|
__________________________________________________________ |

Project Avalon
Une chronique de l'éveil humain
...là où se rencontrent science et
spiritualité
C sur le Forum...
DISCUSSIONS DE BILL RYAN
Ukraine, Crimée,
Syrie, Israël, Iran, Poutine, et Troisième
Guerre mondiale
(2)
|
Message N°285 |
27 avril 2014 (Pour
l'original, voir
ici.) |
Membre d'Avalon |
Ukraine, Crimée,
Syrie, Israël, Iran, Poutine, et Troisième
Guerre mondiale (2)
Exclusif : Kerry avertit qu'Israël pourrait
devenir "un État pratiquant l'apartheid"
Le secrétaire d'État affirme que si
Israël ne fait pas bientôt la paix, il
pourrait devenir "un État pratiquant
l'apartheid", comme l'ancienne Afrique du Sud.
La comparaison fait fulminer les dirigeants
juifs.
Si aucune solution au conflit
israélo-palestinien n'émerge bientôt, imposant
deux États, Israël risque de devenir "un État
pratiquant l'apartheid", a déclaré vendredi le
secrétaire d'État John Kerry à un aréopage de
leaders mondiaux influents, lors d'une réunion
à huis-clos.
Les plus importants responsables américains
n'ont que rarement, voire jamais, utilisé le
mot d'"apartheid" pour qualifier Israël, et le
président Obama a déjà refusé qu'on puisse
appliquer ce terme à l'État Juif. L'usage par
Kerry de ce terme lourd de sens reste déjà sur
l'estomac des dirigeants juifs en Amérique --
ce qui sera très probablement le cas
également, à l'étranger, des leaders
israéliens.
Ce n'est pas le seul commentaire controversé
que Kerry a fait sur le Moyen-Orient au cours
de ses remarques à la Commission Trilatérale,
dont une copie a été obtenue par The Daily
Beast. Kerry a averti de nouveau qu'un
échec des pourparlers de paix au Moyen-Orient
pourrait conduire à une reprise des violences
palestiniennes à l'encontre de citoyens
israéliens. Une modification du leadership,
soit israélien, soit palestinien pourrait,
suggère-t-il, permettre d'atteindre plus
facilement un accord de paix. Il s'en est pris
à l'implantation des colonies israéliennes.
Kerry a déclaré que les dirigeants israéliens
tout comme les dirigeants palestiniens
partageaient la responsabilité de l'impasse
actuelle des négociations.
Kerry a également affirmé qu'il pourrait bien
à un certain moment dévoiler son propre accord
de paix et dire aux deux parties que "c'est à
prendre ou à laisser".
"Une solution à deux États
sera clairement présentée comme la seule
alternative véritable. Et ce parce qu'un État
unitaire finit par être soit un État
pratiquant l'apartheid, avec des citoyens
de seconde classe -- ou bien un État
qui détruit la possibilité pour Israël
d'être un État
juif", a déclaré Kerry au groupe
composés d'importants responsables des États-Unis,
d'Europe Occidentale, de Russie et du Japon.
"Une fois qu'on a ce cadre en tête, cette
réalité-là, qui est le résultat final, on
comprend à quel point il est impératif de
parvenir à la solution à deux États,
à laquelle les deux dirigeants, hier même,
affirmaient rester profondément attachés."
Selon le statut de Rome de 1998, le "crime
d'apartheid" se définit comme "des actes
inhumains (...) commis dans le contexte d'un
régime institutionnalisé de domination et
d'oppression systématique d'un groupe racial
précis à l'encontre d'un autre groupe racial
ou groupes raciaux, et commis dans l'intention
de perpétuer ce régime." Le terme est le plus
souvent utilisé en référence au système de
ségrégation et d'oppression raciales qui a
présidé en Afrique du Sud, de 1948 à 1994.
