Vous devriez vraiment commencer par m’en
parler. Je ne le répéterai pas deux fois. Etc.,
etc.
Mais parfois ils veulent accélérer un petit peu la
réaction, et alors l’informateur auquel vous avez
téléphoné recevra le feu vert pour vous en dire un peu
plus que prévu.
Rich :
Exact.
Bill :
Tout ceci est approuvé. Ils pourraient tous nous écraser
comme des insectes. Et neutraliser instantanément toute
personne qui vous parle confidentiellement. Mais ils ne le
font pas.
Rich : Un
excellent argument. Ecoutez, je me suis souvent demandé...
Je suis sûr de m’être trouvé moi-même confronté à ça à
l’occasion. Pendant plusieurs années, chaque fois que
j’allais dans un aéroport, on me stoppait. On appelait mon
nom. On me permettait de prendre l’avion, mais chaque fois
on me retardait de 15 à 20 minutes, je devais attendre
pendant qu’on vérifiait mon nom. On ouvrait mes bagages,
on me les a expédié à Dulles un certain nombre de fois, on
me les ouvrait, on me les fouillait. J’ai eu droit aux
fourgons [de police] devant chez moi. Des tas de trucs
fous de ce genre, mais je n’ai jamais été menacé, en fait.
Et toute cette surveillance lourdingue, style Marx
Brothers, que j’ai subie, est a priori finie maintenant.
Il est aussi arrivé qu’un certain nombre de ces initiés,
de haut niveau et bien placés, je dois dire, soient venus
à moi. Je connais certains d’entre eux, des gens très
connus et même célèbres. Dans d’autres cas, je n’ai aucun
moyen de savoir à qui j’ai à faire. Plusieurs d’entre eux
ne peuvent être considérés que comme très, très
profondément impliqués. Il y en a dont je ne peux pas
confirmer les affirmations, mais j’ai reçu des quantités énormes
d’informations de certaines de ces personnes.
Bill :
Mais il faut que ce soit approuvé, n’est-ce pas ?
J’en suis sûr.
Rich :
L’impression que je garde de certains de ces contacts,
c’est qu’ils ont été effectués à la sauvette. C’est
l’impression qu’ils me donnent, ou m’ont donné.
Kerry :
Sûr.
Rich : Cela
fait incidemment, quelques mois que je n’ai pas entendu
parler de ce groupe particulier, et j’ignore de fait en
quoi consiste le contrat avec eux. Des gens me donnaient
beaucoup d’informations par écrit. Vraies, fausses ?
Eh bien... (Soupir.
Pause.) difficile à dire ! Par moments, j’ai
tendance à croire que, oui, ils me racontent la vérité. On
peut aussi se demander si, par hasard, on n’a pas été
emmené en bateau ; il me faut donc être prudent.
Kerry :
Exact.
Rich :
J’ai cependant l’impression que ces individus, qui
appartiennent à cette structure souterraine, sombre,
clandestine, soutiennent ce que je fais et ont décidé,
jusqu’à un certain point, de me donner quelques
renseignements sur la nature de leur monde. Ceci dit, il
s’agit très probablement d’un scénario où... Appelons-le
le Groupe Majestic. Les gardiens secrets (Petit rire) ne
sont pas seulement 12. Il s’agit d’une vaste organisation
bureaucratique internationale et ramifiée, ne fonctionnant
pas du tout avec des fonds du ministère de la défense...
Il s’agit d’argent international. C’est de l’argent privé
venant de haut qui y entre. Ils possèdent toutes les
denrées. D’après ce qu’on m’a dit, diverses factions sont
impliquées. Des factions humaines et des alliances
multiples.
Kerry :
Exact.
Bill :
Mm-hm. Oui.
Rich :
D’accord? Des groupes humains et non-humains, et qui
tienten main le moyen de faire le tri entre tous ces
gars-là ? Je ne suis pas sûr qu’on y parvienne, c’est
l’impression que j’en ai. L’impression que j’ai aussi...
je les appelle Majestic.
Je pense que le Groupe Majestic essaie en fait tant bien
que mal de garder son emprise, de traiter l’une après
l’autre dans ce monde les difficultés qui s’y présentent,
des difficultés dues à l’intervention de forces qui
échappent à leur contrôle, et pas toutes bienveillantes.
Voilà mon impression.
Kerry :
Sûr.
Rich : Si
bien qu’une sorte de guerre est en cours.
Kerry :
Quand vous parlez de forces...
Rich : Des
forces, des entités, des groupes.
Bill : Des
intérêts.
Kerry :
Oui. Absolument.
Rich : Pas
tout... Ils ne savent même pas... Il est possible qu’ils
ne sachent même pas qu’il s’agit d’extraterrestres. Je
pense qu’ils ont plus ou moins affaire à des forces ou des
groupes d’autres dimensions. De plus, attention, c’est
seulement la manière dont on me présente les choses, et je
ne suis pas absolument sûr que ce soit vrai. C’est juste
une éventualité que j’étudie, mais si le scénario
correspond à la réalité, c’est une sacrée histoire. On
comprend pourquoi ils veulent cacher cela au public... Ce
serait explosif ! Vraiment explosif si c’est
vrai !
Kerry :
Oui, la véritable histoire, parce que quand les gens
parlent de divulgation... Je pense que les gens ne voient
pas d’inconvénient à parler de petits aliens gris qui vont
enlever les gens, et des militaires qui ont conclu des
accords avec eux et ils possèdent la technologie des
soucoupes volantes, et puis voilà. Fin de l’histoire.
Rich :
C’est pourtant simple, n’est-ce pas ? (Il rit.)
Kerry :
Oui. Ce pourrait être...
Rich :
Exact. Absolument.
Kerry : Ce
pourrait être ça la divulgation. Ce pourrait être là tout
ce qu’ils sont prêts à dire. Mais d’après ce que nous
avons entendu, l’histoire est tellement plus complexe que
ça...
Rich :
C’est aussi ce que je pense.
Kerry : Et
elle implique aussi, d’après ce que nous avons entendu,
des batailles, autrement dit, des manigances entre groupes
variés, certains humains et d’autres, parmi lesquels
certains paraissent humains, bien que pouvant venir
d’ailleurs, etc.
Rich :
Exact.
Kerry : Et
le mélange des groupes est vraiment complexe.
Rich :(Il soupire.)
Exact.
Bill : Il
existe aussi des cas où ils peuvent eux-mêmes ne pas avoir
toutes les informations. Avoir des questions sans réponse.
Des informations qu’ils peuvent ne pas comprendre. Ou bien
avoir peur. Un des problèmes liés à la prétendue
conférence de presse où le président raconterait tout,
c’est qu’il est très difficile pour lui ou pour un général
à 5 étoiles de dire : Bon, vous savez
quoi ? Ça, c’est une bonne question !
puis : Ouh là,
nous n’avons pas vraiment de réponse à ça !
Rich :(Soupir) Je
suis d’accord. Une remarque que j’ai essayé de faire à
propos de la divulgation, c’est... Ecoutez, pour
commencer, je suis à la fois pour et contre la
divulgation. D’un côté je suis pour, de l’autre, contre.
Je suis tout à fait conscient que la divulgation va être
source de pagaille et, comme je l’ai dit récemment, pas
satisfaisante du tout. Cela ne va pas être drôle...
Ceci dit, je pense, comme je l’ai souvent dit, que c’est
un paradoxe. Elle est impossible, mais inévitable.
Elle est impossible en ce sens que ceux qui sont dans le
secret... Je ne vois pas quelle motivation ils auraient
d’y renoncer. Pourquoi le feraient-ils ? (a) Ils ont
eu ce secret en leur possession toute leur vie.
C’est quelque chose de difficile à expliquer au monde sans
préparation.
Puis, il y a aussi toute l’implication technologique.
