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DISCUSSIONS DE BILL RYAN







Ukraine, Crimée, Syrie, Israël, Iran, Poutine, et Troisième Guerre mondiale

(2)


Ces pages du Forum de Project Avalon sont, sauf indication contraire, traduites par The Avalon Translation Project.


 Message N°285      27 avril 2014  (Pour l'original, voir ici.)

United States
Membre d'Avalon Rocky_Shorz's Avatar

Default Ukraine, Crimée, Syrie, Israël, Iran, Poutine, et Troisième Guerre mondiale (2)


Exclusif : Kerry avertit qu'Israël pourrait devenir "un État pratiquant l'apartheid"
Le secrétaire d'État affirme que si Israël ne fait pas bientôt la paix, il pourrait devenir "un État pratiquant l'apartheid", comme l'ancienne Afrique du Sud. La comparaison fait fulminer les dirigeants juifs.

Si aucune solution au conflit israélo-palestinien n'émerge bientôt, imposant deux États, Israël risque de devenir "un État pratiquant l'apartheid", a déclaré vendredi le secrétaire d'État John Kerry à un aréopage de leaders mondiaux influents, lors d'une réunion à huis-clos.

Les plus importants responsables américains n'ont que rarement, voire jamais, utilisé le mot d'"apartheid" pour qualifier Israël, et le président Obama a déjà refusé qu'on puisse appliquer ce terme à l'État Juif. L'usage par Kerry de ce terme lourd de sens reste déjà sur l'estomac des dirigeants juifs en Amérique -- ce qui sera très probablement le cas également, à l'étranger, des leaders israéliens.

Ce n'est pas le seul commentaire controversé que Kerry a fait sur le Moyen-Orient au cours de ses remarques à la Commission Trilatérale, dont une copie a été obtenue par The Daily Beast. Kerry a averti de nouveau qu'un échec des pourparlers de paix au Moyen-Orient pourrait conduire à une reprise des violences palestiniennes à l'encontre de citoyens israéliens. Une modification du leadership, soit israélien, soit palestinien pourrait, suggère-t-il, permettre d'atteindre plus facilement un accord de paix. Il s'en est pris à l'implantation des colonies israéliennes. Kerry a déclaré que les dirigeants israéliens tout comme les dirigeants palestiniens  partageaient la responsabilité de l'impasse actuelle des négociations.

Kerry a également affirmé qu'il pourrait bien à un certain moment dévoiler son propre accord de paix et dire aux deux parties que "c'est à prendre ou à laisser".

"Une solution à deux États sera clairement présentée comme la seule alternative véritable. Et ce parce qu'un État unitaire finit par être soit un État pratiquant l'apartheid, avec des citoyens de seconde classe -- ou bien un État qui détruit la possibilité pour Israël d'être un État juif", a déclaré Kerry au groupe composés d'importants responsables des États-Unis, d'Europe Occidentale, de Russie et du Japon. "Une fois qu'on a ce cadre en tête, cette réalité-là, qui est le résultat final, on comprend à quel point il est impératif de parvenir à la solution à deux États, à laquelle les deux dirigeants, hier même, affirmaient rester profondément attachés."

Selon le statut de Rome de 1998, le "crime d'apartheid" se définit comme "des actes inhumains (...) commis dans le contexte d'un régime institutionnalisé de domination et d'oppression systématique d'un groupe racial précis à l'encontre d'un autre groupe racial ou groupes raciaux, et commis dans l'intention de perpétuer ce régime." Le terme est le plus souvent utilisé en référence au système de ségrégation et d'oppression raciales qui a présidé en Afrique du Sud, de 1948 à 1994.

L'ancien président Jimmy Carter a essuyé des critique en 2007 pour avoir intitulé son livre sur la paix au Moyen-Orient : "Palestine: Peace or Apartheid" (La Palestine : la paix ou l'apartheid). Carter a publiquement déclaré que ses vues sur le traitement des Palestiniens étaient une des raisons principale de ses mauvaises relations avec le président Obama et de son manque de communication actuel avec la Maison Blanche. Mais après la publication de son ouvrage, Carter a expliqué qu'il faisait allusion aux politiques de type apartheid menées en Cisjordanie, et non à Israël proprement dit, et qu'il n'accusait pas Israël de racisme institutionnalisé.