L'ancien président Jimmy Carter a essuyé des
critique en 2007 pour avoir intitulé son livre
sur la paix au Moyen-Orient : "Palestine:
Peace or Apartheid" (La Palestine : la
paix ou l'apartheid). Carter a publiquement
déclaré que ses vues sur le traitement des
Palestiniens étaient une des raisons
principale de ses mauvaises relations avec le
président Obama et de son manque de
communication actuel avec la Maison Blanche.
Mais après la publication de son ouvrage,
Carter a expliqué qu'il faisait allusion aux
politiques de type apartheid menées en
Cisjordanie, et non à Israël proprement dit,
et qu'il n'accusait pas Israël de racisme
institutionnalisé.
"Apartheid est un terme qui
décrit exactement ce qui se passe en
Cisjordanie, et qui est fondé sur le désir
ou la cupidité d'une minorité d'Israéliens
pour les terres palestiniennes, a dit
Carter."
Les principaux experts, dont Richard
Goldstone, ancien juge à la Cour
Constitutionnelle d'Afrique du Sud, qui a
dirigé la mission d'enquête des Nations Unies
sur les conflits de 2008 et 2009 à Gaza, ont
soutenu que comparer le traitement des
Palestiniens par les Israéliens à de
l'"apartheid", était faux et injurieux.
"Un ragot particulièrement
pernicieux et persistant qui refait
surface est qu'Israël mène des politiques
"d'apartheid", écrit en 2011 Goldstone
dans le New York Times. C'est
une calomnie injuste et inexacte à
l'encontre d'Israël, calculée pour
retarder plutôt que faire avancer les
négociations de paix."
Lors d'une interview accordée en 2008 à
Jeffrey Goldberg, Barack Obama, alors
sénateur, a refusé de considérer le mot
"apartheid" comme acceptable au cours d'une
discussion sur le traitement des Palestiniens
par Israël :
"Il est indubitable qu'Israël
et les Palestiniens ont de graves
problèmes à résoudre avant de parvenir à
l'objectif de deux États
vivant côte à côte en paix et en sécurité,
mais injecter dans la discussion un terme
comme "apartheid" n'aide pas à progresser
vers ce but, déclare Obama. C'est
émotionnellement lourd de sens, inexact
d'un point de vue historique, et cela ne
correspond pas à ce que je crois."
Jen Psaki, la porte-parole du
Département d'État,
a déclaré à The Daily Beast que Kerry
ne faisait que répéter son point de vue,
partagé par d'autres, qu'une solution
comportant deux États
est le seul moyen pour Israël de demeurer un État
juif en paix avec les Palestiniens.
"Le secrétaire Kerry, tout
comme la ministre de la Justice Livni, et
les précédents premiers ministres
israéliens Olmert et Barak, réexpliquait
pourquoi la solution d'un État
unique n'est pas viable, si l'on croit
comme lui au principe d'un État
Juif. Il évoquait l'avenir voulu par
Israël et le type d'avenir qu'aimeraient
envisager les Israéliens comme les
Palestiniens, a-t-elle ajouté. Le
seul moyen d'obtenir que deux nations et
que deux peuples vivent côte-à-côte en
paix et en sécurité, c'est la solution des
deux États.
Et sans cette solution, il est impossible
de parvenir au niveau de prospérité et de
sécurité que méritent les peuples
israéliens et palestiniens."
Mais les dirigeants d'organisations pro-Israël
ont informé The Daily Beast que la
référence de Kerry à l'"apartheid" était
choquante et inadéquatement alarmiste, du fait
de ses connotations racistes et de son
contexte historique.
"Alors que nous avons entendu
le secrétaire Kerry exprimer ses craintes
compréhensibles concernant des
perspectives pour Israël autres qu'un
accord comportant deux États,
et que nous comprenons les enjeux liés à
l'obtention de cet accord, utiliser le mot
"apartheid" n'aide en rien. Il porte la
discussion sur un registre complètement
différent", a déclaré David Harris,
directeur exécutif du Comité Juif Américain,
une organisation qui soutient l'initiative
du processus de paix de Kerry. "En
tentant de faire passer son argument,
Kerry fait appel au vocabulaire
diplomatique pour faire monter les enjeux,
mais ce faisant, il invoque des notions
qui n'ont pas leur place dans cette
discussion."