Quels jouets avez-vous et que nous autres n’avons
pas ? Cela va causer beaucoup de colère dans le
public.
Ensuite l’aspect économico-financier dans lequel on
remplace le pétrole parce que, voyez-vous, après la
déclaration de divulgation, il suffira de 5 minutes pour
que les gens comprennent que ces engins n’ont pas besoin
de pétrole. Quelle est donc l’étape suivante ? Fin de
l’industrie pétrolière, et ce n’est qu’un début ! Que
va-t-il donc se passer ? L’ordre du jour va être de
gagner du temps. C’est obligé. Autrement dit, la
divulgation n’est pas la fin du jeu, c’en est le début.
Bill :
Exactement.
Rich :
C’est le premier coup de feu de la bataille suivante pour
la vérité.
Kerry :
Oui.
Rich :
Disons que c’est le Président qui va déclarer : Oui, il y a
apparemment d’autres objets ici, et ils ne sont pas tous
à nous.(Petit
rire) Et puis après ? Comment traite-t-on des
abductions ? Voilà un sujet pas très drôle à aborder.
Le mieux qu’un Président pourra donc faire, au cours des
premiers jours et des premières semaines, sera de dire,
s’il est chanceux : Nous y travaillons.
Nous allons utiliser un processus aussi ouvert que
possible, nous assurer que tout le monde est en sécurité
et que nous pouvons obtenir les réponses vous permettant
d’être au courant. Et ensuite essayer de gagner du
temps.
Kerry :(Petit rire)
Rich :
Mais le véritable problème sera ensuite tous les gens
furieux et curieux, et tous les chercheurs qui étudient la
question. Des gens comme nous auront quelque chose à dire
là-dessus et, devinez quoi, beaucoup de gens seront très
attentifs !
Les questions vont donc très rapidement être mises sur la
table.
Kerry :
Sûr.
Rich :
Faire le tri dans tout ça va créer une bataille en règle,
et nous pourrions aussi nous retrouver dans une position
inconfortable, celle de savoir sans le moindre doute qu’il
y a d’autres êtres ici, sans pouvoir les sortir d’un
chapeau et les placer sur le podium pour les soumettre à
des questions...
Kerry :(Petit
rire)
Bill : Hmm.
Rich : Ce
serait bien, n’est-ce pas, d’en avoir un ici ? Ce
n’est peut-être pas possible. Et nous n’allons donc pas
nécessairement nous retrouver en position de répondre à
toutes nos questions. Cela peut durer des années. Ou bien
des générations.
Kerry :
Bon, il y a aussi le fait que, si on voit les choses de leur point de
vue, qui qu’ils
soient, et leurs différentes facettes, on peut imaginer
que cela ressemble à des stars qui attendent en coulisse,
cherchant à être la première à entrer en scène, parce que,
si on y réfléchit, pourquoi les Andromédiens
voudraient-ils laisser les Pléiadiens entrer en scène les
premiers ? Ils s’entendent peut-être bien et c’est
alors OK, mais je ne pense pas que les Gris en seraient
aussi heureux. Et les Reptiliens ?
Rich :
Exact.
Kerry : Et
si l’un de ces groupes veut rester dans les coulisses mais
que l’autre groupe veut en prévenir le public, parce que
le public doit savoir que le premier groupe représente une
menace ?
Rich :
Exact.
Kerry : Et
c’est là qu’on entre dans toute cette folie. Il y a aussi
ces autres aspects, d’après ce que je comprends, par
exemple celui des militaires qui ont déjà alignés leurs
positions sur celles de différentes races. On a donc déjà
en coulisse une bataille en cours impliquant, disons, le
groupe des Nordiques.
Rich :
Exact.
Kerry :
Ils se sont affiliés à l’Air Force. Contre l’Armée de
terre pour...
Rich :
Exact.
Kerry : En
fait je cherche à deviner ici qui est peut-être allié à un
certain groupe de Gris, et on suppose qu’il y a un autre
groupe de Gris, composé d’êtres plus grands et mieux bâtis
et qui auraient, disons, les intérêts de l’humanité plus à
cœur qu’un autre groupe de Gris. C’est comme ça...
Rich : Donc... Mm-hm.
Kerry : Et
ce type de discussion... Ce n’est pas comme si on n’en
parlait pas déjà.
Rich :
Exact.
Kerry : Il
existe des tas de films sur les ET et les différentes
sortes d’ET. Il y a V à la TV en ce moment même.
Rich :
Exact.
Kerry : A
mes yeux, c’est un des meilleurs scénarios, un des plus
vraisemblables quant à ce qui pourrait se produire. OK.
Parce que là vous avez un groupe apparemment très
sympathique, de si bons gars qu’on se demande si ce ne
serait pas là un excellent moyen de maintenir la paix.
Kerry :
Dans Les Enfants
d’Icare, Arthur C. Clarke présentait toutes ces
questions du point de vue d’un type qui, selon Hoagland,
savait vraiment ce qui se passait en réalité.
Rich :
Oui, je vois. Bon, vous apportez aussi un élément
important : comment une divulgation affecterait-elle
ces autres êtres ? Une autre chose vient à l’esprit,
simplement : mettrait-on en place des plans
d’urgence ? Il leur faut réagir à cette divulgation,
et cela pourrait-il prendre la forme d’une action rapide
de type militaire par un groupe contre l’autre ?
Est-ce envisageable ? L’impression que j’ai parfois
retirée de certaines des sources auxquelles j’ai parlé,
c’est qu’une guerre clandestine est peut-être en cours.
John Alexander l’a catégoriquement
nié tout récemment, mais je ne partage pas son avis.
Kerry :(Elle rit.)
D’accord.
Rich :
Mais si elle se produit, une divulgation aurait un effet
déterminant sur ces relations et les choses pourraient
très rapidement prendre un sale tour. La seule raison qui
fait que ça va arriver de toute façon, malgré toutes les
difficultés... Ecoutez, il n’est pas difficile de voir
pourquoi les Pouvoirs
en Place diraient : Pfft, quelle
pagaille ! Ne touchons à rien, ne faisons pas de
vagues. Il n’est pas difficile de le comprendre.
Le problème pourtant, c’est que la plus grande variable de
toute cette équation n’est pas les gardiens du secret, ni
ces autres êtres. C’est nous. Nous sommes la
variable. Nous, en tant que société, en tant qu’espèce,
parce que : regardez-nous. Nous sommes en 2011. Pas en
1991, ni en 1971. Nous faisons schoonk(Il dessine de sa
main droite une courbe exponentielle.), comme ça.
Kerry :
Exact.
Rich :
D’accord ? A quoi allons-nous ressembler dans 20 ans,
ou dans 40 ? Doux Jésus ! Un monde où l’IA
(l’intelligence artificielle – NdT) sera omniprésente et puissante. Votre
PC aura peut-être un QI de 500 ou de 1000, pour ce que
nous en savons. Et il n’aura pas besoin de café le matin
pour retrouver son tonus, ni de sommeil. Il sera capable
d’extraire du Net n’importe quelle donnée, bam !(Il claque des doigts),
comme ça.
Et peut-être aurons-nous des nanopuces implantées dans la
peau pour nous permettre de communiquer avec le Net. A
quoi allons-nous ressembler ? Sans parler de la
biotechnologie en général, ni des modifications
génétiques.
Dans ce scénario, dans ce monde, d’accord... Ce qui
devient pour moi évident, c’est qu’il faut que ces autres
êtres le sachent. Ils savent que nous sommes sur le point
de sauter directement dans leur monde.
Kerry :
Absolument.
Bill :
Mmh.
Rich :
Sachant ceci, ils doivent en ce moment même s’intéresser follement à nous.
