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Les
raisons pour lesquelles on accuse la Russie
de tout ce qui se passe sous le soleil, la
lune et les étoiles
Pourquoi
l'État Profond déteste Poutine
Chris Kanthan Sott.net
Je 3 mai 2018 21:12 UTC
"Bombe nucléaire !
Abri anti-atomique
en démonstration ici !
Public bienvenu"
La russophobie en Amérique aujourd'hui est aussi
intense qu'elle l'était au plus chaud de la
Guerre Froide quand des écoliers terrifiés
faisaient des exercices de "Duck and Cover"
("baisse la tête et protège-toi") et que le
public était obsédé par les abris
anti-atomiques.
Néanmoins, tout ce théâtre masque le
véritable conflit :
la lutte géopolitique pour la
domination mondiale, qui implique des
centaines de milliers de milliards de
dollars, les égos monstrueux d'élites
machiavéliques, et des nations guidées par
le souvenir du passé et des visions
d'avenir.
Voici la vue d'ensemble : il s'agit d'une
bataille géopolitique des USA + de l'UE contre
la Russie et la Chine. Les États-Unis et l'UE
sont gouvernés par les mêmes seigneurs
bancaires et militaro-industriels, alors que la
Russie et la Chine -- deux pays indépendants --
se sont alliées par nécessité. Pourquoi ? Si la
Russie perd, la Chine sera la suivante.
Si vous avez l'ours, vous aurez le dragon, et
donc le monde.
Mais voici le vrai problème : les mondialistes
ont déjà coincé l'ours en 1991, quand l'URSS
s'est effondrée.
Pourtant, plutôt que de faire de l'ours un
ami, l'ont-ils mis en cage et affamé, torturé,
et humilié pendant les 8 années qui ont suivi
? Alors l'ours a défoncé sa cage et a riposté.
Trahison dans les années 1990
Le plus grand casse du siècle s'est déroulé
en Russie dans les années 1990, et ses auteurs
en étaient les escrocs de Wall Street, qui
ont promis les miracles du capitalisme, mais ont
en lieu et place démembré le pays. Au nom des
privatisations, la Russie a été mise en
vente au rabais. Une poignée d'oligarques
russes, soigneusement choisis par les
États-Unis, se sont retrouvés avec des biens
valant des centaines de milliards de dollars. En
échange, chaque citoyen russe a touché une
"action" d'une valeur de 7 $. Les contribuables
US ont même subventionné ce racket écœurant.
Sous cette thérapie de choc administrée par
les vautours capitalistes américains, le PIB
de la Russie a chuté de 40 %. Le pays a été
accablé d'une dette écrasante par le FMI et la Banque Mondiale,
et pauvreté et suicide ont explosé.
L'armée russe a été décimée, démoralisée et
perdait toutes les guerres contre les
terroristes de Tchétchénie et du Daguestan. Oh,
ces terroristes étaient les fameux moudjahidines
d'Afghanistan et ils étaient toujours financés par
l'Arabie Saoudite et armés par les États-Unis.
La plupart des hommes politiques russes, y
compris le président Eltsine, ont été achetés et
contrôlés par Washington, comme Bill Clinton s'en est vanté
auprès de Tony Blair.
L'Empire de Poutine
Dans ces terribles circonstances, Poutine devint
le 31 décembre 1999 président par intérim de la
Russie. Au cours des quatre années qui
suivirent, il défia les puissants oligarques,
les politiciens corrompus et les élites qui
constituaient la cinquième colonne. Poutine fut
aidé par l'augmentation des prix du pétrole,
mais il utilisa sagement cette nouvelle
richesse. Il développa l'économie russe,
constitua des réserves d'or et de devises, et
réduisit grandement la dette nationale.
- Entre 1999 et 2014, le PIB de la Russie fut multiplié par 10 et
elle passa du 22ème rang mondial au 8ème.
- Le ratio dette/PIB de la Russie chuta
de 100 % en 1999 à 17 % en 2016.
- Les réserves en devises augmentèrent
de pratiquement rien au 6ème rang dans le
monde.
- Les réserves d'or augmentèrent
jusqu'à devenir les 5èmes du monde.