"Apartheid est un terme qui décrit exactement ce qui se passe en Cisjordanie, et qui est fondé sur le désir ou la cupidité d'une minorité d'Israéliens pour les terres palestiniennes, a dit Carter."

Les principaux experts, dont Richard Goldstone, ancien juge à la Cour Constitutionnelle d'Afrique du Sud, qui a dirigé la mission d'enquête des Nations Unies sur les conflits de 2008 et 2009 à Gaza, ont soutenu que comparer le traitement des Palestiniens par les Israéliens à de l'"apartheid", était faux et injurieux.

"Un ragot particulièrement pernicieux et persistant qui refait surface est qu'Israël mène des politiques "d'apartheid", écrit en 2011 Goldstone dans le New York Times. C'est une calomnie injuste et inexacte à l'encontre d'Israël, calculée pour retarder plutôt que faire avancer les négociations de paix."

Lors d'une interview accordée en 2008 à Jeffrey Goldberg, Barack Obama, alors sénateur, a refusé de considérer le mot "apartheid" comme acceptable au cours d'une discussion sur le traitement des Palestiniens par Israël :

"Il est indubitable qu'Israël et les Palestiniens ont de graves problèmes à résoudre avant de parvenir à l'objectif de deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité, mais injecter dans la discussion un terme comme "apartheid" n'aide pas à progresser vers ce but, déclare Obama. C'est émotionnellement lourd de sens, inexact d'un point de vue historique, et cela ne correspond pas à ce que je crois."
Jen Psaki, la porte-parole du Département d'État, a déclaré à The Daily Beast que Kerry ne faisait que répéter son point de vue, partagé par d'autres, qu'une solution comportant deux États est le seul moyen pour Israël de demeurer un État juif en paix avec les Palestiniens.

"Le secrétaire Kerry, tout comme la ministre de la Justice Livni, et les précédents premiers ministres israéliens Olmert et Barak, réexpliquait pourquoi la solution d'un État unique n'est pas viable, si l'on croit comme lui au principe d'un État Juif. Il évoquait l'avenir voulu par Israël et le type d'avenir qu'aimeraient envisager les Israéliens comme les Palestiniens, a-t-elle ajouté. Le seul moyen d'obtenir que deux nations et que deux peuples vivent côte-à-côte en paix et en sécurité, c'est la solution des deux États. Et sans cette solution, il est impossible de parvenir au niveau de prospérité et de sécurité que méritent les peuples israéliens et palestiniens."

Mais les dirigeants d'organisations pro-Israël ont informé The Daily Beast que la référence de Kerry à l'"apartheid" était choquante et inadéquatement alarmiste, du fait de ses connotations racistes et de son contexte historique.

"Alors que nous avons entendu le secrétaire Kerry exprimer ses craintes compréhensibles concernant des perspectives pour Israël autres qu'un accord comportant deux États, et que nous comprenons les enjeux liés à l'obtention de cet accord, utiliser le mot "apartheid" n'aide en rien. Il porte la discussion sur un registre complètement différent", a déclaré David Harris, directeur exécutif du Comité Juif Américain, une organisation qui soutient l'initiative du processus de paix de Kerry. "En tentant de faire passer son argument, Kerry fait appel au vocabulaire diplomatique pour faire monter les enjeux, mais ce faisant, il invoque des notions qui n'ont pas leur place dans cette discussion."

Par deux fois, Kerry a fait usage dans le passé de sérieux avertissements en brossant un tableau sombre d'Israël, si le processus de paix actuel devait échouer. En novembre dernier, Kerry a averti du danger d'une violente troisième intifada palestinienne et du danger d'un isolement accru d'Israël si les pourparlers de paix venaient à échouer. En mars, Démocrates et Républicains ont critiqué en chœur Kerry lorsqu'il suggérait que l'échec des négociations de paix renforcerait le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions à l'égard d'Israël.

"C'est dans la stratégie des Palestiniens de lier Israël à ces notions extrêmes que le temps, mais aussi la démographie, jouent en faveur des Palestiniens, et qu'Israël doit faire face à celle de la judéité de l'État", poursuit-il.