Sachant que nous allons être en position, dans moins de 20
ans – je pense qu’il faut qu’il en
soit ainsi – de pouvoir détecter exactement qui ils sont.
Je peux à peine arriver à m’imaginer à quel point le monde
sera dingue dans 20 ou 30 ans, avec la réalité de notre
interaction avec une présence non-humaine, une meilleure
connaissance de la dimensionnalité, une amélioration de
nos capacités personnelles de compréhension et de celle de
nos outils, tels que nos ordinateurs. Cela va être dingue.
Bill: OK.
Permettez de vous poser le genre de question que j’aurais
aimé vous poser à la fin de votre exposé, s’il avait été
possible de le faire.
Rich :
Hmm !
Bill : Je
ne suis pas un fauteur de troubles, un avocat du diable
par nature, mais ce sont des questions que ceux qui nous
regardent aimeraient que nous posions. OK. Pourrait-il se
faire que le niveau de complexité dans lequel nous
pourrions rapidement pénétrer ne puisse se révéler qu’un
niveau d’imposture supplémentaire ? Une sorte de
macro-version du dicton militaire : Vous savez
quoi ? Ces machins de Roswell... Ce n’était en fait
que de mannequins d’essais ultrasecrets. Des choses
de ce genre. Cela pourrait se faire de différentes
manières.
Rich :
Bon, pourriez-vous être plus précis ? Par exemple, à
quel type de scénario faites-vous allusion ?
Bill :
Oui, oui. Sûr. OK. D’accord.
Rich :(Il soupire.)
Bill : OK.
Si j’étais un général du Pentagone, animé de vraiment
sales intentions autocratiques, je penserais : Vous savez
quoi ? Le meilleur moyen de révéler ça au monde,
c’est dans un contexte de crise, quand les gens sont si
paniqués, si effrayés, qu’ils ne pensent pas à poser les
questions gênantes. Qu’ils ne se préoccupent que de leur
survie.
Rich : OK.
Bill :
Vous en arrivez à une situation favorable à un Project
Blue Beam...
Rich :
Exact. Je vois.
Bill :
...avec une situation type Guerre des Mondes, où des
aliens descendent tuer les gens, pour de vrai ou non, et
soudain on révèle la vérité, sur tous les écrans de
télévision. Ou bien on vous sort le genre Independence Day,
avec les grands vaisseaux spatiaux, authentiques ou non.
Rich :
Exact.
Bill :Mais personne ne
pose les questions qu’on a loisir de poser en tant de
paix, parce que les gens pensent : Mon Dieu. Nous
sommes heureux d’avoir une armée forte, capable de nous
protéger de ces trucs-là. Personne ne pose les
vraies questions.
Rich :
Bon, écoutez, nous vivons dans un monde de vrais-faux
événements. Nous savons tous ce qu’il en est du
11-Septembre. Et d’un tas d’autres choses. Vous vous
rappelez la peur à l’anthrax ? Bon sang, ce n’était
pas intéressant, ça ?
Kerry :(Petit rire)
Rich :
Nous vivons dans un monde où on nous ment et où on nous
manipule. Et donc, dans le but de faire paniquer à mort
les gens pour créer un État fasciste mondial, et nous
devons nous montrer très vigilants à ce propos. Je suis
d’accord avec ça. Mais...
Bill : Et
ça résout également le problème. Celui de la divulgation,
voyez-vous.
Rich : Eh
bien...
Kerry :
Provisoirement.
Bill : En
quelque sorte.
Rich :
Bon. Plus ou moins. En ce qui concerne Blue Beam, je
voudrais faire remarquer, j’ai aussi effectué des
recherches sur Blue Beam. Si vous vous rappelez, il devait
y avoir un événement Blue Beam le 13 octobre.
Bill : Je
sais que ça ne tient pas debout, et...
Rich :
Oui, bon, c’était aberrant. Et je l’ai dit, longtemps à
l’avance.
Kerry :
Nous aussi.
Bill :
Oui.
Rich :
Le... Bien.
Kerry :(Elle rit.)
Bill :(Il rit.)
Rich : La
théorie Blue Beam vient d’un type nommé Serge Monast et...
J’ai regardé ses antécédents, et le fait est qu’il s’agit
de foutaises, à mon avis. C’était...
Bill :
Mais la théorie, en tant que tactique possible, est
cohérente. Elle l’est en tant que stratégie militaire qui
pourrait être utilisée. Certainement.
Rich : La
question est de s’assurer des détails. Il vous faut donc
convaincre le monde qu’il existe une menace aliène et
qu’ils vont nous avoir. Il vous faudra donc, on peut le
supposer, apporter des documents. Il vous faudra venir
avec des ET. Une partie du problème consistera à
convaincre le monde scientifique. D’accord ? Et
quelle que soit votre façon de présenter la divulgation,
le problème sera de convaincre, disons, l’Académie
Nationale des Sciences, qui est très... Dire d’eux qu’ils
sont sceptiques à propos des OVNI est un doux
euphémisme !
Kerry :
Mais placer les vaisseaux au-dessus de toutes les grandes
métropoles du monde éliminerait plus ou moins cette
objection...
Rich :
Donc, quels vaisseaux...
Kerry :
...à moins qu’il s’agisse d’hologrammes très détaillés.
Bill :
Mmh. Mais vous n’auriez même pas à...
Kerry :
Mais vois-tu, ils disposent de vaisseaux pour... Attends.
Rich :
Mais des hologrammes convaincants suffiraient-ils, en fin
de compte ?
Bill :
Vous ne quitteriez pas...
Kerry :
Nous pensons qu’ils ont les véhicules spatiaux, OK. Nous
savons aussi qu’ils peuvent maintenant aller plus vite que
la lumière.
Rich :
Mm-hm.
Kerry :
Nous savons qu’ils ont des triangles noirs. Et que
certains de ces OVNI que les gens voient SONT militaires.
Rich :
Exact.
Kerry : Ce
sont les nôtres.
Quel que soit le sens donné à ce mot.
Rich :
Oui. Exact.
Kerry :
Ecoutez, ils n’ont même pas besoin que tous soient des
hologrammes. Ils peuvent mélanger. Je suis d’accord avec
vous puisque c’est ce que j’ai toujours affirmé. De fait,
s’ils utilisent un scénario d’invasion du type Blue Beam
en utilisant les vaisseaux dont ils disposent et des
hologrammes, etc., etc.
Rich : Mm-hm.
Kerry : ...les vrais [ET] finiront par avoir
leur mot à dire dans ce scénario, parce qu’ils vont
dire : Hé,
attendez un peu, les p’tits gars, nous existons...
Rich :
Absolument !
Kerry :Et nous allons
descendre et apporter en fait le message inverse.
Rich :
Tout ceci est fondé... sur le fait que ces autres êtres ne
vont pas lever le petit doigt...
Kerry :
Exact.
Rich :
...me semble-t-il. Et c’est prendre un sacré grand risque.
Kerry :
Parce qu’ils sont déjà très impliqués. Nous sommes dans le
domaine où on obtient des divulgations, et certains de nos
témoins sont en contact constant, non seulement avec des
gens comme nous, mais aussi avec vous peut-être. Mais
certainement avec beaucoup, beaucoup de ceux qui assistent
aux colloque et avec beaucoup de ceux qui n’y assistent
pas. Des gens qui nous écrivent tous les jours. Chaque jour sans
exception je reçois des e-mails.
Rich :
Mm-hm.
Kerry :
Tous les récits. Incroyable. Ahurissant. Tenez, juste
hier, est venue me voir une femme de Porto Rico, qui m’a
raconté qu’elle a un enfant de cristal et que nous lui
avons sauvé la vie grâce à une de nos interviews, parce
que son enfant a été capable de voir, prouvé par nous à
l‘écran, ce qu’il voyait dans sa vie réelle, et qu’il
trouvait difficile de vivre dans cette sorte de paradigme
quotidien dans lequel le monde dont nous parlons n’existe
pas.