Par deux fois, Kerry a fait usage dans le
passé de sérieux avertissements en brossant un
tableau sombre d'Israël, si le processus de
paix actuel devait échouer. En novembre
dernier, Kerry a averti du danger d'une
violente troisième intifada palestinienne et
du danger d'un isolement accru d'Israël si les
pourparlers de paix venaient à échouer. En
mars, Démocrates et Républicains ont critiqué
en chœur Kerry lorsqu'il suggérait que l'échec
des négociations de paix renforcerait le
mouvement de boycott, de désinvestissement et
de sanctions à l'égard d'Israël.
"C'est dans la stratégie des
Palestiniens de lier Israël à ces notions
extrêmes que le temps, mais aussi la
démographie, jouent en faveur des
Palestiniens, et qu'Israël doit faire face
à celle de la judéité de l'État",
poursuit-il.
Kerry a réitéré vendredi son avertissement
comme quoi la dissolution du processus de paix
pourrait causer de nouvelles violences de la
part des Palestiniens. "La frustration que
les gens ressentent à propos de leur sort
devient telle qu'ils commencent à faire
d'autres choix et à fréquenter de nouveau
certains lieux, ce qui provoque la
confrontation."
Le secrétaire d'État
a aussi laissé supposer, sans l'énoncer
clairement, que si les gouvernements du
premier ministre israélien Bibi Netanyahu ou
de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité
Palestinienne, perdaient le pouvoir, les
perspectives de paix pourraient être remises
en question. S'"il y a changement de
gouvernement ou changement de motivation,
annonce Kerry, quelque chose va se
produire."
Kerry a critiqué l'établissement de colonies
israéliennes comme un handicap pour le
processus de paix, mais aussi les dirigeants
palestiniens pour leurs déclarations qui ne
reconnaissaient pas le droit d'Israël à
exister en tant qu'État
juif.
"Il existe une confrontation
fondamentale et elle porte sur les
colonies. Quatorze mille nouvelles unités
de colonisation annoncées depuis le début
des négociations. Il est très difficile
pour n'importe quel dirigeant de négocier
en présence d'une telle menace", a
ajouté Kerry.
Il a reconnu que le processus formel de
négociation qu'il a initié et mené depuis
l'été dernier pourrait bientôt s'arrêter. Mais
il a soutenu que les efforts qu'il a déployés
en vue d'un règlement final se poursuivront
sous une forme ou sous une autre.
"L'annonce de la mort du
processus de paix a constamment été mal
comprise et mal rapportée. Et nous-mêmes
arrivons actuellement à une période de
confrontation et d'incompréhension
évidentes. Néanmoins, je serais loin de le
déclarer défunt", a dit Kerry. "On
a l'impression que nous courons à la
catastrophe et, qui sait, ce pourrait être
un jour le cas, mais à mon avis pas encore
pour l'instant."
Kerry a porté au crédit des dirigeants
israéliens et palestiniens qu'ils aient adhéré
si longtemps au processus de paix. Mais,
a-t-il ajouté, les deux camps sont
coresponsables de l'échec actuel des
pourparlers, aucun des deux leaders n'étant
prêt à prendre les dures décisions nécessaires
à l'établissement de la paix.
"Il existe un moment ici où un
regroupement est nécessaire. Je ne crois
pas qu'il soit malsain ni pour l'un ni
pour l'autre d'avoir à constater l'abîme
[qui les sépare] et à comprendre où se
situent les vraies tensions et quelles
vraies décisions cruciales doivent être
prises, a-t-il dit. Aucune des
deux parties n'est tout à fait prête à le
faire actuellement. Cela ne signifie pas
qu'ils ne leur faudra pas prendre ces
décisions."