Poutine lança RT - la propre chaîne
mondiale d'information de la Russie, interdit
les OGM, fit de la Russie le 1er exportateur
mondial de blé, renvoya George Soros, et
combattit le Marxisme Culturel. Il construisit
plus de 15.000 églises, encouragea les familles
à avoir plus d'enfants, et interdit la
propagande transgenre ou homosexuelle auprès des
enfants.
Finalement Poutine reconstitua l'armée de la
Russie, écrasa les terroristes islamistes en
Tchétchénie et, sensation géopolitique qui
transpira en Syrie, il vainquit
une puissante coalition comprenant
les États-Unis, Israël, le Royaume-Uni, la
Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar, et jusqu'à
250.000 djihadistes. De plus, plutôt que de se
lancer dans une course à l'armement, Poutine a
développé des missiles
hypersoniques, qui ont rendu inutiles les
capacités antérieures des systèmes de défense et
des porte-avions états-uniens.
La diplomatie de Poutine est également
remarquable. À la suite des sanctions
américaines de 2014 et de la chute brutale du
prix du pétrole, tous les experts et les
politiques prédirent que Poutine se retrouverait
isolé et que ce serait la mort de l'économie
russe. Les leaders du monde entier n'en
continuèrent pas moins à travailler avec
Poutine.
En d'autres termes, Poutine a rendu
sa grandeur à la Russie (NdT :
allusion au slogan électoral de Trump : "Make
America great again"). Ce qui explique
pourquoi sa popularité dépasse encore
les 80 % et qu'il a été facilement
réélu en 2018.
La Russie prise pour cible
Les mondialistes ont néanmoins eu leurs
propres victoires. En 2003-2004, les
gouvernements pro-russes de Géorgie et d'Ukraine
furent renversés par les révolutions de couleur
de George Soros. En 2014, les États-Unis fomentèrent un
coup d'État violent en Ukraine,
renversèrent un dirigeant élu démocratiquement,
et le remplacèrent par un milliardaire non-élu
et une clique de néo-nazis.
L'Ukraine est depuis des décennies une
cible de la CIA. Comme l'a écrit Brzezinski dans
son livre Le Grand Échiquier, la
Russie sera paralysée si elle est privée d'accès
à la Crimée et à la Mer Noire - le seul passage
de la Russie vers la Méditerranée. Sentant le
danger après le coup d'État de 2013 [NdT :
2014], Poutine organisa un
référendum en Crimée et résolut rapidement
le problème.
Autre secteur où la Russie fut prise en traître
: l'expansion de l'OTAN. Contrairement à sa
promesse faite lors de la dissolution de l'URSS,
l'OTAN s'est agrandie de 13
nouveau pays européens, qui tous sont des
hôtes potentiels de bases militaires US/OTAN.
Nombre de ces pays sont maintenant intégrés au
système de défense anti-missiles. Autrement dit,
les États-Unis pourraient lancer les premiers
une attaque nucléaire contre la Russie, puis,
théoriquement, abattre ensuite les missiles que
les Russes auraient envoyés en retour. Toute la
situation est extrêmement volatile et dangereuse
- La Russie possède 6800 armes nucléaires.
Toute cette agressivité n'est qu'un symptôme
de l'égo blessé des mondialistes, dont la
tentative de conquête définitive de la Russie
a échoué. Ils ont en fait tenté de le
faire six fois au cours des 200 dernières années
: en 1812, 1856, 1905, lors de la Première
Guerre mondiale, lors de la Deuxième Guerre
mondiale, et lors de la prise de pouvoir de la
Russie par Wall Street dans les années 1990.
Les Rothschild, le Bolchévisme et Hitler
En 1812, financé par les Rothschild,
Napoléon envahit la Russie. En 1856, la
Grande-Bretagne et la France attaquèrent et
s'emparèrent de la Crimée, pour la même raison
que les États-Unis mirent en scène un
coup d'État en Ukraine en 2013 [2014].
En 1905, les banksters de Wall Street - Jacob
Schiff et d'autres - financèrent le
Japon pour qu'il attaque la Russie. Au
milieu de la guerre, les banksters tentèrent de
fomenter une révolution et de renverser le Tsar.
Celui qui a mené la révolution était Léon Trotski.
Il échoua en 1905 et s'enfuit de Russie, mais
revint en 1917 en utilisant la même stratégie,
se servant de l'Allemagne à la place du Japon.