Rich : OK.
Kerry :
Voilà donc ce dont nous nous occupons :
d’extraterrestres en réalité impliqués, non seulement avec
nos militaires, mais aussi avec nous. La façon dont ils
s’impliquent avec nous...
Rich :
Oui, exact. Mm-hm.
Kerry :
... est parfois beaucoup plus discrète même, et de
multiples façons, que ce que nous apprenons des
militaires, parce que nous entendons dire que... Dan
Burisch nous raconte qu’il travaille côte à côte avec eux.
Même témoignage d’Henry Deacon. Bob Dean nous dit qu’ils
arpentent les couloirs du Pentagone.
Bill : Le
moyen le plus facile pour les ET d’influencer notre
société, quelles que soient leurs intentions et le nombre
de groupes impliqués, c’est de s’incarner en humain et de
jouer un rôle de l’intérieur.
Rich : Je
pense que... en fait je suis persuadé que c’est ce qui se
produit.
Kerry : Eh
bien, ceci aussi se produit.
Rich : Si
certains d’entre nous étaient des ET d’apparence
non-humaine et que nous étions intéressés par cette
société ici-bas et voulions l’influencer, nous essaierions
de placer des gens à nous, de faire travailler certaines
de ces personnes pour nous, ou bien nous les créerions
nous-mêmes, ou nous nous emploierions à infiltrer et
diriger cette société, de façon à ce que, lorsqu’elle
deviendra pénible à manier, nous soyons en position de
l’influencer. Et alors nous la contrôlons.
Kerry : Et
vous avez votre propre équipe sur le terrain.
Rich :
Exact. Absolument.
Bill :
Vous avez tout un tas d’agents dormants.
Rich : Et
je pense que c’est une possibilité absolument réaliste.
Kerry :
Absolument.
Rich : Il
va être très difficile de tenir compte de toutes les
possibilités. Une chose que j’ai essayé incidemment de
faire en écrivant ce livre, c’est de montrer que, oui, il
existe une possibilité que ces très sombres scénarios
puissent se produire. J’essaie de ne pas les occulter.
Mais je voulais montrer qu’il est aussi possible de
trouver ici une meilleure voie, une possibilité plus
réjouissante pour notre espèce et notre société.
Autrement dit, examinons donc l’aboutissement politique
d’un processus de divulgation. Ce pourrait être un Etat
policier fasciste. C’est l’enjeu d’une bataille
actuellement en cours dans le monde. Nous le savons tous.
Cette bataille va, je pense, s’aggraver après la
divulgation, mais elle peut s’infléchir. C’est ce que nous
remarquons actuellement avec les actions du peuple arabe
au Moyen-Orient. Nous constatons des changements rapides.
(Il claque des
doigts.).
Bill :
Mm-hm.
Rich : Et
qu’il existe encore dans ce monde quelque chose comme le pouvoir du peuple.
Bill :
Mmh.
Kerry: Mh-hm.
Rich : Il
peut être supprimé. En ce moment même, en Egypte, l’armée
frappe les manifestants, et on ne sait pas trop où tout
cela va mener.
Kerry :
Exact.
Rich :
Mais cette révolution n’est pas terminée.
Kerry: Oh,
absolument.
Rich : Dans un
monde de l’après-divulgation, quelles seront les grandes
questions? Imaginons que vous êtes le Président. Est-il
possible que cette personne - bien qu’elle ait été placée
au pouvoir par les groupes élitistes du Bilderberg, les
Illuminati. OK ? Pshoo !
Directement à la Maison Blanche - , est-il possible que
cette personne puisse s’asseoir un moment et décider que
nous avons là l’occasion de faire quelque chose de
vraiment positif, et alors il ou elle pourrait s’en
prendre au groupe clandestin, en rupture, disposant d’un
budget secret et qui a dirigé tout ceci. Je pense qu’il y
aura certainement des pressions politiques dans ce sens.
Il me semble que des gens vont incessamment vouloir savoir
comment ce secret a pu être maintenu.
Et, à moins que l’état fasciste nous tombe dessus – boum -
comme un rideau de plomb, il y aura beaucoup de discussion
sur cette structure du secret et beaucoup de gens furieux.
Kerry :
C’est exact.
Rich :
Aucun président ni dirigeant ne pourra faire l’impasse
là-dessus. Et à moins de commencer par fusiller tout le
monde en même temps, il lui faudra trouver un moyen de
résoudre politiquement le problème, et il y aura, très
probablement, des enquêtes publiques approfondies. Un
Président aura l’occasion, je pense, de prendre une
décision très courageuse et, aux USA, de retirer le
contrôle du système gouvernemental américain à ces groupes
clandestins aux budgets secrets, de découvrir où ils sont,
où se trouve l’argent, la nature de leurs objectifs, et en
même temps de mener un autre combat. Un combat qui
consistera à coordonner au niveau international, mondial,
- j’aimerais le voir – un processus ouvert de
coopération permettant aux nations du monde (a) une
transition paisible vers une nouvelle forme d’énergie,
vers un monde de l’après-pétrole et (b) de trouver un
moyen de collaborer pour faire face au défi représenté par
ces autres êtres, que leurs intentions soient positives ou
négatives.
Je me rends bien compte (Petit rire) que
c’est beaucoup demander.
Kerry :(Petit rire)
Rich : Je
suis conscient que c’est idéaliste au point d’en être
quasiment utopique. Peut-être.
Bill :
C’est aussi partir du principe que le président a les
coudées franches.
Rich :
Sans aucun doute. Il n’y a aucune raison de croire qu’un
président va le faire.
Kerry : Eh
bien...
Rich : Le
Président pourrait tout aussi bien obéir à ses maîtres des
grandes multinationales et dire : Cela ne s’effondrera
pas de cette manière-là. Mais – la dernière chose
que j’aimerais ajouter, c’est que la voix du peuple sur
Terre peut ne pas être aussi facile à manipuler.
D’accord ?
Bill : Mmh.
Kerry : Certes.
Rich : c’est ce qu’on constate actuellement
dans certaines parties du monde et tel pourrait bien être
le cas, après la divulgation.
Bill : Entièrement d’accord avec ça.
Kerry :
Bon, je pense qu’il faut également garder à l’esprit,
cependant, que ce qu’on appelle la divulgation, et
qui est en train de se produire, comme le dit Bob Dean,
est en réalité en cours depuis 20 ans, sous différentes
formes –films, photos, livres...
Rich : OK.
Kerry :
...nos travaux. OK. Vous pouvez le discuter. C’est en
réalité...
Rich : Mon
point de vue là-dessus est légèrement différent, mais
poursuivez.
Kerry :
OK. Oui. Mais une forme de divulgation se produit. Nous ne
sommes pas simplement en ce moment même un système clos,
la Terre, avec quelques visiteurs différents qui viennent
ici tremper leur main dans la confiture. Nous sommes en
fait en train d’entrer en tant que système solaire, dans
une communauté galactique, mais également, si vous écoutez
Paul LaViolette et que vous regardez ce qui se passe au
niveau dynamique avec les modifications qui se produisent
sur le Soleil, nous avons une supervague d’énergie qui
vient à notre rencontre. Un de nos témoins, Jake Simpson,
nous a d’ailleurs dit qu’en utilisant le voyage
supraluminique, ils ont envoyé des vaisseaux au-delà de
notre système solaire et ont pu voir cette vague venir
dans notre direction. OK ?
Rich : D’accord.
Kerry : Et ça, il y a quelques années. On peut
donc supposer qu’elle est pratiquement ici maintenant. Les
modifications sur toutes les planètes de notre système
solaire sont maintenant bien prouvées scientifiquement par
Hoagland, Wilcock et d’autres. Quand on regarde donc ces
changements...