Kerry a déclaré qu'il envisageait, à
un certain stade, de présenter publiquement un
plan américain exhaustif pour un accord final
entre les Israéliens et les Palestiniens,
dernière tentative pour parvenir à un accord
avant le départ de l'administration Obama en
2017.
"Nous avons le temps de faire un certain
nombre de choses, y compris la possibilité
de parvenir à faire quelque chose. « Le
voici, chers amis. Voici à quoi il
ressemble. C'est à prendre ou à laisser »",
a déclaré Kerry. Lien
Ceci date d'il y a plus d'un an, quant à
savoir ce que ressentent la plupart des
Juifs...
(NdT - La traduction de cette importante vidéo
est disponible ici.)
"Publié le 2 décembre 2012
Miko Peled est né à Jérusalem dans une
famille israélienne sioniste célèbre et
influente. Son père était un général
illustre de l'Armée de terre israélienne,
dans laquelle Miko a aussi accompli son
service militaire. Quand la nièce de Miko a
été tuée par des kamikazes palestiniens, on
aurait pu s'attendre à ce que les membres de
la famille en rejettent la faute sur les
Palestiniens mais, étonnamment, ils en ont
accusé l'État
d'Israël, dont les tortures et la
persécution violentes ont amené les gens à
un désespoir tel qu'ils ont sacrifié leur
vie.
En s'aidant de tout ce que son père
savait de la guerre de terreur israélienne,
et de ses propres recherches, Miko Peled
détruit les mythes associés à la situation
d'Israël et de la Palestine, et proclame une
vérité si accablante que de nombreux Juifs
et partisans d'Israël ne pourront pas la
supporter. Il révèle par exemple que les
Juifs expulsés à l'origine ne sont pas ceux
qui reviennent, qu'ils n'en sont pas non
plus les descendants, il traite du double
langage lié au droit du retour, qui ne
s'applique pas aux Palestiniens, et dissipe
le mythe que le conflit existe depuis des
siècles en produisant la preuve que la paix
régnait jusqu'en 1947, moment où Israël a
lancé ses attaques illégales.
Miko n'est qu'un des nombreux Juifs
d'aujourd'hui qui s'opposent au Sionisme et
à l'État
d'Israël et, au regard des informations
qu'il présente dans cet exposé, il n'est pas
difficile de voir pourquoi de plus en plus
de Juifs rejettent le Sionisme et appellent
au démantèlement d'Israël. Ceci devrait
ouvrir les yeux de tous ceux qui ont été
aveuglés par la désinformation propagée par
les grands médias, et les vérités viennent
directement du pays même où il a passé de
nombreuses années à donner chair à la
véritable histoire."
-----------------------------------------------------
La lettre suivante provient de hauts
responsables chrétiens aux États-Unis, et est
destinée au Congrès...
"Quinze responsables religieux représentant
les principaux groupes de foi du pays, ont
écrit une lettre au Congrès, visant à rendre
l'aide militaire des États-Unis à Israël
dépendante de la manière dont le gouvernement
israélien "se conforme aux lois et politiques
des États-Unis qui sont applicables."
Parmi les signataires de cette lettre figure
Gradye Parsons, secrétaire général de
l'Assemblée Générale de l'Église
Presbytérienne (des États-Unis)
Les signataires déclarent "travailler
depuis des décennies à soutenir à la fois
les Israéliens et les Palestiniens dans leur
volonté de vivre en paix et dans le
bien-être" et qu'"ils sont témoins de
la douleur et des souffrances des Israéliens
dues aux actes des Palestiniens, ainsi que
de celles des Palestiniens dues aux actes
des Israéliens."
Bien qu'ils reconnaissent qu'Israéliens et
Palestiniens partagent la responsabilité des
longues violences de la région, "l'assistance
militaire inconditionnelle des États-Unis
à Israël a contribué à dégrader les
conditions existant en Israël et dans les
territoires palestiniens occupés, et qui
menacent d'éloigner encore dans la région
l'établissement d'une paix juste. Qui plus
est, ces aides pérennisent le conflit et
sapent la sécurité sur le long-terme des
Israéliens comme des Palestiniens."