Kerry a réitéré vendredi son avertissement comme quoi la dissolution du processus de paix pourrait causer de nouvelles violences de la part des Palestiniens. "La frustration que les gens ressentent à propos de leur sort devient telle qu'ils commencent à faire d'autres choix et à fréquenter de nouveau certains lieux, ce qui provoque la confrontation."

Le secrétaire d'État a aussi laissé supposer, sans l'énoncer clairement, que si les gouvernements du premier ministre israélien Bibi Netanyahu ou de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité Palestinienne, perdaient le pouvoir, les perspectives de paix pourraient être remises en question. S'"il y a changement de gouvernement ou changement de motivation, annonce Kerry, quelque chose va se produire."

Kerry a critiqué l'établissement de colonies israéliennes comme un handicap pour le processus de paix, mais aussi les dirigeants palestiniens pour leurs déclarations qui ne reconnaissaient pas le droit d'Israël à exister en tant qu'État juif.

"Il existe une confrontation fondamentale et elle porte sur les colonies. Quatorze mille nouvelles unités de colonisation annoncées depuis le début des négociations. Il est très difficile pour n'importe quel dirigeant de négocier en présence d'une telle menace", a ajouté Kerry.

Il a reconnu que le processus formel de négociation qu'il a initié et mené depuis l'été dernier pourrait bientôt s'arrêter. Mais il a soutenu que les efforts qu'il a déployés en vue d'un règlement final se poursuivront sous une forme ou sous une autre.

"L'annonce de la mort du processus de paix a constamment été mal comprise et mal rapportée. Et nous-mêmes arrivons actuellement à une période de confrontation et d'incompréhension évidentes. Néanmoins, je serais loin de le déclarer défunt", a dit Kerry. "On a l'impression que nous courons à la catastrophe et, qui sait, ce pourrait être un jour le cas, mais à mon avis pas encore pour l'instant."

Kerry a porté au crédit des dirigeants israéliens et palestiniens qu'ils aient adhéré si longtemps au processus de paix. Mais, a-t-il ajouté, les deux camps sont coresponsables de l'échec actuel des pourparlers, aucun des deux leaders n'étant prêt à prendre les dures décisions nécessaires à l'établissement de la paix.

"Il existe un moment ici où un regroupement est nécessaire. Je ne crois pas qu'il soit malsain ni pour l'un ni pour l'autre d'avoir à constater l'abîme [qui les sépare] et à comprendre où se situent les vraies tensions et quelles vraies décisions cruciales doivent être prises, a-t-il dit. Aucune des deux parties n'est tout à fait prête à le faire actuellement. Cela ne signifie pas qu'ils ne leur faudra pas prendre ces décisions."
Kerry a déclaré qu'il envisageait, à un certain stade, de présenter publiquement un plan américain exhaustif pour un accord final entre les Israéliens et les Palestiniens, dernière tentative pour parvenir à un accord avant le départ de l'administration Obama en 2017.

"Nous avons le temps de faire un certain nombre de choses, y compris la possibilité de parvenir à faire quelque chose. « Le voici, chers amis. Voici à quoi il ressemble. C'est à prendre ou à laisser »", a déclaré Kerry. Lien

Ceci date d'il y a plus d'un an, quant à savoir ce que ressentent la plupart des Juifs...



(NdT - La traduction de cette importante vidéo est disponible ici.)


"Publié le 2 décembre 2012

Miko Peled est né à Jérusalem dans une famille israélienne sioniste célèbre et influente. Son père était un général illustre de l'Armée de terre israélienne, dans laquelle Miko a aussi accompli son service militaire. Quand la nièce de Miko a été tuée par des kamikazes palestiniens, on aurait pu s'attendre à ce que les membres de la famille en rejettent la faute sur les Palestiniens mais, étonnamment, ils en ont accusé l'État d'Israël, dont les tortures et la persécution violentes ont amené les gens à un désespoir tel qu'ils ont sacrifié leur vie.

En s'aidant de tout ce que son père savait de la guerre de terreur israélienne, et de ses propres recherches, Miko Peled détruit les mythes associés à la situation d'Israël et de la Palestine, et proclame une vérité si accablante que de nombreux Juifs et partisans d'Israël ne pourront pas la supporter. Il révèle par exemple que les Juifs expulsés à l'origine ne sont pas ceux qui reviennent, qu'ils n'en sont pas non plus les descendants, il traite du double langage lié au droit du retour, qui ne s'applique pas aux Palestiniens, et dissipe le mythe que le conflit existe depuis des siècles en produisant la preuve que la paix régnait jusqu'en 1947, moment où Israël a lancé ses attaques illégales.