Rich : Bon, laissez-moi juste vous dire que je
ne... C’est dans les données, d’accord...
Kerry : Sûr.
Rich : Et si les données sont scientifiquement
mesurables et confirmées, c’est une chose.
Kerry : Absolument. L’éventualité existe donc
d’un nouveau corps entrant dans le système solaire en même
temps que toutes ces choses-là. Ici sur Terre, on a donc
ces événements tumultueux, presque au bord de la
révolution, ce que j’appelle une révolution de
conscience dans la population, en parallèle avec
tous ces éléments facilitateurs, qui se déroulent jusqu’à
un certain point, œuvrant à la fois en faveur et contre
les changements qui se produisent sur Terre, exécutés
exprès, que la guerre soit menée ou non par nos soldats,
avec l’aide de HAARP, etc. Il y a de nombreuses preuves de
ça.
Rich : Mm-hm.
Kerry : Dans ce scénario, on n’a pas simplement
un Président assis ici à regarder le terrain de jeu et qui
dit : Eh,
attendez ! Stop, là-bas ! Et : Discutons de ça.
Cela peut ne pas en fait être si clairement délimité. Ce
que nous pouvons aussi avoir sous les yeux, parce qu’en
termes de structure de pouvoir, de toute évidence il ne
s’agit pas du Président, mais de groupes tels que,
peut-être, Scion – le nouveau nom que se donne apparemment
MJ12 - , et la City de Londres – elle-même située
peut-être encore au-dessus – et certains de leurs aspects.
Il y a aussi la carte Anunnaki, qui indique que des
Anunnaki sont opérationnels ici maintenant et qu’ils
tiennent toujours les rênes, et que leurs...
Rich : Je
comprends votre raisonnement.
Kerry : Il
se peut que ce soit leur règne qui soit mis en danger et
non le président Obama, ni...
Rich :(Soupir) Je suis
bien évidemment d’accord qu’il existe des entités
au-dessus de ça, mais les...
Kerry : OK.
(Cadreur) :
...changer de bande...
**********
Rich :(Il soupire.)
Bon, j’adhère à tout ce que vous avez dit sur les
puissances derrière le trône, pour ainsi dire, mais je
maintiens qu’il existe toujours dans le bureau de la
présidence américaine des pouvoirs légaux, détenus par
cette personne, qui lui permettraient de modifier les
choses. D’accord ?
Kerry : Bien sûr.
Rich :
Dans notre monde, officiellement, le bureau du président
possède un pouvoir non négligeable. Le fait est que ce
pouvoir est, nous le savons, modéré par toutes sortes de
facteurs. Ce qui ne signifie pas qu’il soit impossible à
regagner. Et c’est ce que j’aimerais voir se produire dans
un monde de l’après divulgation. Je ne dis pas que c’est
ce qui va arriver.
Bill : La
dernière personne à essayer de le faire pourrait bien
avoir été Kennedy.
Rich :
C’est ce que je pense.
Kerry : Je
suis totalement d’accord.
Rich : Je
pense que nous nous accordons tous sur le fait que John F.
Kennedy...
Kerry :
Oui.
Rich : ...
a été éliminé parce qu’il représentait un grave problème
pour ces individus. Ce qui ne veut pas dire qu’un futur
dirigeant ne fera pas preuve d’un moment de courage et de
perspicacité, le temps de prendre une décision et de
dire : Faisons
bien les choses. Faisons-le pour le bien de l’espèce
humaine. Pourquoi devrions-nous renoncer à ça,
spécialement s’il existe un vaste mouvement populaire
allant dans ce sens au niveau mondial ?
Bill :
Oui.
Kerry : Je
crois qu’on oublie de parler ici des White Hats (ceux
des membres des agences gouvernementales ou des
participants des projets clandestins prêts à se sacrifier
pour une noble cause – une allusion aux bons cowboys des
westerns, dont le chapeau est blanc – NdT), parce que je
pense que [c’est] ce qui faciliterait une telle action de
la part du Président ou même d’un petit groupe appartenant
au complexe militaro-industriel...
Il y en a, des White
Hats !
Rich :
Absolument. Absolument.
Kerry : Et
actuellement je suis personnellement en contact avec
certaines de ces personnes.
Rich :
Oui, oui.
Kerry :
Ils sont très soucieux de maintenir les Etats-Unis
opérationnels, une situation que, d’après nos
informations, la faction Rothschild adorerait voir se
terminer, afin de pouvoir contrôler USA et essentiellement
les annexer au profit du Nouvel Ordre Mondial en tant que
gouvernement mondial unifié, d’accord ? On ne peut
donc tolérer que les Etats-Unis demeurent en possession de
leurs pouvoirs, et dirigent – ou essaient de continuer à
diriger les choses dans le monde entier, alors qu’il faut
qu’ils soient intégrés à une équipe. D’accord ?
Rich :
Bon, je pense que les Etats-Unis le sont déjà dans une
large mesure.
Kerry :
Mais les White Hats
affirment qu’ils ont encore des raisons de se battre.
Rich :
Oui. Certes. Certes.
Kerry :
Tout n’est pas joué. Je dis seulement que c’est là le
groupe qui soutiendrait ce que vous dites. -
Rich :
Oui, je le pense.
Kerry :
... et notre Président à agir d’une certaine manière,
parce qu’il ne va pas le faire lui-même. Il lui faut
quelqu’un pour l’aider.
Rich : En
fait, selon ma vision des choses... et peut-être aussi la
vôtre, les amis, il y a deux camps à cette bataille. De
nombreux camps (Petit
rire) à ce combat, mais le pouvoir n’appartient pas
toujours entièrement à l’autre bord.
Ceux parmi nous qui combattent pour le droit, qui livrent
le bon combat, ne manquent pas de ressources non plus, et
nous devons nous rappeler que perdre espoir n’est
certainement pas un état d’esprit souhaitable, et ne
correspond pas à la réalité.
Bill :
C’est ce que nous affirmons.
Kerry :
Tout à fait d’accord.
Bill :
...Chaque fois que nous parlons avec Jordan Maxwell, qui –
béni soit-il – en a vécu de dures, il nous dit de temps à
autre : Savez-vous ?
C’est sans espoir. Et je lui réponds : Non, il y a de
l’espoir. Sinon vous ne pourriez pas parler comme vous
le faites.
Rich :
Ecoutez. L’espèce humaine est passée par beaucoup de hauts
et de bas. Beaucoup de bas. Nous avons subi de nombreuses
crises tout au long de notre histoire – famines, dettes,
injustices, des empires qui s’effondrent, des invasions
barbares, etc. D’accord ? Et nous avons malgré tout
réussi à survivre. Nous n’allons pas disparaître après la
divulgation. Nous allons continuer à vivre, et s’il nous
faut des siècles pour nous regrouper, nous les prendrons.
Je ne pense pas que nous allons nous éclipser.
Nous serons très différents à l’avenir. Nous deviendrons
probablement méconnaissables par rapport à ce que nous
sommes actuellement, tout comme nous sommes de nos jours
méconnaissables par rapport, disons, à l’époque de Thomas
Jefferson. Imaginez ! Et je pense que la différence
sera encore bien plus grande à l’avenir. Donc, ce que nous
sommes... vous nous avez assimilés à une passerelle,
Kerry. Nous sommes dans ce monde une passerelle entre les
élites et le grand public. Mais aussi une passerelle vers
l’avenir...
Kerry :
Oui.
Rich :
...où nous sommes déjà. Nous sommes au point de jonction
entre l’humanité ancienne, l’ancienne civilisation, et ce
qui vient. Une des choses importantes que ce monde de
l’avenir va acquérir, c’est qu’il sera de notoriété
publique que d’autres formes d’intelligence sont à l’œuvre
dans ce monde, en bien ou en mal.