Les signataires demandent une enquête
immédiate concernant les possibles violations
par Israël à la loi des États-Unis sur l'aide
étrangère et à celle sur le contrôle de
l'exportation des armes, qui respectivement
interdisent l'assistance à tout pays
s'engageant dans un processus constant de
violations des droits de l'homme, et qui
limite l'utilisation d'armes provenant des
États-Unis à la "sécurité intérieure" ou à
l'"auto-défense légitime".
Ils exhortent le Congrès à tenir des audiences
sur l'examen du respect [de ces lois] par
Israël, et demandent que soit régulièrement
rapporté le degré de ce respect, et que soit
retirée l'aide militaire en cas de
non-respect.
Les signataires constatent le mépris, aussi
inquiétant que constant, du gouvernement
israélien envers les politiques des États-Unis
en faveur d'une paix juste et durable..." Lien
Restrictions à l'aide et violations
possibles
Bien que
l'assistance étasunienne envers Israël
soit restée importante pendant plusieurs
décennies, il est arrivé aux États-Unis
de limiter leur aide ou de blâmer
Israël...
Des citoyens des États-Unis
et des groupes de pression font
régulièrement appel au Congrès pour
s'assurer que l'aide militaire US à Israël
est bien liée au "respect des lois et
politiques des États-Unis
qui sont applicables."
Lien
|
Message N°287
|
29 avril 2014 (Pour
l'original, voir
ici.) |
Membre d'Avalon
Lieu : Israël
|
Ukraine,
Crimée, Syrie, Israël, Iran, Poutine, et
Troisième Guerre mondiale (2)
Merci, Rocky. Je trouve que la vidéo
de Miko Peled est tout à fait à sa place
ici et convient bien à cette conversation.
Il parle du sionisme et du conflit
israélo-palestinien, et il met bien le
doigt sur tous les points que nous
identifions tous comme déficients,
immoraux, et en réelle contradiction par
rapport aux droits de l'homme. Il le fait,
bien sûr, en restant dans le cadre des arguments
autorisés et non-dangereux
qui ont cours dans l'arène politique
concernant les droits de l'homme, et il ne
dénonce pas LA force dominante qui
gouverne notre monde.
En un sens, je trouve un parallèle entre
Miko Peled et Noam Chomsky. Tous deux
traitent des détails pratiques de la vie
politique, des États-Unis, d'Israël, des
relations palestiniennes, du déséquilibre
dans le pouvoir, de l'injustice, de la
vision faussée de nos dirigeants et des
carences du gouvernement, une analyse
incroyable, courageuse et pleine de
sagesse, qui ne menace pas l'empire de la
cabale, et donc le manège continue à
tourner et la porte de la cage va bientôt
se refermer. Il en est de même quant à ce
qui se passe en Russie, en Ukraine et aux
États-Unis, tel que reflété par le
discours public. Tout tourne en grande
partie autour du noyau de la perspective
du jeu vu par les initiés et sans
comprendre la cause principale du
problème et la nécessité de s'en
éloigner, de planter un clou dans les
roues du système et de l'empêcher de
bouger. En ce sens, il était bon la
semaine dernière d'entendre Chomsky nommer
le problème, [car] après tout, si on ne
s'éveille pas aux aspects actuels
de cette réalité, et si on n'appelle pas
un chat un chat, il n'existe aucun moyen
de parvenir à une solution.
http://www.globalresearch.ca/america...ration/5339835
Dans les deux camps, les trois ou quatre
joueurs d'échecs disputent la même partie,
nos pensées doivent de façon plus
rationnelle porter sur la manière dont
nous pouvons quitter leur navire.