Miko n'est qu'un des nombreux Juifs d'aujourd'hui qui s'opposent au Sionisme et à l'État d'Israël et, au regard des informations qu'il présente dans cet exposé, il n'est pas difficile de voir pourquoi de plus en plus de Juifs rejettent le Sionisme et appellent au démantèlement d'Israël. Ceci devrait ouvrir les yeux de tous ceux qui ont été aveuglés par la désinformation propagée par les grands médias, et les vérités viennent directement du pays même où il a passé de nombreuses années à donner chair à la véritable histoire."



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La lettre suivante provient de hauts responsables chrétiens aux États-Unis, et est destinée au Congrès...

"Quinze responsables religieux représentant les principaux groupes de foi du pays, ont écrit une lettre au Congrès, visant à rendre l'aide militaire des États-Unis à Israël dépendante de la manière dont le gouvernement israélien "se conforme aux lois et politiques des États-Unis qui sont applicables."

Parmi les signataires de cette lettre figure Gradye Parsons, secrétaire général de l'Assemblée Générale de l'Église Presbytérienne (des États-Unis)

Les signataires déclarent "travailler depuis des décennies à soutenir à la fois les Israéliens et les Palestiniens dans leur volonté de vivre en paix et dans le bien-être" et qu'"ils sont témoins de la douleur et des souffrances des Israéliens dues aux actes des Palestiniens, ainsi que de celles des Palestiniens dues aux actes des Israéliens."

Bien qu'ils reconnaissent qu'Israéliens et Palestiniens partagent la responsabilité des longues violences de la région, "l'assistance militaire inconditionnelle des États-Unis à Israël a contribué à dégrader les conditions existant en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, et qui menacent d'éloigner encore dans la région l'établissement d'une paix juste. Qui plus est, ces aides pérennisent le conflit et sapent la sécurité sur le long-terme des Israéliens comme des Palestiniens."

Les signataires demandent une enquête immédiate concernant les possibles violations par Israël à la loi des États-Unis sur l'aide étrangère et à celle sur le contrôle de l'exportation des armes, qui respectivement interdisent l'assistance à tout pays s'engageant dans un processus constant de violations des droits de l'homme, et qui limite l'utilisation d'armes provenant des États-Unis à la "sécurité intérieure" ou à l'"auto-défense légitime".

Ils exhortent le Congrès à tenir des audiences sur l'examen du respect [de ces lois] par Israël, et demandent que soit régulièrement rapporté le degré de ce respect, et que soit retirée l'aide militaire en cas de non-respect.

Les signataires constatent le mépris, aussi inquiétant que constant, du gouvernement israélien envers les politiques des États-Unis en faveur d'une paix juste et durable..." Lien


Restrictions à l'aide et violations possibles

Quote Bien que l'assistance étasunienne envers Israël soit restée importante pendant plusieurs décennies, il est arrivé aux États-Unis de limiter leur aide ou de blâmer Israël...

Des citoyens des États-Unis et des groupes de pression font régulièrement appel au Congrès pour s'assurer que l'aide militaire US à Israël est bien liée au "respect des lois et politiques des États-Unis qui sont applicables."
Lien




Message N°287      29 avril 2014  (Pour l'original, voir ici.)
Membre d'Avalon  Limor Wolf's Avatar
Lieu : Israël
Default Ukraine, Crimée, Syrie, Israël, Iran, Poutine, et Troisième Guerre mondiale (2)

Merci, Rocky. Je trouve que la vidéo de Miko Peled est tout à fait à sa place ici et convient bien à cette conversation. Il parle du sionisme et du conflit israélo-palestinien, et il met bien le doigt sur tous les points que nous identifions tous comme déficients, immoraux, et en réelle contradiction par rapport aux droits de l'homme. Il le fait, bien sûr, en restant dans le cadre des arguments autorisés et non-dangereux qui ont cours dans l'arène politique concernant les droits de l'homme, et il ne dénonce pas LA force dominante qui gouverne notre monde.