Et il va falloir s’en préoccuper d’une façon ou d’une
autre.
Kerry :
Oui.
Rich : Et
les générations suivantes vont grandir, conscientes de
cela. Et je peux vous garantir qu’elles vont considérer ce
problème d’un regard très différent du nôtre actuellement.
Kerry :
Mm-hm.
Bill :
Pensez-vous que votre rôle personnel est de faciliter et
d’optimiser cette transition, ce processus
incontournable ? Est-ce bien ce que vous
faites ?
Rich : Eh
bien (Soupir),
oui, je me suis posé la question. Je trouve que c’est bien
dit. Plus simplement, je crois que mon rôle consiste
seulement à apprendre et à communiquer, et d’être aussi
responsable que possible. J’apprends ce que je peux. En
essayant dans l’affaire de parler d’une voix aussi
rationnelle que possible, pour le meilleur et pour le
pire.
Bill :
Mais vous n’êtes pas seulement un universitaire historien,
n’est-ce pas ?
Rich :
J’ai cessé d’être universitaire il y a bien des années.
Bill :(Il rit doucement.)
Rich :
J’ai cette formation, mais je suis un intellectuel
indépendant. Je suppose que c’est la meilleure façon de
dire les choses.
Bill :
Mmh.
Rich :
Ecoutez. Je suis d’accord. Je crois qu’en mon for
intérieur ce que j’aimerais, c’est pouvoir aider les
autres et rendre ce monde meilleur et non pire, et nous
faire transiter vers le meilleur avenir possible.
Bill :
Appartenir à l’équipe de sages-femmes qui donnera
naissance au monde nouveau.
Rich :
J’aime cette phrase, elle sonne bien. Oui.
Kerry :
Absolument. Je pense que nous formons une équipe, si vous
voulez.
Rich :
Exact.
Kerry : Je
crois qu’il y a aussi le potentiel de cette vision
positive de l’avenir, telle que vous en parlez, et qui
implique cette révolution de la conscience qui se produit
sur toute la planète...
Rich :
Mm-hm.
Kerry :
...et malgré la façon dont elle est utilisée, et celle
dont elle continuera à l’être, cette vague qui frappe le
Moyen-Orient et divers pays...
Rich :(Il soupire.)
Kerry :
...Étant passée par là, ayant même été récemment là, en
communication avec les gens du cru...
Rich :
Ahah. Mm-hm.
Kerry :
...je peux vous affirmer que, sur le terrain, c’est bien
là que sont le cœur et l’esprit des gens, dans le monde
entier. Il ne s’agit pas seulement d’un coup d’état
orchestré par la CIA.
Rich :
Exact.
Kerry :
C’est du vrai.
Bill :
C’est du vrai.
Rich :
Oui.
Kerry : Et
c’est aussi vrai...
Rich :
C’est vraiment l’impression que j’en ai.
Bill :
C’est exact.
Rich :
Absolument.
Kerry :
[Et c’est aussi vrai] dans les rues d’Egypte que ça l’est
en Jordanie, etc. Et nous voyageons constamment, tout
comme vous.
Rich :
Mm-hm.
Kerry : Il
me faut dire que ça c’est sûr.
Rich :
Oui.
Kerry : En
même temps, quelqu’un va essayer de retourner
quelques-unes de ces situations, comme cela a été fait
avec Wikileaks, par exemple, en disant qu’il reçoit des
pots-de-vin de untel ou untel, etc., etc.
Rich : Oh
oui ! C’est bien vrai.
Kerry :
Mais les informations sortent.
Rich :
Assurément.
Kerry :
Résultat : la vérité sort, lentement mais sûrement,
et c’est dû à la vague derrière laquelle nous sommes, à
mon avis. Et j’aimerais dire qu’à un certain point – c’est
peut-être le cas maintenant – je commence à penser que l’élite au pouvoir
– appelons-les comme ça - ou qui que ce soit, essaie de
faire appel à nous pour que nous commencions à être, pour
ainsi dire, non seulement une passerelle mais aussi les
intermédiaires entre eux et la population. Et ça...
Bill : Que
veux-tu dire par nous :
nous tous ?
Kerry :
Oui, mais...
Bill :
Est-ce que c’est... ? Mmh.
Kerry :
...ce que je veux dire, c’est nous au sens
général... pas nous
Camelot.
Bill : Les
médias alternatifs.
Kerry : Je
veux dire nous,
en tant que... oui.
Bill :
Mmh.
Kerry : En
tant que ceux qui ont choisi de prendre des risques très
tôt... en étant l’avant-garde, en première ligne de
certains changements et... avec empressement.
Rich : Eh
bien...
Kerry :
nous pouvons en même temps apporter un... je pense qu’un
dialogue peut s’établir, si vous voulez.
Rich :
Bon, il existe une autre manière de voir ceci, parce
que... je ne parle qu’en mon nom, je vous l’affirme,
personne ne m’a encouragé à prendre la voie que j’ai
prise. Je l’ai choisie tout seul. Je n’ai jamais reçu
d’encouragements de la part de la clique Rockefeller ou
Rothschild.
Kerry :(Elle rit.) Non,
je sais !
Rich : En
aucune façon.
Kerry :
Non.
Rich : On
peut supposer qu’ils ont toléré que cela existe et qu’ils
m’ont autorisé à le faire. OK. Mais ce qui se passe
actuellement, à mon avis – et ça me ramène à quelque
chose. Vous avez mentionné Bob Dean tout à l’heure, je
respecte et aime beaucoup Bob. Je pense beaucoup de bien
de lui. Une opinion très répandue, partagée par Bob, mais
à laquelle je ne suis pas sûr d’adhérer, c’est que l’élite
promeut une sorte d’ouverture à cette réalité via la
culture populaire et les grands médias.
Je ne dis pas que c’est faux, mais ce que je constate,
c’est que ce changement vient de la base et que les gens
impliqués dans les médias, constatant de plus en plus que
c’est ce qui intéresse le public, réagissent à ça. Je
crois que c’est ce qui se produit actuellement Considérons
à nouveau le phénomène Wikileaks : Wikileaks n’est
possible que parce que nous sommes à l’âge d’Internet. De
même, tous ces changements radicaux que nous voyons, ne
sont honnêtement dus, à mon avis, qu’à l’existence
d’Internet. Tout ce que nous vivons de lié à notre
capacité à communiquer... est exponentiellement supérieur
à tout ce qui était possible avant 1990. C’est ce qui
induit cette modification du niveau de conscience. Nous
devenons soudain tous capables de nous parler...
Kerry :
C’est vrai.
Rich :
...dans le monde entier. Et c’est ce qui induit le
changement. Et les types qui chapeautent tout, se
bagarrent, je pense, pour garder le contrôle de la
situation. Et je crois qu’ils continuent à le faire. Il se
peut que certains d’entre eux aient décidé, au sujet de
gens comme nous qui essaient de faire sortir la vérité,
qu’ils pensent : Oui, on va peut-être
les laisser faire leur truc, parce qu’en fin de compte,
c’est nécessaire. Mais (Petit rire) je
peux vous dire qu’en ce qui me concerne, je n’ai jamais
reçu le moindre encouragement, ni d’argent qui...
Kerry :
Non. Ce n’est pas du tout ce que je suggérais.
Rich :
OK ? Pour quoi que ce soit de ce genre.
Kerry :
Mais je comprends vos antécédents.
Rich :
Bien.
Kerry : On
nous a menacés sur notre vie. Donc, tout sauf des
encouragements...
Rich :
Oui. C’est vrai. Exactement.