--------------------
Pour ceux qui veulent poursuivre
l'analyse, voici une bonne évaluation du
caractère de Poutine, par Fritz
Springmeier, qui a l'œil pour ces
types-là.
http://plazilla.com/page/4295131337/...tz-springmeier
(*)
Amitiés,
Limor
(*) [traduction du document (extrait) :
LA PERSONNALITÉ DE POUTINE
[Les commentaires qui ne sont pas
fondés sur l'analyse graphologique,
etc., mais sur des livres ou des
articles, sont indiqués entre
crochets.] Ce qui ressort, ce sont ses
excellentes capacités de réflexion :
intelligent, considère sa vie comme
une partie d'échecs, réactif
émotionnellement parlant, si bien
qu'il réagit rapidement à une crise.
Il adore les détails et analyser, et
il comprend par intuition. Son esprit
agile est capable de synthétiser les
infos et passer facilement d'une idée
à l'autre. Il fonctionne par objectifs
et invente des approches pour obtenir
ce qu'il veut. [Il a engagé des
économistes créatifs et promu des
notions de libre marché au début de sa
présidence et, avec Medvedev, a créé
une "cité de l'innovation" à Moscou
remplie de créatifs russes.] Il sait
s'adapter aux situations, et son
esprit agile va rapidement d'une idée
à l'autre. [Voilà pourquoi il surprend
les gens qui attendent de sa part un
comportement stupidement prévisible.]
En tant que perfectionniste créatif,
il voit des problèmes et des
solutions. En tant que réaliste, il
applique son énergie dynamique à
avancer sur des notions saines. Un de
ses objectifs sincères est d'aider la
Russie, particulièrement en ce qui
concerne sa sécurité et son statut.
[Voilà pourquoi la Russie, sous
Poutine de 1999 à 2007, s'est montrée
fiscalement responsable, en plaçant
ses bénéfices supplémentaires liés au
pétrole dans un fonds de stabilisation
s'élevant dès février 2008 à 157
milliards de dollars, et en amassant
600 milliards de dollars dans les
réserves de la banque centrale
[russe]. Tout ceci, incidemment, a été
annulé par l'effet de dominos de la
crise financière américaine de 2008,
quand elle a atteint la Russie en
septembre. Cela explique aussi
pourquoi il a établi "un pouvoir
vertical rigide", qu'il voit également
comme important pour endiguer la
désintégration de la Russie et faire
fonctionner le gouvernement.]

En tant que perfectionniste
pragmatique, il aime étudier le passé,
et il rumine avec introspection sur ce
qu'il peut faire pour améliorer les
choses si on lui donne une nouvelle
occasion. Son esprit est fasciné par
l'intrigue et il a tendance à être
soupçonneux. [Un trait de caractère
positif quand on a fait partie comme
lui des services secrets russes. Mais
ce que font Soros et la CIA
l'inquiètent constamment, et les
rapports de ses services de
renseignement renforcent ses craintes.
Sans même parler de la manière dont
l'Occident a ouvertement agi... par
exemple en s'alliant à la République
russe de Géorgie quand la Russie et la
Géorgie étaient en guerre, et en
effrayant la Russie en étendant l'OTAN
à l'Europe de l'Est et aux États
baltes, aux frontières de la Russie.]
Il est loyal envers ses amis et
susceptible. [Ses amis déloyaux n'ont
donc droit à aucune pitié. Ses 9 amis
proches sont tous riches -- et
dirigent des entreprises -- tout comme
le milliardaire Poutine, qui a au
poignet une montre Patek Philippe à
60.000 $, et jouit de ses palais, de
ses avions, de ses yachts et de ses
limousines. Voir la photo ci-jointe
d'un de ses palais.] Alors que Poutine
peut paraître extraverti, il est en
réalité crispé et veut préserver son
intimité, ce qu'on appelle être
introverti. FIN de l'ANALYSE
graphologique.
COMMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES.