Avant la Première Guerre mondiale, Trotski et
Lénine recueillirent des millions de dollars des
banquiers internationaux. Trotski visita New York
et obtint un passeport américain, de manière à
pouvoir retourner discrètement en Russie.
Nageant dans l'argent des capitalistes, les
communistes (les Bolchéviques) assassinèrent le
Tsar au cours de la Première Guerre mondiale, et
signèrent rapidement un traité de paix avec
l'Allemagne. Danke schön!
Le malfaisant empire de l'Union Soviétique fut
donc une création de l'Amérique et de l'Europe -
un fait effacé des livres d'histoire
occidentaux. L'Union Soviétique fut le fruit
d'une guerre civile fomentée par des forces
extérieures - une guerre civile où les méchants
gagnèrent. Le Bolchévisme fut un virus
étranger qui infecta la Russie, tua des
dizaines de millions de Russes et tenta de
détruire le Christianisme - la religion russe
depuis plus de 1000 ans. Néanmoins, lorsque
les Américains pensent aux "Russes", on ne
leur apprend qu'à penser à l'Union Soviétique.
Passons rapidement à la Deuxième Guerre
mondiale. Ce fut de nouveau l'Europe
(l'Allemagne) qui attaqua la Russie. 20 millions
de Russes moururent
en combattant les Nazis, dont deux millions pour
la seule ville de Leningrad. La Russie combattit
les Nazis pendant quatre ans et détruisit 70 %
de l'armée d'Hitler. Néanmoins, les
Américains arrivèrent à la fin de la partie
(1944), mais récoltèrent toutes les
félicitations pour avoir "vaincu les Nazis."
Avançons.
Sachant tout cela, quelqu'un d'honnête ne
considérerait pas la Russie comme l'ennemi de
l'Ouest. La Russie ne deviendra un ennemi
que si nous exigeons sa soumission. La Russie et
la Chine sont déterminées à préserver leur
souveraineté. Elles essaient également de se
libérer du système du pétrodollar, qui permet
aux États-Unis d'emprunter des milliers de
milliards sans conséquences.
Les conflits et guerres mondiaux sont une drogue
pour le complexe militaro-industriel, qui
détient 800 bases militaires à travers le monde,
un budget annuel de 700 milliards de $ et de 35
milliards de $ pour l'exportation d'armes. Les
guerres sont aussi une cause d'énorme dette pour
les nations, et c'est exactement ce que les
banksters internationaux souhaitent. Les
multinationales mondiales sont attirées par un
monde unipolaire, parce qu'il leur garantit le
monopole, de la main d'œuvre, des matières
premières bon marché, et un accès à la
clientèle. Les ingénieurs sociaux comptent sur
les médias corporatistes monolithiques pour
diffuser la même propagande dans le monde
entier. La confluence de ces forces aura-t-elle
pour conséquence un refus d'accepter un monde
multipolaire ? Vont-ils nous entraîner dans des
guerres catastrophiques, peut-être même une
guerre atomique ?
Souvenons-nous du "Discours pour
la Paix" de JF Kennedy en 1963 :
"Quelle forme de
paix recherchons-nous ? Pas une Pax
Americana imposée au monde par des
armes de guerre américaines. Pas la
paix du cimetière, ni la sécurité de
l'esclave."
Chris
Kanthan
Chris Kanthan est l'auteur d'un nouvel
ouvrage,
Deconstructing the Syrian war..
Chris habite dans la baie de San Francisco, a
voyagé dans 35 pays, et écrit sur les affaires
du monde, la politique, l'économie et la
santé. Son autre ouvrage est Deconstructing
Monsanto.. Retrouvez-le sur
Twitter: @GMOChann
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Comme l'a signalé Edgar Cayce :
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"...car des changements
arrivent, ceci est peut-être certain -- une
évolution ou une révolution dans la pensée
religieuse. Dont la base au niveau mondial
viendra finalement de Russie.
Pas du communisme, non !
Mais plutôt de ce qui est la base du
communisme, tel que le Christ l'a enseigné
-- sa forme de communisme."
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"De la
Russie viendra de nouveau l'espoir du
monde."
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(NdT : un document de synthèse, vivement
recommandé, à comparer avec l'article de Chris
Kanthan :
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