Kerry :
...du moins, à notre avis. Mais ce que je ressens, c’est
que le vent est en train de tourner de ce point de vue. Et
aussi ce qui s’est passé concernant les médias, par
exemple avec Spielberg, etc. – il y a des preuves que des
gens comme lui ont été abordés par des individus au
pouvoir leur demandant de porter leur message, en les
encourageant à suivre des directions bien précises, là où
ils voulaient voir ce message aller. Et je parle de médias
de très grande diffusion. Ils ne nous encouragent pas,
nous.
Rich : OK.
Pour Spielberg... Je me suis posé la question. Je
demanderais simplement : Quel est le message de cet
homme ? Si vous regardez ses films et ses projets, il
est partout. Il a fait ET, l’Extraterrestre
(1982), Rencontres
du troisième type (1977) – un message extraterrestre
positif, joyeux. Il a fait [la mini-série TV] Taken
(Disparition) (2002) – horrible. Et La Guerre des Mondes
(2005) – encore pire.
Kerry :
C’est exact.
Rich :
Donc, si ce type est censé diffuser un message, quel
est-il ? D’accord ? Sinon de dire qu’il y a des
extraterrestres sur Terre. La belle affaire !
D’accord ?
Kerry :
Mais ça peut faire partie du message. Vous savez bien
que... Ecoutez. Ils ne font que...
Rich : Ne
s’agit-il pas plutôt de... ? N’est-il pas
possible... ?
Kerry :
...avec du positif, avec du négatif. C’est en gros comment
ils font passer le message.
Rich :
N’est-il pas tout aussi possible, Kerry, que... ?
Kerry :
Ils veulent entretenir la confusion.
Rich :
N’est-il pas tout aussi probable que Spielberg soit un
type authentiquement intéressé par la question, et qu’il
en explore ses différentes facettes - comme pourrait le
faire n’importe quelle personne intelligente - sur une
période de 30 ans ? Je ne dis pas qu’il n’a pas des
relations dans le milieu. Mais quand on regarde
Hollywood... Examinons quelque chose de plus ancien, comme
la Commission Robertson de 1953. Et c’est une commission
de la CIA. Il était tout à fait évident pour ces gars
qu’ils allaient travailler avec Hollywood, parmi d’autres
agences, pour infléchir l’opinion du public sur les OVNI.
Mais dans quel but ? Pour déboulonner et discréditer
la chose.
Kerry :
Oui. Exact.
Rich :
C’est ce qu’ils voulaient faire. Mettre hors propos toute
la question. Il y a des preuves que la Commission
Robertson était, de fait, tout le long des années 50 et
60, très probablement au-delà... Vous pourriez donc
suggérer qu’on a modifié ça pour faire passer un message
différent, qui est de faire perdre au public ses repères
par rapport à la réalité des ET. Je pense que c’est
possible. Mais je n’en vois pas beaucoup de preuves
tangibles.
Kerry :
OK. Bon, je pense qu’il y a partout des preuves tangibles.
Chaque film qu’on voit... Et je suis une sorte de
fanatique de la science-fiction, j’en vois donc partout.
Les messages sont là.
Rich :
Certes, mais n’est-il pas tout aussi probable qu’ils
répondent à l’intérêt évident du public pour ce
sujet ?
Bill :
Mmmh. [Les deux...]
Kerry :
Les deux, ne voyez-vous pas ? Tous les deux.
Rich :
Oui.
Bill :
Oui.
Kerry : En
d’autres termes, le public a... C’est la même chose qui se
produit en Egypte avec la révolution.
Bill :
Cela se passe à la fois de haut en bas et de bas en
haut.
Rich :
Oui.
Kerry :
L’Egypte était une véritable poudrière. Les gens voulaient
la liberté.
Rich :
Exact.
Kerry :
C’est ce qui se passe. C’est la réalité. C’est la même
chose si on comprend... ces gens qui écrivent des
scénarios de films.
Rich :
Exact.
Kerry :
Ils sont passionnés par leur sujet.
Rich :
Absolument.
Bill :
Mmh.
Kerry :
OK. Une vraie passion. OK. Mais on ne peut pas négliger le
fait que les Pouvoirs en Place, ici... l’asservissement
mental compte pour beaucoup dans ce qui se passe
actuellement, étant donné les pouvoirs dont ils disposent.
Rich :
Bon, oui. Je ne devrais pas en fait être aussi dogmatique,
parce que je suis d’accord que, si on a les réunions
annuelles du Bilderberg, une des choses qu’ils voudront de
toute évidence faire...
Kerry :(Petit rire)
Rich :
...sera de demander : Comment allons-nous
contrôler l’opinion publique à telle ou telle
occasion ?
Bill :
Mm-hm.
Rich : Et
ils vont donc songer à le faire.
Kerry :
Ils veulent piloter ça.
Rich : Ils
vont vouloir le faire.
Kerry :
Maintenant leur capacité réelle à le faire est une tout
autre chose. Et j’aimerais suggérer...
Rich :
Oui. Très bon point.
Kerry :
...qu’Internet a permis qu’ils ne le pilotent pas avec
tout le contrôle désiré.
Rich :
Absolument.
Kerry :
Autrement dit, je suis là entièrement d’accord avec vous.
Rich :
Oui.
Kerry : Je
pense qu’Internet leur a permis de totalement nous
surveiller.
Rich :
Exact.
Kerry :
Mais Internet nous a, par la même occasion, donné un
pouvoir incroyable, car nous sommes, comme vous l’avez
dit, capables de nous parler d’un bout à l’autre du
monde...
Rich :
Absolument. (Soupir)
Kerry :
...et d’obtenir partout des informations.
Rich :
Exactement.
Kerry : Et
le pouvoir caché derrière l’information, essentiellement
la vérité quand l’information en contient, est comme une
flamme qui jaillit et se répand dans le monde entier.
Rich :
Oui, oui.
Kerry : Et
qui embrase le cœur des gens. OK ? Pour dire les
choses poétiquement.
Rich :
Oui, j’adore cette expression.
Kerry :(Petit rire) Je
dirais donc : oui. Je pense que l’avenir est grand ouvert.
Je pense que les Pouvoirs en Place, indépendamment de
leurs liens avec les ET, sont même tout à fait conscients
qu’ils perdent leur emprise au moment où nous parlons,
comme un chaudron qui commence à déborder. Et je pense
qu’ils prennent des pailles pour essayer de tout remettre
dedans, mais je ne crois pas qu’ils y parviendront jamais.
Et c’est là-dessus que nous comptons, parce que...
Rich :
Oui.
Kerry :
C’est ce que nous faisons.
Rich :
Exact.
Kerry :
Nous essayons d’éveiller les gens. Et l’acte de s’éveiller
suffit à rendre chaque être humain capable de se relier au
monde entier.
Rich : Et
vous venez de me faire me rappeler ce que je voulais dire.
Merci donc.
Kerry :(Petit rire)
Rich : Et
c’est là tout le concept de conscience. Au passage,
lorsque j’ai pris la parole au Colloque Awake and Aware
(Eveillé et Conscient) en 2009, j’ai vraiment aimé ce
titre. J’ai toujours apprécié votre slogan, dans vos
e-mails : Réveiller
le rêveur. D’accord ?
Kerry :
Ahah.
Rich : Parce que je pense aussi que la plupart
d’entre nous, à des degrés divers, vivent leur vie en
somnambules. Notre combat actuel est de nous éveiller, à
la conscience de tout ce qui se passe autour de nous et en
nous. Quand j’examine le monde qui m’entoure – et pas
seulement les autres chercheurs ou les groupes intéressés
par ce domaine, qui sont beaucoup plus éveillés que la
personne lambda – je constate que beaucoup de gens ne le
sont pas, et je me demande : Qu’est-ce qui va
éveiller l’ensemble de notre espèce ? Nos
grands médias ? Non. Notre système politique ?
Pas vraiment. Notre système éducatif ? J’en doute.