En un sens, je trouve un parallèle entre Miko Peled et Noam Chomsky. Tous deux traitent des détails pratiques de la vie politique, des États-Unis, d'Israël, des relations palestiniennes, du déséquilibre dans le pouvoir, de l'injustice, de la vision faussée de nos dirigeants et des carences du gouvernement, une analyse incroyable, courageuse et pleine de sagesse, qui ne menace pas l'empire de la cabale, et donc le manège continue à tourner et la porte de la cage va bientôt se refermer. Il en est de même quant à ce qui se passe en Russie, en Ukraine et aux États-Unis, tel que reflété par le discours public. Tout tourne en grande partie autour du noyau de la perspective du jeu vu par les initiés et sans comprendre la cause principale du problème et la nécessité de s'en éloigner, de planter un clou dans les roues du système et de l'empêcher de bouger. En ce sens, il était bon la semaine dernière d'entendre Chomsky nommer le problème, [car] après tout, si on ne s'éveille pas aux aspects actuels de cette réalité, et si on n'appelle pas un chat un chat, il n'existe aucun moyen de parvenir à une solution.
http://www.globalresearch.ca/america...ration/5339835

Dans les deux camps, les trois ou quatre joueurs d'échecs disputent la même partie, nos pensées doivent de façon plus rationnelle porter sur la manière dont nous pouvons quitter leur navire. 

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Pour ceux qui veulent poursuivre l'analyse, voici une bonne évaluation du caractère de Poutine, par Fritz Springmeier, qui a l'œil pour ces types-là.

http://plazilla.com/page/4295131337/...tz-springmeier (*)

Amitiés,

Limor

(*) [traduction du document (extrait) :

LA PERSONNALITÉ DE POUTINE [Les commentaires qui ne sont pas fondés sur l'analyse graphologique, etc., mais sur des livres ou des articles, sont indiqués entre crochets.] Ce qui ressort, ce sont ses excellentes capacités de réflexion : intelligent, considère sa vie comme une partie d'échecs, réactif émotionnellement parlant, si bien qu'il réagit rapidement à une crise. Il adore les détails et analyser, et il comprend par intuition. Son esprit agile est capable de synthétiser les infos et passer facilement d'une idée à l'autre. Il fonctionne par objectifs et invente des approches pour obtenir ce qu'il veut. [Il a engagé des économistes créatifs et promu des notions de libre marché au début de sa présidence et, avec Medvedev, a créé une "cité de l'innovation" à Moscou remplie de créatifs russes.] Il sait s'adapter aux situations, et son esprit agile va rapidement d'une idée à l'autre. [Voilà pourquoi il surprend les gens qui attendent de sa part un comportement stupidement prévisible.] En tant que perfectionniste créatif, il voit des problèmes et des solutions. En tant que réaliste, il applique son énergie dynamique à avancer sur des notions saines. Un de ses objectifs sincères est d'aider la Russie, particulièrement en ce qui concerne sa sécurité et son statut. [Voilà pourquoi la Russie, sous Poutine de 1999 à 2007, s'est montrée fiscalement responsable, en plaçant ses bénéfices supplémentaires liés au pétrole dans un fonds de stabilisation s'élevant dès février 2008 à 157 milliards de dollars, et en amassant 600 milliards de dollars dans les réserves de la banque centrale [russe]. Tout ceci, incidemment, a été annulé par l'effet de dominos de la crise financière américaine de 2008, quand elle a atteint la Russie en septembre. Cela explique aussi pourquoi il a établi "un pouvoir vertical rigide", qu'il voit également comme important pour endiguer la désintégration de la Russie et faire fonctionner le gouvernement.]

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En tant que perfectionniste pragmatique, il aime étudier le passé, et il rumine avec introspection sur ce qu'il peut faire pour améliorer les choses si on lui donne une nouvelle occasion. Son esprit est fasciné par l'intrigue et il a tendance à être soupçonneux. [Un trait de caractère positif quand on a fait partie comme lui des services secrets russes. Mais ce que font Soros et la CIA l'inquiètent constamment, et les rapports de ses services de renseignement renforcent ses craintes. Sans même parler de la manière dont l'Occident a ouvertement agi... par exemple en s'alliant à la République russe de Géorgie quand la Russie et la Géorgie étaient en guerre, et en effrayant la Russie en étendant l'OTAN à l'Europe de l'Est et aux États baltes, aux frontières de la Russie.] Il est loyal envers ses amis et susceptible. [Ses amis déloyaux n'ont donc droit à aucune pitié. Ses 9 amis proches sont tous riches -- et dirigent des entreprises -- tout comme le milliardaire Poutine, qui a au poignet une montre Patek Philippe à 60.000 $, et jouit de ses palais, de ses avions, de ses yachts et de ses limousines. Voir la photo ci-jointe d'un de ses palais.] Alors que Poutine peut paraître extraverti, il est en réalité crispé et veut préserver son intimité, ce qu'on appelle être introverti. FIN de l'ANALYSE graphologique.

COMMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES. La montée de Poutine vers le pouvoir (comme celle du colonel Kadhafi) s'est faite de concert avec l'augmentation des revenus pétroliers. C'est ce qui a rendu les deux hommes populaires auprès de leur peuple, parce que le peuple russe aime beaucoup ses dirigeants quand il a lui-même un emploi et de quoi manger. La popularité est liée à la manière dont les gens réussissent économiquement. Gorbatchev et Eltsine ont perdu leur popularité parce que leurs tentatives de réforme de la stagnante économie russe l'ont déstabilisée et aggravé les choses. En avril 1992, le président Bush [père] n'a pas arrangé la situation, car son aide de 24 milliards de $ à la Russie, tant vantée, n'était qu'une pure tromperie. Peu d'aide en vérité ; les États-Unis, par exemple, ont accordé à la Russie des crédits pour qu'elle achète nos produits agricoles, dont ils ne voulaient pas ! Puis le FMI a prétexté de l'annonce de cette aide pour ne pas aider la Russie. Entre 1990 et 2001, l'aide réelle US à la Russie s'est élevée à 5 milliards de $, un montant insuffisant pour sauver Eltsine de l'impopularité. Aux yeux du peuple russe, Poutine apparaît comme quelqu'un qui fait faire des choses -- un peu comme Ronald Reagan en a bénéficié quand nos otages en Iran ont été libérés, au début de sa présidence (même si le succès diplomatique revenait à Carter.) Je ne veux pas laisser supposer que Poutine n'a pas fait du bon travail, mais une partie de son succès est due à des circonstances favorables et à l'aide d'autres gens.

Le luxueux mode de vie de Poutine et son travail en relation quotidienne avec des fantômes et des gangsters devraient suffire à éloigner l'idée fausse que sa conduite est au-dessus de tout comportement scandaleux. Certains de ses associés sont à la fois des fantômes et des gangsters. Poutine a été au CA du SPAG, une entreprise utilisée par le crime organisé (le groupe Tambov) pour blanchir des bénéfices criminels, comme par exemple ceux liés à la cocaïne. Donc il est tout à fait en phase avec ce qu'est devenue la Russie ces vingt dernières années. Tout ceci mis à part, l'analyse  montre que c'est quelqu'un de dynamique, doué d'un esprit très intuitif. Il est certainement beaucoup plus intelligent que notre Roi Bush Junior qui pontifiait hypocritement en disant à Poutine : "La brutalité et l'intimidation ne sont pas, au XXIème siècle, des manières acceptables de mener la politique étrangère." Cela me rappelle le dicton où, quand vous montrez quelqu'un du doigt, vous avez quatre doigts pointés vers vous ! Si on connaît la représentation courante du monde extérieur pour les Russes, et qu'on retrace ensuite comme l'Ouest s'est comporté, il est facile de voir pourquoi Poutine se méfie des États-Unis. Nous sommes donc maintenant entrés dans une nouvelle guerre froide avec la Russie. Même s'il existe chez Hitler comme chez Poutine une certaine dose de génie, l'esprit de Poutine est bien plus équilibré et stable, et contrairement à Hitler, il n'est pas risque-tout. Aucun dirigeant n'agit en vase clos, et les actions de Poutine reflètent donc l'apport de ceux en qui il a confiance. L'idée que la personnalité de Poutine est mystérieuse est loufoque. J'espère que ceci a contribué à notre compréhension et à notre capacité à jauger les prochains événements.  

FIN. Une fois de plus, tous les mérites vont au merveilleux Fritz Springmeier. Vous pouvez vous abonner à sa page facebook pour recevoir ses articles quotidiens !]
(Fin de la traduction de l'article cité.)





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