La montée de Poutine vers le pouvoir
(comme celle du colonel Kadhafi) s'est
faite de concert avec l'augmentation
des revenus pétroliers. C'est ce qui a
rendu les deux hommes populaires
auprès de leur peuple, parce que le
peuple russe aime beaucoup ses
dirigeants quand il a lui-même un
emploi et de quoi manger. La
popularité est liée à la manière dont
les gens réussissent économiquement.
Gorbatchev et Eltsine ont perdu leur
popularité parce que leurs tentatives
de réforme de la stagnante économie
russe l'ont déstabilisée et aggravé
les choses. En avril 1992, le
président Bush [père] n'a pas arrangé
la situation, car son aide de 24
milliards de $ à la Russie, tant
vantée, n'était qu'une pure tromperie.
Peu d'aide en vérité ; les États-Unis,
par exemple, ont accordé à la Russie
des crédits pour qu'elle achète nos
produits agricoles, dont ils ne
voulaient pas ! Puis le FMI a prétexté
de l'annonce de cette aide pour ne pas
aider la Russie. Entre 1990 et 2001,
l'aide réelle US à la Russie s'est
élevée à 5 milliards de $, un montant
insuffisant pour sauver Eltsine de
l'impopularité. Aux yeux du peuple
russe, Poutine apparaît comme
quelqu'un qui fait faire des choses --
un peu comme Ronald Reagan en a
bénéficié quand nos otages en Iran ont
été libérés, au début de sa présidence
(même si le succès diplomatique
revenait à Carter.) Je ne veux pas
laisser supposer que Poutine n'a pas
fait du bon travail, mais une partie
de son succès est due à des
circonstances favorables et à l'aide
d'autres gens.
Le luxueux mode de vie de Poutine et
son travail en relation quotidienne
avec des fantômes et des gangsters
devraient suffire à éloigner l'idée
fausse que sa conduite est au-dessus
de tout comportement scandaleux.
Certains de ses associés sont à la
fois des fantômes et des gangsters.
Poutine a été au CA du SPAG, une
entreprise utilisée par le crime
organisé (le groupe Tambov) pour
blanchir des bénéfices criminels,
comme par exemple ceux liés à la
cocaïne. Donc il est tout à fait en
phase avec ce qu'est devenue la Russie
ces vingt dernières années. Tout ceci
mis à part, l'analyse montre que
c'est quelqu'un de dynamique, doué
d'un esprit très intuitif. Il est
certainement beaucoup plus intelligent
que notre Roi Bush Junior qui
pontifiait hypocritement en disant à
Poutine : "La brutalité et
l'intimidation ne sont pas, au XXIème
siècle, des manières acceptables de
mener la politique étrangère." Cela me
rappelle le dicton où, quand vous
montrez quelqu'un du doigt, vous avez
quatre doigts pointés vers vous ! Si
on connaît la représentation courante
du monde extérieur pour les Russes, et
qu'on retrace ensuite comme l'Ouest
s'est comporté, il est facile de voir
pourquoi Poutine se méfie des États-Unis.
Nous sommes donc maintenant entrés
dans une nouvelle guerre froide avec
la Russie. Même s'il existe chez
Hitler comme chez Poutine une certaine
dose de génie, l'esprit de Poutine est
bien plus équilibré et stable, et
contrairement à Hitler, il n'est pas
risque-tout. Aucun dirigeant n'agit en
vase clos, et les actions de Poutine
reflètent donc l'apport de ceux en qui
il a confiance. L'idée que la
personnalité de Poutine est
mystérieuse est loufoque. J'espère que
ceci a contribué à notre compréhension
et à notre capacité à jauger les
prochains événements.
FIN. Une fois de plus, tous les
mérites vont au merveilleux Fritz Springmeier.
Vous pouvez vous abonner à sa page
facebook pour recevoir ses articles
quotidiens !]
(Fin de la traduction de l'article cité.)
|
Soutenez Project Avalon - faites un
don :
Merci de votre aide.
Votre générosité nous permet de poursuivre
notre tâche |
|
Bill Ryan
|
|