Aucune structure en place ne va donc nous amener à
l’éveil. Mais certaines choses peuvent y parvenir.
Apprendre que d’autres êtres sont en interaction avec nous
va être pour six ou sept milliards de personnes un choc
qui va les forcer à s’asseoir, à observer et à se poser
une simple question – Ai-je donc gâché
toute ma vie ?
(Rire de Kerry.)
Rich :
Parce qu’il va devenir...
Kerry :
Absolument.
Rich :
...évident, très évident qu’il existe d’autres êtres qui
opèrent à un niveau de conscience différent du nôtre. Et
les gens vont se dire : Mince alors. J’ai
l’occasion de repenser toute ma vision du monde, toute
ma vie. Et c’est là une occasion pour l’humanité de
parvenir à un niveau de conscience authentiquement plus
élevé, bien plus élevé, et de comprendre ce que nous
sommes et notre place dans l’univers. Cela peut finalement
se révéler ce dont nous avons tant besoin.
Kerry :
Absolument. Je pense aussi que la possibilité de l’énergie
libre qui s’ouvre à nous, le fait que les gens ne vont
pas...
Rich : Et
bien, c’est une chose d’une importance absolument critique.
Kerry :
...vivre de leurs mains... au stade de la survie...
Bill :
Hmmh.
Rich :
Exact.
Kerry : Ça
va tout changer. Parce que si on n’a pas besoin de
souffrir de la faim...
Rich :
Entièrement d’accord.
Kerry :
...et qu’on n’a pas besoin de travailler...
Rich :
Exact.
Kerry :
...8 heures par jour pour vivre, payer ses factures, etc.,
etc.
Rich :
Exact.
Kerry : Si
la société est organisée autrement, ce qui peut arriver...
Rich :
Exact.
Kerry :
... alors tout devient possible.
Rich :
Exactement. Tout le paradigme de l’existence humaine
précédente en est modifié. Pratiquement toutes les guerres
auxquelles je peux songer dans l’histoire des hommes, ont
pour cause quasi fondamentale le contrôle des ressources,
des richesses provenant de la Terre. Et si ceci perd
vraiment de son intérêt pratique, dans un contexte
d’énergie libre, bon marché et facilement disponible, que
deviennent les guerres ? Ce sont peut-être des
promesses en l’air, mais je pense que, de bien des façons,
nous pourrions découvrir après quelques décennies que la
cause de nos anciennes guerres a disparu. Entre-temps,
bien sûr, nous aurons à résoudre les questions très
concrètes de la présence d’instances militaires mondiales
sur toute la planète et de ce qu’on en fait.
Kerry :
Mm-hm.
Rich :
Vous les démobilisez, ou bien vont-elles devenir les
forces de police d’un état policier mondial ?
Bill : Eh
bien, elles sont très puissantes et très efficaces...
Ce sont des machines logistiques très puissantes et très
efficaces pour une utilisation donnée. Leur rôle peut ne
pas être offensif, ni militaire.
Rich :
Non, bien sûr. Absolument. Une fois encore, les paris sont
largement ouverts et je ne sais pas mieux que les, autres
comment les choses vont tourner. Ou bien une situation
merveilleuse pour l’humanité et le cosmos en général, ou
bien quelque chose de sombre. Même si cela devait se
révéler très sombre, je doute fort que cela puisse le
rester indéfiniment. Rien ne dure indéfiniment. Il y a
toujours un changement et si cela doit durer 1000 ans, et
bien cela durera 1000 ans, puis quelque chose se produira,
changera peut-être ensuite. Je ne suis pas du tout enclin
à croire que même le pire résultat, à court terme, puisse
durer indéfiniment.
Bill :
Voici une question pour vous, en forme de défi. Oubliez
toutes les données que vous possédez...
Rich : Mm-hm.
Bill : ...et j’imagine les piles et les gigaoctets
de données que vous avez accumulés ces dernières années.
Que vous dit votre intuition sur ce qui nous attend ces
prochaines années ?
Rich :
Pour être franc, nous allons être confrontés à une sale
situation. (Il
soupire.) Je pense qu’en ce moment même notre
humanité est le principal centre d’intérêt de toute cette
partie de la galaxie. Nous sommes sur le point de
réellement nous éveiller. D’atterrir dans le monde de ces
autres entités. Ils ne pourront pas l’empêcher. Tous les
êtres importants nous observent donc ici maintenant et
enquêtent sur notre monde. Et, ils essaient, très
probablement, d’en tirer le meilleur parti possible. Je ne
suis pas certain que ces êtres capables de voyager dans
les dimensions et les étoiles, soient tous nécessairement
spirituellement évolués.
Bill : Mmh.
Rich : Mais je crois que certains le sont
réellement, mais d’autres semblent ne pas l’être. Les
motivations en présence sont très variées. Nous allons
donc avoir droit à un baptême du feu dans notre prochaine
incarnation. Nous, et les prochaines générations, allons
être confrontés à de nombreuses difficultés. De graves
déficiences dans l’infrastructure peuvent aussi se
produire, à mon avis. Je lisais à l’instant quelque chose
sur l’aéroport de Tripoli, et sa marée humaine privée
d’hygiène et de nourriture. Et ils essaient seulement de
quitter le pays. Imaginez cela à grande échelle, avec des
problèmes de panique de masse, de passage à de nouvelles
formes d’énergie, des problèmes financiers, des
effondrements, et des guerres qui pourraient éclater à
court terme. Cela pourrait se révéler vraiment moche. Mais
dans le long terme, je suis plus optimiste pour notre
civilisation et notre espèce : nous continuerons d’exister
et de prospérer. Nous changerons, considérablement, et je
l’espère, en mieux, même par rapport à maintenant.
Kerry : Je pense que nous allons rencontrer
notre moi multidimensionnel en chair et en os et sous
d’autres formes, et que ce sera finalement un bien pour
nous. C’est à mon avis l’éventualité qui nous est offerte.
Ce n’est pas qu’un vœu pieux...
Rich :
D’accord.
Kerry :
...mais une réalité qui commence à se dérouler, à
s’épanouir comme une fleur...
Rich :
Oui. Une autre manière de voir les choses, et je suis
d’accord avec vous, ...quand on se penche sur sa vie, et
que je considère la mienne, j’y trouve de l’ironie.
Personne ne veut rien rater. Personne ne souhaite recevoir
de coups dans les gencives. Mais, de fait, quand vous
revenez sur les difficultés de votre vie, vous vous rendez
compte qu’elles ont fait de vous ce que vous êtes.
Bill :
Mmh.
Rich : Et
inversement, ce sont les gens à qui tout a été offert sur
un plateau, qui me semblent les moins utiles.
(Petit rire de
Kerry)
Rich :(Petit rire) Ces
gens-là sont creux, faibles, égocentriques. Et lorsqu’ils
rencontrent des difficultés, ils s’effondrent.
L’ironie, c’est que vous ne pouvez pas toujours avoir ce
que vous souhaitez, mais vous obtenez parfois ce dont vous
avez besoin. Et les difficultés nous sont nécessaires.
Vraiment.
Et sans idéaliser les choses, c’est seulement en
surmontant les défis jetés sur notre chemin, que nous
pouvons en réalité nous améliorer.
Bill :
Oui. En tant qu’individus et en tant que civilisation.
Rich :
Oui. J’en suis convaincu.
Bill : Oui.
Kerry :
Bon, je pense que c’est un bon moment pour s’arrêter. Et
je veux vous remercier, Rich Dolan.
Rich : Ce
fut un plaisir pour moi, Kerry.
Kerry :
Absolument. Un plaisir pour tous les deux.
Rich :
Vraiment un plaisir, Bill.
Bill :
J’ai beaucoup apprécié. Une longue attente, mais ça valait
la peine.